Résumé des caractéristiques du médicament - NIZAXID

Langue

- Français

NIZAXID

NIZAXID - La nizatidine est un nouvel antagoniste sélectif des récepteurs H2 à l'histamine.

Le médicament NIZAXID appartient au groupe appelés Antihistaminiques Н2 - 4 génération

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A02BA04

Substance active: NIZATIDINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LILLY FRANCE (FRANCE) - Nizaxid solution pour perfusion 100 mg , 1992-03-23

Norgine B.V. (PAYS-BAS) - Nizaxid gélule 150 mg , 1987-07-30

NORGINE PHARMA (FRANCE) - Nizaxid gélule 300 mg , 1987-07-30


Nizaxid 100 mg/ 4 ml

solution pour perfusion 300 mg

LILLY FRANCE (FRANCE)

Nizaxid 150 mg

gélule 300 mg

Norgine B.V. (PAYS-BAS)

Nizaxid 300 mg

gélule 300 mg

NORGINE PHARMA (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution pour perfusion : 100 mg
  • gélule : 150 mg, 300 mg

Dosage

Ulcère duodénal
La dose journalière recommandée est de 300 mg (1 gélule au coucher). La durée du traitement est généralement de quatre semaines, mais cette période peut être diminuée si la cicatrisation est vérifiée plus tôt par endoscopie.
La majorité des ulcères cicatrisent en quatre semaines, mais en cas de cicatrisation incomplète, le traitement devra être poursuivi pendant quatre autres semaines.
Ulcère gastrique bénin
La dose recommandée journalière est de 300 mg (1 gélule) au coucher.
Le traitement devra être poursuivi pendant 4 semaines, ou 8 semaines si nécessaire, mais cette période peut être diminuée si la cicatrisation est constatée plus tôt par endoscopie.
Posologie chez l'insuffisant rénal
La posologie sera réduite en fonction de la valeur de la clairance à la créatinine. Utiliser les gélules à 150 mg.
En cas d'insuffisance hépato-cellulaire sévère
Il est préférable de réduire la posologie (par exemple d'un tiers). Utiliser les gélules à 150 mg.
Les gélules de nizatidine doivent être avalées avec un peu de liquide.

Indications

Ulcère duodénal

Ulcère gastrique bénin

Prévention des récidives de l'ulcère duodénal

Œsophagite par reflux gastro-œsophagien de stade I et II.

Pharmacodynamique

La nizatidine est un nouvel antagoniste sélectif des récepteurs H2 à l'histamine. Son action est compétitive et totalement réversible.

La nizatidine inhibe significativement la sécrétion gastrique acide basale et stimulée, en réduisant à la fois le volume secrétoire gastrique et la teneur en pepsine.

Dans divers essais cliniques, la nizatidine administrée soit en une dose unique ( au coucher ) soit en deux doses fractionnées ( matin et soir ) inhibe significativement la sécrétion gastrique acide et fait habituellement disparaître rapidement la douleur liée à l'ulcère.

La nizatidine n'a pas d'effet significatif sur les concentrations sériques de gastrine, de gonadotrophines, de prolactine, d'hormone de croissance, d'hormone antidiurétique, de cortisol, de testostérone, de 5-alpha-dihydrotestostérone ou d'œstradiol.

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

L'absorption de nizatidine après administration orale est rapide et les pics de concentration plasmatique (700-1800 ng/ml après une dose de 150 mg; 1400-3600 ng/ml après une dose de 300 mg) sont habituellement atteints en moins de deux heures après administration (intervalle de 0,5 à 3 heures).

La biodisponibilité orale est de 70 % et la demi-vie d'élimination est de 1,6 heure environ.

Une très faible partie subit un premier passage hépatique (6 %), mais la nizatidine est excrétée principalement par les reins, 60 % sous forme inchangée, la clairance rénale étant de 500 ml/min environ.

Les métabolites de la nizatidine comprennent: la nizatidine déméthylée (7 %), sulfoxyde (6 %) et n-oxyde (5 %).

La nizatidine déméthylée est un métabolite peu actif.

Une dose orale de nizatidine est excrétée à plus de 90 % (métabolites inclus) dans les urines en moins de 12 heures.

Effets indésirables

Au cours des essais cliniques comparant la nizatidine au placebo, la fréquence des effets indésirables a été trouvée légèrement supérieure chez les patients traités par la nizatidine, mais cette différence n'est pas statistiquement significative.

