Résumé des caractéristiques du médicament - MENINGITEC

Langue

- Français

MENINGITEC

MENINGITEC - ImmunogénicitéAucun essai prospectif d'efficacité n'a été réalisé.

Le médicament MENINGITEC appartient au groupe appelés Vaccins et anatoxines

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J07AH07

Substance active: NEISSERIA MENINGITIDIS
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

NURON BIOTECH (PAYS-BAS) - Meningitec suspension injectable (IM) 10 microgrammes d'oligoside de Neisseria meningitidis (souche C11) groupe C , 2007-11-16

WYETH PHARMACEUTICALS FRANCE (FRANCE) - Meningitec suspension injectable (IM - SC) 10 microgrammes , 2002-01-11


Meningitec

suspension injectable (IM) 10 microgrammes

NURON BIOTECH (PAYS-BAS)

Meningitec

suspension injectable (IM - SC) 10 microgrammes

WYETH PHARMACEUTICALS FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • suspension injectable (IM) : 10 microgrammes d'oligoside de Neisseria meningitidis (souche C11) groupe C
  • suspension injectable (IM - SC) : 10 microgrammes

Dosage

Posologie
Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation de différents vaccins méningococciques du sérogroupe C conjugués pour la primovaccination ou la dose de rappel. Dans la mesure du possible, le même vaccin doit être utilisé pour tout le schéma vaccinal.
Primovaccination
Nourrissons de moins de 12 mois: deux doses, de 0,5 ml chacune, la première dose n'étant pas administrée avant l'âge de 2 mois et avec un intervalle d'au moins deux mois entre les doses.
Enfants de 12 mois et plus, adolescents et adultes: une dose unique de 0,5 ml.
La date d'administration des doses doit être conforme aux recommandations officielles.
Doses de rappel
Il est recommandé qu'une dose de rappel soit administrée après la primovaccination effectuée chez les nourrissons de moins de 12 mois. La date d'administration de cette dose doit être conforme aux recommandations officielles disponibles.
La nécessité de doses de rappel chez les sujets vaccinés par dose unique (c'est à dire les sujets âgés de 12 mois ou plus lors de la première immunisation) n'a pas encore été établie .
Mode d'administration
MENINGITEC s'administre par injection intramusculaire, de préférence dans la face antérolatérale de la cuisse chez les nourrissons et dans la région deltoïdienne chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes. MENINGITEC ne doit pas être injecté dans la région fessière.
Eviter toute injection dans ou à proximité des nerfs et des vaisseaux sanguins.
Le vaccin ne doit pas être administré par voie intraveineuse . La tolérance et l'immunogénicité lors de l'administration par voie intradermique ou sous-cutanée n'ont pas été évaluées.
Différents sites d'injection doivent être utilisés si plus d'un vaccin est administré . Ce vaccin ne doit pas être mélangé avec d'autres vaccins dans la même seringue.

Indications

Immunisation active des nourrissons à partir de l'âge de 2 mois, des enfants, des adolescents et des adultes, pour la prévention des maladies invasives dues à Neisseria meningitidis du sérogroupe C.

L'utilisation de MENINGITEC doit suivre les recommandations officielles.

Pharmacodynamique

Immunogénicité

Aucun essai prospectif d'efficacité n'a été réalisé.

Les équivalents sérologiques de protection n'ont pas été définitivement établis pour les vaccins méningococciques C conjugués; ceux-ci sont en cours d'évaluation.

Le titrage des anticorps sériques bactéricides (ASB) mentionné dans le texte ci-après a utilisé, comme source du complément, du sérum humain. Ces résultats ne sont pas directement comparables aux résultats des anticorps utilisant du sérum de lapin comme source de complément.

Des données relatives à l'administration de deux doses lors de la primovaccination sont disponibles sur la base d'une étude clinique qui comparait le schéma de vaccination 2, 3, 4 mois au schéma 2, 4 mois chez 241 enfants.

1 mois après la primovaccination, presque tous les sujets avaient atteint un taux de hASB ≥ 1: 8 (98 % et 100 % dans les groupes respectifs). De plus, 83 % et 92 % dans les groupes respectif avaient atteint un titre d'au moins 1: 128.

28 jours après une nouvelle dose de Vaccin MenC non conjugué administrée à l'âge de 12 mois, les 50 sujets ayant reçu 3 doses lors de la primovaccination, ainsi que 54 sujets sur 56 vaccinés avec 2 doses lors de la primovaccination, avaient atteint un taux de hASB ≥ 1: 8.

