GALANTHEN - La galantamine, alcaloïde tertiaire, est un inhibiteur spécifique, compétitif et réversible de l'acétylcholinestérase.
Le médicament GALANTHEN appartient au groupe appelés Anticholinesterasiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N06DA04
PHARMATHEN (GRECE) - Galanthen gélule à libération prolongée 16 mg , 2012-07-10
PHARMATHEN (GRECE) - Galanthen gélule à libération prolongée 24 mg , 2012-07-10
PHARMATHEN (GRECE) - Galanthen gélule à libération prolongée 8 mg , 2012-07-10
Galanthen LP 16 mg
gélule à libération prolongée 8 mg
PHARMATHEN (GRECE)
Galanthen LP 24 mg
gélule à libération prolongée 8 mg
PHARMATHEN (GRECE)
Galanthen LP 8 mg
gélule à libération prolongée 8 mg
PHARMATHEN (GRECE)
GALANTHEN LP est indiqué dans le traitement symptomatique de la maladie d'Alzheimer dans ses formes légères à modérément sévères.
La galantamine, alcaloïde tertiaire, est un inhibiteur spécifique, compétitif et réversible de l'acétylcholinestérase. De plus, la galantamine potentialise l'action intrinsèque de l'acétylcholine sur les récepteurs nicotiniques, en se liant probablement à un site allostérique du récepteur. Par conséquent, une augmentation de l'activité du système cholinergique associée à une amélioration des fonctions cognitives peut être obtenue chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer.
La galantamine est un composé basique avec une constante d'ionisation (pKa = 8,2). La galantamine est légèrement lipophile et a un coefficient de partage (Log P) de 1,09 entre le n-octanol/solution tampon (pH = 12). L'hydrosolubilité (pH = 6) est de 31 mg/ml. La galantamine a 3 centres chiraux, la forme S, R, S est la forme naturelle. La galantamine est partiellement métabolisée par divers cytochromes, principalement par le CYP2D6 et le CYP3A4. Certains des métabolites formés au cours du métabolisme de la galantamine se sont révélés actifs in vitro mais sans impact significatif in vivo.
CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA GALANTAMINE
Absorption
La biodisponibilité absolue de la galantamine est élevée, 88,5 + 5,4 %. Les gélules à libération prolongée de galantamine sont bioéquivalentes aux comprimés de galantamine à libération immédiate administrés deux fois par jour, pour ce qui concerne l'ASC24 h et la Cmin. La valeur de la Cmax est atteinte après 4,4 heures et est environ 24 % plus faible que celle des comprimés.
La nourriture n'a pas d'effets significatifs sur l'ASC des gélules à libération prolongée. La Cmax est augmentée d'environ 12 % et le Tmax allongé d'environ 30 minutes lorsque la gélule est administrée après le repas. Cependant ces modifications ne semblent pas avoir de conséquences cliniquement significatives.
Distribution
Le volume moyen de distribution est de 175 L. La liaison aux protéines plasmatiques est faible, 18 %.
Métabolisme
Jusqu'à 75 % de la dose administrée est éliminée sous forme de métabolites. Les études in vitro montrent que le CYP2D6 est impliqué dans la formation de la O-desméthylgalantamine et le CYP3A4 dans la formation du N-oxyde-galantamine. Les niveaux d'excrétion de la radioactivité totale dans les urines et les fèces ne diffèrent pas entre métaboliseurs lents et métaboliseurs rapides. Dans le plasma des métaboliseurs lents et des métaboliseurs rapides, la galantamine inchangée et son dérivé glycuroné représentent la presque totalité de la radioactivité.
Aucun des métabolites actifs de la galantamine (norgalantamine, O-desméthylgalantamine et O-desméthyl-norgalantamine) n'a été détecté sous forme non conjuguée dans le plasma des métaboliseurs lents et rapides après administration à dose unique. Après administration répétée, la norgalantamine est détectable dans le plasma des patients, mais ne représente pas plus de 10 % des taux plasmatiques de galantamine. Les études in vitro indiquent que le potentiel d'inhibition de la galantamine sur les principaux sous-types de CYP450 humains est très faible.
