HAVRIX - Vaccin préparé à partir de la souche HM 175 du virus l'hépatite A cultivée sur cellules humaines diploïdes MRC5, purifié et inactivé.
Le médicament HAVRIX appartient au groupe appelés Vaccins et anatoxines
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Havrix suspension injectable (IM - SC) 1440 U , 1994-08-18
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Havrix suspension injectable (IM - SC) 1440 U , 1994-08-18
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Havrix suspension injectable (IM - SC) 720 U , 1998-08-06
Havrix 1440 U/1 ml ADULTES
suspension injectable (IM - SC) 720 U
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Havrix ADULTES 1440 U/1 ml
suspension injectable (IM - SC) 720 U
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Havrix NOURRISSONS ET ENFANTS 720 U/0,5 ml
suspension injectable (IM - SC) 720 U
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Ce vaccin est indiqué pour l'immunisation active contre l'infection provoquée par le virus de l'hépatite A chez les enfants à partir de l'âge de 1 an.
Le vaccin ne protège pas contre l'infection provoquée par les virus de l'hépatite B, de l'hépatite C, de l'hépatite E ou par d'autres agents pathogènes connus du foie.
La vaccination contre l'hépatite virale A est recommandée pour les sujets qui présentent un risque d'exposition au virus de l'hépatite A.
Les personnes devant bénéficier de la vaccination sont déterminées en fonction des recommandations officielles.
Vaccin préparé à partir de la souche HM 175 du virus l'hépatite A cultivée sur cellules humaines diploïdes MRC5, purifié et inactivé.
Ce vaccin confère une immunité contre le virus de l'hépatite A (VHA), en induisant la production d'anticorps spécifiques anti-VHA.
Réponse immunitaire
Dans des études cliniques où la cinétique de la réponse immunitaire a été étudiée, une séroconversion précoce et rapide a été démontrée chez les sujets immunocompétents après l'administration d'une dose unique de Havrix :
chez 79 % des sujets dès le 13ème jour,
chez 86,3 % dès 15ème jour,
chez 95,2 % dès le 17ème jour
et chez 100 % dès le 19ème jour.
Il est à noter que ce délai est plus court que la période d'incubation moyenne du virus de l'hépatite A (4 semaines environ).
Persistance de la réponse immunitaire
L'administration de la dose de rappel peut se faire dans les 5 ans si elle n'a pas été administrée 6 à 12 mois après la 1ère injection.
En effet, une étude comparant le taux d'anticorps après administration de la dose de rappel dans les 6 à 12 mois et dans les 5 ans suivant la 1ère injection, a montré un taux similaire d'anticorps.
Les données disponibles montrent une persistance des anticorps anti-VHA à un niveau protecteur jusqu'à 17 ans après 2 doses de Havrix.
Les données disponibles 17 ans après l'administration de 2 doses de Havrix à 6-12 mois d'intervalle, permettent d'estimer qu'au moins 95% et 90% des sujets seront encore séropositifs (≥ 15 mUI/ml) respectivement 30 et 40 ans après la vaccination (voir Tableau 1).
Tableau 1 : Estimation du pourcentage de sujets avec des titres en anticorps anti-VHA ≥ 15 mUI /ml avec Intervalle de Confiance (IC) à 95% pour les études HAV-112 et HAV-123.
Années après vaccination | ≥ 15 mUI/ml | IC 95% | |
Limite inférieure | Limite supérieure | ||
Estimations pour HAV-122 | |||
25 | 97,69 % | 94,22 % | 100 % |
30 | 96,53 % | 92,49 % | 99,42 % |
35 | 94,22 % | 89,02 % | 98,93 % |
40 | 92,49 % | 86,11 % | 97,84 % |
Estimations pour HAV-123 | |||
25 | 97,22 % | 93,52 % | 100 % |
30 | 95,37 % | 88,89 % | 99,07 % |
35 | 92,59 % | 86,09 % | 97,22 % |
40 | 90,74 % | 82,38 % | 95,37 % |
Sur la base des données actuelles, chez les sujets ayant reçu deux doses de vaccin, il n'est pas justifié de leur administrer de nouvelles doses de rappel.
Contrôle de lefficacité de Havrix lors d'épidémies
L'efficacité de Havrix a été évaluée au cours de diverses épidémies communautaires (Alaska, Slovaquie, États-Unis, Royaume-Uni, Israël et Italie) durant lesquelles il a été montré que la vaccination avec Havrix pouvait contribuer à interrompre ces épidémies.
