IMIPENEM/CILASTATINE - est une association de deux composants : l'imipénem et la cilastatine sodique dans un rapport de 1/1 (p/p).
Le médicament IMIPENEM/CILASTATINE appartient au groupe appelés Carbapénèmes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DH51
LABORATOIRES GERDA (FRANCE) - Imipenem/cilastatine poudre et solvant pour solution injectable (IV) 500 mg+500 mg , 2011-12-28
HOSPIRA FRANCE (FRANCE) - Imipenem/cilastatine poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg , 2008-09-09
HOSPIRA FRANCE (FRANCE) - Imipenem/cilastatine poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg , 2010-04-26
Imipenem/cilastatine GERDA 500 mg/500 mg/2 ml
poudre et solvant pour solution injectable (IV) 500 mg+500 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Imipenem/cilastatine HOSPIRA 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Imipenem/cilastatine HOSPIRA FRANCE 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Imipenem/cilastatine MYLAN 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Imipenem/cilastatine PANPHARMA 250 mg/250 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
PANMEDICA (FRANCE)
Imipenem/cilastatine PANPHARMA 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
PANMEDICA (FRANCE)
Imipenem/cilastatine RANBAXY 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Imipenem/cilastatine RATIOPHARM 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Imipenem/cilastatine STRAVENCON 250 mg/250 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
Stravencon ltd (ROYAUME-UNI)
Imipenem/cilastatine STRAVENCON 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Imipenem/cilastatine TEVA 250 mg/250 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Imipenem/cilastatine TEVA 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Imipenem/cilastatine ARROW 250 mg/250 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Imipenem/cilastatine ARROW 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Imipenem/cilastatine ELC 250 mg/250 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
ELC GROUP S.R.O (RÉPUBLIQUE TCHÈQUE)
Imipenem/cilastatine ELC 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
ELC GROUP S.R.O (RÉPUBLIQUE TCHÈQUE)
Imipenem/cilastatine GERDA 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Imipenem/cilastatine KABI 250 mg/250 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)
Imipenem/cilastatine KABI 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)
Imipenem/cilastatine SANDOZ 250 mg/250 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
SANDOZ (FRANCE)
Imipenem/cilastatine SANDOZ 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
SANDOZ (FRANCE)
Imipenem/cilastatine VILLERTON 500 mg/500 mg
poudre pour solution pour perfusion 500 mg+500 mg
VILLERTON INVEST SA (LUXEMBOURG)
IMIPENEM / CILASTATINE SANDOZ 250 mg/ 250 mg, poudre pour solution pour perfusion est indiqué dans le traitement des infections suivantes chez l'adulte et l'enfant âgé d'un an et plus :
infections intra-abdominales compliquées,
pneumonies sévères, incluant les pneumonies acquises à l'hôpital et sous ventilation mécanique,
infections intra-partum et post-partum,
infections urinaires compliquées,
infections compliquées de la peau et des tissus mous.
IMIPENEM / CILASTATINE SANDOZ 250 mg/ 250 mg, poudre pour solution pour perfusion peut être utilisée chez les patients neutropéniques présentant une fièvre dont l'origine bactérienne est suspectée.
IMIPENEM / CILASTATINE SANDOZ 250 mg/250 mg, poudre pour solution pour perfusion peut être utilisé dans le traitement des patients présentant une bactériémie associée ou suspectée d'être associée à l'une des infections citées ci-dessus.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles relatives à l'utilisation appropriée des agents antibactériens.
IMIPENEM/CILASTATINE est une association de deux composants : l'imipénem et la cilastatine sodique dans un rapport de 1/1 (p/p).
L'imipénem, aussi appelé N‑formimidoyl‑thiénamycine, est un dérivé semi-synthétique de la thiénamycine, le composé mère produit par une bactérie filamenteuse Streptomyces cattleya.
L'imipénem exerce une activité bactéricide en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne des bactéries à Gram positif et négatif par fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP).
La cilastatine sodique est un inhibiteur qui a une action compétitive, réversible et spécifique sur la déhydropeptidase‑I, enzyme rénale qui métabolise et inactive l'imipénem. Elle ne possède pas d'activité antibactérienne intrinsèque et n'affecte pas l'activité antibactérienne de l'imipénem.
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamie (PK/PD)
Comme avec les autres antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, le temps durant lequel la concentration d'imipénem dépasse la CMI de la bactérie (T> CMI) est le paramètre le mieux corrélé avec l'efficacité.
Mécanisme de résistance
La résistance à l'imipénem peut être due aux causes suivantes :
Diminution de la perméabilité de la membrane externe des bactéries à Gram négatif (en raison d'une diminution de la production des porines).
L'imipénem peut être éliminé de façon active de la cellule par une pompe à efflux.
Diminution de l'affinité de l'imipénem pour les PLP.
L'imipénem est stable à l'hydrolyse par la plupart des bêta-lactamases, incluant les pénicillinases et les céphalosporinases produites par les bactéries à Gram positif et à Gram négatif, à l'exception des bêta-lactamases relativement rares qui hydrolysent les carbapénèmes. Les espèces résistantes à d'autres carbapénèmes présentent généralement une co-résistance à l'imipénem. Il n'existe pas de résistance croisée au niveau de la cible entre l'imipénem et les antibiotiques de la famille des quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines.
Concentrations critiques
Selon l'EUCAST, les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques de l'imipénem, qui séparent les souches sensibles (S) des résistantes (R), sont les suivantes (v 1,1 2010-04-27) :
Enterobacteriaceae 1 : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Pseudomonas sp. 2 : S ≤ 4 mg/l, R > 8 mg/l
Acinetobacter sp. : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Staphylococcus sp. 3 : déduite de la sensibilité à la céfoxitine
Enterococcus sp. : S ≤ 4 mg/l, R > 8 mg/l
Streptococcus A, B, C, G : la sensibilité aux bêta-lactamines des groupes de streptocoques bêta-hémolytiques des groupes A, B, C et G est déduite de la sensibilité à la pénicilline.
Streptococcus pneumoniae 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Autres streptocoques 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Haemophilus influenzae 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Moraxalla catarrhalis 4: S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Neisseria gonorrhoeae : les preuves sont insuffisantes pour affirmer qu'un traitement par l'imipénem est efficace sur Neisseria gonorrhoeae.
Anaérobies à Gram positif : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Anaérobies à Gram négatif : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Concentrations critiques non liées à l'espèce5 : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
1 Proteus sp et Morganella sp. sont considérées comme des cibles médiocres pour l'imipénem.
2 Pour Pseudomonas, les concentrations critiques font référence à un traitement utilisant des injections fréquentes de fortes doses (1 g toutes les 6 heures).
