FOSTIMONKIT - est composé d'hormone folliculo-stimulante (FSH) hautement purifiée, à partir de gonadotrophine ménopausique humaine (HMG).
Le médicament FOSTIMONKIT appartient au groupe appelés Hormone folliculo-stimulante (FSH)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03GA04
GENEVRIER (FRANCE) - Fostimonkit poudre et solvant pour solution injectable (SC) 150 UI , 2006-08-09
GENEVRIER (FRANCE) - Fostimonkit poudre et solvant pour solution injectable (SC) 225 UI , 2013-07-09
GENEVRIER (FRANCE) - Fostimonkit poudre et solvant pour solution injectable (SC) 300 UI , 2013-07-09
Fostimonkit 150 UI
poudre et solvant pour solution injectable (SC) 75 UI
GENEVRIER (FRANCE)
Fostimonkit 225 UI
poudre et solvant pour solution injectable (SC) 75 UI
GENEVRIER (FRANCE)
Fostimonkit 300 UI
poudre et solvant pour solution injectable (SC) 75 UI
GENEVRIER (FRANCE)
Fostimonkit 75 UI
poudre et solvant pour solution injectable (SC) 75 UI
GENEVRIER (FRANCE)
Stérilité chez la femme :
Anovulation (y compris le syndrome des ovaires polykystiques, SOPK) chez les femmes qui n'ont pas répondu au traitement par citrate de clomifène.
Hyperstimulation ovarienne contrôlée pour induire le développement de follicules multiples dans le cadre des techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) telles que la fécondation in vitro (FIV), le transfert intratubaire de gamètes (GIFT) et le transfert intratubaire de zygotes (ZIFT).
FOSTIMONKIT est composé d'hormone folliculo-stimulante (FSH) hautement purifiée, à partir de gonadotrophine ménopausique humaine (HMG). L'effet le plus important résultant d'une administration parentérale de FSH, est le développement et la maturation de follicules de De Graaf.
Après injection sous -cutanée de 300 UI de FOSTIMONKIT, Cmax est égal à 5.74 ± 0.95 UI/l, et Tmax à 21.33 ± 9.18 heures. AUC0-infini est égal à 541.22 ± 113.83 UI/l×heure, ce qui correspond approximativement au double de ce qui est décrit dans la littérature après administration intramusculaire de 150 UI de uFSH: 258.6 ± 47.9 UI/l x heure (mesures de la FSH plasmatique effectuées par RIA).
La demi-vie d'élimination est d'environ 50 heures.
Après injection intramusculaire, la littérature rapporte que la biodisponibilité de la FSH est d'environ 70%.
La pharmacocinétique de la FSH chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques n'a pas été étudiée.
Ovaires hypertrophiés ou kystes non imputables à un syndrome des ovaires polykystiques.
Saignements gynécologiques d'étiologie inconnue.
Carcinomes ovariens, utérins ou mammaires.
Tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires.
FOSTIMONKIT est contre-indiqué lorsqu'une réponse efficace ne pourra pas être obtenue, par exemple:Insuffisance ovarienne primaire.
Malformations des organes génitaux incompatibles avec une grossesse.
Fibrome utérin incompatible avec une grossesse.
Grossesse
FOSTIMONKIT n'est pas indiqué pendant la grossesse ou l'allaitement.
Aucun risque tératogène n'a été rapporté suite à une hyperstimulation ovarienne contrôlée lors de l'utilisation clinique de gonadotrophines urinaires. A ce jour, aucune autre donnée épidémiologique n'est disponible.
Aucun effet tératogène n'a été observé au cours d'études chez l'animal.
Allaitement
La sécrétion de prolactine pendant l'allaitement peut entraîner une faible réponse à la stimulation ovarienne.
On ne dispose d'aucune donnée sur la toxicité aiguë de FOSTIMONKIT chez l'homme, mais la toxicité aiguë des préparations de gonadotrophines urinaires s'est avérée très faible dans les études réalisées chez l'animal. L'administration de FSH à une posologie trop élevée peut conduire à une hyperstimulation ovarienne .
Aucune étude d'interaction avec d'autres médicaments n'a été réalisée chez l'homme avec FOSTIMONKIT. Malgré l'absence d'expérience clinique, l'utilisation simultanée de FOSTIMONKIT et de citrate de clomifène peut accroître la réponse folliculaire.
L'auto-injection de FOSTIMONKIT ne devra être réalisée que par des patientes motivées, entraînées et pouvant disposer de conseils avisés. Au préalable, il faudra lui montrer la technique d'injection sous-cutanée, indiquer les zones d'injection possibles, montrer comment on prépare la solution à injecter. La première injection de FOSTIMONKIT doit être réalisée sous contrôle médical strict.
En particulier chez les patientes présentant une hypersensibilité connue aux gonadotrophines, une réaction anaphylactique est toujours possible. Chez ces patientes, la première injection de FOSTIMONKIT doit être réalisée par un médecin dans un service doté d'équipement de réanimation cardio-pulmonaire.
