METOPROLOL - Le métoprolol est un bêtabloquant bêta-1 sélectif, ce qui signifie qu'il affecte les récepteurs bêta-1 dans le cur à des doses plus faibles que celles nécessaires pour affecter les récepteurs bêta-2 dans les vaisseaux périphériques et les bronches.
Le médicament METOPROLOL appartient au groupe appelés Сlasse II : bètabloquants
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AB02
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Metoprolol comprimé 100 mg , 2012-08-01
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Metoprolol comprimé 50 mg , 2012-08-01
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Metoprolol comprimé 100 mg , 2011-06-09
Metoprolol ACCORD 100 mg
comprimé 50,00 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Metoprolol ACCORD 50 mg
comprimé 50,00 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Metoprolol ARROW 100 mg
comprimé 50,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Metoprolol ARROW LAB 100 mg
comprimé pelliculé 50,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Metoprolol ARROW LAB 50 mg
comprimé pelliculé 50,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Metoprolol MYLAN 100 mg
comprimé 50,00 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Metoprolol SANDOZ 100 mg
comprimé 50,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Metoprolol SANDOZ 50 mg
comprimé 50,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Hypertension artérielle. Angor.
Prévention du décès de cause cardiaque et de la récidive de l'infarctus après la phase aiguë d'un infarctus du myocarde
Arythmies cardiaques, en particulier tachycardie supraventriculaire, réduction de la fréquence ventriculaire en cas de fibrillation auriculaire et d'extrasystoles ventriculaires
Traitement adjuvant de la thyrotoxicose
Palpitations en l'absence de cardiopathie organique
Traitement prophylactique de la migraine.
Le métoprolol est un bêtabloquant bêta-1 sélectif, ce qui signifie qu'il affecte les récepteurs bêta-1 dans le cur à des doses plus faibles que celles nécessaires pour affecter les récepteurs bêta-2 dans les vaisseaux périphériques et les bronches. La sélectivité bêta-1 peut cependant diminuer avec l'augmentation de la dose.
Le métoprolol n'a aucun effet bêtastimulant et dispose de légers effets stabilisateurs de membrane. Les bêtabloquants présentent des effets inotropes et chronotropes négatifs.
Le traitement par métoprolol réduit les effets des catécholamines associées au stress physique et psychologique et entraîne une réduction de la fréquence cardiaque, du débit cardiaque et de la pression artérielle. Dans des conditions de stress avec libération accrue d'adrénaline par les glandes surrénales, le métoprolol n'inhibe pas la vasodilatation physiologique normale. À doses thérapeutiques, le métoprolol présente moins d'effets constricteurs sur la musculature des bronches que les bêtabloquants non sélectifs. Cette propriété permet de traiter par métoprolol en association avec des agents stimulant les récepteurs bêta-2 les patients souffrant d'asthme bronchique ou d'autres pneumopathies obstructives significatives. Le métoprolol influe moins sur la libération de l'insuline et le métabolisme des glucides que les bêtabloquants non sélectifs, et peut par conséquent être administré aux patients souffrant de diabète sucré. La réaction cardiovasculaire à l'hypoglycémie (p. ex. tachycardie) est influencée dans une moindre mesure par le métoprolol, et la normalisation de la glycémie survient plus rapidement qu'avec les bêtabloquants non sélectifs.
En présence d'une hypertension, le métoprolol entraîne une réduction significative de la pression artérielle aussi bien en position allongée qu'à la station debout. Au début, le traitement par métoprolol provoque une augmentation de la résistance vasculaire périphérique. Cependant, en cas de traitement à long terme, la réduction de la pression artérielle obtenue peut être attribuée à une diminution de la résistance vasculaire périphérique sans modification du débit cardiaque. Aucune perturbation de l'équilibre électrolytique ne se produit.
En cas de tachyarythmie, le métoprolol bloque les effets de l'augmentation de l'activité sympathomimétique et permet ainsi une baisse de la fréquence cardiaque, principalement par l'intermédiaire d'une réduction de l'automaticité des cellules pacemaker, mais aussi grâce à un allongement du temps de conduction supraventriculaire.
Il a été démontré que le métoprolol permet un soulagement rapide et efficace des symptômes de la thyrotoxicose. Chez les patients souffrant de cette pathologie, les valeurs élevées de la T3 peuvent être légèrement diminuées par une forte dose de métoprolol. La T4 n'est pas affectée.
Le métoprolol réduit le risque de récidive d'un infarctus et de décès de cause cardiaque, en particulier de mort subite après infarctus du myocarde.