3 La sensibilité des staphylocoques aux carbapénèmes est extrapolée de la sensibilité à la céfoxitine.
4 Les souches ayant des CMI supérieures à la concentration critique sensible sont très rares ou n'ont pas encore été décrites. L'identification et les tests de sensibilité de ces isolats doivent être répétés et si le résultat est confirmé, la souche doit être envoyée à un laboratoire de référence. Tant qu'il n'existe pas de données sur la réponse clinique pour les isolats qui présentent une CMI supérieure à la concentration critique supérieure actuellement définie, ceux-ci doivent être considérés comme résistants.
5 Les concentrations critiques non spécifiques d'espèce ont été déterminées principalement sur la base des données PK/PD et sont indépendantes de la distribution des CMI spécifiques d'espèces. Elles s'appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles il n'existe pas de concentrations critiques spécifiques ou de notes de bas de page.
Sensibilité
La prévalence de la résistance acquise peut varier selon la géographie et du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé lorsque l'intérêt du médicament dans certains types d'infections peut être mis en cause du fait du niveau de la prévalence de la résistance locale.
Espèces habituellement sensibles :
Aérobies à Gram positif :
Enterococcus faecalis
Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline)*
Staphylococcus coagulase-négatif (sensible à la méticilline)
Streptococcus agalactiae
Streptococcus pneumoniae
Streptococcus pyogenes
Streptocoques du groupe viridans
Aérobies à Gram négatif :
Citrobacter freundii
Enterobacter aerogenes
Enterobacter cloacae
Escherichia coli
Haemophilus influenzae
Klebsiella oxytoca
Klebsiella pneumoniae
Moraxella catarrhalis
Serratia marcescens
Anaérobies à Gram positif :
Clostridium perfringens**
Peptostreptococcus sp.**
Anaérobies à Gram négatif :
Bacteroides fragilis
Bacteroides du groupe fragilis
Fusobacterium sp.
Porphyromonas asaccharolytica
Prevotella sp.
Veillonella sp.
Espèces inconstamment sensibles
Résistance acquise ≥ 10%
Aérobies à Gram négatif :
Acinetobacter baumannii
Pseudomonas aeruginosa
Espèces naturellement résistantes :
Anaérobies à Gram positif :
Enterococcus faecium
Aérobies à Gram négatif :
Certaines souches de Burkholderia cepacia (anciennement Pseudomonas cepacia)
Legionella sp.
Stenotrophomonas maltophilia (anciennement Xanthomonas maltophilia, anciennement Pseudomonas maltophilia)
Autres
Chlamydia sp.
Chlamydophila sp.
Mycoplasma sp.
Ureoplasma urealyticum
* Tous les staphylocoques résistants à la méticilline sont résistants à l'imipénem/cilastatine.
** La concentration critique non liée à l'espèce de l'EUCAST est utilisée.
IMIPENEM/CILASTATINE est une association de deux composants : l'imipénème et la cilastatine sodique dans un rapport de 1/1 (p/p).
L'imipénème (N‑formimidoyl‑thiénamycine) est un dérivé semi-synthétique de la thiénamycine, le composé mère produit par une bactérie filamenteuse Streptomyces cattleya.
L'imipénème exerce une activité bactéricide en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne des bactéries à Gram positif et négatif par fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP).
La cilastatine sodique est un inhibiteur qui a une action compétitive, réversible et spécifique sur la déhydropeptidase‑I, enzyme rénale qui métabolise et inactive l'imipénème. Elle ne possède pas d'activité antibactérienne intrinsèque et n'affecte pas l'activité antibactérienne de l'imipénème.
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD)
Comme avec les autres antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, le temps durant lequel la concentration d'imipénème dépasse la CMI de la bactérie (T> CMI) est le paramètre le mieux corrélé avec l'efficacité.
Mécanisme de résistance
La résistance à l'imipénème peut être due aux causes suivantes :
Diminution de la perméabilité de la membrane externe des bactéries à Gram négatif (en raison d'une diminution de la production des porines).
L'imipénème peut être éliminé de façon active de la cellule par une pompe à efflux.
Diminution de l'affinité de l'imipénème pour les PLP.
L'imipénème est stable à l'hydrolyse par la plupart des bêta-lactamases, incluant les pénicillinases et les céphalosporinases produites par les bactéries à Gram positif et à Gram négatif, à l'exception des bêta-lactamases relativement rares qui hydrolysent les carbapénèmes. Les espèces résistantes à d'autres carbapénèmes présentent généralement une co-résistance à l'imipénème. Il n'existe pas de résistance croisée au niveau de la cible entre l'imipénème et les antibiotiques de la famille des quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines.
Concentrations critiques
Selon l'EUCAST, les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques de l'imipénème, qui séparent les souches sensibles (S) des résistantes (R), sont les suivantes (v 1,1 2010-04-27) :
Enterobacteriaceae 1 : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Pseudomonas sp. 2 : S ≤ 4 mg/l, R > 8 mg/l
Acinetobacter sp.: S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Staphylococcus sp. 3 : déduite de la sensibilité à la céfoxitine
Enterococcus sp. : S ≤ 4 mg/l, R > 8 mg/l
Streptococcus A, B, C, G: la sensibilité aux bêta-lactamines des streptocoques bêta-hémolytiques des groupes A, B, C et G est déduite de la sensibilité à la pénicilline
Streptococcus pneumoniae 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Autres streptocoques 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Haemophilus influenzae 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Moraxalla catarrhalis 4 : S ≤ 2 mg/l, R > 2 mg/l
Neisseria gonorrhoeae : les preuves sont insuffisantes pour affirmer qu'un traitement par l'imipénème est efficace sur Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies à Gram positif : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Aérobies à Gram négatif : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
Concentrations critiques non liées à l'espèce 5 : S ≤ 2 mg/l, R > 8 mg/l
1 Proteus sp. et Morganella sp. sont considérés comme des cibles médiocres pour l'imipénème.
2 Pour Pseudomonas, les concentrations critiques font référence à un traitement utilisant des injections fréquentes de fortes doses (1 g toutes les 6 heures).
3 La sensibilité des staphylocoques aux carbapénèmes est extrapolée de la sensibilité à la céfoxitine.
4 Les souches ayant des CMI supérieures à la concentration critique sensible sont très rares ou n'ont pas encore été décrites. L'identification et les tests de sensibilité de ces isolats doivent être répétés et si le résultat est confirmé, la souche doit être envoyée à un laboratoire de référence. Tant qu'il n'existe pas de données sur la réponse clinique pour les isolats qui présentent une CMI supérieure à la concentration critique supérieure actuellement définie, ceux-ci doivent être considérés comme résistants.
5 Les concentrations critiques non spécifiques d'espèce ont été déterminées principalement sur la base des données PK/PD et sont indépendantes de la distribution des CMI spécifiques d'espèces. Elles s'appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles il n'existe pas de concentrations critiques spécifiques ou de notes de bas de page.