Par rapport aux vaccins meningococciques polysaccharidiques non conjugués actuellement utilisés dans les études cliniques, la réponse immunitaire induite par MENINGITEC s'est révélée plus élevée chez les enfants en bas âge, les enfants et les adolescents, et, comparable chez les adultes (voir tableau). De plus, contrairement aux vaccins polysaccharidiques non conjugués, MENINGITEC induit une mémoire immunitaire après vaccination bien que la durée de protection n'ait pas été établie.

Il n'existe aucune donnée chez les adultes âgés de 65 ans et plus.

Comparaison du pourcentage de sujets avec des titres d'anticorps bactéricides antiméningococciques C ≥ 1:8 (complément humain) à 1 mois suivant l'immunisation par MENINGITEC ou par un vaccin méningococcique polysaccharidique non conjugué actuellement enregistré (par groupe d'âge).
1 - 2 ans 3 - 5 ans 11 - 17 ans 18 - 64 ans
MENINGITEC n = 237 MenPS (1) n = 153 MENINGITEC n = 80 MenPS (1) n = 80 MENINGITEC n = 90 MenPS (2) n = 90 MENINGITEC n = 136 MenPS (2) n = 130

ASB % ≥ 1:8 (95 % CI) Complément humain

78 % (72 - 83)

19 % (13 - 26)

79 % (68 - 87)

28 % (18 - 39)

84 % (75 - 91)

68 % (57 - 77)

90 % (84 - 95)

88 % (82 - 93)

MenPS: vaccin méningococcique polysaccharidiques non conjugué enregistré.

(1) = sérogroupes A, C, W-135 and Y, contenant 50 µg de sérogroupe C par dose.

(2) = sérogroupes A et C, contenant 50 µg de sérogroupe C par dose.

Aucune étude pharmacodynamique n'a été effectuée avec MENINGITEC étant donné qu'il s'agit d'un vaccin.

Surveillance après commercialisation suivant une campagne de vaccination au Royaume-Uni:

Dans le programme de vaccination généralisée au Royaume Uni (utilisant trois vaccins méningococciques de sérogroupe C conjugués en proportions variables) couvrant la période depuis le début de la vaccination fin 1999 jusqu'à mars 2004, les estimations de l'efficacité du vaccin ont démontré la nécessité d'une dose de rappel à la suite de la primovaccination (schéma à 3 doses administrées à 2, 3 et 4 mois). Au cours de l'année suivant la fin de la primovaccination, l'efficacité du vaccin dans la cohorte de nourrissons a été estimée à 93 % (IC 95 %: 67,99). Cependant, plus d'un an après la fin de la primovaccination, une baisse de la protection a été clairement mise en évidence.

Les estimations d'efficacité basées sur un nombre de cas limité à ce jour indiquent également qu'il pourrait y avoir une baisse de la protection chez les enfants en bas-âge ayant reçu une seule dose en primovaccination.

Dans toutes les autres classes d'âge (jusqu'à 18 ans) vaccinées avec une seule dose, l'efficacité s'est maintenue jusqu'ici autour de 90 % ou plus dans l'année suivant la vaccination et au-delà.

Pharmacocinétique

L'évaluation des propriétés pharmacocinétiques n'est pas requise pour les vaccins.

Effets indésirables

Note: les descriptions suivantes de fréquence ont été définies comme: Très fréquent (≥ 10 %); Fréquent (≥ 1 % et < 10 %); Peu fréquent (≥ 0,1 % et < 1 %); Rare (≥ 0,01 % et <0,1 %); Très rare (< 0,01 %).

Effets indésirables observés lors des études cliniques

Les effets indésirables rapportés dans toutes les classes d'âge sont listés ci-après. Les effets indésirables ont été recueillis le jour de la vaccination et les trois jours suivants.

La majorité des réactions étaient transitoires et résolutives au cours de la période de suivi.

Dans toutes les classes d'âge, des réactions au site d'injection (comprenant rougeur, œdème et sensibilité à la pression/douleur) étaient très fréquentes. Cependant, ces réactions n'étaient habituellement pas cliniquement significatives. Une rougeur ou un œdème d'au moins 3 cm et une sensibilité à la pression gênant les mouvements pendant plus de 48 heures étaient peu fréquents lorsqu'on les a étudié. Une sensibilité transitoire à la pression au site d'injection a été rapportée chez 70% des adultes lors des essais cliniques.