Le métoprolol est un bétabloquant b1-sélectif compétitif : il bloque les récepteurs b1 à des doses bien plus faibles que celles nécessaires pour bloquer les récepteurs b2.
A cause de ces propriétés, le métoprolol convient pour le traitement de l'hypotension, de l'angor, de divers types d'arythmie et de l'insuffisance cardiaque congestive modérée à grave chez des patients atteints de myocardiopathie dilatée idiopathique, ainsi que pour prévenir la réapparition d'un infarctus et donc réduire la mortalité chez des patients ayant déjà fait un infarctus et présentant un risque considérable de nouvel infarctus ou de mort cardiaque subite.
Le métoprolol a un effet stabilisant de membrane non significatif et ne manifeste pas d'activité agoniste partielle. Il réduit ou inhibe l'effet agoniste des catécholamines sur le cur. Ces dernières sont libérées en cas de stress physique ou mental. Cela signifie que l'augmentation usuelle du rythme, du débit cardiaque, de la contractilité et de la pression artérielle causée par une forte augmentation du taux de catécholamines est réduite par le métoprolol. En présence de taux élevés d'adrénaline endogène, le métoprolol interfère beaucoup moins avec le contrôle de la TA que les bétabloquants non sélectifs. Il a moins d'effet sur la libération d'insuline et sur le métabolisme des hydrates de carbone que ces bétabloquants non sélectifs. Egalement, le métoprolol agit moins sur la réaction cardiovasculaire à l'hypoglycémie que ces bétabloquants non sélectifs. Des études à court terme ont montré que le métoprolol peut légèrement augmenter les taux de triglycérides et abaisser ceux d'acides gras libres dans le sang. On a observé dans quelques cas une légère réduction de la fraction HDL, cependant également moins prononcée que dans le cas des bétabloquants non sélectifs.
Absorption
Après prise orale, le métoprolol est totalement absorbé. A l'intérieur de la fenêtre thérapeutique, les concentrations plasmatiques augmentent de manière linéaire en fonction du dosage. Les taux plasmatiques maxima sont atteints après environ 1,5 à 2 heures. Même si le profil plasmatique présente une assez grande variabilité entre individus, cela semble être généralement reproductible. Par suite du métabolisme important en première passe, la biodisponibilité après une dose orale unique est d'environ 50 %. Après des doses répétées, la biodisponibilité de la dose augmente pour atteindre environ 70 %. Après une prise pendant les repas, la biodisponibilité d'une dose orale augmente d'environ 30 à 40 %.
Distribution
La molécule se lie d'environ 5 à 10 % aux protéines plasmatiques.
Métabolisme et élimination
Le métoprolol est métabolisé par oxydation dans le foie, essentiellement par l'isoenzyme CYP2D6. Si trois métabolites principaux ont été identifiés, aucun d'entre eux n'a d'effet bétabloquant significatif. Généralement, 95 % d'une dose orale se retrouvent dans les urines. Seuls 5 % de la dose sont excrétés intacts à travers les reins ; dans des cas isolés, ce chiffre peut atteindre 30 %. La demi-vie d'élimination du métoprolol est en moyenne de 3,5 heures (avec des extrêmes allant de 1 à 9 heures). La clairance totale est d'environ 1 litre/minute.
Populations spéciales
Personnes âgées
Par rapport à des patients plus jeunes, la pharmacocinétique du métoprolol administré à des personnes âgées ne présente pas de différences significatives.
Insuffisants rénaux
L'insuffisance rénale n'a pratiquement pas d'effet sur la biodisponibilité du métoprolol. Cependant, l'excrétion des métabolites est réduite. Chez des patients ayant un taux de filtration glomérulaire < 5 ml/minute, on a observé une accumulation importante de métabolites. Cependant, cette accumulation n'entraîne pas d'augmentation du blocage béta.
Insuffisants hépatiques
La pharmacocinétique du métoprolol n'est modifiée que de manière minime par une réduction de la fonction hépatique. Cependant, chez des patients atteints d'une cirrhose grave et d'une anastomose porto-cave, la biodisponibilité du métoprolol peut augmenter et la clairance totale diminuer. Des patients avec une anastomose porto-cave avaient une clairance totale d'environ 0,3 litres/minute et des valeurs AUC 6 fois plus élevées que chez un sujet sain.
Absorption
Administré par voie orale, le métoprolol est rapidement résorbé; la biodisponibilité est comprise entre 40 et 50% et augmente avec la prise alimentaire. L'effet de premier passage hépatique est modéré. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 1 à 2 heures environ.