Sensibilité
La prévalence de la résistance acquise peut varier selon la géographie et du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé lorsque l'intérêt du médicament dans certains types d'infections peut être mis en cause du fait du niveau de la prévalence de la résistance locale.
Espèces habituellement sensibles |
Aérobies à Gram positif : |
Enterococcus faecalis |
Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline)* |
Staphylococcus coagulase négative (sensible à la méticilline) |
Streptococcus agalactiae |
Streptococcus pneumoniae |
Streptococcus pyogenes |
Streptocoques du groupe viridans |
Aérobies à Gram négatif : |
Citrobacter freundii |
Enterobacter aerogenes |
Enterobacter cloacae |
Escherichia coli |
Haemophilus influenzae |
Klebsiella oxytoca |
Klebsiella pneumoniae |
Moraxella catarrhalis |
Serratia marcescens |
Anaérobies à Gram positif : |
Clostridium perfringens** |
Peptostreptococcus sp.** |
Anaérobies à Gram négatif : |
Bacteroides fragilis |
Bacteroides du groupe fragilis |
Fusobacterium sp. |
Porphyromonas asaccharolytica |
Prevotella sp. |
Veillonella sp. |
Espèces inconstamment sensibles Résistance acquise > 10% |
Aérobies à Gram négatif : |
Acinetobacter baumannii |
Pseudomonas aeruginosa |
Espèces naturellement résistantes |
Aérobies à Gram positif : |
Enterococcus faecium |
Aérobies à Gram négatif : |
Certaines souches de Burkholderia cepacia (anciennement Pseudomonas cepacia) |
Legionella sp. |
Stenotrophomonas maltophilia (anciennement Xanthomonas maltophilia, anciennement Pseudomonas maltophilia) |
Autres : |
Chlamydia sp. |
Chlamydophila sp. |
Mycoplasma sp. |
Ureoplasma urealyticum |
* Tous les staphylocoques résistants à la méticilline sont résistants à l'imipénème/cilastatine.
** La concentration critique non liée à l'espèce de l'EUCAST est utilisée.
L'imipénem est un agent antibactérien bêta-lactamine de la classe des carbapénèmes. Il exerce son action antibactérienne en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne.
La cilastatine est un inhibiteur compétitif réversible et spécifique de la déhydropeptidase-I, enzyme rénale qui métabolise et inactive l'imipénem. La cilastatine n'exerce aucune activité antibactérienne.
Bactériologie
Imipénem/cilastatine a une action bactéricide contre un large spectre de germes pathogènes. Contre les souches à Gram négatif, imipénem/cilastatine partage le spectre des céphalosporines et des pénicillines de nouvelle génération ; contre les souches à Gram positif, imipénem/cilastatine exerce une action antibactérienne élevée, associée auparavant aux antibiotiques de la famille des bêta-lactamines à spectre étroit et aux céphalosporines de première génération.
Des tests in-vitro ont montré que l'imipénem agit en synergie avec les antibiotiques aminoglycosides contre quelques isolats de Pseudomonas aeruginosa.
Rapports PK/PD :
L'efficacité dépend principalement du temps d'exposition supérieur à la concentration minimale inhibitrice (T/CMI) des germes pathogènes à traiter.
Imipénème
Concentrations plasmatiques
Après une perfusion intraveineuse de IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA 500 mg/500mg, poudre pour solution pour perfusion en 20 minutes chez des volontaires sains, les concentrations plasmatiques maximales d'imipénème ont été de 12 à 20 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 58 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 41 à 83 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes ont été respectivement de 17 µg/ml, 39 µg/ml et 66 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg. A ces doses, les taux plasmatiques de l'imipénème diminuent en dessous de 1 µg/ml ou moins en quatre à six heures.
Distribution
La liaison de l'imipénème aux protéines sériques humaines est d'environ 20 %.
Biotransformation et élimination
Lorsqu'il est administré seul, l'imipénème est métabolisé dans le rein par la déhydropeptidase I. L'élimination urinaire a été de 5 à 40 %, avec une récupération moyenne de 15 à 20 % selon plusieurs études.
La cilastatine est un inhibiteur spécifique de l'enzyme déhydropeptidase I qui inhibe efficacement le métabolisme de l'imipénème ; l'administration concomitante d'imipénème et de cilastatine permet ainsi d'atteindre des concentrations antibactériennes thérapeutiques d'imipénème dans les urines et dans le plasma.
La demi-vie plasmatique de l'imipénème est d'une heure. Environ 70 % de la dose d'antibiotique administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les dix heures et l'élimination urinaire de l'imipénème est ensuite indétectable. Après administration d'une dose de 500 mg/500 mg d'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA, la concentration urinaire d'imipénème est supérieure à 10 µg/ml jusqu'à la huitième heure. Le reste de la dose administrée est retrouvé dans les urines sous forme de métabolites dépourvus d'activité antibactérienne et l'élimination fécale est pratiquement nulle.
Aucune accumulation de l'imipénème dans le plasma ou les urines n'a été observée lorsqu'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA a été administré à intervalles de six heures chez des patients ayant une fonction rénale normale.
Cilastatine
Concentrations plasmatiques
Après une perfusion intraveineuse d'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA, les concentrations plasmatiques maximales de cilastatine ont été de 21 à 26 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 55 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 56 à 88 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes de cilastatine ont été respectivement de 22 µg/ml, 42 µg/ml et 72 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg.
Distribution
La liaison de la cilastatine aux protéines sériques humaines est d'environ 40 %.
Biotransformation et élimination
La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ une heure. Environ 70 à 80 % de la dose de cilastatine sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les 10 heures suivant l'administration d'MIPENEM CILASTATINE HOSPIRA. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure. Environ 10 % sont éliminés sous forme de métabolite N-acétyle, qui possède une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. L'activité de la déhydropeptidase-I dans le rein revient rapidement à un niveau normal après l'élimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
Insuffisance rénale
Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg d'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA, l'aire sous la courbe (ASC) de l'imipénème est multipliée par 1,1, 1,9 et 2,7 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine (CrCL) 50-80 ml/min/1,73 m²), modérée (CrCL 30-< 50 ml/min/1,73 m²) et sévère (CrCL < 30 ml/min/1,73 m²), par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale (CrCL > 80 ml/min/1,73 m²), et l'ASC de la cilastatine est multipliée par 1,6, 2,0 et 6,2 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère, modérée et sévère, par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg d'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA administrée 24 heures après une séance d'hémodialyse, les ASC de l'imipénème et de la cilastatine sont multipliées par 3,7 et 16,4 respectivement par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après administration intraveineuse d'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA, l'élimination urinaire, la clairance rénale et la clairance plasmatique de l'imipénème et de la cilastatine décroissent avec la diminution de la fonction rénale. La posologie doit être adaptée chez les patients présentant une insuffisance rénale .