Elimination
Les concentrations plasmatiques de galantamine diminuent de façon bi-exponentielle, avec une demi-vie terminale de l'ordre de 8-10 h chez le volontaire sain. Dans la population-cible, l'analyse pharmacocinétique de population fait apparaître une clairance orale d'environ 200 ml/min avec une variabilité interindividuelle de 30 %. Sept jours après administration d'une dose unique de 4 mg de 3H-galantamine, 90 - 97 % de la radioactivité sont retrouvés dans l'urine, et 2,2 - 6,3 % dans les fèces. Après perfusion IV ou administration orale, 18 - 22 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines sur 24 heures, avec une clairance rénale de 68,4 ± 22,0 ml/min, représentant 20 - 25 % de la clairance plasmatique totale.
Dose-proportionnalité
La pharmacocinétique de la galantamine contenue dans GALANTHEN LP, gélule à libération prolongée est linéaire dans l'intervalle de doses comprises entre 8 et 24 mg une fois par jour chez le sujet âgé et dans les groupes de sujets jeunes.
CARACTERISTIQUES DES PATIENTS
Les données obtenues au cours des essais cliniques indiquent que les concentrations plasmatiques de galantamine sont 30-40 % plus élevées chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer que chez les volontaires sains jeunes, principalement du fait de l'âge avancé et de la réduction de la fonction rénale.
Les données de la pharmacocinétique de population montrent que chez la femme la clairance est 20 % plus basse que chez l'homme. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, la clairance de la galantamine est d'environ 25 % plus basse que celle observée chez les métaboliseurs rapides, mais aucune distribution bimodale n'est observée dans la population étudiée. Par conséquent, le statut métabolique du patient est considéré sans influence cliniquement significative dans l'ensemble de la population.
Dans l'insuffisance hépatique légère (score Child-Pugh de 5-6), la pharmacocinétique de la galantamine est comparable à celle du sujet sain. L'ASC et la demi-vie de la galantamine sont augmentées d'environ 30 % chez le patient présentant une insuffisance hépatique modérée (score Child-Pugh de 7-9).
Chez l'insuffisant rénal, l'élimination de la galantamine diminue avec la diminution de la clairance à la créatinine. Comparées aux patients présentant une maladie d'Alzheimer, les concentrations plasmatiques au pic et à la vallée ne sont pas augmentées pour des clairances à la créatinine ≥ 9 ml/min. En conséquence, il n'est pas attendu d'augmentation des effets indésirables et une adaptation posologique n'est pas nécessaire .
RELATION PHARMACOCINETIQUE/PHARMACODYNAMIE
Aucune corrélation apparente entre les concentrations plasmatiques moyennes et les paramètres d'efficacité (modifications sur l'ADAS-Cog11 et CIBIC-plus à 6 mois) n'a été observée dans les études de Phase III portant sur de larges effectifs à la posologie de 12 à 16 mg 2 fois par jour.
Les concentrations plasmatiques mesurées chez les patients ayant présenté une syncope sont du même ordre que celles mesurées chez les autres patients à la même dose.
Il a été montré que la survenue de nausées était corrélée à des concentrations plasmatiques au pic plus élevées .
Les effets indésirables les plus fréquents observés ont été les nausées et les vomissements. Ils sont survenus principalement pendant la période d'adaptation posologique, ont dans la plupart des cas duré moins d'une semaine et la majorité des patients n'ont présenté qu'un épisode. La prescription d'antiémétiques et un apport liquidien adéquat peuvent être utiles dans ces cas.
Le profil de sécurité des gélules à libération prolongée de galantamine observé au cours d'un essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé versus placebo a été similaire en fréquence et en nature à celui observé avec les comprimés.
Les fréquences sont définies de la façon suivante: très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), et très rares (< 1/10 000).
Fréquence des effets indésirables | Système-organe | ||||
Très fréquents | Fréquents | Peu fréquents | Rares | Très rares | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Diminution de l'appétit. | Déshydratation. | |||
Anorexie. | |||||
Affections psychiatriques | Hallucinations | Hallucinations visuelles | |||
Dépression. | Hallucinations auditives | ||||
Affections du système nerveux | Syncope. | Paresthésie. | |||
Vertiges. | Dysgueusie. | ||||
Tremblements. | Hypersomnie. | ||||
Céphalées. | |||||
Somnolence. | |||||
Léthargie. | |||||
Affections oculaires | Vision trouble. | ||||
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Acouphènes. | ||||
Affections cardiaques | Bradycardie. | Extrasystoles supraventriculaires. | |||
Bloc auriculo-ventriculaire de 1er degré. | |||||
Bradycardie sinusale. | |||||
Palpitations. | |||||
Affections vasculaires | Hypertension. | Hypotension. | |||
Bouffée congestive. | |||||
Affections gastro-intestinales | Nausées. | Douleurs abdominales. | Régurgitations. | ||
Vomissements. | Epigastralgies. | ||||
Diarrhée. | |||||
Dyspepsie. | |||||
Gêne gastrique. | |||||
Inconfort abdominal. | |||||
Affections hépato-biliaires | Hépatite. | ||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hypersudation. | ||||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Spasmes musculaires. | Faiblesse musculaire. | |||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fatigue. | ||||
Asthénie. | |||||
Malaise. | |||||
Investigations | Perte de poids. | Augmentation des enzymes hépatiques. | |||
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Chute. |
Hypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients.