Métabolisme
Environ 10% du métoprolol est transformé au niveau hépatique en un métabolite, l'alpha-hydroxy-métoprolol. Celui-ci est 10 fois moins actif que la molécule-mère.
Distribution
Le volume de distribution est de 5,5 l/kg.
Le métoprolol passe la barrière hémato-encéphalique.
Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).
Elimination
La demi-vie d'élimination plasmatique du métoprolol est comprise entre 2.5 et 5 heures.
Le métoprolol est excrété en quasi-totalité par le rein, essentiellement sous forme de métabolites (95%).
Populations à risque
Insuffisance rénale
Elle ne nécessite pas d'ajustement posologique.
Insuffisance hépatique
Il peut être nécessaire de réduire la posologie .
Sujet âgé
Les faibles variations cinétiques n'imposent pas d'ajustement posologique.
Grossesse
Le métoprolol passe dans le placenta. Le rapport moyen des concentrations sang du cordon/sang maternel de métoprolol est égal à 1.
Allaitement
Le métoprolol est excrété dans le lait maternel; le rapport moyen des concentrations lait maternel/sang maternel est de 3,7.
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables sont généralement légers et réversibles.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés après l'administration de METOPROLOL MYLAN sont : asthénie, fatigue, vertige, céphalée, nausée, douleur abdominale, diarrhée, constipation, bradycardie, hypotension orthostatique, palpitation, froideur des extrémités et dyspnée d'effort.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables observés après l'administration de METOPROLOL MYLAN dans les études cliniques et/ou depuis sa mise sur le marché sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10000, < 1/1000), très rare (< 1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | ||
Très fréquent | Asthénie, fatigue | |
Affections du système nerveux | ||
Fréquent | Vertige, céphalée | |
Rare | Paresthésie, altération du niveau de conscience | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | ||
Rare | Crampe musculaire | |
Très rare | Arthralgie, arthrite | |
Affections gastro-intestinales | ||
Fréquent | Nausées, douleur abdominale, diarrhée, constipation, vomissement | |
Rare | Bouche sèche | |
Très rare | Dysgueusie, fibrose rétropéritonéale | |
Affections hépatobiliaires | ||
Rare | Augmentation des enzymes hépatiques | |
Très rare | Hépatite | |
Affections cardiaques | ||
Fréquent | Bradycardie, sévère le cas échéant, hypotension orthostatique (parfois avec syncope), palpitations | |
Peu fréquent | Insuffisance cardiaque, chute tensionnelle,précordialgies, choc cardiogénique chez les patients présentant un infarctus du myocarde* | |
Rare | ||
Affections vasculaires | ||
Fréquent | Froideur des extrémités | |
Peu fréquent | dème | |
Rare | Syndrome de Raynaud, aggravation d'une claudication intermittente existante | |
Très rare | Gangrène chez les patients souffrant de troubles circulatoires périphériques sévères, accident vasculaire cérébral | |
Affections psychiatriques | ||
Peu fréquent | Dépression, trouble de la concentration, somnolence, insomnie, cauchemar | |
Rare | Nervosité, anxiété | |
Très rare | Amnésie / atteinte de la mémoire, confusion, hallucination, trouble de la personnalité | |
Affections des organes de reproduction et du sein | ||
Rare | Impuissance | |
Très rare | Maladie de la peyronie, dysfonctionnement érectile, trouble de la libido | |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | ||
Peu fréquent | Réactions cutanées incluant des éruptions maculo-papuleuses et vésiculaires, urticaire, prurit, eczéma, psoriasis, éruption lichenoïde, hyperhidrose | |
Rare | Alopécie | |
Très rare | Exacerbation d'un psoriasis, réaction de photosensibilité | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | ||
Fréquents | Dyspnée d'effort | |
Peu fréquent | Bronchospasme (possible aussi chez les patients sans antécédents de maladie pulmonaire obstructive), | |
Rare | Rhinite | |
Affections oculaires | ||
Rare | Défauts visuels (exemple vision floue), sécheresse ou irritation oculaire, conjonctivite | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | ||
Très rare | Acouphènes, troubles de l'audition (à des doses plus élevées que les doses recommandées, hypoacousie, surdité) | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | ||
Peu fréquent | Hypoglycémie, prise de poids | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | ||
Très rare | Thrombocytopénie | |
Affections du système immunitaire | ||
Rare | Anticorps antinucléaires exceptionnellement accompagnés de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement | |
* La fréquence plus élevée de 0,4 % par rapport au placebo a été observée dans une étude de 46000 patients présentant un infarctus du myocarde. Dans cette étude, la fréquence du choc cardiogénique était de 2,3 % dans le groupe Metoprolol et de 1,9 % dans le groupe placebo dans le sous-groupe des patients présentant un indice de risque de choc faible.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors de l'utilisation après autorisation de mise sur le marché : état confusionnel, une augmentation des triglycérides sanguins et une diminution des lipoprotéines de haute densité (HDL). Ces déclarations étant issues d'une population de taille incertaine et étant sujette à des facteurs de perturbation, il n'est pas possible d'estimer de manière fiable la fréquence de ces effets indésirables.
