GRASTOFIL - est un médicament biosimilaire.
APOTEX EUROPE (PAYS-BAS) - Grastofil solution pour perfusion 300,00 microgrammes ou 30 M.U. , 2013-10-18
APOTEX EUROPE (PAYS-BAS) - Grastofil solution pour perfusion 480,00 microgrammes ou 48 M.U. , 2013-10-18
Grastofil 30 MU/0,5 ml
solution pour perfusion 480,00 microgrammes ou 48 M.U.
APOTEX EUROPE (PAYS-BAS)
Grastofil 48 MU/0,5 ml
solution pour perfusion 480,00 microgrammes ou 48 M.U.
APOTEX EUROPE (PAYS-BAS)
GRASTOFIL est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site internet de l'Agence européenne des médicaments.
Le G-CSF humain est une glycoprotéine qui régule la production et la libération des polynucléaires neutrophiles fonctionnels à partir de la moelle osseuse. GRASTOFIL, contenant du r-metHuG-CSF (filgrastim), entraîne une augmentation marquée du nombre des polynucléaires neutrophiles circulants et une augmentation mineure des monocytes dans les 24 heures. Chez certains patients atteints de NCS, le filgrastim peut aussi induire une faible augmentation du nombre des éosinophiles et des basophiles circulants par rapport aux valeurs initiales ; certains de ces patients peuvent déjà présenter une éosinophilie ou une basophilie avant le traitement. Aux posologies recommandées, l'augmentation du taux de polynucléaires neutrophiles est dose-dépendante. Les polynucléaires neutrophiles produits en réponse au filgrastim possèdent des fonctions normales ou activées, comme le démontrent les tests de chimiotactisme et de phagocytose. Après arrêt du traitement par le filgrastim, le nombre de polynucléaires neutrophiles circulants diminue de 50 % en 1 à 2 jours et se normalise dans un délai de 1 à 7 jours.
L'utilisation du filgrastim chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique entraîne une réduction significative de l'incidence, de la sévérité et de la durée de la neutropénie et de la neutropénie fébrile. Le traitement par le filgrastim réduit significativement les durées des neutropénies fébriles, de l'utilisation d'antibiotiques et de l'hospitalisation, après chimiothérapie d'induction pour une leucémie aiguë myéloïde ou après chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. L'incidence de la fièvre et des infections documentées n'a pas été réduite dans ces conditions. La durée de la fièvre n'a pas été réduite chez les patients sous chimiothérapie myélosuppressive suivie d'une greffe de moelle osseuse.
L'administration du filgrastim soit isolément, soit après une chimiothérapie entraîne un passage de cellules souches progénitrices de la moelle vers le sang circulant. Ces CSP autologues peuvent être recueillies par cytaphérèse et réinjectées après une cure de chimiothérapie à forte dose, soit à la place, soit en association avec une greffe de moelle osseuse. La perfusion de CSP accélère l'hématopoïèse en réduisant le risque de complications hémorragiques et le besoin de transfusion plaquettaire.
Les receveurs de CSP allogéniques, obtenues après mobilisation par le filgrastim, ont une reconstitution hématologique significativement plus rapide conduisant à un délai significativement plus court de récupération plaquettaire, non soutenue par transfusion plaquettaire, comparé à ceux recevant une greffe de moelle osseuse allogénique.
Une étude rétrospective européenne évaluant l'utilisation de G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse chez des patients atteints de leucémie aiguë a suggéré un risque accru de réaction du greffon contre l'hôte (RGCH), de mortalité associée au traitement (MAT) ainsi que de mortalité, lorsque le G-CSF était administré. Dans une autre étude internationale rétrospective, conduite chez des patients atteints de leucémie myéloïde aiguë et de leucémie myéloïde chronique, aucun effet sur le risque de RGCH, MAT et mortalité n'a été observé. Une méta-analyse d'études portant sur des greffes allogéniques, incluant les résultats de 9 études prospectives randomisées, 8 études rétrospectives et 1 étude cas-témoins, n'a détecté aucun effet sur le risque de RGCH aiguë, de RGCH chronique ou de mortalité précoce associée au traitement.
