IMOSSELDUO - ANTI-DIARRHEIQUE RALENTISSEUR DU TRANSIT.
Le médicament IMOSSELDUO appartient au groupe appelés Ralentisseurs du transit intestinal
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A07DA53
JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE (FRANCE) - Imosselduo comprimé à croquer 2 mg+125 mg , 1998-08-17
Imosselduo
comprimé à croquer 2 mg+125 mg
JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE (FRANCE)
Traitement symptomatique des diarrhées aiguës de l'adulte et de l'adolescent de plus de 12 ans avec gêne abdominale liée à la présence de gaz: ballonnements, douleurs spasmodiques ou flatulence.
ANTI-DIARRHEIQUE RALENTISSEUR DU TRANSIT.
Le lopéramide se lie aux récepteurs opiacés des cellules de la paroi intestinale, ralentit le péristaltisme, augmente le temps de transit et la résorption d'eau et d'électrolytes. Il ne modifie pas la flore intestinale. Le lopéramide augmente le tonus du sphincter anal. Il n'agit pas au niveau central.
La siméticone n'est pas absorbée et le lopéramide a une grande affinité pour la paroi intestinale et subit un important effet de premier passage hépatique. Aussi, les concentrations plasmatiques sont donc très faibles. La siméticone est un tensioactif inerte qui possède des propriétés anti-mousse.
Lopéramide:
La demi-vie du lopéramide chez l'homme est de 10,8 heures avec des variations allant de 9 à 14 heures. Les études de distribution chez le rat montrent une forte affinité pour la paroi intestinale, le lopéramide se liant préférentiellement aux récepteurs de la couche musculaire longitudinale.
Chez l'homme, le lopéramide est bien absorbé par l'intestin.
Il est pratiquement complètement métabolisé par le foie où il est conjugué et excrété par la bile. Du fait du très grand effet de premier passage hépatique, les concentrations plasmatiques en lopéramide restent extrêmement faibles.
Son élimination se fait principalement dans les fèces.
Siméticone:
La siméticone n'est pas absorbée.
Données issues des essais cliniques (uniquement les événements indésirables fréquents, rapportés pour le chlorhydrate de lopéramide avec de la siméticone)
Troubles gastro-intestinaux: Nausée.
Organes des sens: Altération du goût.
Expérience post-marketing (rapportée pour le lopéramide avec la siméthicone ou le lopéramide seul)
Les expériences indésirables suivantes ont été classées en fonction de leur fréquence en utilisant la convention suivante.
Très fréquent (> 1/10),
Fréquent (> 1/100, < 1/10),
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100),
Rare (> 1/10000, < 1/1000),
Très rare (< 1/10000).
Peau et tissus sous cutanés:
Très rare: rashs cutanés, prurit et urticaire.
Très rare (pour le lopéramide): angio-dème.
Etat général:
Très rare (pour le lopéramide): réactions allergiques et dans certains cas, réactions d'hypersensibilité sévère incluant choc anaphylactique et réactions anaphylactoïdes.
Troubles gastro-intestinaux:
Très rare: douleur abdominale, nausée, constipation, flatulence, vomissement et dyspepsie.
Très rare (pour le lopéramide): distension abdominale et iléus et mégacôlon incluant le syndrome colectasique .
Appareil génito-urinaire:
Très rare (pour le lopéramide): rétention urinaire.
Système nerveux central et périphérique:
Très rares (pour le lopéramide): vertiges.
Organe des sens:
Très rare: altération du goût.
Psychiatrie:
Très rare: somnolence.
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants:
Enfants de moins de 12 ans;
Hypersensibilité (allergie) connue à l'un des composants de ce médicament;
En raison de la présence de sorbitol et de saccharose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase;
Dysenteries aiguës caractérisées par la présence de sang dans les selles ou de fièvre importante;
Rectocolite hémorragique aiguë;
Colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques à large spectre;
Entérocolite bactérienne due à des bactéries invasives telles que Salmonella, Shigella et Campylobacter.
D'une manière générale, ce médicament ne doit pas être utilisé lorsqu'une inhibition du péristaltisme doit être évitée du fait du risque possible de séquelles importantes incluant iléus, mégacôlon et syndrome colectasique. En cas d'apparition de constipation, de subileus et/ou de distension abdominale, l'administration de ce médicament doit être interrompue rapidement.
Grossesse
Aucun effet ftotoxique ou malformatif n'est apparu à ce jour avec le lopéramide ou la siméthicone. En l'absence de données cliniques, ce médicament ne sera donné pendant la grossesse que si nécessaire.
AllaitementDe faibles quantités de lopéramide peuvent être retrouvées dans le lait maternel. En conséquence, l'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
Symptômes:
En cas de surdosage (y compris de surdosage lié à une insuffisance hépatique), dépression du système nerveux central (stupeur, incoordination motrice, somnolence, myosis, hypertonie musculaire, dépression respiratoire), sécheresse de la bouche, gêne abdominale, nausée et vomissement, constipation, rétention urinaire et un iléus paralytique peuvent être observés. Les enfants peuvent être plus sensibles que les adultes aux effets sur le système nerveux central.
Traitement:
Si des symptômes de surdosage apparaissent, la naloxone peut être utilisée comme antidote. La durée d'action du lopéramide étant plus longue que celle de la naloxone (1 à 3 heures), il peut être nécessaire de renouveler son administration. En conséquence, le patient doit être maintenu sous étroite surveillance pendant au moins 48 heures pour déceler toute dépression éventuelle du système nerveux central.
Des données non cliniques ont montré que le lopéramide a une affinité pour la glycoprotéine-P. L'administration concomitante de lopéramide (dose unique de 16 mg) avec la quinidine ou le ritonavir qui sont tous les deux des inhibiteurs de la glycoprotéine-P, a entraîné une augmentation de 2 à 3 fois des concentrations plasmatiques de lopéramide. La conséquence clinique de cette interaction avec les inhibiteurs de la glycoprotéine-P, quand le lopéramide est donné aux doses recommandées (2 mg à 8 mg maximum par jour) est inconnue.
En cas de diarrhée (sévère), une perte hydroélectrolytique peut survenir. Il est important d'attirer l'attention sur une réhydratation appropriée avec apport d'électrolytes. Si une amélioration clinique n'est pas observée dans les 48 heures, il convient d'arrêter le traitement. Les patients devront être avertis dans ce cas, qu'ils doivent consulter leur médecin.
Les patients ayant le virus du SIDA et traités pour une diarrhée par IMOSSELDUO, comprimé à croquer, doivent arrêter le traitement dés les premiers signes de distension abdominale. Des cas isolés de colectasie ont été rapportés chez les patients atteints du virus du SIDA ayant une colite infectieuse bactérienne et virale traitée par le chlorhydrate de lopéramide.
Bien qu'il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, l'utilisation de ce médicament doit se faire avec précaution du fait de la diminution de l'effet de premier passage. En cas d'insuffisance hépatique sévère, le traitement doit s'effectuer sous étroite surveillance médicale, en raison des signes de toxicité sur le système nerveux central. Chez les patients atteints de troubles hépatiques sévères, ce médicament ne sera utilisé que sur prescription médicale.
Le traitement de la diarrhée par l'association lopéramide/siméthicone étant symptomatique, un traitement étiologique devra être institué dans la mesure du possible.
Analogues en Russie
таб. жеват.:
2 мг+125 мг
Analogues en France
comprimé à croquer:
2 mg+125 mg