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'imipénème chez les patients présentant une insuffisance hépatique n'a pas été établie. Du fait du métabolisme hépatique limité de l'imipénème, il n'est pas attendu que sa pharmacocinétique soit modifiée par l'insuffisance hépatique. Aucune adaptation posologique n'est donc recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique .
Population pédiatrique
La clairance (CL) et le volume de distribution (Vdss) moyens de l'imipénème ont été environ 45 % plus élevés chez les enfants et les adolescents (âgés de 3 mois à 14 ans) par rapport aux adultes. Après l'administration de 15/15 mg/kg de poids corporel d'imipénème/cilastatine à des enfants et des adolescents, l'ASC de l'imipénème a été environ 30 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 500 mg/500 mg. A la dose plus élevée, l'exposition après l'administration de 25/25 mg/kg d'imipénème/cilastatine à des enfants a été 9 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 1 000 mg/1 000 mg.
Sujets âgés
Chez des volontaires sains âgés (65 à 75 ans, ayant une fonction rénale normale pour leur âge), la pharmacocinétique d'une dose unique d'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA, administrée par voie intraveineuse en 20 minutes, a été en concordance avec celle attendue chez des sujets présentant une insuffisance rénale légère, pour lesquels aucune adaptation posologique n'est jugée nécessaire. Les demi-vies plasmatiques moyennes de l'imipénème et de la cilastatine ont été respectivement de 91 ± 7,0 minutes et 69 ± 15 minutes. Des administrations répétées n'ont pas eu d'effet sur la pharmacocinétique de l'imipénème ou de la cilastatine et il n'a pas été observé d'accumulation de l'imipénème/cilastatine .
Imipénem
Concentrations plasmatiques
Après une perfusion intraveineuse d'imipénem / cilastatine en 20 minutes chez des volontaires sains, les concentrations plasmatiques maximales d'imipénem ont été de 12 à 20 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 58 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 41 à 83 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes ont été respectivement de 17 µg/ml, 39 µg/ml et 66 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg. A ces doses, les taux plasmatiques de l'imipénem diminuent jusqu'à moins de 1 µg/ml en quatre à six heures.
Distribution
La liaison de l'imipénem aux protéines sériques humaines est d'environ 20 %.
Biotransformation et élimination
Lorsqu'il est administré seul, l'imipénem est métabolisé dans le rein par la déhydropeptidase-I. L'élimination urinaire a été de 5 à 40 %, avec une récupération moyenne de 15‑20 % selon plusieurs études.
La cilastatine est un inhibiteur spécifique de l'enzyme déhydropeptidase-I qui inhibe efficacement le métabolisme de l'imipénem ; l'administration concomitante d'imipénem et de cilastatine permet ainsi d'atteindre des concentrations antibactériennes thérapeutiques d'imipénem dans les urines et dans le plasma.
La demi-vie plasmatique de l'imipénem est d'une heure. Environ 70 % de la dose d'antibiotique administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les dix heures et l'élimination urinaire de l'imipénem est ensuite indétectable. Après administration d'une dose de 500 mg/500 mg d'imipénem / cilastatine, la concentration urinaire d'imipénem est supérieure à 10 µg/ml jusqu'à la huitième heure. Le reste de la dose administrée est retrouvé dans les urines sous forme de métabolites dépourvus d'activité antibactérienne et l'élimination fécale est pratiquement nulle.
Aucune accumulation de l'imipénem dans le plasma ou les urines n'a été observée lorsque imipénem / cilastatine a été administré à intervalles de six heures chez des patients ayant une fonction rénale normale.
Cilastatine
Concentrations plasmatiques
Après une perfusion intraveineuse d'imipénem / cilastatine en 20 minutes, les concentrations plasmatiques maximales de cilastatine ont été de 21 à 26 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 55 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 56 à 88 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes de cilastatine ont été respectivement de 22 µg/ml, 42 µg/ml et 72 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg.
Distribution
La liaison de la cilastatine aux protéines sériques humaines est d'environ 40 %.
Biotransformation et élimination
La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ une heure. Environ 70 à 80 % de la dose de cilastatine sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les 10 heures suivant l'administration d'imipénem / cilastatine, poudre pour solution pour perfusion. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure. Environ 10 % sont éliminés sous forme de métabolite N-acétyle, qui possède une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. L'activité de la déhydropeptidase-I dans le rein revient rapidement à un niveau normal après l'élimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
Insuffisance rénale
Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg de imipénem / cilastatine l'aire sous la courbe (ASC) de l'imipénem est multipliée par 1,1, 1,9 et 2,7 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine (CrCL) 50-80 ml/min/1,73 m²), modérée (CrCL 30-< 50 ml/min/1,73 m²) et sévère (CrCL < 30 ml/min/1,73 m²), par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale (CrCL > 80 ml/min/1,73 m²), et l'ASC de la cilastatine est multipliée par 1,6, 2,0 et 6,2 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère, modérée et sévère, par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg d'imipénem / cilastatine administrée 24 heures après une séance d'hémodialyse, les ASC de l'imipénem et de la cilastatine sont multipliées par 3,7 et 16,4 respectivement par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après administration intraveineuse d'imipenem / cilastatine, l'élimination urinaire, la clairance rénale et la clairance plasmatique de l'imipénem et de la cilastatine décroissent avec la diminution de la fonction rénale. La posologie doit être adaptée chez les patients présentant une insuffisance rénale .
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'imipénem chez les patients présentant une insuffisance hépatique n'a pas été établie. Du fait du métabolisme hépatique limité de l'imipénem, il n'est pas attendu que sa pharmacocinétique soit modifiée par l'insuffisance hépatique. Aucune adaptation posologique n'est donc recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique .
Population pédiatrique
La clairance (CL) et le volume de distribution (Vdss) moyens de l'imipénem ont été environ 45 % plus élevés chez les enfants et les adolescents (âgés de 3 mois à 14 ans) par rapport aux adultes. Après l'administration de 15/15 mg/kg de poids corporel d'imipénem/cilastatine à des enfants et des adolescents, l'ASC de l'imipénem a été environ 30 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 500 mg/500 mg. A la dose plus élevée, l'exposition après l'administration de 25/25 mg/kg d'imipénem/cilastatine à des enfants a été 9 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 1 000 mg/1 000 mg.