Une étude croisée, randomisée, avec comparateur, à dose unique, en ouvert menée chez 46 volontaires sains a montré que le profil pharmacocinétique de GRASTOFIL était comparable à celui du produit de référence après administration par voie sous-cutanée et intraveineuse. Une autre étude croisée, randomisée, avec comparateur, à doses multiples, en double aveugle menée chez 50 volontaires sains a montré que le profil pharmacocinétique de GRASTOFIL était comparable à celui du produit de référence après administration par voie sous-cutanée.
La clairance du filgrastim a permis de suivre les paramètres pharmacocinétiques de premier ordre après une administration par voie intraveineuse et sous-cutanée. La demi-vie d'élimination sérique est d'environ 3,5 heures avec une clairance moyenne de 0,6 ml/min/kg. Après administration de filgrastim en perfusion continue pendant une durée pouvant aller jusqu'à 28 jours chez des patients en phase de récupération suite à une greffe de moelle osseuse autologue, aucun signe d'accumulation du médicament n'a été observé et les demi-vies d'élimination ont été comparables. Il existe une corrélation linéaire positive entre la dose et la concentration sérique du filgrastim, que le produit soit administré par voie intraveineuse ou sous-cutanée. Suite à l'administration sous-cutanée des doses recommandées, la concentration sérique s'est maintenue au-dessus de 10 ng/ml pendant 8 à 16 heures. Le volume de distribution dans le sang est d'environ 150 ml/kg.
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Chez les patients atteints de cancer
Dans les études cliniques, les effets indésirables attribuables à GRASTOFIL et rencontrés le plus fréquemment lors des traitements aux doses recommandées sont: douleurs osseuses, légères à modérées (10% des patients), sévères (3%). Elles sont habituellement contrôlées par l'administration d'antalgiques. Des troubles urinaires à type de dysurie légère à modérée ont également été rapportés moins fréquemment.
Dans les essais cliniques randomisés contre placebo, GRASTOFIL n'a pas augmenté l'incidence des effets indésirables associés à la chimiothérapie, rapportés à la même fréquence chez les patients traités par GRASTOFIL-chimiothérapie et chez ceux traités par placebo-chimiothérapie: nausées, vomissements, alopécie, diarrhée, asthénie, anorexie, mucite, céphalées, toux, rash cutané, douleurs thoraciques, faiblesse généralisée, maux de gorge, constipation et douleurs non spécifiées.
Des modifications biologiques légères ou modérées, dose-dépendantes et réversibles à l'arrêt du traitement incluant une élévation des taux de LDH (chez environ 50% des patients), des phosphatases alcalines (35%), de l'uricémie (25%) et des gamma-GT (10%) ont été observées lors d'un traitement par GRASTOFIL aux doses recommandées.
Une baisse transitoire de la pression artérielle, ne nécessitant aucun traitement spécifique, a été rapportée dans de rares cas.
Des cas de GvHD et des décès chez des patients ayant reçu le G-CSF après greffe allogénique de moelle osseuse ont été rapportés .
Occasionnellement, des perturbations vasculaires ont été rapportées, incluant des syndromes veino-occlusifs et des modifications des volumes hydriques chez les patients recevant une chimiothérapie intensive suivie d'autogreffe de moelle. La relation de causalité avec GRASTOFIL dans la survenue de ces troubles n'a pas été établie.
De très rares cas de vascularites cutanées ont été rapportés chez les patients traités avec GRASTOFIL. Le mécanisme des vascularites chez les malades traités par GRASTOFIL n'est pas connu.
De rares cas de syndrome de Sweet (dermatose fébrile aiguë) ont été rapportés.
Quelques cas de poussées de polyarthrite rhumatoïde ont été observés.