Bloc auriculo-ventriculaire du second ou troisième degré.
Patients avec une insuffisance cardiaque instable ou aigue décompensée (dème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension), auquel cas un traitement inotrope intraveineux est indiqué.
Patients recevant un traitement inotrope continu ou périodique agoniste des récepteurs béta.
Bradycardie sévère (< 50 p/min).
Maladie du sinus.
Choc cardiogénique.
Phénomène de Raynaud et trouble périphériques artériels périphériques, dans leurs formes sévères.
Asthme ou antécédents de broncho-pneumopathies chroniques obstructives dans leurs formes sévères.
Phéochromocytome non traité.
Acidose métabolique.
Administration intraveineuse concomitante d'inhibiteurs calciques, de vérapramil et de diltiazem, à cause du risque d'hypotension, de troubles de la conduction auriculo-ventriculaire (AV) ou d'insuffisance ventriculaire gauche.
Hypotension.
Le métoprolol est contre-indiqué chez les patients atteints d'un infarctus du myocarde et ayant une fréquence cardiaque < 50 p/minutes, un intervalle P-Q > 0,24 s ou une tension systolique < 100 mg Hg et/ou une insuffisance cardiaque congestive grave.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
En général, les bêta-bloquants diminuent la perfusion du placenta. Ceci a été associé à un retard de croissance, des morts intra-utérines, des avortements et des accouchements prématurés. De ce fait, il est conseillé d'instaurer une surveillance de la mère et de l'enfant chez les femmes enceintes traitées par métoprolol.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait .
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
Toxicité
Une dose de 7,5 g chez un adulte a entraîné une intoxication létale. L'absorption d'une dose de 100 mg par un enfant de 5 ans n'a entraîné aucun symptôme après lavage gastrique. Une dose de 450 mg chez un enfant de 12 ans et une dose de 1,4 g chez un adulte ont entraîné une intoxication modérée. Chez l'adulte, l'absorption d'une dose de 2,5 g a entraîné une intoxication grave et celle d'une dose de 7,5 g a entraîné une intoxication très grave.
Symptômes
Les symptômes cardiovasculaires sont les plus importants, mais dans certains cas, en particulier chez l'enfant et l'adolescent, les symptômes touchant le SNC et la dépression respiratoire peuvent prédominer. Bradycardie, bloc auriculoventriculaire du premier degré au troisième degré, allongement de l'intervalle QT (cas isolés), asystolie, hypotension, mauvaise perfusion périphérique, décompensation cardiaque, choc cardiogénique.
Dépression respiratoire, apnée. Autres : fatigue, sensation de malaise, perte de connaissance, tremblements légers, crampes, sudation, paresthésies, bronchospasme, nausées, vomissements, spasme sophagien possible, hypoglycémie (en particulier chez l'enfant) ou hyperglycémie, hyperkaliémie. Effets rénaux. Syndrome myasthénique transitoire. La prise concomitante d'alcool, d'antihypertenseurs, de quinidine ou de barbituriques peut exacerber la pathologie du patient. Les premiers signes de surdosage peuvent être observés entre 20 minutes et 2 heures après l'ingestion.
Traitement
Les soins doivent être réalisés dans un établissement capable de mettre en place des mesures de soutien et d'assurer surveillance et supervision.
Un lavage gastrique et/ou une administration de charbon actif peuvent être réalisés, si ces mesures sont justifiées.
Atropine, stimulants adrénergiques ou stimulateur cardiaque pour traiter la bradycardie et les troubles de la conduction.
Hypotension, insuffisance cardiaque aiguë et choc à traiter par un remplissage vasculaire adéquat, injection de glucagon (si nécessaire, suivie d'une perfusion intraveineuse de glucagon), administration intraveineuse de stimulants adrénergiques tels que la dobutamine, avec ajout d'agonistes des récepteurs α1 en présence d'une vasodilatation. L'utilisation intraveineuse de Ca2+ peut également être envisagée.
