METVIXIA - Kératoses actiniques, carcinomes basocellulaires superficiels et maladie de Bowen traités par Metvixia associé à la lumière rouge : Après application topique de l'aminolévulinate de méthyle, les porphyrines s'accumulent au niveau des lésions cutanées traitées, de façon intracellulaire.
Le médicament METVIXIA appartient au groupe appelés Agents photosensibilisants
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01XD03
GALDERMA INTERNATIONAL (FRANCE) - Metvixia crème 168 mg , 2006-09-19
Metvixia 168 mg/g
crème 168 mg
GALDERMA INTERNATIONAL (FRANCE)
Metvixia est indiqué chez les adultes.
Traitement des kératoses actiniques fines ou non-hyperkératosiques et non pigmentées du visage et du cuir chevelu.
Traitement du carcinome basocellulaire superficiel non récidivant du tronc des membres et du cou. Les lésions doivent être préalablement confirmées par biopsie.
Traitement des carcinomes intraépidermiques (maladie de Bowen) non pigmentés, lorsque la chirurgie est impossible, chez les sujets immunocompétents. Les lésions doivent être préalablement confirmées par biopsie et le contrôle de la guérison doit être effectué.
Kératoses actiniques, carcinomes basocellulaires superficiels et maladie de Bowen traités par Metvixia associé à la lumière rouge :
Après application topique de l'aminolévulinate de méthyle, les porphyrines s'accumulent au niveau des lésions cutanées traitées, de façon intracellulaire. Les porphyrines intracellulaires (y compris de type PpIX) sont photo-actives, avec des composants fluorescents ; sous l'action de la lumière et en présence d'oxygène, de l'oxygène singulet se forme, ce qui risque d'endommager les compartiments cellulaires, en particulier les mitochondries. L'activation par la lumière des porphyrines accumulées entraîne une réaction photochimique et par conséquent une phototoxicité pour les cellules cibles exposées à la lumière.
Kératoses actiniques traitées par Metvixia associé à la lumière du jour :
Après application topique de l'aminolévulinate de méthyle, les porphyrines s'accumulent au niveau des lésions cutanées traitées, de façon intracellulaire. Les porphyrines intracellulaires (y compris de type PpIX) sont photo-actives, avec des composants fluorescents ; sous l'action de la lumière du jour et en présence d'oxygène, de l'oxygène singulet se forme, ce qui risque d'endommager les compartiments cellulaires, en particulier les mitochondries. Quand Metvixia est utilisé avec la lumière du jour, la porphyrine PpIX est produite en continu et activée à l'intérieur des cellules cibles durant les 2 heures d'exposition à la lumière du jour créant un effet micro-phototoxique constant.
La lumière du jour peut ne pas être suffisante pour le traitement de Metvixia associé à la lumière du jour au cours des mois d'hiver dans certaines zones de l'Europe. Par contre cette photothérapie Metvixia associée à la lumière du jour peut être mise en oeuvre :
tout au long de l'année en Europe du sud,
de février à octobre en Europe centrale,
de mars à octobre en Europe du nord.
On a étudié l'absorption dermique in vitro de l'aminolévulinate de méthyle radiomarqué appliqué à la peau humaine. Après 24 heures, l'absorption cumulée moyenne au travers de la peau humaine a été de 0,26 % de la dose administrée. Un dépôt cutané contenant 4,9 % de la dose s'est formé. Il n'a été réalisé aucune étude correspondante sur des peaux humaines présentant des dommages similaires à des lésions de kératoses actiniques, avec en outre une surface rugosifiée ou absence de couche cornée.
Chez l'être humain, on a démontré que l'accumulation des porphyrines était plus importante dans les lésions que dans une peau saine en cas de traitement avec METVIXIA crème. Après application de la crème puis,
3 heures plus tard, exposition à une lumière non cohérente d'une longueur d'onde de 570 à 670 nm, pour une dose totale de lumière de 75 J/cm2, un blanchissage optique complet a été observé avec des niveaux de porphyrines équivalents aux valeurs observées avant traitement.