De rares cas d'effets indésirables pulmonaires incluant pneumonie interstitielle, dème pulmonaire et infiltration pulmonaire ont été rapportés. Certains de ces cas ont entraîné une insuffisance respiratoire ou un syndrome de détresse respiratoire de l'adulte (ARDS) pouvant entraîner une issue fatale .
Des réactions de type allergique, incluant anaphylaxie, rash cutané, urticaire, angio-dème, dyspnée et hypotension, survenant lors de l'administration initiale ou de la poursuite du traitement ont été rapportées chez les patients traités par le filgrastim. Dans l'ensemble, les cas rapportés ont été plus fréquents après une administration par voie intraveineuse. En général, la réadministration du produit a entraîné la réapparition des symptômes, suggérant ainsi une relation de cause à effet. Le traitement par GRASTOFIL doit être définitivement arrêté chez les patients présentant une réaction allergique grave.
Des cas isolés de crises drépanocytaires ont été rapportés chez des patients atteints d'anémie falciforme .
De très rares cas de pseudogoutte ont été rapportés chez des patients atteints de cancer traités par filgrastim.
Incidence | Système organe classe | Effets indésirables |
Très fréquente (> 10%) | Manifestations gastro-intestinales | Nausées-Vomissements |
Manifestations hépatiques | Elévation des Gamma GT | |
Manifestations métaboliques/Nutrition | Elévation des Phosphatases Alcalines | |
Elévation du taux de LDH | ||
Elévation de l'uricémie | ||
Fréquente (1 - 10%) | Manifestations d'ordre général | Fatigue Faiblesse généralisée |
SNC/SNP | Céphalées | |
Manifestations gastro-intestinales | Constipation | |
Anorexie | ||
Diarrhée | ||
Mucite | ||
Manifestations ostéo-articulaires | Douleurs thoraciques | |
Douleurs osseuses | ||
Manifestations respiratoires | Toux | |
Maux de gorge | ||
Manifestations dermatologiques | Alopécie | |
Rash cutané | ||
Peu fréquent (< 1%) | Manifestations d'ordre général | Douleurs |
Rare (< 0,1%) | Manifestations vasculaires | Troubles vasculaires |
Manifestations dermatologiques | Syndrome de Sweet | |
Très rare (< 0,01%) | Manifestations d'ordre général | Réactions allergiques |
Manifestations ostéo-articulaires | Poussées de polyarthrite rhumatoïde | |
Pseudogoutte | ||
Manifestations respiratoires | Infiltrations pulmonaires | |
Manifestations dermatologiques | Vascularites cutanées | |
Manifestations rénales | Troubles urinaires |
Mobilisation de cellules souches progénitrices chez les donneurs sains
L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté a été des douleurs osseuses transitoires légères à modérées. Une hyperleucocytose (leucocytes > 50 x 109/l) a été observée chez 41% des donneurs et une thrombopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 x 109/l) a été observée chez 35% des donneurs consécutivement à l'administration de filgrastim et aux cytaphérèses.
Une élévation transitoire mineure des phosphatases alcalines, LDH, SGOT et de l'acide urique a été rapportée chez les donneurs sains recevant du filgrastim, ceci sans conséquence clinique.
Une exacerbation de la polyarthrite rhumatoïde a été très rarement observée.
Des symptômes à type de réaction allergique ont été très rarement rapportés.
Des maux de tête, ayant pu être attribués au filgrastim, ont été rapportés lors d'études chez les donneurs de CSP.
Après l'administration de facteurs de croissance de la lignée granulocytaire (G-CSFs) chez les donneurs sains et chez les patients, des cas fréquents et généralement asymptomatiques d'une augmentation du volume de la rate ainsi que de très rares cas de rupture splénique ont été observés. .
De très rares cas d'effets indésirables pulmonaires (hémoptysies, hémorragies pulmonaires, infiltrations pulmonaires, dyspnée et hypoxie) ont été rapportés chez les donneurs sains après commercialisation .