L'intubation et la ventilation assistée doivent être mises en place sur la base d'une indication très large. L'utilisation d'un stimulateur cardiaque peut être nécessaire. En cas de collapsus circulatoire après un surdosage, des mesures de réanimation s'étalant sur plusieurs heures peuvent être nécessaires.
Le bronchospasme peut généralement être supprimé à l'aide d'un bronchodilatateur.
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc.
Associations déconseillées
+ Diltiazem
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), trouble de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Abiratérone
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par l'abiratérone. Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par l'abiratérone.
+ Amiodarone
Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression de mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Antiarythmiques classe I (sauf lidocaïne)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta- mimétiques.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antihypertenseurs centraux
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Surveillance clinique.
+ Bupropion
Avec le métoprolol utilisé dans l'insuffisance cardiaque : risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol par diminution de son métabolisme hépatique par le bupropion. Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par le bupropion.
+ Cinacalcet
Augmentation des concentrations plasmatiques de métroprolol avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par le cinacalcet. Surveillance clinique et réduction de la posologie du métroprolol pendant le traitement par cinacalcet.
+ Darifénacine
Augmentation des concentrations plasmatiques du métoprolol, avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la darifénacine. Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par darifénacine.
+ Duloxetine
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la duloxétine. Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par la duloxétine et après son arrêt.
+ Insuline, glinides, gliptines et sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement, contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Paroxétine avec le métoprolol utilisé dans les indications sauf insuffisance cardiaque
Risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la paroxétine. Surveillance clinique accrue ; si besoin adaptation de la posologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la paroxétine et après son arrêt.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Terbinafine
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par la terbinafine. Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par la terbinafine.
Associations à prendre en compte
+ Alphabloquants à visée urologique
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens pyrazolés).
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines plus ou moins marqué et susceptibles de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole IV
Avec le dipyridamole IV : majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Risque de majoration d'une hypotension, notamment orthostatique.
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Phénobarbital (et, par extrapolation, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques du métoprolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du bêta-bloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite. |
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu'en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
Insuffisance cardiaque
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Infarctus du myocarde
Chez les patients avec un infarctus du myocarde, si une hypotension significative apparait, le traitement par METOPROLOL MYLAN doit être interrompu, et le statut hémodynamique du patient et la mesure de l'ischémie myocardique soigneusement évalués. Une surveillance hémodynamique intensive peut être nécessaire et des modalités de traitement appropriées doivent être mises en place. Si l'hypotension est associée à une bradycardie ou un bloc auriculo-ventriculaire significatif, le traitement doit être réajusté pour les rétablir.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles circulatoires périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle. Chez les patients ayant, ou suspectés d'avoir, un phéochromocytome, METOPROLOL MYLAN doit toujours être prescrit en association avec un alpha-bloquant et seulement après l'initiation de l'alpha-bloquant .
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisance hépatique
En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 batt/min au repos).
L'insuffisance hépatique peut augmenter la biodisponibilité du métoprolol par diminution de la clairance, entrainant une augmentation des concentrations plasmatiques.
Sujet diabétique
Prévenir le patient et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. Un traitement chronique par bêta-bloquant ne doit pas être interrompu de manière systématique avant un acte chirurgical majeur. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas, le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
chez les patients atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants ;
en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées ;
le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Interactions
Les inhibiteurs des canaux calciques du type verapamil (phenylalkylamine) ne doivent pas être administrés par voie I.V. aux patients recevant du METOPROLOL MYLAN car il existe un risque d'arrêt cardiaque dans cette situation .
Analogues en Russie
таб.:
100 мг
р-р д/в/в введ.:
1 мг/мл
таб., покр. обол., пролонгир. действ.:
100 мг, 25 мг, 50 мг
таб.:
100 мг, 50 мг
таб.:
100 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
100 мг, 50 мг
таб.:
100 мг, 50 мг, 25 мг
таб. с замедл. высвоб., покр. плен. обол.:
100 мг, 200 мг, 25 мг, 50 мг
р-р д/в/в введ.:
1 мг/мл
таб., покр. плен. обол., пролонгир. действ.:
100 мг, 25 мг, 50 мг
таб.:
100 мг, 50 мг
таб.:
100 мг, 25 мг, 50 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
100 mg
solution injectable:
5 mg
comprimé enrobé:
50 mg
comprimé à libération prolongée:
200,00 mg
comprimé pelliculé:
100 mg, 50 mg
comprimé:
100 mg, 100,00 mg, 50 mg, 50,00 mg
comprimé:
100 mg
comprimé à libération prolongée:
200 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
190,00 mg, 23,75 mg, 95,00 mg