En l'absence de données sur l'utilisation de la galantamine dans l'insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh > 9) et dans l'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 9 ml/min), la galantamine est contre-indiquée chez ces patients. La galantamine est contre-indiquée chez les patients présentant à la fois une insuffisance hépatique et une insuffisance rénale significatives.
Grossesse
Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'exposition à la galantamine pendant la grossesse. Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction . La prudence s'impose en cas de prescription chez la femme enceinte.
AllaitementL'excrétion de la galantamine dans le lait maternel n'est pas documentée, il n'existe pas d'études cliniques chez la femme allaitant. En conséquence, les femmes traitées par la galantamine ne doivent pas allaiter.
Symptômes
Il est prévisible que les signes et symptômes d'un surdosage massif en galantamine soient similaires à ceux observés lors de surdosage avec d'autres cholinomimétiques. Ces effets concernent généralement le système nerveux central, le système nerveux parasympathique et la jonction neuro-musculaire. En plus de faiblesse musculaire ou de fasciculations, certains signes ou la totalité des signes d'une crise cholinergique peuvent apparaître : nausées sévères, vomissements, crampes gastro-intestinales, salivation, larmoiement, perte d'urines, défécation, sudation, bradycardie, hypotension, collapsus et convulsions. Une faiblesse musculaire croissante avec hypersécrétions trachéales et bronchospasme peut conduire à une atteinte des voies aériennes supérieures pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
Après la commercialisation, des cas de torsade de pointes, prolongation du QT, bradycardie, tachycardie ventriculaire et perte brève de connaissance, ont été rapportées après ingestion accidentelle de galantamine. Dans un des cas où la dose était connue, 8 comprimés de 4 mg (32 mg) ont été ingérés.
Deux autres cas d'ingestion accidentelle de 32 mg (nausées, vomissements et sécheresse buccale ; nausées, vomissements et douleur substernale) et un cas de 40 mg (vomissements) ont entraîné une brève hospitalisation pour observation avec une guérison totale. Une patiente dont la prescription était de 24 mg/jour et ayant des antécédents d'hallucinations au cours des deux dernières années, a reçu par erreur 24 mg/jour deux fois par jour pendant 34 jours et a développé des hallucinations qui ont nécessité une hospitalisation. Un autre patient, dont la prescription était de 16 mg/jour de solution buvable, a par erreur ingéré 160 mg (40 ml) et a présenté transpiration, vomissement, bradycardie et lipothymie une heure plus tard, qui a nécessité un traitement hospitalier. Ses symptômes ont disparus en 24 heures.
Traitement
Comme pour tout surdosage, des mesures d'ordre général doivent être mises en place. Dans les cas graves, des anticholinergiques tels que l'atropine peuvent être utilisés comme antidote des effets cholinomimétiques. Une dose initiale de 0,5 à 1,0 mg d'atropine par voie intraveineuse est recommandée, des doses supplémentaires seront administrées en fonction de la réponse clinique.
Les stratégies de prises en charge d'un surdosage étant en continuelle évolution, il est préconisé de contacter un centre antipoison pour prendre connaissance des dernières recommandations en la matière.
Interactions pharmacodynamiques
Du fait de son mécanisme d'action, la galantamine ne doit pas être administrée simultanément avec d'autres agents cholinomimétiques (tels que l'ambénonium, le donépézil, la néostigmine, la pyridostigmine, la rivastigmine ou la pilocarpine administrée par voie systémique). La galantamine peut antagoniser les effets des médicaments anticholinergiques. Lorsque l'arrêt brusque d'un médicament anticholinergique tel que l'atropine s'avère nécessaire, il existe un risque potentiel d'exacerbation des effets de la galantamine.