Incidence | Système Organe Classe | Effets indésirables |
Très fréquente (> 10%) | SNC/SNP | Céphalées |
Manifestations hématologiques | Hyperleucocytose | |
Thrombopénie | ||
Manifestations ostéo-articulaires | Douleurs osseuses | |
Fréquente (1 - 10%) | Manifestations métaboliques/Nutrition | Elévation des Phosphatases Alcalines |
Elévation du taux de LDH | ||
Peu fréquente (< 1%) | Manifestations d'ordre général | Réactions allergiques sévères |
Manifestations Hématologiques | Troubles spléniques | |
Manifestations métaboliques/Nutrition | Elévation des SGOT | |
Hyperuricémie | ||
Manifestations ostéo-articulaires | Poussées de polyarthrite rhumatoïde | |
Très rare (<0.01%) | Manifestations respiratoires | Effets indésirables pulmonaires |
Chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère (NCS)
Des effets indésirables liés au traitement par GRASTOFIL chez les patients atteints de NCS ont été rapportés, leur fréquence tend à diminuer avec le temps pour certains.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés ont été des douleurs osseuses et ostéo-articulaires.
Les autres effets indésirables observés comprennent notamment la splénomégalie qui peut être évolutive dans une minorité de cas et une thrombocytopénie. Céphalées et diarrhées sont des effets apparaissant rapidement après le début du traitement par GRASTOFIL et ont été rapportées chez moins de 10% des patients. Anémie et epistaxis ont aussi été rapportées.
Des augmentations transitoires de l'uricémie, de la LDH et des phosphatases alcalines ne s'accompagnant pas de symptômes cliniques ont été observées. Une diminution modérée et transitoire de la glycémie a été aussi observée.
Parmi les effets indésirables qui pourraient être liés au traitement par GRASTOFIL et observés chez moins de 2% des patients atteints de NCS, on note: réaction au point d'injection, céphalées, hépatomégalie, arthralgie, alopécie, ostéoporose et rash cutané.
Lors de traitements au long cours, des vascularites cutanées ont été rapportées chez 2% des patients, ainsi que quelques cas de protéinurie et hématurie.
Incidence | Système Organe Classe | Effets indésirables |
Très fréquente (> 10%) | Manifestations hématologiques | Anémie |
Splénomégalie | ||
Manifestations métaboliques/Nutrition | Diminution de la glycémie | |
Elévation des Phosphatases Alcalines | ||
Elévation du taux de LDH | ||
Hyperuricémie | ||
Manifestations ostéo-articulaires | Douleurs osseuses | |
Manifestations respiratoires | Epistaxis | |
Fréquente (1 - 10%) | SNC/SNP | Céphalées |
Manifestations gastro-intestinales | Diarrhée | |
Manifestations hématologiques | Thrombopénie | |
Manifestations hépatiques | Hépatomégalie | |
Manifestations ostéo-articulaires | Ostéoporose | |
Manifestations dermatologiques | Alopécie | |
Vascularite cutanée | ||
Réaction au point d'injection | ||
Rash | ||
Peu fréquente (< 1%) | Manifestations hématologiques | Troubles spléniques |
Manifestations rénales | Hématurie | |
Protéinurie |
Chez les patients infectés par le virus VIH
Au cours des essais cliniques, les seuls effets indésirables potentiellement imputables à l'administration de GRASTOFIL ont été des douleurs ostéoarticulaires, avec de façon prédominante des douleurs osseuses légères à modérées et des myalgies. L'incidence de ces effets a été similaire à celle rapportée pour les patients atteints de cancer.
Chez moins de 3% des patients, une splénomégalie a été attribuée au GRASTOFIL. Dans tous les cas rapportés, la splénomégalie était légère ou modérée à l'examen clinique et d'évolution favorable; aucun patient n'a présenté d'hypersplénomégalie ou n'a subi une splénectomie. On observe fréquemment une splénomégalie chez les patients infectés par le virus VIH, et à des degrés divers, chez la plupart des patients atteints du SIDA, la relation avec le traitement par GRASTOFIL n'est par conséquent pas clairement établie.