Sujets âgés
Chez des volontaires sains âgés (65 à 75 ans, ayant une fonction rénale normale pour leur âge), la pharmacocinétique d'une dose unique d'imipenem / cilastatine administrée par voie intraveineuse en 20 minutes, a été en concordance avec celle attendue chez des sujets présentant une insuffisance rénale légère, pour lesquels aucune adaptation posologique n'est jugée nécessaire. Les demi-vies plasmatiques moyennes de l'imipénem et de la cilastatine ont été respectivement de 91 ± 7,0 minutes et 69 ± 15 minutes. Des administrations répétées n'ont pas eu d'effet sur la pharmacocinétique de l'imipénem ou de la cilastatine et il n'a pas été observé d'accumulation de l'imipénem/cilastatine .
Imipénem
Absorption
Après une perfusion intraveineuse d'imipénem/cilastatine en 20 minutes chez des volontaires sains, les concentrations plasmatiques maximales d'imipénem ont été de 12 à 20 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 58 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 41 à 83 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes ont été respectivement de 17 µg/ml, 39 µg/ml et 66 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg. A ces doses, les taux plasmatiques de l'imipénem diminuent en dessous de 1 µg/ml ou moins en quatre à six heures.
Distribution
La liaison de l'imipénem aux protéines sériques humaines est d'environ 20 %.
Biotransformation
Lorsqu'il est administré seul, l'imipénem est métabolisé dans le rein par la déhydropeptidase I. L'élimination urinaire a été de 5 à 40 %, avec une récupération moyenne de 15 à 20 % selon plusieurs études.
La cilastatine est un inhibiteur spécifique de l'enzyme déhydropeptidase I qui inhibe efficacement le métabolisme de l'imipénem ; l'administration concomitante d'imipénem et de cilastatine permet ainsi d'atteindre des concentrations antibactériennes thérapeutiques d'imipénem dans les urines et dans le plasma.
Elimination
La demi-vie plasmatique de l'imipénem est d'une heure. Environ 70 % de la dose d'antibiotique administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les dix heures et l'élimination urinaire de l'imipénem est ensuite indétectable. Après administration d'une dose de 500 mg/500 mg d'imipénem/cilastatine, la concentration urinaire d'imipénem est supérieure à 10 µg/ml jusqu'à la huitième heure. Le reste de la dose administrée est retrouvé dans les urines sous forme de métabolites dépourvus d'activité antibactérienne et l'élimination fécale est pratiquement nulle.
Aucune accumulation de l'imipénem dans le plasma ou les urines n'a été observée lorsqu'IMIPENEM CILASTATINE RANBAXY a été administré à intervalles de six heures chez des patients ayant une fonction rénale normale.
Cilastatine
AbsorptionAprès une perfusion intraveineuse d'imipénem/cilastatine en 20 minutes, les concentrations plasmatiques maximales de cilastatine ont été de 21 à 26 μg/ml pour la dose 250 mg/250 mg, de 21 à 55 μg/ml pour la dose 500 mg/500 mg et de 56 à 88 μg/ml pour la dose 1 000 mg/1 000 mg. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes de cilastatine ont été respectivement de 22 µg/ml, 42 µg/ml et 72 µg/ml après les doses de 250 mg/250 mg, 500 mg/500 mg et 1 000 mg/1 000 mg.
Distribution
La liaison de la cilastatine aux protéines sériques humaines est d'environ 40 %.
Biotransformation et élimination
La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ une heure. Environ 70 à 80 % de la dose de cilastatine sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines dans les 10 heures suivant l'administration d'imipénem/cilastatine. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure. Environ 10 % sont éliminés sous forme de métabolite N-acétyle, qui possède une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. L'activité de la déhydropeptidase I dans le rein revient rapidement à un niveau normal après l'élimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
Insuffisance rénale
Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg d'imipénem/cilastatine, l'aire sous la courbe (ASC) de l'imipénem est multipliée par 1,1, 1,9 et 2,7 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine (CrCL) 50-80 ml/min/1,73 m²), modérée (CrCL 30-< 50 ml/min/1,73 m²) et sévère (CrCL < 30 ml/min/1,73 m²), par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale (CrCL > 80 ml/min/1,73 m²), et l'ASC de la cilastatine est multipliée par 1,6, 2,0 et 6,2 respectivement chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère, modérée et sévère, par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après une dose intraveineuse unique de 250 mg/250 mg d'imipénem/cilastatine administrée 24 heures après une séance d'hémodialyse, les ASC de l'imipénem et de la cilastatine sont multipliées par 3,7 et 16,4 respectivement par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Après administration intraveineuse d'imipénem/cilastatine, l'élimination urinaire, la clairance rénale et la clairance plasmatique de l'imipénem et de la cilastatine décroissent avec la diminution de la fonction rénale. La posologie doit être adaptée chez les patients présentant une insuffisance rénale .
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'imipénem chez les patients présentant une insuffisance hépatique n'a pas été établie. Du fait du métabolisme hépatique limité de l'imipénem, il n'est pas attendu que sa pharmacocinétique soit modifiée par l'insuffisance hépatique. Aucune adaptation posologique n'est donc recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique .
Population pédiatrique
La clairance (CL) et le volume de distribution (Vdss) moyens de l'imipénem ont été environ 45 % plus élevés chez les enfants et les adolescents (âgés de 3 mois à 14 ans) par rapport aux adultes. Après l'administration de 15/15 mg/kg de poids corporel d'imipénem/cilastatine à des enfants et des adolescents, l'ASC de l'imipénem a été environ 30 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 500 mg/500 mg. A la dose plus élevée, l'exposition après l'administration de 25/25 mg/kg d'imipénem/cilastatine à des enfants a été 9 % plus élevée que l'exposition des adultes recevant une dose de 1 000 mg/1 000 mg.
Sujets âgés
Chez des volontaires sains âgés (65 à 75 ans, ayant une fonction rénale normale pour leur âge), la pharmacocinétique d'une dose unique d'imipénem/cilastatine 500 mg/500 mg, administrée par voie intraveineuse en 20 minutes, a été en concordance avec celle attendue chez des sujets présentant une insuffisance rénale légère, pour lesquels aucune adaptation posologique n'est jugée nécessaire. Les demi-vies plasmatiques moyennes de l'imipénem et de la cilastatine ont été respectivement de 91 ± 7,0 minutes et 69 ± 15 minutes. Des administrations répétées n'ont pas eu d'effet sur la pharmacocinétique de l'imipénem ou de la cilastatine et il n'a pas été observé d'accumulation de l'imipénem/cilastatine .
Chez l'adulte
1) Imipénem:
Distribution
La concentration plasmatique d'imipénem obtenue en fin de perfusion de cette association est:
pour une dose de 250 mg en 20 minutes, de 12 à 20 mg/l,
pour une dose de 500 mg en 20 minutes, de 21 à 58 mg/l,
pour une dose de 1000 mg en 20 minutes, de 41 à 83 mg/l.
La demi-vie plasmatique est d'une heure environ.
La diffusion dans le liquide interstitiel permet d'atteindre des concentrations dans ce milieu supérieures aux CMI. Par contre la diffusion dans le liquide céphalo-rachidien est variable.