Kératoses actiniques, carcinomes basocellulaires superficiels et maladie de Bowen traités par Metvixia associé à la lumière rouge
a) Résumé du profil de sécurité : Entre 60% et 80% des patients ont manifesté une réaction locale sur le site du traitement imputable aux effets toxiques de la thérapie photodynamique (phototoxicité) ou à la préparation de la lésion.
Pendant l'exposition à la lumière ou juste après, les sensations de douleurs et de brûlures cutanées sont les réactions locales les plus fréquemment rapportées généralement réversibles dans les 24 heures après la photothérapie. La sévérité des symptômes est généralement d'intensité faible à modérée, mais en de rares cas, il arrive qu'elle nécessite l'arrêt prématuré de la photothérapie.
Les signes cliniques fréquents de phototoxicité sont des érythèmes, de l'dème et la formation de croûtes. Dans la majorité des cas, ceux-ci sont d'intensité faible à modérée et peuvent persister pendant une à deux semaines, parfois plus longtemps. Dans deux cas, ces signes ont persisté pendant plus d'un an.
b) Liste des effets indésirables sous forme de tableau : Les effets indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les données de tolérance ci-dessous sont issues des études cliniques (voir Tableau 1).
Effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques sur 932 patients traités par Metvixia associé à la lumière rouge et depuis la mise sur le Marché.
Tableau 1 Effets indésirables
Système Organe Classe | Fréquence : Effets indésirables |
Affection du système nerveux | Fréquent : paresthésie, céphalée Fréquence indéterminée : amnésie générale transitoire (incluant état confusionnel et désorientation) |
Affections oculaires | Peu fréquent : gonflement oculaire, douleur oculaire |
Fréquence indéterminée : dème des paupières | |
Affections vasculaires | Peu fréquent : hémorragie due à une plaie |
Fréquence indéterminée : hypertension | |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent : nausées |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Très fréquent : douleur de la peau, croûte, érythème, sensation de brûlure de la peau. |
Fréquent : ulcère cutané, gonflement cutané, hémorragie cutanée, prurit, exfoliation cutanée, vésicule cutanée, infection cutanée, dème cutané. | |
Peu fréquent : urticaire, rash, irritation cutanée, réaction de photosensibilité, hypopigmentation cutanée, hyperpigmentation cutanée, érythème calorique, gêne cutanée. | |
Fréquence indéterminée : eczéma, dermatite de contact, angioedème, dème de la face, gonflement du visage, éruption pustuleuse au site d'application. | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent : suppuration au site d'application, sensation de chaleur |
Peu fréquent : fatigue, malaise |
En cas d'utilisations répétées, la fréquence et l'intensité des réactions phototoxiques locales n'augmentent pas.
La plupart des réactions d'eczéma et de dermatite allergique de contact étaient localisées au site du traitement et n'étaient pas sévères. Rarement l'érythème et le gonflement ont été diffus.
Kératoses actiniques traitées par Metvixia associé à la lumière du jour
Aucun nouvel effet indésirable local n'a été rapporté dans les 2 études cliniques de phase III réalisées avec Metvixia associé à la lumière du jour par rapport aux effets indésirables locaux déjà connus avec Metvixia associé à la lumière rouge. Le traitement de Metvixia associé à la lumière du jour était très peu douloureux par rapport à celui de Metvixia associé à la lumière rouge .
Dans les 2 études de phase III incluant un total de 231 patients, les effets indésirables locaux liés au traitement étaient rapportés moins fréquemment pour les hémifaces traitées par Metvixia associé à la lumière du jour comparativement aux hémifaces traitées par Metvixia associé à la lumière rouge (45,0% et 60,1% des sujets, respectivement).
En raison de la présence de glycérol, risque de troubles digestifs et de diarrhée.
En raison de la présence d'huile d'arachide, risque de survenue de réactions d'hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire).
En raison de la présence de parahydroxybenzoate, risque d'eczéma de contact exceptionnellement, réactions immédiates avec urticaire et bronchospasmes.
Carcinome basocellulaire sclérodermiforme.