Avant de commencer le traitement, les couples infertiles devront subir des examens et les éventuelles contre-indications d'une grossesse devront être recherchées. Les examens porteront tout particulièrement sur l'hypothyroïdie et l'insuffisance corticosurrénalienne, l'hyperprolactinémie et les tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires pour lesquelles des traitements spécifiques seront prescrits.
Grossesses multiples
L'incidence des grossesses multiples après assistance médicale à la procréation est corrélée au nombre d'ovocytes/embryons replacés. Chez les patientes recevant un traitement d'induction de l'ovulation, l'incidence des grossesses et des naissances multiples est accrue, comparée au mode de conception naturel. La majorité des grossesses multiples sont gémellaires. Afin de limiter les risques de grossesses multiples, une surveillance attentive de la réponse ovarienne est recommandée.
Hyperstimulation ovarienne non souhaitée
Pour les femmes traitées, une évaluation échographique de la maturation folliculaire et un dosage de l'oestradiol plasmatique seront réalisés avant le traitement et à intervalles réguliers pendant celui-ci. Hormis le développement d'un nombre élevé de follicules, les concentrations d'oestradiol peuvent augmenter très rapidement, plus d'un doublement par jour pendant deux ou trois jours consécutifs, et éventuellement atteindre des valeurs excessives. Le diagnostic d'hyperstimulation ovarienne peut être confirmé par échographie. Si cette hyperstimulation ovarienne non souhaitée se produit (c'est-à-dire n'entrant pas dans le cadre d'une hyperstimulation ovarienne contrôlée dans un programme de procréation médicalement assistée), l'administration de FOSTIMONKIT devra être interrompue. Dans ce cas, on évitera toute possibilité de grossesse et l'hCG ne sera pas administrée parce qu'elle pourrait induire, en plus d'une ovulation multiple, un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO). Les signes et symptômes cliniques d'un syndrome d'hyperstimulation ovarienne d'intensité légère sont des douleurs abdominales, des nausées, de la diarrhée et une augmentation de volume discrète à modérée des ovaires ainsi que des kystes ovariens. Dans de rares cas, un syndrome d'hyperstimulation ovarienne sévère, susceptible de menacer le pronostic vital, peut apparaître. Il se caractérise par de gros kystes ovariens (ayant tendance à se rompre), une ascite, souvent un hydrothorax et une prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHO .
Fausses couches
Les taux de fausse couche spontanée sont plus élevés chez les patientes recevant de la FSH que ceux rencontrés dans la population générale, mais comparables à ceux retrouvés chez des femmes présentant d'autres problèmes de fertilité.
Grossesses ectopiques
Etant donné que les femmes infertiles suivant des traitements de procréation médicalement assistée, notamment des FIV, présentent souvent des anomalies tubaires, l'incidence de grossesses extra-utérines peut être augmentée. Il est important de confirmer par une échographie précoce si la grossesse est intra-utérine.
Tumeurs des organes de la reproduction
Des tumeurs bénignes et malignes de l'ovaire et des autres organes de la reproduction ont été rapportées chez les femmes ayant eu recours à plusieurs traitements médicaux pour traiter l'infertilité. Il n'a pas encore été établi si un traitement par gonadotrophines augmente ou non le risque de ces tumeurs chez les femmes infertiles.
Malformations congénitales
Après utilisation des techniques de reproduction assistée, l'incidence des malformations congénitales peut être légèrement plus élevée qu'après conceptions naturelles. Ceci peut être dû à des différences dans les caractéristiques des parents (ex.: âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à un risque accru de grossesses multiples.
Evénements thromboemboliques
Les femmes présentant des facteurs de risque généralement reconnus de thrombose, tels qu'un antécédent personnel ou familial, une obésité sévère (indice de masse corporel >30 kg/m2) ou une thrombophilie connue, peuvent présenter un risque augmenté d'évènements thromboemboliques veineux ou artériel, au cours ou après traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par FIV doivent être comparés avec les risques .
Maladies infectieuses
Le risque de transmission d'agents infectieux ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de l'urine humaine.
Ceci s'applique également à des agents pathogènes jusqu'ici inconnus.
Ce risque est cependant limité par le procédé d'extraction/purification qui inclut des étapes d'élimination et/ou d'inactivation virale, dont la capacité a été validée sur des virus modèles et notamment pour le VIH, les Herpès virus et les Papillomavirus.
A ce jour, l'expérience clinique avec les produits contenant des follitropines est rassurante concernant l'absence de transmission de virus associée à l'administration de gonadotrophines extraites d'urine humaine.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/м и п/к введ.:
150 МЕ, 75 МЕ
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/м и п/к введ.:
75 МЕ
Analogues en France
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
150 UI, 75 UI
poudre et solvant pour solution injectable (SC):
150 UI, 225 UI, 300 UI, 75 UI