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 20 %.
Biotransformation
Après l'administration de ce médicament, l'imipénem est éliminé par le rein: environ 70 % de la dose d'antibiotique administrée se retrouvent dans les urines dans les 10 heures suivantes. Au-delà de la 10ème heure, il n'est plus possible de détecter une excrétion urinaire. Le reste de la dose administrée se retrouve dans les urines sous forme de métabolites dépourvus d'activité antibactérienne.
Après administration d'une dose de 500 mg d'imipénem (sous forme d'association imipénem/cilastatine), les concentrations urinaires d'imipénem restent supérieures à 10 mg/l jusqu'à la 8ème heure.
L'élimination fécale est pratiquement inexistante.
La clairance de l'imipénem est correlée à celle de la créatinine.
L'épuration par hémodialyse représente 80 à 90 % des quantités présentes dans l'organisme.
Lorsque le médicament est administré toutes les 6 heures, on n'observe pas d'accumulation dans le sang ni dans les urines chez les sujets ayant une fonction rénale normale.
2) Cilastatine:
Distribution:
Après une perfusion intraveineuse d'imipénem/cilastatine d'une durée de 20 minutes, les concentrations maximales de cilastatine sont:
pour une dose de 250 mg, de 21 à 26 mg/l,
pour une dose de 500 mg, de 21 à 55 mg/l,
pour une dose de 1000 mg, de 56 à 88 mg/l.
La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ une heure.
Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 40 %.
Biotransformation et excrétion:
Environ 70 % de la dose administrée de cilastatine est retrouvée inchangée dans les urines, dans les 10 heures qui suivent l'administration de l'association. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure.
Environ 10 % sont excrétés sous forme de métabolite N-acétyl qui a une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. L'activité de la déhydropeptidase I dans le rein redevient rapidement normale après l'élimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
La clairance de la cilastatine est correlée à celle de la créatinine; la demi-vie est deux fois plus longue que celle de l'imipénem dans l'insuffisance rénale.
L'épuration par hémodialyse représente 60 % des quantités présentes dans l'organisme.
Chez l'enfant
1) Imipénem:
Après une perfusion intraveineuse (<1 heure), d'imipénem/cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales d'imipénem observées chez l'enfant est de:
pour une dose de 15 mg/kg, 35 mg/l
pour une dose de 25 mg/kg, 60 mg/l
La demi-vie plasmatique est d'une heure environ, comme chez l'adulte.
L'élimination urinaire représente entre 40 et 70 % de la dose.
2) Cilastatine:
Après une perfusion intraveineuse (<1 heure) d'imipénem/cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales de cilastatine observées chez l'enfant est de:
pour une dose de 15 mg/kg, de 30 mg/l
pour une dose de 25 mg/kg, de 50 mg/l
La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ 40 minutes.
L'élimination urinaire représente 60 à 80 % de la dose.
Le volume de distribution de l'imipénem et de cilastatine est chez l'enfant un peu plus grand que chez l'adulte.
L'absorption d'imipénem n'est pas significative après administration orale. Par administration intraveineuse, les niveaux de concentrations plasmatiques maximales d'une dose de 500 mg d'imipénem sont de l'ordre de 36 µg/ml. L'administration de doses multiples n'a aucun effet sur la pharmacocinétique de l'imipénem ou de la cilastatine, et aucune accumulation d'imipénem/cilastatine n'est observée.
Distribution
L'imipénem se lie aux protéines plasmatiques à hauteur de 20 % et la cilastatine à hauteur de 40 %. Le volume de distribution est approximativement de 10 L pour les deux produits.
Métabolisme
L'imipénem est principalement métabolisé dans le rein au niveau du tubule proximal par la déhydropeptidase I en métabolite inactif par ouverture du cycle, ce qui entraîne des taux urinaires relativement faibles d'imipénem. Le métabolisme systémique de l'imipénem est de l'ordre de 30 %. La cilastatine, inhibiteur de cette enzyme, empêche efficacement le métabolisme rénal de l'imipénem, ce qui entraîne des concentrations plus élevées d'imipénem dans les urines.
La cilastatine est partiellement métabolisée en N-acétyl-cilastatin dans les reins.
Elimination
La clairance plasmatique de l'imipénem est de 225 ml/min, celle de la cilastatine 200 ml/min. L'administration concomitante entraîne une diminution de la clairance plasmatique de l'imipénem de l'ordre de 195 ml/min et une augmentation de la clairance rénale, de sa présence dans les urines et de sa concentration urinaire. La clairance plasmatique de la cilastatine n'est pas affectée. Les demi-vies d'élimination sont d'environ une heure pour l'imipénem et pour la cilastatine. Approximativement 70 % de la dose d'imipénem et 70-80 % de la dose de cilastatine administrées sont excrétées telles quelles dans les urines.
Groupes de patients spécifiques
Sujet âgé
Chez des volontaires sains âgés (65 à 75 ans avec fonction rénale normale pour leur âge), la pharmacocinétique d'une dose unique d'imipénem et de cilastatine de 500 mg chacun administrée par voie intraveineuse pendant 20 minutes est cohérente avec celle attendue chez des sujets souffrant d'une légère insuffisance rénale pour lesquels aucune modification de posologique n'est envisagée.
Insuffisant rénal
La clairance plasmatique de l'imipénem est diminuée d'approximativement 40 % chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée à 70 % chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère. De plus, la demi-vie d'élimination est augmentée d'approximativement 2,5 heures. Les patients hémodialysés ont une demi-vie d'élimination d'environ 3,4 heures.
La clairance de la cilastatine est diminuée d'approximativement 50 % chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée à 80 % chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère. De plus, la demi-vie d'élimination est augmentée d'approximativement 4 heures. Les patients hémodialysés ont une demi-vie d'élimination d'environ 12 heures.
Une clairance plus importante de l'imipénem et de la cilastatine est observée au cours de l'hémodialyse.
Enfants
Le volume de distribution d'imipénem et de cilastatine chez les enfants est un peu plus élevé que chez les adultes. Les demi-vies d'élimination sont d'environ 1 h pour l'imipénem et d'environ 40 minutes pour la cilastatine. 50 à 70 % de la dose d'imipénem/cilastatin administrée est excrétée dans les urines.