Une fièvre d'au moins 38,0°C était fréquente chez les nourrissons et les enfants en bas-âge et très fréquente chez les enfants en âge préscolaire, mais elle ne dépassait habituellement pas 39,1°C, en particulier dans les groupes plus âgés.

Chez les nourrissons et les enfants en bas-âge, les pleurs étaient fréquents après la vaccination tandis que somnolence, troubles du sommeil, anorexie, diarrhée et vomissements étaient très fréquents. L'irritabilité était très fréquente chez les nourrissons et les enfants en bas-âge et fréquente chez les enfants âgés de 3,5 à 6 ans. lI n'y a pas d'éléments suggérant que ces symptômes étaient liés à MENINGITEC plutôt qu'aux vaccins administrés concomitamment, en particulier le DTC.

Dans les études qui ont évalué les schémas en trois doses (2, 3 et 4 mois ou 2, 4 et 6 mois) chez les nourrissons, les taux d'effets indésirables n'ont pas augmenté avec les doses successives, à l'exception de la fièvre ≥ 38°C. Cependant, il faut noter que dans ces études, les nourrissons recevaient les autres vaccins du calendrier vaccinal concomitamment à MENINGITEC.

Des myalgies étaient fréquentes chez les adultes. Une somnolence était fréquemment rapportée chez les enfants âgés de 3,5 à 6 ans et chez les adultes. Des céphalées étaient fréquentes chez les enfants âgés de 3,5 à 6 ans et très fréquentes chez les adultes.

Les effets indésirables rapportés dans toutes les classes d'âge sont listés ci-après.

Troubles généraux et réactions au site d'administration:

Très fréquent: Réactions au site d'injection (par exemple rougeur, œdème, douleur/sensibilité à la pression)

Fréquent: Fièvre ≥ 38 °C

Les autres réactions rapportées chez les nourrissons (première année de vie) et les jeunes enfants (seconde année de vie) sont listées ci-après:

Troubles du métabolisme et de la nutrition:

Très fréquent: Anorexie

Troubles psychiatriques:

Très fréquent: Irritabilité

Fréquent: Pleurs

Troubles du système nerveux:

Très fréquent: Somnolence, troubles du sommeil

Troubles gastro-intestinaux:

Très fréquent: Vomissements, diarrhée

Les autres réactions rapportées dans les groupes plus âgés, y compris les adultes (4 à 60 ans), sont:

Troubles psychiatriques:

Fréquent: Irritabilité (enfants âgés de 3,5 à 6 ans)

Troubles du système nerveux:

Très fréquent: Céphalées (adultes)

Fréquent: Somnolence, céphalées (enfants âgés de 3,5 à 6 ans)

Troubles musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os:

Fréquent: Myalgie (adultes)

Effets indésirables observés lors de la surveillance après commercialisation (toutes classes d'âge confondues).

Ces fréquences sont basées sur les taux de notifications spontanées et ont été calculées à partir du nombre de notifications et du nombre de doses distribuées.

Troubles de la circulation sanguine et lymphatique:

Très rare: Lymphadénopathie

Troubles du système immunitaire:

Très rare: Réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes y compris le choc, réactions d'hypersensibilité y compris bronchospasme, œdème facial et angio-œdème

Troubles du système nerveux:

Très rare: Etourdissement, syncope, convulsions y compris convulsions fébriles et convulsions chez des patients avec des antécédents de troubles convulsifs, hypoesthésie, paresthésie et hypotonie (comprenant épisode d'hypotonie-hyporéactivié [HHE])

De très rares cas de crises convulsives ont été rapportés suite à la vaccination par MENINGITEC; les patients ont généralement récupéré rapidement. Certaines des crises convulsives rapportées pouvaient être des syncopes. Le taux de crises convulsives rapportées se situait en dessous du taux de référence de l'épilepsie chez les enfants. Chez les nourrissons, les crises convulsives étaient généralement associées à de la fièvre et étaient vraisemblablement des convulsions fébriles.

Ont été spontanément rapportés de très rares cas d'épisodes d'hypotonie-hyporéactivité (HHE), état caractérisé par une hypotonie et une diminution de la réactivité associées à une pâleur ou cyanose, au décours de l'administration du vaccin méningococcique du groupe C conjugué. Dans la plupart des cas, le vaccin méningococcique du groupe C conjugué était administré concomitamment à d'autres vaccins, dont la majorité contenait la valence coquelucheuse.