Incidence | Système Organe Classe | Effets indésirables |
Très fréquente (> 10%) | Manifestations ostéo-articulaires | Douleurs osseuses |
Fréquente (1 - 10%) | Manifestations hématologiques | Troubles spléniques |
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
GRASTOFIL ne doit pas être administré pour augmenter les doses de chimiothérapie cytotoxique au-delà des dosages établis.
GRASTOFIL ne doit pas être administré à des patients présentant une neutropénie congénitale sévère (syndrome de Kostmann) avec anomalies cytogénétiques .
Grossesse :Il n'existe pas ou peu de données portant sur l'utilisation du filgrastim chez la femme enceinte. Les études animales ont montré une toxicité sur la reproduction. Une augmentation de l'incidence des pertes embryonnaires a été observée chez le lapin à une exposition nettement supérieure à l'exposition clinique, et en présence de toxicité maternelle . Il a été rapporté dans la littérature des cas de passage transplacentaire du filgrastim chez des femmes enceintes. Le filgrastim n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement :Il n'existe pas de données sur le passage du filgrastim/de ses métabolites dans le lait maternel humain. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement par le filgrastim doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement maternel pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité :Le filgrastim n'a pas eu d'effet sur les performances de reproduction ou la fertilité des rats mâles ou femelles .
Les effets d'un surdosage du filgrastim n'ont pas été établis.L'arrêt du traitement par le filgrastim est suivi habituellement d'une chute de 50 % des polynucléaires neutrophiles circulants en 1 à 2 jours et d'une normalisation de leur taux en 1 à 7 jours.
L'innocuité et l'efficacité de l'administration de GRASTOFIL et d'une chimiothérapie myélosuppressive n'ont pas été formellement établies. L'utilisation de GRASTOFIL n'est pas recommandée dans la période de 24 heures précédant ou suivant une chimiothérapie myélosuppressive, en raison de la sensibilité des cellules myéloïdes à division rapide à cette chimiothérapie. En cas de traitement concomitant par GRASTOFIL et le 5-fluorouracile, des données préliminaires observées chez un petit nombre de patients indiquent une augmentation possible de la sévérité de la neutropénie.
Les possibles interactions avec d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques et avec les cytokines n'ont pas été étudiées au cours des essais cliniques.
Sachant que le lithium favorise le relargage des neutrophiles, il est possible qu'il potentialise l'effet de GRASTOFIL. Bien que cette association n'ait pas été spécifiquement étudiée, aucun effet indésirable dû à cette interaction n'a été mis en évidence.
Analogues en Russie
р-р д/в/в и п/к введ.:
30 млн.ЕД/мл
р-р д/п/к введ.:
150 мкг/0.75 мл, 75 мкг/0.75 мл
р-р д/в/в и п/к введ.:
30 млн.МЕ/мл, 48 млн.МЕ
р-р д/в/в и п/к введ.:
48 млн.ЕД/0.5 мл, 30 млн.ЕД/0.5 мл
р-р д/в/в и п/к введ.:
30 млн.МЕ/мл
р-р д/в/в и п/к введ.:
300 мкг/мл, 150 мкг/мл
Analogues en France
solution injectable ou pour perfusion:
300 microgrammes, 480 microgrammes
solution pour perfusion:
300,00 microgrammes ou 30 M.U., 480,00 microgrammes ou 48 M.U.
solution injectable:
300 microgrammes, 300 microgrammes (30 M.U.), 300,00 microgrammes ou 30 M.U., 480 microgrammes, 480 microgrammes (48 M.U.), 480,00 microgrammes ou 48 M.U.
solution injectable ou pour perfusion:
120 microgrammes, 300 microgrammes, 480 microgrammes
solution injectable ou pour perfusion:
300 microgrammes, 480 microgrammes
solution injectable ou pour perfusion:
300 microgrammes