Dans les études cliniques menées sur 1 723 patients traités par l'imipénem/cilastatine par voie intraveineuse, les effets indésirables systémiques les plus fréquents, signalés comme au moins possiblement liés au traitement, étaient les suivants : nausées (2,0 %), diarrhée (1,8 %), vomissements (1,5 %), éruption cutanée (0,9 %), fièvre (0,5 %), hypotension (0,4 %), convulsions (0,4 %) , étourdissements (0,3 %), prurit (0,3 %), urticaire (0,2 %), somnolence (0,2 %). De même, les effets indésirables locaux le plus fréquemment rapportés étaient les suivants : phlébite/thrombophlébite (3,1 %), douleur au site d'injection (0,7 %), érythème au site d'injection (0,4 %) et induration veineuse (0,2 %). Des augmentations des transaminases sériques et de la phosphatase alcaline sont aussi fréquemment rapportées.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans le cadre des études cliniques ou de la pharmacovigilance.
Tous les effets indésirables sont présentés par classe de système d'organes et fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Événement |
Infections et infestations | Rare | colite pseudomembraneuse, candidose |
Très rare | gastroentérite | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquent | éosinophilie |
Peu fréquent | pancytopénie, neutropénie, leucopénie, thrombocytopénie, thrombocytose | |
Rare | agranulocytose | |
Très rare | anémie hémolytique, dépression médullaire | |
Affections du système immunitaire | Rare | réactions anaphylactiques |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | troubles psychiques, notamment hallucinations et états confusionnels |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | convulsions, activité myoclonique, étourdissements, somnolence |
Rare | encéphalopathie, paresthésie, tremblements focaux, dysgueusie | |
Très rare | aggravation de myasthénie grave, céphalée | |
Fréquence indéterminée | agitation, dyskinésie | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Rare | perte d'audition |
Très rare | vertiges, acouphènes | |
Affections cardiaques | Très rare | cyanose, tachycardie, palpitations |
Affections vasculaires | Fréquent | thrombophlébite |
Peu fréquent | hypotension | |
Très rare | bouffées vasomotrices | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Très rare | dyspnée, hyperventilation, douleur pharyngée |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | diarrhée, vomissement, nausées Les nausées et/ou vomissements liés à l'imipénem/cilastatine semblent survenir plus fréquemment chez les patients avec granulocytopénie que chez les patients sans granulocytopénie. |
Rare | coloration des dents et/ou de la langue | |
Très rare | colite hémorragique, douleur abdominale, brûlure d'estomac, glossite, hypertrophie des papilles linguales, hypersalivation | |
Affections hépatobiliaires | Rare | insuffisance hépatique, hépatite |
Très rare | hépatite fulminante | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent | rash (par ex. exanthémateux) |
Peu fréquent | urticaire, prurit | |
Rare | nécrolyse épidermique toxique, angio-dème, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, dermatite exfoliative | |
Très rare | hyperhidrose, modifications de la texture de la peau | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques : | Très rare | polyarthralgie, douleur du rachis thoracique |
Affections du rein et des voies urinaires : | Rare | insuffisance rénale aiguë, oligurie/anurie, polyurie, changement de couleur de l'urine (inoffensif, ne doit pas être confondu avec une hématurie) Le rôle de l'imipénem/cilastatine dans les modifications de la fonction rénale est difficile à évaluer car les patients présentaient généralement des facteurs prédisposant à une azotémie prérénale ou à une atteinte de la fonction rénale. |
Affections des organes de reproduction et du sein | Très rare | prurit vulvaire |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Peu fréquent | fièvre, douleur et induration locales au niveau du site d'injection, érythème au niveau du site d'injection |
Très rare | gêne dans la poitrine, asthénie/faiblesse | |
Investigations | Fréquent | augmentation des taux sériques des transaminases, augmentation du taux sérique de phosphatase alcaline |
Peu fréquent | test de Coombs direct positif, allongement du temps de prothrombine, diminution du taux d'hémoglobine, augmentation du taux de bilirubinémie, augmentation de la créatininémie, augmentation du taux sanguin d'urée |
Population pédiatrique
Dans les études menées sur 178 patients pédiatriques âgés de ≥ 3 mois, les effets indésirables rapportés sont similaires à ceux rapportés chez l'adulte.
Allergie à l'un des composants de ce produit.
Contre-indications liées à la lidocaïne:
Cette présentation contient de la lidocaïne; elle ne doit jamais être utilisée dans les cas suivants:
allergie à la lidocaïne et à d'autres anesthésiques locaux de type amide,
porphyries,
bloc auriculo-ventriculaire non appareillé,
choc cardiogénique,
enfant de moins de trente mois .
Grossesse
Il n'y a pas de données cliniques ni d'études bien contrôlées concernant l'utilisation de l'imipénème/cilastatine chez la femme enceinte.
Les études menées chez la femelle singe gravide ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction . Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu.
IMIPENEM CILASTATINE PANPHARMA ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le ftus.
Allaitement
L'imipénème et la cilastatine sont excrétés en faibles quantités dans le lait maternel. Une faible absorption des composés est observée après une administration orale. Il est donc peu probable que l'enfant nourri au sein soit exposé à des quantités significatives. Si l'utilisation d'IMIPENEM CILASTATINE PANPHARMA est jugée nécessaire, le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant doit être évalué par rapport au risque possible pour celui-ci.
Fertilité
Il n'y a pas de données disponibles concernant les effets potentiels du traitement par l'imipénème/cilastatine sur la fertilité masculine ou féminine.
Les symptômes de surdosage pouvant survenir sont cohérents avec le profil des effets indésirables ; ils peuvent être à type de crises convulsives, confusion, tremblements, nausées, vomissements, hypotension, bradycardie. Il n'existe pas de données spécifiques sur le traitement d'un surdosage par IMIPENEM CILASTATINE MYLAN.
L'imipénem/cilastatine sodique est hémodialysable. Cependant, l'utilité de cette technique en cas de surdosage est inconnue.
Des convulsions généralisées ont été rapportées chez des patients qui recevaient du ganciclovir et de l'imipénem/cilastatine. Ces médicaments ne doivent être administrés de façon concomitante que si le bénéfice potentiel est supérieur aux risques.
Des diminutions des concentrations d'acide valproïque, pouvant chuter en dessous du seuil thérapeutique, ont été rapportées lorsque l'acide valproïque a été co-administré avec des carbapénèmes. Cette diminution de la concentration d'acide valproïque peut exposer à un risque de survenue de convulsions ; par conséquent l'administration concomitante d'imipénem et d'acide valproïque/valproate de sodium est déconseillée, et un traitement antibiotique ou anti-épileptique alternatif doit être envisagé .
Anticoagulants oraux
L'administration simultanée d'antibiotiques avec la warfarine peut augmenter les effets anticoagulants de cette dernière. Une augmentation des effets anticoagulants des anticoagulants administrés par voie orale, incluant la warfarine, a été souvent rapportée chez les patients recevant simultanément des antibiotiques. Le risque peut varier selon l'infection sous-jacente, l'âge et l'état général du patient, ce qui rend la part de l'antibiotique dans l'augmentation de l'INR (International Normalized Ratio) difficile à évaluer. Il est recommandé de contrôler fréquemment l'INR pendant et juste après l'administration simultanée d'un antibiotique et d'un anticoagulant oral.