Troubles gastro-intestinaux:

Très rare: Vomissements, nausées, douleur abdominale

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané:

Très rare: Rash, urticaire, prurit, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson

Troubles musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os:

Très rare: Arthralgie

Troubles rénaux et urinaires:

La rechute d'un syndrome néphrotique a été rapportée en association avec des vaccins méningococciques du groupe C conjugués.

Contre-indications

Personnes présentant une hypersensibilité à l'un des composants du vaccin.

Personnes ayant montré des signes d'hypersensibilité à un vaccin contenant l'anatoxine diphtérique ou la toxine protéique diphtérique non toxique.

Personnes ayant montré des signes d'hypersensibilité à la suite d'une précédente l4administration de MENINGITEC.

Personnes souffrant d'une maladie fébrile aiguë sévère. Comme pour les autres vaccins, l'administration de MENINGITEC doit être différée chez ces personnes.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'existe aucune donnée clinique sur l'utilisation du vaccin méningococcique de sérogroupe C conjugué chez la femme enceinte. Les études chez l'animal sont insuffisantes pour évaluer les effets sur la grossesse et le développement embryonnaire/fœtal, la parturition et le développement postnatal . Le risque potentiel chez l'homme est inconnu.

Néanmoins, devant la gravité de la maladie méningococcique de sérogroupe C, la grossesse ne doit pas faire exclure la vaccination quand le risque d'exposition est clairement défini.

Allaitement

Le rapport bénéfice/risque doit aussi être évalué avant de prendre la décision d'immuniser ou non pendant l'allaitement.

Surdosage

Des cas de surdosage avec MENINGITEC ont été rapportés, incluant des cas d'administration d'une dose plus élevée que celle recommandée pour une session de vaccination, des cas où l'intervalle entre l'administration de doses consécutives était inférieur au délai minimal recommandé, et des cas où le nombre de doses totales recommandées a été dépassé. La plupart des sujets étaient asymptomatiques. En général, les événements indésirables rapportés suite à un surdosage ont également été rapportés avec les doses unitaires recommandées de MENINGITEC.

Interactions avec d'autres médicaments

MENINGITEC ne doit pas être mélangé avec d'autres vaccins dans la même seringue. Si plus d'un vaccin est administré, ils doivent l'être à des points d'injection distincts.

MENINGITEC peut être administré au même moment que les vaccins ci après, en utilisant des points d'injection différents :

Vaccin Poliomyélitique Oral (VPO) ; vaccin Poliomyélitique Inactivé (VPI) ; vaccin contre l'Hépatite B (HBV) ; vaccins diphtérique et tétanique seuls (D ou T), en combinaison (DT ou dT), ou en combinaison avec le vaccin Coquelucheux à germes entiers ou acellulaire (DTC ou DTCa) ; le vaccin Haemophilus influenzae de type b conjugué (Hib seul ou en combinaison avec d'autres antigènes), PREVENAR, PREVENAR 13 ou le vaccin combiné Rougeole, Oreillons, Rubéole (ROR).

Des modifications mineures des moyennes géométriques des concentrations d'anticorps (MGC) ou des titres d'anticorps (MGT) ont été observées selon les études ; cependant, la pertinence clinique, si elle existe, de ces observations n'est pas établie.

Les données à l'appui de l'administration concomitante de MENINGITEC avec le vaccin Coquelucheux acellulaire (DTCa) ou le vaccin Poliomyélitique Inactivé (VPI) proviennent d'études au cours desquelles les sujets ont reçu soit MENINGITEC, soit le même vaccin conjugué méningococcique du sérogroupe C que MENINGITEC combiné avec un vaccin pneumococcique conjugué en développement et d'une étude de l'administration concomitante avec le vaccin pédiatrique combiné INFANRIX HEXA (DTCa-HBV-VPI/Hib).

Dans diverses études menées avec différents vaccins, l'administration concomitante de vaccins conjugués méningococciques du sérogroupe C avec des combinaisons contenant des composants coquelucheux acellulaires (avec ou sans virus poliomyélitiques inactivés, antigène de surface de l'hépatite B ou Hib conjugués) a montré des moyennes géométriques des titres d'anticorps sériques bactéricides (ASB) plus faibles comparativement aux administrations séparées ou aux co-administrations avec des vaccins coquelucheux à germes entiers. Les proportions de sujets qui atteignent des titres d'ASB d'au moins 1/8 ou 1/128 ne sont pas touchées. Actuellement, les conséquences potentielles de ces observations sur la durée de protection ne sont pas connues.

