KETAMINE - La Kétamine PANPHARMA solution injectable en ampoule, est un anesthésique général non barbiturique, d'action rapide, administrable par voie I.
Le médicament KETAMINE appartient au groupe appelés Non barbituriques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N01AX03
PANPHARMA (FRANCE) - Ketamine solution injectable 250,00 mg , 1988-01-26
PANPHARMA (FRANCE) - Ketamine solution injectable (IM - IV) 250,00 mg , 1988-01-26
PANPHARMA (FRANCE) - Ketamine solution injectable (IM - IV) 50,00 mg , 1988-01-26
Ketamine PANPHARMA 250 mg/2,5 ml
solution injectable 250 mg
PANPHARMA (FRANCE)
Ketamine PANPHARMA 250 mg/5 ml
solution injectable (IM - IV) 250 mg
PANPHARMA (FRANCE)
Ketamine PANPHARMA 50 mg/5 ml
solution injectable (IM - IV) 250 mg
PANPHARMA (FRANCE)
Ketamine RENAUDIN 10 mg/ml
solution injectable 250 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Ketamine RENAUDIN 50 mg/ml
solution injectable 250 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Générales :
La Kétamine peut être utilisée :
soit comme agent anesthésique unique : particulièrement adapté aux interventions de courte durée, il permet également, grâce à des injections répétées ou à son utilisation en perfusion intraveineuse, d'obtenir une anesthésie prolongée durant plusieurs heures ;
soit comme inducteur d'anesthésie avant l'administration d'autres agents anesthésiques ;
soit comme potentialisateur d'agents anesthésiques de faible puissance, tel le protoxyde d'azote.
Obstétricales :
La Kétamine peut être utilisée seule ou en association avec d'autres anesthésiques.
La Kétamine PANPHARMA solution injectable en ampoule, est un anesthésique général non barbiturique, d'action rapide, administrable par voie I.V. ou I.M.. Il entraîne une anesthésie particulière, dite dissociative, par :
diminution de l'activité au niveau du néocortex et des structures sous-corticales (thalamus),
augmentation de l'activité au niveau du système limbique et de la substance réticulée.
Cet état anesthésique est caractérisé par :
une analgésie profonde et prolongée,
une perte de conscience qui se traduit plus par une déconnexion du patient que par un sommeil véritable,
la conservation des réflexes pharyngés et laryngés,
le maintien ou une discrète augmentation du tonus musculaire,
une habituelle stimulation cardiovasculaire et respiratoire.
La durée de l'anesthésie est variable avec la dose et la voie d'administration.
Le réveil est précoce mais un certain délai est nécessaire avant que le patient ait récupéré un comportement absolument normal. Il est, le plus souvent, progressif et sans agitation ; mais chez certains sujets, des phénomènes psychomimétiques peuvent survenir à la phase d'émergence ; le réveil peut être retardé en cas d'association de la kétamine avec des barbituriques ou des neuroleptiques.
L'analgésie postanesthésique se prolonge bien après la reprise de conscience.
Le métabolisme de la kétamine s'effectue très rapidement dans le foie, ce dont témoigne la décroissance très rapide des taux plasmatiques. Plusieurs fractions métaboliques ont été identifiées : l'une d'elles possède une très faible action kétamine-like, de l'ordre de 10 %.
L'excrétion est essentiellement urinaire sous forme de métabolites.
La demi-vie plasmatique terminale d'élimination est d'environ 3 heures chez l'homme.
Le passage transplacentaire de la kétamine est rapide mais limité.
Les effets indésirables sont listés par classe de système d'organes et fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée : réaction d'hypersensibilité, choc.
Affections psychiatriques
Elles surviennent généralement à la phase de réveil.
Très fréquent : hallucinations qui peuvent conduire à l'usage détourné de la spécialité, cauchemars, désorientation.
Fréquent : anxiété, dysphorie
Fréquence indéterminée : retours en arrière (flashbacks), insomnie, troubles dissociatifs qui peuvent conduire à l'usage détourné de la spécialité.
Affections du système nerveux
Fréquent : mouvements toniques ou cloniques en rapport avec le maintien du tonus musculaire pendant la procédure anesthésique.
Fréquence indéterminée : augmentation de courte durée de la pression intracrânienne. La monothérapie anesthésique et l'absence de ventilation contrôlée sont des facteurs favorisants.
Affections oculaires
Très fréquent : nystagmus
Fréquence indéterminée : diplopie, variation de la pression intraoculaire
Affections cardiaques et vasculaires
Très fréquent : élévation de l'ordre de 15 à 25 % de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle
Fréquent : hypotension
Peu fréquent : troubles du rythme cardiaque
Affections respiratoires
Fréquent : dépression respiratoire modérée et transitoire ou une apnée, notamment après injection IV rapide de fortes doses
Peu fréquent : laryngospasme
Fréquence indéterminée : bronchospasme
Affections gastro-intestinales
Fréquent : nausées, vomissements, hypersalivation
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée : Test hépatique anormal, cholangite, cholestase en cas de traitement prolongé à des posologies élevées ou en cas d'abus
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée : hématurie, insuffisance rénale aigüe, cystite non infectieuse, cystite interstitielle, hydronéphrose en cas de traitement prolongé ou d'abus
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquence indéterminée : érythème ou douleur et/ou rash morbilliforme au point d'injection
Hypertension artérielle, antécédent d'accident vasculaire cérébral
Insuffisance cardiaque sévère
Grossesse
Des études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction .
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de la kétamine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse. Aucun effet ftotoxique particulier n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la kétamine est insuffisant pour exclure tout risque de ftotoxicité.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la kétamine pendant le premier trimestre de la grossesse, l'utilisation de la kétamine ne doit être envisagée au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse que si nécessaire.
Afin d'éviter une hypertonie utérine, chez la femme enceinte, la dose maximale de kétamine conseillée est de 1,5 mg/kg, au lieu de la posologie usuelle, qui est de 2,5 mg/kg.
Allaitement
L'expérience clinique sur l'utilisation de kétamine de l'allaitement n'est pas suffisante. La kétamine ne doit donc pas être utilisée pendant l'allaitement.
La marge de sécurité de la kétamine est importante. Toutefois, un surdosage peut déterminer un retard prolongé du réveil ou une dépression respiratoire généralement modérée et transitoire, pouvant imposer une ventilation assistée plutôt que l'utilisation d'analeptiques.
La phase de récupération peut être prolongée si des barbituriques ou des analgésiques narcotiques sont employés en concomitance avec la kétamine.
La kétamine peut potentialiser le blocage neuromusculaire de l'atracurium et de la tubocurarine incluant une dépression respiratoire avec apnée.
L'administration concomitante de la kétamine avec des agents anesthésiques halogénés peut prolonger la demi-vie d'élimination de la kétamine et retarder la phase de récupération.
L'administration concomitante de kétamine (surtout à doses élevées ou par une administration rapide) avec des agents anesthésiques halogénés augmente le risque de bradycardie, d'hypotension ou de réduction du débit cardiaque.
Il a été rapporté que la kétamine peut antagoniser l'effet hypnotique du thiopental.
Une hypertension artérielle et une tachycardie peuvent survenir lorsque la kétamine est administrée en même temps que des hormones thyroïdiennes ou des sympathicomimétiques à action directe ou indirecte.
L'utilisation concomitante des agents hypertenseurs avec la kétamine augmente le risque de développer une hypotension.
L'administration concomitante de théophylline peut entraîner une baisse du seuil convulsif.
Vacuité gastrique plusieurs heures avant l'intervention.
Prémédication vagolytique.
En cas d'injection I.V. de kétamine 1 % ou kétamine 5 %, injection lente de la dose initiale, en 60 secondes environ, afin d'éviter une dépression respiratoire ; en cas d'injection de kétamine 10 %, une dilution préalable est souhaitable dans une quantité égale de soluté salé ou de glucose isotonique.
En cas de chirurgie viscérale, une analgésie complémentaire peut être nécessaire.
Utilisation prudente en cas d'hypertension intracrânienne.
En cas d'antécédent d'accident vasculaire cérébral, l'anesthésique restera seul juge de l'opportunité d'utilisation (en général à dose unique).
La fréquence des réactions psychomimétiques à la phase d'émergence (rêves agréables ou désagréables, hallucinations, délire), d'un état de désorientation temporo-spatiale ou d'excitation est considérablement diminuée par l'absence de stimulation auditive, visuelle et tactile, et par l'administration préalable de diazépam ou de dropéridol.
Mises en garde particulières en cas d'utilisation prolongée, d'abus ou de mésusage
Atteintes uro-néphrologiques : Des complications urinaires telles que cystite non infectieuse, cystite interstitielle, (syndrome de la vessie douloureuse) et atteinte rénale liée à une obstruction haute (hydronéphrose) ont été objectivées dans des situations d'exposition prolongée, notamment des contextes d'abus et de mésusage. Les douleurs pelviennes imposent généralement l'arrêt de la kétamine. Atteintes endocriniennes : Des augmentations de la cortisolémie ou de la prolactinémie, ont été objectivées dans des contextes d'abus ou de mésusage, notamment. Un suivi biologique peut être nécessaire. Atteintes hépatiques : Des cas d'atteinte hépatique, notamment cholestatique de type cholangite, pouvant être sévères ont été rapportés dans des contextes d'utilisations prolongées et/ou répétées ou dans des contextes d'abus ou de mésusage. Dans certains cas d'utilisation très prolongée à des doses élevées, ces atteintes ont conduit à des transplantations hépatiques. L'arrêt du traitement devra être envisagé en cas de perturbations du bilan hépatique.Analogues en Russie
р-р д/в/в и в/м введ.:
50 мг/мл
Analogues en France
solution injectable:
250 mg, 250,00 mg, 50 mg
solution injectable (IM - IV):
250,00 mg, 50,00 mg