Impact de la vaccination de masse sur l'incidence de la maladie
Dans les pays dans lesquels un programme de vaccination en 2 doses par Havrix a été mis en place pour les enfants âgés de 2 ans, une réduction de l'incidence de l'hépatite A a été observée :
En Israël, deux études rétrospectives de bases de données ont mis en évidence une réduction de l'incidence de l'hépatite A respectivement de 88% et 95% dans la population générale 5 et 8 ans après la mise en place du programme de vaccination. De plus, des données de surveillance nationale ont montré une réduction de 95% de l'incidence de l'hépatite A en comparaison à la période de pré-vaccination.
Au Panama, une étude rétrospective de bases de données a montré que 3 ans après la mise en place du programme de vaccination, la réduction de l'incidence de l'hépatite A était respectivement de 90% dans la population vaccinée et de 87% dans la population générale. Dans les hôpitaux pédiatriques de la capitale du pays, aucun cas d'hépatite A aiguë n'a été diagnostiqué 4 ans après la mise en place du programme de vaccination.
Les diminutions de l'incidence de l'hépatite A observées dans la population générale (vaccinée et non-vaccinée) des deux pays montrent une immunité de groupe.
Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur des données issues de plus de 5300 sujets.
Les fréquences par dose sont définies comme suit :
Très fréquent : ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100 et < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1 000 et < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000 et < 1/1 000
Très rare : < 1/10 000
Données des essais cliniques
Infections et infestations
Peu fréquent : infection du tractus respiratoire supérieur, rhinite
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent : perte d'appétit
Affections psychiatriques
Très fréquent : irritabilité
Affections du système nerveux
Très fréquent : céphalées
Fréquent : somnolence
Peu fréquent : sensation vertigineuse
Rare : hypoesthésie, paresthésie
Affections gastro-intestinales
Fréquent : symptômes gastro-intestinaux (tels que diarrhées, nausées, vomissements)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : éruption cutanée
Rare : prurit
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : myalgies, raideur musculo-squelettique
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent : douleur et rougeur au site d'injection, fatigue
Fréquent : malaise, fièvre (≥37,5°C), réaction au site d'injection (par exemple gonflement ou induration)
Peu fréquent : syndrome pseudo-grippal
Rare : frissons
Données post-commercialisation
Affections du système immunitaire
Anaphylaxie, réactions allergiques incluant des réactions anaphylactoïdes et maladie sérique
Affections du système nerveux
Convulsions
Affections vasculaires
Vascularite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
dème angioneurotique, urticaire, érythème polymorphe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
Infections fébriles sévères.
En raison de l'utilisation de néomycine (moins de 10 nanogrammes) au cours de la production, il est possible de retrouver cette substance à l'état de traces et il convient donc d'utiliser ce vaccin avec précaution chez les patients présentant une hypersensibilité à cet antibiotique.
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du vaccin contre l'hépatite A lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce vaccin pendant la grossesse sauf en situation de risque de contamination important.
Allaitement
L'utilisation de ce vaccin est possible au cours de l'allaitement.
Des cas de surdosage ont été rapportés pendant la surveillance post-commercialisation. Les événements indésirables rapportés après surdosage ont été similaires à ceux rapportés après administration d'une dose usuelle de vaccin.
Ce vaccin ne doit pas être mélangé à d'autres vaccins.
Ce vaccin peut être administré simultanément, en deux sites séparés :
avec le vaccin recombinant contre l'hépatite virale B obtenu par clonage et expression du gène viral dans les levures Saccharomyces cerevisiae sans que la réponse immunitaire à l'un ou l'autre des antigènes ne soit différente de celle obtenue lors d'une administration séparée,
avec les vaccins monovalents ou combinés contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle.
Mises en garde
Ne pas injecter par voie intraveineuse.
Une syncope (évanouissement) peut survenir après toute vaccination, voire même avant, en particulier chez les adolescents, comme réaction psychogène à l'injection avec une aiguille. Ceci peut s'accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres durant la phase de récupération. Il est important que des mesures soient mises en place afin d'éviter des blessures en cas d'évanouissement.
Chez des patients sous dialyse ou des sujets présentant une insuffisance du système immunitaire, il est possible que la vaccination induise des concentrations d'anticorps moins élevées. Chez de tels patients, des administrations répétées de vaccin seraient alors recommandées, en fonction de la réponse sérologique.
Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de disposer d'un traitement médical approprié dans le cas où surviendrait une réaction anaphylactique suivant l'administration du vaccin.
Précautions particulières d'emploi
Exceptionnellement, ce vaccin peut être administré par voie sous-cutanée, et avec précaution, chez des patients à risque hémorragique grave, par exemple hémophiles.
Ce médicament contient du potassium. Le taux de potassium est inférieur à 1 mmol par dose administrée, c'est-à-dire « sans potassium ».
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose administrée, c'est-à-dire « sans sodium ».