MONICOR - Les dérivés nitrés sont des donneurs de monoxyde d'azote (NO).
Le médicament MONICOR appartient au groupe appelés Nitrates organiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C01DA14
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Monicor solution injectable 10 mg , 1996-11-14
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Monicor gélule à libération prolongée 40 mg , 1986-03-13
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Monicor gélule à libération prolongée 20 mg , 1985-02-12
Monicor 10 mg/10 ml
solution injectable 60 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Monicor L P 40 mg
gélule à libération prolongée 60 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Monicor L.P. 20 mg
gélule à libération prolongée 60 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Monicor L.P. 60 mg
gélule à libération prolongée 60 mg
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Traitement préventif de la crise d'angor.
Traitement de l'insuffisance cardiaque gauche ou globale, en association aux autres thérapeutiques usuelles.
Les dérivés nitrés sont des donneurs de monoxyde d'azote (NO). Le NO, en stimulant la formation de GMP cyclique, conduit à une relaxation des fibres musculaires lisses vasculaires.
Les actions principales des dérivés nitrés sont les suivantes:
une vasodilatation veineuse prédominante et responsable d'une diminution du retour veineux cardiaque, donc de la pré-charge cardiaque;
une vasodilatation coronaire qui, associée à une diminution de la pression télédiastolique du ventricule gauche liée à la diminution du retour veineux, entraîne une redistribution de la perfusion coronaire vers les zones sous-endocardiques, particulièrement vulnérables à l'ischémie;
une action antispastique au niveau coronaire;
une vasodilatation artériolaire périphérique à forte dose, entraînant une réduction des résistances vasculaires périphériques, donc de la post-charge cardiaque.
Ces effets contribuent au repos et à l'effort, à une diminution des besoins en oxygène du myocarde (diminution de la charge de travail cardiaque liée aux pré- et post-charge) et à une augmentation des apports en oxygène (vasodilatation coronaire et redistribution), qui sont à l'origine des indications des dérivés nitrés dans l'angor.
Par ailleurs la diminution du retour veineux cardiaque, qui s'accompagne d'une diminution des pressions capillaires pulmonaires, associée à la diminution de la post-charge en cas de fortes doses de dérivés nitrés, sont à l'origine des indications de certains dérivés dans l'insuffisance cardiaque gauche ou globale.
Le mononitrate d'isosorbide est le principal métabolite actif du dinitrate d'isosorbide. Il évite ainsi l'effet de « premier passage hépatique », et permet une faible variation interindividuelle des taux sanguins.
La résorption totale après absorption orale du mononitrate d'isosorbide, ainsi que sa présentation sous forme de microgranules à libération prolongée, assurent une diffusion lente et continue du principe actif autorisant des taux plasmatiques (supérieurs à 100 ng/ml) couvrant une grande partie du nycthémère elles permettent d'éviter les importantes variations intraindividuelles classiquement rencontrées avec le dinitrate d'isosorbide.
Céphalées dose-dépendantes, fréquentes en début de traitement et le plus souvent transitoires, ou pouvant nécessiter une diminution de posologie.
Hypotension artérielle, parfois orthostatique, surtout rapportée chez le sujet âgé ou lors d'association à d'autres vasodilatateurs. Ces hypotensions peuvent être associées à une tachycardie réflexe et s'accompagner de sensations vertigineuses, de lipothymies, ou de syncopes exceptionnellement.
Vasodilatation cutanée avec érythème et bouffées de chaleur.
Troubles digestifs (nausées et vomissements).
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique du mononitrate d'isosorbide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, hormis en situation aiguë, l'utilisation du mononitrate d'isosorbide est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
En cas d'absorption massive, le plus souvent accidentelle, les dérivés nitrés peuvent entraîner une méthémoglobinémie, justifiant une prise en charge en milieu spécialisé.
Associations contre-indiquées
+ Inhibiteurs de la phosphodiesterase de type 5 (avanafil, sildenafil, tadalafil, vardenafil)
Risque d'hypotension importante (effet synergique) pouvant aggraver l'état d'ischémie myocardique et provoquer notamment un accident coronarien aigu.
+ Riociguat
Risque d'hypotension importante (effet synergique).
Associations à prendre en compte
+ Dapoxetine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Risque de majoration d'une hypotension, notamment orthostatique.
Mises en garde
L'insuffisance cardiaque droite pure n'est pas une indication.
En cas de survenue d'une crise d'angor pendant l'intervalle libre (de même qu'en dehors), une réévaluation de la coronaropathie s'impose et une adaptation du traitement doit être discutée (traitement médicamenteux et éventuellement revascularisation).
En raison de la présence de lactose et de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, de déficit en lactase, d'intolérance au fructose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Précautions d'emploi
La posologie efficace devra être atteinte progressivement, en raison du risque d'hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.
La posologie quotidienne doit être répartie et ajustée en fonction de l'efficacité et de la tolérance du patient.
Les substances vasodilatatrices, antihypertensives, les diurétiques et l'alcool peuvent majorer l'hypotension provoquée par les dérivés nitrés, surtout chez le sujet âgé.
Il n'est pas logique d'associer le mononitrate d'isosorbide avec la molsidomine ou le nicorandil dans la mesure où leur mécanisme d'action est similaire.
Analogues en Russie
таб.:
40 мг
капсулы:
20 мг, 40 мг
капс. ретард:
50 мг
таб.:
20 мг, 40 мг
капс. ретард:
40 мг, 60 мг
капс. ретард:
40 мг, 60 мг
таб.:
20 мг, 40 мг
таб.:
40 мг
Analogues en France
solution injectable:
10 mg
gélule à libération prolongée:
20 mg, 40 mg, 60 mg
comprimé:
20 mg
gélule à libération prolongée:
20 mg, 40 mg, 60 mg