Carcinome basocellulaire nodulaire
Carcinomes intra-épithéliaux muqueux (Bowen muqueux)
Porphyrie
Grossesse
Pour l'aminolévulinate de méthyle, il n'existe aucune donnée clinique concernant la femme enceinte. Aucune étude de toxicité reproductive n'a été menée chez l'animal. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction. METVIXIA n'est pas recommandé pendant la grossesse .
Allaitement
La quantité d'aminolévulinate de méthyle excrétée dans le lait maternel suite à l'administration topique de METVIXIA crème est inconnue. En l'absence de données cliniques, l'allaitement devra être interrompu pendant 48 heures après l'application de METVIXIA crème.
La sévérité des réactions phototoxiques locales, comme les érythèmes, les douleurs et la sensation de brûlure, peut s'accroître en cas d'application prolongée et/ou de très forte intensité de la lumière rouge.
Aucune étude spécifique d'interaction n'a été réalisée avec l'aminolévulinate de méthyle.
Le traitement par METVIXIA ne doit être administré que par un médecin, une infirmière ou un autre professionnel de santé formé à l'utilisation d'un traitement photodynamique.
METVIXIA n'est pas recommandé pendant la grossesse .
METVIXIA ne doit pas être utilisé pour soigner les kératoses actiniques épaisses (hyperkératosiques). Il n'existe pas de données concernant l'utilisation de METVIXIA crème dans le traitement de lésions pigmentées ou de forte infiltration ou de lésions au niveau des parties génitales. Il n'existe pas de données dans le traitement de lésions de la maladie de Bowen supérieures à 40 mm. Depuis la mise sur le marché, les données sont limitées dans le traitement des kératoses actiniques et de la maladie de Bowen chez les patients transplantés sous traitement immunosuppresseur. Une surveillance étroite de ces patients, avec un nouveau traitement si nécessaire est recommandé dans cette population. Il n'existe pas de données dans le traitement de la maladie de Bowen chez les patients ayant des antécédents d'exposition à l'arsenic.
L'aminolévulinate de méthyle peut provoquer une sensibilisation cutanée entraînant un angioedème, un eczéma de contact ou une dermatite allergique de contact au site d'application. Le traitement par aminolévulinate de méthyle doit être arrêté définitivement en cas d'angioedème.
Parmi les excipients, l'alcool cétostéarylique et l'huile d'arachide peuvent, dans quelques cas rares, provoquer des réactions cutanées locales (par exemple, un eczéma de contact), le parahydroxybenzoate de méthyle et le parahydroxybenzoate de propyle (E218, E216) provoquent parfois des réactions allergiques (susceptibles d'être retardées).
Tout traitement aux UV devra être interrompu avant le début du traitement. Par précaution générale, l'exposition au soleil des sites de lésion traités et de la zone de peau environnante sera évitée pendant quelques jours après le traitement.
Le contact direct de METVIXIA crème avec les yeux devra être évité. METVIXIA ne doit pas être appliquée sur les paupières et les muqueuses.
En raison de la présence d'huile d'arachide, ce médicament n'est pas recommandé chez l'enfant de moins de 3 ans.
La douleur pendant l'illumination par lumière rouge peut induire une augmentation de la pression artérielle. Il est donc recommandé de mesurer la pression artérielle chez tous les patients avant le traitement par lumière rouge. En cas de douleurs sévères durant le traitement par lumière rouge, la pression artérielle doit être vérifiée. En cas d'hypertension sévère, l'illumination par la lumière rouge doit être interrompue, en plus des mesures symptomatiques appropriées.
La thérapie photodynamique conventionnelle (PDT) avec une lampe peut être un facteur précipitant la survenue d'amnésie générale transitoire dans de rares cas. Bien que le mécanisme exact ne soit pas connu, le stress et la douleur associés à une illumination avec la lampe peut augmenter le risque de développer une amnésie transitoire. Si des signes de confusion ou de désorientation sont observés, la PDT doit être interrompue immédiatement.
Analogues en Russie
крем д/наружн. прим.:
16%
Analogues en France
crème:
168 mg