NUROFEN - L'Ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ayant prouvé son efficacité dans les modèles d'inflammation expérimentale chez l'animal par inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Le médicament NUROFEN appartient au groupe appelés AINS Acides 2-arylpropioniques dérivés (profènes)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M01AE01
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Nurofen capsule molle 200 mg , 2002-04-10
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Nurofen comprimé effervescent 200 mg , 1998-11-30
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Nurofen comprimé enrobé 200 mg , 1987-05-29
Nurofen 200 mg
comprimé enrobé
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Dosage : 200 mg
Résumé des caractéristiques du médicament
Posologie
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
RESERVE A L'ADULTE et L'ENFANT DE PLUS DE 20 KG (soit environ 6 ans).
Affections douloureuses et/ou fébriles
Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour)
Chez l'enfant de 20 à 30 kg (environ 6 à 11 ans): 1 comprimé (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (600 mg).
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg (environ 11-12 ans): 1 à 2 comprimés (200 mg), à renouveler si besoin au bout de 6 heures.
Dans tous les cas, ne pas dépasser 6 comprimés par jour (1200 mg).
Dans tous les cas, ne pas dépasser 6 comprimés par jour (1200 mg).
Sujets âgés: l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre .
Fréquence d'administration
Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.
Durée du traitement
Chez l'enfant et l'adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours ou si les symptômes s'aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.
Chez l'adulte si la douleur persiste plus de cinq jours ou si elle s'aggrave, ou si la fièvre persiste plus de trois jours ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, il est conseillé au patient de prendre un avis médical.
Mode d'administration
Voie orale. Utilisation à court terme seulement.
Avaler le comprimé sans le croquer avec un grand verre d'eau, de préférence au cours du repas.
Fabricant
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RECKITT BENCKISER HEALTHCARE INTERNATIONAL LIMITED
NOTTINGHAM SITE, THANE ROAD, NOTTINGHAM, NOTTINGHAMSHIRE, NG 90 2 DB, ROYAUME UNI ,
ROYAUME-UNI
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Exploitant
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RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE
38 RUE VICTOR BASCH, CS 11018, 91305 MASSY CEDEX ,
FRANCE
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Nurofen 200 mg
comprimé orodispersible
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Dosage : 200 mg
Résumé des caractéristiques du médicament
Posologie
Réservé à l'adulte et à l'adolescent de plus 12 ans.
La dose initiale est de 1 à 2 comprimés, puis, si nécessaire, 1 ou 2 comprimés toutes les 4 à 6 heures.
Ne pas dépasser 6 comprimés par 24 heures.
Sujets âgés : aucune modification posologique particulière n'est nécessaire.
Il est recommandé aux patients ayant une fragilité gastrique de prendre NUROFEN 200mg, comprimé orodispersible avec de la nourriture.
Traitement de courte durée seulement.
Chez l'adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours ou si les symptômes s'aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.
Chez l'adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours ou si les symptômes s'aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.
Chez l'adulte, si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours en cas de fièvre et 4 jours en cas de douleur ou si les symptômes s'aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.
Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire au contrôle des symptômes .
Mode d'administration
Voie orale.
Placer un comprimé sur la langue, laisser fondre et avaler. Il n'est pas nécessaire de boire de l'eau.
Ne pas utiliser en dessous de 12 ans.
Fabricant
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RECKITT BENCKISER HEALTHCARE INTERNATIONAL LIMITED
NOTTINGHAM SITE - THANE ROAD, NOTTINGHAM, NOTTINGHAMSHIRE - NG90 2DB, ROYAUME-UNI,
ROYAUME-UNI
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Exploitant
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RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE
38 RUE VICTOR BASCH, CS 11018, 91305 MASSY CEDEX, FRANCE,
FRANCE
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Nurofen 400 mg
comprimé enrobé
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Dosage : 400 mg
Résumé des caractéristiques du médicament
Posologie
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
Affections douloureuses et/ou fébriles
ADAPTE A L'ADULTE ET A L'ENFANT A PARTIR DE 30 KG (ENVIRON 11-12 ANS).
1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas ne pas dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour (soit 1200 mg par jour).
Sujets âgés : l'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifié en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre .
Le comprimé dosé à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvre plus intense ou non soulagées par un comprimé dosé à 200 mg d'ibuprofène.
Fréquence d'administration
Fréquence d'administration
Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.
Migraine
1 comprimé à 400 mg le plus tôt possible dès le début de la crise de migraine.
Si un patient n'est pas soulagé après la première dose, une seconde dose ne doit pas être prise au cours de la même crise. Toutefois la crise peut être traitée avec un autre traitement qui ne soit pas un anti-inflammatoire non stéroïdien ni de l'aspirine.
Si un patient a été soulagé mais que les symptômes réapparaissent, une deuxième dose peut être prise à condition de respecter impérativement un intervalle d'au moins 8 heures entre deux prises.