Comme pour tout cholinomimétique, une interaction pharmacodynamique est possible avec les médicaments qui ralentissent significativement la fréquence cardiaque (par exemple, la digoxine, les bétabloquants, certains inhibiteurs des canaux calciques et l'amiodarone). La prudence est nécessaire avec les médicaments pouvant induire des torsades de pointes. Dans ce cas, un ECG doit être envisagé.
La galantamine, en tant que cholinomimétique, est susceptible d'exacerber la relaxation musculaire de type succinylcholine au cours de l'anesthésie, en particulier en cas de déficit en pseudo-cholinestérase.
Interactions pharmacocinétiques
L'élimination de la galantamine s'effectue selon plusieurs voies métaboliques ainsi que par excrétion rénale. Le risque d'interactions cliniquement significatives est faible. Toutefois, la survenue d'interactions significatives peut avoir un retentissement clinique chez certains individus.
L'administration avec la nourriture ralentit la vitesse d'absorption de la galantamine mais ne modifie pas l'importance de son absorption. Il est recommandé de prendre la galantamine avec de la nourriture afin de minimiser les effets indésirables de type cholinergique.
Effets d'autres médicaments sur le métabolisme de la galantamine
Des études cliniques d'interaction ont montré une augmentation de la biodisponibilité de la galantamine d'environ 40 % en cas de co-administration avec la paroxétine (inhibiteur puissant du CYP2D6) et de 30 % et 12 % lors de co-administration avec le kétoconazole et l'érythromycine (inhibiteurs du CYP3A4). De ce fait, au cours de l'instauration du traitement, en cas de co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP2D6 (par exemple, quinidine, paroxétine ou fluoxétine) ou du CYP3A4 (par exemple, kétoconazole ou ritonavir), les patients peuvent présenter une augmentation de l'incidence des effets indésirables de type cholinergique, principalement nausées et vomissements. Dans ce cas, en fonction de la tolérance, une réduction de la posologie d'entretien de galantamine peut être envisagée .
La mémantine, un agoniste des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA), administrée à la dose de 10 mg une fois par jour pendant 2 jours, puis 10 mg 2 fois par jour pendant 12 jours, n'a pas eu d'effet sur les paramètres pharmacocinétiques de la galantamine (administrée sous forme de galantamine, gélule à libération prolongée, 16 mg une fois par jour) à l'état d'équilibre.
Effets de la galantamine sur le métabolisme d'autres médicaments
Aux doses thérapeutiques de 24 mg/jour, la galantamine n'a pas d'effet sur la cinétique de la digoxine bien que des interactions pharmacodynamiques puissent survenir (se reporter également aux interactions pharmacodynamiques).
La galantamine à la dose thérapeutique de 24 mg/jour, n'a pas eu d'effet sur la cinétique de la warfarine ni sur le temps de prothrombine sous warfarine.
GALANTHEN LP est indiqué dans le traitement des patients atteints des formes légères à modérément sévères de démence de type Alzheimer. Le bénéfice de la galantamine n'a pas été démontré chez les patients présentant d'autres types de démences ou d'autres types de troubles cognitifs. Dans deux études cliniques d'une durée de 2 ans réalisées chez des patients présentant des troubles cognitifs légers (troubles légers de la mémoire ne remplissant pas les critères d'une maladie d'Alzheimer), la galantamine n'a pas démontré de bénéfice dans le ralentissement du déclin cognitif ou dans la diminution du taux de conversion vers la démence. Le taux de mortalité a été significativement plus élevé que celui du groupe placebo, 14/1026 patients (1,4 %) traités par la galantamine et 3/1022 (0,3 %) patients traités par le placebo. Les décès ont été dus à des causes diverses. Environ la moitié des décès du groupe galantamine semble résulter de causes cardiovasculaires diverses (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral et mort subite). La pertinence clinique de ces observations pour le traitement des patients présentant une maladie d'Alzheimer n'est pas connue. Dans la maladie d'Alzheimer, des études contrôlées versus placebo d'une durée de seulement 6 mois ont été réalisées. Dans ces études, aucune augmentation de la mortalité n'est apparue dans les groupes galantamine.
Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer doit être établi selon les critères en vigueur par un médecin ayant l'expérience de cette maladie. Le traitement par la galantamine doit être supervisé par un médecin et ne doit être instauré que si un proche peut s'assurer régulièrement de la prise du médicament par le patient.