Au cours d'un essai clinique en ouvert qui comparait les administrations séparées et concomitantes de MENINGITEC (deux doses à 2 et 6 mois et une dose de rappel à approximativement 12 mois) et de PREVENAR (vaccin pneumococcique conjugué 7-valent ; trois doses à 2, 3,5, 6 mois et une dose de rappel à approximativement 12 mois), aucun signe d'interférence immunitaire entre les deux vaccins conjugués n'a été observé après la primovaccination ou le rappel.

Dans une étude clinique randomisée en double aveugle, tous les sujets ont reçu MENINGITEC à l'âge de 2, 4 et 15 mois en co-administration avec soit PREVENAR soit PREVENAR 13 (chacun administré à 2 ,4 ,6 et 15 mois). Tous les sujets ont également reçu le vaccin INFANRIX HEXA, DTCa-HBV-IPV / Hib à l'âge de 2, 4 et 6 mois et le vaccin INFANRIXQUINTA DTCa-IPV / Hib à l'âge de 15 mois.

Une proportion comparable de sujets qui ont reçu MENINGITEC avec PREVENAR ou PREVENAR 13 ont atteint des titres SBA à au moins 1/ 8 après la seconde et la troisième dose.

Mises en garde et précautions

Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d'un traitement médical approprié et d'assurer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une réaction anaphylactoïde/anaphylactique suivant l'administration du vaccin .

Comme pour toute injection intramusculaire, le vaccin doit être administré avec prudence aux sujets présentant une thrombocytopénie ou tout autre trouble de la coagulation ou recevant un traitement anti-coagulant.

MENINGITEC ne protège que contre le sérogroupe C de Neisseria meningitidis et peut ne pas prévenir complètement les maladies à méningocoque du sérogroupe C. Il ne protège pas contre les autres sérogroupes de Neisseria meningitidis ni contre d'autres micro-organismes causant une méningite ou une septicémie. En cas de pétéchies et/ou purpura à la suite de la vaccination , l'étiologie doit être soigneusement recherchée. Les causes infectieuses et non infectieuses doivent être toutes deux envisagées.

Bien que des symptômes méningés tels que douleur/raideur de la nuque ou photophobie aient été rapportés, le vaccin ne provoque pas de méningite à méningocoque C. Par conséquent, la vigilance clinique quant à la possibilité d'une méningite coïncidente doit être maintenue.

Le risque de maladie à Neisseria meningitidis du sérogroupe C dans une population donnée et les bénéfices perçus d'une vaccination doivent être pris en compte avant l'établissement d'un programme élargi de vaccination.

Il n'existe pas de données disponibles sur l'utilisation du vaccin dans le contrôle d'une épidémie.

La tolérance et l'immunogénicité n'ont pas été établies chez les nourrissons de moins de deux mois .

Il existe des données limitées sur la tolérance et l'immunogénicité du vaccin dans la population adulte et il n'existe pas de données chez les adultes âgés de 65 ans et plus .

Des données limitées sont disponibles sur l'utilisation de MENINGITEC chez les sujets immunodéficients. Chez les personnes ayant une fonction immunitaire altérée (suite à un traitement immunosuppresseur, à une anomalie génétique, à une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), ou d'une autre origine), la réponse immune attendue d'un vaccin méningococcique conjugué du sérogroupe C, peut ne pas être obtenue. Les conséquences sur le degré réel de protection contre l'infection sont inconnues, puisqu'il dépend également de la mémoire immunitaire induite par le vaccin. Les sujets présentant un déficit en fractions du complément et les sujets présentant une asplénie fonctionnelle ou anatomique pourraient développer une réponse immunitaire aux vaccins méningococciques du sérogroupe C conjugués; cependant, le degré de protection qui serait acquis est inconnu.

Le risque potentiel d'apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.

L'immunisation avec ce vaccin ne doit pas se substituer à la vaccination habituelle contre la diphtérie.

MENINGITEC NE DOIT EN AUCUN CAS ETRE ADMINISTRE PAR VOIE INTRAVEINEUSE.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend MENINGITEC



Analogues du médicament MENINGITEC qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • suspension injectable (IM):

    10 microgrammes d'oligoside de Neisseria meningitidis (souche C11) groupe C

  • suspension injectable (IM - SC):

    10 microgrammes

  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM):

    10 microgrammes, 10 microgrammes d'oligoside de Neisseria meningitidis (souche C11) groupe C

  • suspension injectable (IM):

    10 microgrammes polyoside (de O-acétylaté) de Neisseria meningitidis de groupe C (souche C11)