Les effets indésirables ci-dessous sont présentés selon la classification suivante :

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Classe de système d'organes

Fréquence

Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Anémie, thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, pancytopénie

Affections psychiatriques

Fréquence indéterminée

Confusion, hallucination, rêves anormaux

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée

Céphalées, somnolence

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée

Bradycardie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquence indéterminée

Rhinite, pharyngite, toux

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée

Nausées

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée

Hépatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Rash, prurit. Des cas de réactions croisées avec d'autres anti-H2 ont été rapportés.

Vascularite leucocytoclasique

Hypersudation (significativement supérieure dans le groupe nizatidine (1,1%))

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée

Myalgie

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Impuissance réversible

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquence indéterminée

Asthénie, douleur thoracique

Investigations

Fréquence indéterminée

Légère élévation des transaminases, transitoire et asymptomatique*

Elévation de la cholestérolémie chez des patients traités de façon prolongée

Elévation modérée de l'uricémie

* les rares cas d'élévation marquée (supérieure à 500 UI/L) ont été observés chez les patients sous nizatidine, mais l'imputabilité de cette variation n'a pas été clairement établie.

Ces élévations étaient asymptomatiques et rapidement réversibles après arrêt du traitement.

Contre-indications

Hypersensibilité connue à ce produit ou aux autres antagonistes des récepteurs H2.

Allaitement: en l'absence d'études de sécrétion dans le lait.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Les données cliniques chez la femme enceinte restent limitées. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament au cours de la grossesse.

Allaitement

La nizatidine est excrétée dans le lait maternel en très faible quantité (0,1% de la dose maternelle) et avec une demi-vie dans le lait inférieure à 2 heures. Aucun effet délétère chez les enfants allaités n'a été rapporté.

Nizaxid peut être utilisé au cours de l'allaitement en préférant une administration du médicament après la tétée.

Surdosage

A des doses très élevées chez l'animal, la nizatidine s'est révélée peu toxique. En cas de surdosage chez l'homme, on recommande un traitement symptomatique et une assistance des fonctions vitales. En cas d'absorption massive accompagnée de symptômes, l'absorption de nizatidine peut être réduite par le charbon actif et la nizatidine absorbée peut être éliminée par hémodialyse.

Interactions avec d'autres médicaments

Association déconseillée

+ Posaconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon

Diminution de l'absorption de l'antihistaminique H2.

Par mesure de précaution, il convient de prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance de l'antihistaminique H2 (plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Atazanavir

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir.

+ Cyanocobalamine

Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l'acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l'absorption digestive de la vitamine B12.

+ Inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés

Risque de diminution de la biodisponibilité de l'inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.

+ Itraconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

+ Kétoconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

+ Rilpivirine

Diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation du pH intragastrique de l'antisécrétoire. Seuls les antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés en 1 prise par jour doivent être utilisés. Il est recommandé de prendre la nizatidine au moins 12 h avant ou 4 heures après la prise de rilpivirine.

+ Ulipristal

Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par diminution de son absorption.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales

L'administration d'anti-sécrétoire de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l'acidité gastrique.

La tolérance et l'efficacité de la nizatidine n'ont pas été étudiées chez l'enfant.

Précautions d'emploi

La nizatidine ne peut être prescrite que si l'ulcère a été authentifié par endoscopie et/ou radiographie.

L'existence d'un cancer gastrique doit être éliminée avant l'administration de nizatidine.

L'amélioration symptomatique d'un ulcère sous nizatidine n'exclut pas une malignité éventuelle.

Insuffisance rénale :

La nizatidine est excrétée principalement par les reins. La posologie sera réduite en cas d'insuffisance rénale en tenant compte de la clairance de la créatinine .

Insuffisance hépatocellulaire sévère :

La nizatidine étant partiellement métabolisée par le foie, il est préférable, surtout s'il existe une insuffisance rénale associée, de réduire la posologie .

Sujet âgé :

L'efficacité et l'innocuité de la nizatidine ne sont pas influencées significativement par l'âge. Il n'est normalement pas nécessaire de modifier la posologie chez les sujets âgés, sauf dans le cas d'une insuffisance rénale modérée ou sévère.






Analogues du médicament NIZAXID qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • gélule:

    150 mg, 300 mg

  • gélule:

    150 mg, 300 mg

  • solution pour perfusion:

    100 mg