Les patients présentant une maladie d'Alzheimer perdent du poids. Les traitements par les inhibiteurs de la cholinestérase, y compris la galantamine, ont été associés à une perte de poids chez ces patients. Au cours du traitement, le poids du patient doit être surveillé.
Comme avec les autres cholinomimétiques, la galantamine sera administrée avec précaution dans les cas suivants :
Troubles cardiaques
Du fait de leur mécanisme d'action, les cholinomimétiques peuvent avoir un effet vagotonique sur la fréquence cardiaque (par exemple, bradycardie). Cet effet potentiel peut être particulièrement marqué chez les patients présentant un dysfonctionnement sinusal ou un autre trouble de la conduction cardiaque supraventriculaire ou recevant un traitement concomitant par des médicaments ralentissant significativement la fréquence cardiaque, tels la digoxine et les bétabloquants ou chez les patients avec des troubles électrolytiques non corrigés (par exemple, hyperkaliémie, hypokaliémie).
La prudence est nécessaire en cas d'administration de galantamine à des patients présentant des pathologies cardiovasculaires, par exemple : période immédiatement post-infarctus du myocarde, fibrillation auriculaire de survenue récente, bloc de branche de second degré ou d'un degré supérieur, angor instable ou insuffisance cardiaque congestive, en particulier NYHA groupe III-IV.
Dans une analyse poolée d'études contrôlées versus placebo chez des patients atteints d'une maladie d'Alzheimer traités par galantamine, une augmentation de l'incidence de certains évènements indésirables cardiovasculaires a été observée .
Troubles gastro-intestinaux
Un suivi clinique des symptômes sera réalisé chez les patients présentant un risque accru de survenue d'ulcère peptique, en cas par exemple d'antécédents de maladie ulcéreuse ou de prédisposition à la survenue de cette maladie, ainsi que ceux traités avec des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS). L'utilisation de la galantamine n'est pas recommandée chez les patients ayant une obstruction gastro-intestinale ou ayant récemment subi une intervention chirurgicale au niveau gastro-intestinal.
Troubles du système nerveux
Bien que les cholinomimétiques soient décrits comme pouvant potentiellement entraîner des convulsions, les convulsions peuvent également être une manifestation de la maladie d'Alzheimer. Dans de rares cas, une augmentation de l'activité cholinergique peut aggraver des symptômes extrapyramidaux.
Dans une analyse poolée d'études contrôlées versus placebo chez des patients atteints d'une maladie d'Alzheimer traités par galantamine, des évènements indésirables cérébrovasculaires ont été peu fréquemment observés . Ceci doit être pris en compte lors de l'administration de galantamine à des patients présentant une pathologie cérébrovasculaire.
Troubles respiratoires, thoraciques et du médiastin
Les cholinomimétiques doivent être prescrits avec précaution chez les malades présentant des antécédents d'asthme sévère ou de maladie bronchopulmonaire obstructive ou infections pulmonaires en cours (par exemple, pneumonie).
Troubles rénaux et urinaires
L'utilisation de la galantamine n'est pas recommandée chez les patients présentant une rétention urinaire ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale au niveau de la vessie.
Intervention chirurgicale et médicale
La galantamine, en tant que cholinomimétique, est susceptible d'exacerber la relaxation musculaire de type succinylcholine au cours de l'anesthésie, en particulier en cas de déficit en pseudo-cholinestérase.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
12 мг, 4 мг, 8 мг
капс. ретард:
16 мг, 24 мг, 8 мг
р-р д/в/в и п/к введ.:
1 мг/мл, 5 мг/мл
капс. ретард:
16 мг, 24 мг, 8 мг
р-р д/инъекц.:
2.5 мг/мл, 1 мг/мл, 10 мг/мл, 5 мг/мл
таб.:
10 мг, 5 мг
капс. ретард:
16 мг, 24 мг, 8 мг
Analogues en France
gélule à libération prolongée:
16 mg, 24 mg, 8 mg
gélule à libération prolongée:
16 mg, 24 mg, 8 mg
gélule à libération prolongée:
16 mg, 24 mg, 8 mg
gélule à libération prolongée:
16 mg, 24 mg, 8 mg
comprimé pelliculé:
12 mg, 4 mg, 8 mg
solution buvable:
4 mg
gélule à libération prolongée:
16 mg, 24 mg, 8 mg