L'administration concomitante d'imipénem/cilastatine et de probénécide a induit des augmentations minimes des concentrations plasmatiques et de la demi-vie plasmatique de l'imipénem. L'élimination urinaire de l'imipénem actif (non métabolisé) a baissé d'environ 60 % lorsque l'imipénem/cilastatine a été administré avec le probénécide. La co-administration d'imipénem/cilastatine et de probénécide a doublé la concentration plasmatique et de la demi-vie de la cilastatine, mais n'a pas eu d'effet sur l'élimination urinaire de la cilastatine.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Générales
Le choix de l'imipénème/cilastatine pour traiter un patient donné doit répondre à la nécessité d'utiliser un carbapénème en prenant en compte des critères comme la sévérité de l'infection, la prévalence de la résistance à d'autres antibiotiques appropriés et le risque de sélectionner des bactéries résistantes aux carbapénèmes.
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité (anaphylactiques) graves et parfois fatales ont été rapportées chez des patients traités par des bêta-lactamines. Ces réactions surviennent plus fréquemment chez les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité à de multiples allergènes. Avant d'instaurer le traitement par IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA FRANCE, un interrogatoire attentif doit rechercher des antécédents de réaction d'hypersensibilité aux carbapénèmes, aux pénicillines, aux céphalosporines, à d'autres bêta-lactamines et à d'autres allergènes . La survenue d'une réaction allergique à IMIPENEM CILASTATINE FRANCE impose l'arrêt immédiat du traitement. Des réactions anaphylactiques graves nécessitent l'instauration immédiate d'un traitement d'urgence.
Fonction hépatique
La fonction hépatique doit être étroitement surveillée pendant le traitement par l'imipénème/cilastatine en raison du risque de toxicité hépatique (tel que augmentation des transaminases, insuffisance hépatique ou hépatite fulminante).
Utilisation chez les patients présentant une maladie hépatique : les patients ayant des troubles hépatiques préexistants doivent faire l'objet d'une surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement par l'imipénème/cilastatine. Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie .
Hématologie
Un test de Coombs direct ou indirect peut devenir positif au cours du traitement par l'imipénème/cilastatine.
Spectre antibactérien
Le spectre antibactérien de l'imipénème/cilastatine doit être pris en compte, notamment dans les infections menaçant le pronostic vital, avant l'instauration d'un traitement empirique. Par ailleurs, compte tenu de la sensibilité diminuée de certains pathogènes à l'imipénème/cilastatine, par exemple au cours des infections bactériennes de la peau et des tissus mous, il conviendra d'être prudent. L'utilisation de l'imipénème/cilastatine n'est pas appropriée au traitement de ces infections sauf si le pathogène est déjà identifié et connu pour être sensible ou lorsqu'il existe une très forte probabilité que le traitement soit adapté à la plupart de ce (ces) pathogène(s). L'utilisation concomitante d'un traitement anti-SARM approprié peut être indiquée lorsqu'une infection à SARM est suspectée ou diagnostiquée dans les indications approuvées. L'utilisation concomitante d'un aminoside peut être indiquée en cas de suspicion ou de documentation d'infections à Pseudomonas aeruginosa dans les indications approuvées .
Interaction avec l'acide valproïque
L'administration concomitante d'imipénème/cilastatine et d'acide valproïque/valproate de sodium est déconseillée .
Clostridium difficile
Des cas de colite associée aux antibiotiques et de colite pseudomembraneuse, dont la sévérité peut varier d'une forme légère jusqu'à celle engageant le pronostic vital, ont été rapportés avec l'imipénème/cilastatine de même qu'avec presque tous les autres antibiotiques. Il est important d'envisager ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée pendant ou après l'utilisation de l'imipénème/cilastatine . L'arrêt du traitement par l'imipénème/cilastatine et l'administration d'un traitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagé. Il ne faut pas administrer de médicaments inhibant le péristaltisme.
Méningite
IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA est déconseillé dans le traitement des méningites.
Insuffisance rénale
L'imipénème/cilastatine s'accumule chez les patients dont la fonction rénale est altérée. Des effets indésirables sur le système nerveux central peuvent survenir lorsque la dose n'est pas adaptée à la fonction rénale .
Système Nerveux Central
Des effets indésirables neurologiques centraux tels qu'activité myoclonique, états confusionnels ou convulsions ont été rapportés, en particulier en cas d'administration de doses supérieures aux doses recommandées basées sur la fonction rénale et le poids corporel. Ces cas ont été rapportés plus fréquemment chez les patients présentant des troubles du SNC (par exemple lésions cérébrales ou antécédents de convulsions) et/ou une altération de la fonction rénale ayant pu entraîner une accumulation des molécules administrées. Un respect strict des schémas posologiques recommandés s'impose donc notamment chez ces patients . Le traitement anti-épileptique doit être poursuivi chez les patients présentant des troubles convulsifs connus.
Une attention particulière doit être portée aux symptômes neurologiques ou aux convulsions chez les enfants ayant des facteurs de risque connus de crises convulsives ou sous traitement concomitant par des médicaments connus pour abaisser le seuil épileptogène.
En cas d'apparition de tremblements localisés, de myoclonies ou de convulsions, une évaluation neurologique des patients doit être réalisée et un traitement antiépileptique doit être mis en place s'il n'a pas été déjà instauré. Si les symptômes neurologiques centraux persistent, il convient de diminuer la dose d'IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA ou d'arrêter IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA.
IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA ne doit pas être administré chez les patients dont la clairance de la créatinine est ≤ 5 ml/min/1,73 m2, sauf si une hémodialyse est instaurée dans les 48 heures. Chez les patients sous hémodialyse, IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA ne doit être utilisé que lorsque le bénéfice est supérieur au risque potentiel de convulsions .
Population pédiatrique
Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander l'utilisation de IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA chez les enfants de moins de 1 an ou chez les enfants présentant une fonction rénale altérée (créatininémie > 2 mg/dl).IMIPENEM CILASTATINE HOSPIRA 500 mg/500mg, poudre pour solution pour perfusion contient 37,6 mg de sodium (1,6 mEq). A prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.
Analogues en Russie
порошок д/пригот. р-ра д/инфузий:
500 мг+500 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инфузий:
500 мг+500 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инфузий:
250 мг+250 мг, 500 мг+500 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инфузий:
500 мг+500 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инфузий:
500 мг+500 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инфузий:
500 мг+500 мг
Analogues en France
poudre pour solution pour perfusion:
250 mg+250 mg, 500 mg+500 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
500 mg+500 mg
poudre pour solution pour perfusion:
500 mg+500 mg
poudre pour solution injectable (IM - IV):
500 mg+500 mg