Durée du traitement
Affections douloureuses et/ou fébriles
Chez l'enfant et l'adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 jours ou si les symptômes s'aggravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.
Chez l'adulte, si la douleur persiste plus de cinq jours ou si elle s'aggrave, ou si la fièvre persiste plus de trois jours ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, il est conseillé au patient de prendre un avis médical.
Migraine
La durée de traitement ne devra pas dépasser 3 jours.
Mode d'administration
Voie orale. Utilisation à court terme seulement.
Avaler le comprimé sans le croquer avec un grand verre d'eau, de préférence au cours du repas.
Fabricant
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RECKITT BENCKISER HEALTHCARE INTERNATIONAL LIMITED
NOTTINGHAM SITE, THANE ROAD, NOTTINGHAM, NOTTINGHAMSHIRE, NG 90 2 DB, ROYAUME UNI ,
ROYAUME-UNI
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Exploitant
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RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE
38 RUE VICTOR BASCH, CS 11018, 91305 MASSY CEDEX ,
FRANCE
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Nurofen 200 mg
capsule molle 5 g
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Nurofen 200 mg
comprimé effervescent 5 g
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Nurofen 40 mg/ml ENFANTS FRAISE
suspension buvable 5 g
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Nurofen 40 mg/ml ENFANTS ORANGE
suspension buvable 5 g
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Nurofen 400 mg
capsule molle 5 g
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Nurofen 5 %
gel 5 g
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien: l'ibuprofène.
Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 30 kg (soit environ 11-12 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que:
maux de tête,
états grippaux,
douleurs dentaires,
courbatures,
règles douloureuses.
L'Ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ayant prouvé son efficacité dans les modèles d'inflammation expérimentale chez l'animal par inhibition de la synthèse des prostaglandines. Chez l'homme, l'Ibuprofène réduit la douleur inflammatoire, les dèmes et la fièvre. En outre, l'Ibuprofène inhibe de manière réversible l'agrégation plaquettaire.
L'efficacité clinique de l'Ibuprofène a été démontrée dans le traitement symptomatique de douleurs légères à modérées, telles que des douleurs dentaires, céphalées et dans le traitement symptomatique de la fièvre.
Pour les enfants, la dose analgésique est de 7 à 10 mg/kg par prise avec une dose maximale de 30 mg/kg/jour. Les premiers effets de NUROFEN, suspension buvable contient de l'ibuprofène qui montre dans un essai ouvert le début de l'action antipyrétique après 15 minutes et réduit la fièvre chez les enfants pour une durée allant jusqu'à 8 heures.
Des données expérimentales suggèrent que l'Ibuprofène peut inhiber de façon compétitive l'effet d'une faible dose d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont dosés de manière concomitante. Certaines études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent ne semble probable lors d'une prise occasionnelle d'ibuprofène .
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui a démontré son efficacité par inhibition de la synthèse des prostaglandines dans les modèles standard d'inflammation expérimentale chez l'animal. Chez l'homme, l'ibuprofène agit sur les douleurs inflammatoires, les dèmes et la fièvre. De plus, l'ibuprofène inhibe de manière réversible l'agrégation des plaquettes.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur de faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène .
L'efficacité clinique de l'ibuprofène a été démontrée dans la douleur associée à des maux de tête, les douleurs dentaires, la dysménorrhée et la fièvre, ainsi que chez les patients souffrant de douleurs et de fièvre associée à des douleurs des états grippaux, ainsi que les maux de gorge, les douleurs musculaires ou les blessures des tissus mous et le mal de dos.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique.
Il possède les propriétés suivantes:
propriété antalgique,
propriété antipyrétique,
propriété anti-inflammatoire,
propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet anti-agrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Une étude a montré une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou l'agrégation plaquettaire lorsque l'ibuprofène à la dose de 400 mg était pris dans les 8 heures qui précédaient la prise de 80 mg d'acide acétylsalicylique à libération immédiate, ou dans les 30 minutes qui suivaient. Toutefois, les limites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de l'usage régulier de l'ibuprofène; par ailleurs, en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl-carboxylique.
Sous forme de gel pour application cutanée, il possède une activité anti-inflammatoire et antalgique.
Son efficacité comme analgésique, anti-pyrétique et anti-inflammatoire après une administration systémique a été testée et validée.
Le principe actif exerce ses effets anti-inflammatoires et analgésiques directement dans les tissus enflammés sous-jacents au site d'application, principalement par inhibition de la biosynthèse des prostaglandines.
Aucune étude spécifique relative à la pharmacocinétique n'a été menée chez les enfants. Les données de la littérature confirment, toutefois, que l'absorption, le métabolisme et l'élimination de l'Ibuprofène sont comparables chez les enfants et chez les adultes.
Après administration par voie orale, l'Ibuprofène est absorbé partiellement par l'estomac et ensuite entièrement par l'intestin grêle. Une fois l'ibuprofène métabolisé dans le foie (hydroxylation, carboxylation, conjugaison), les métabolites pharmacologiquement inactifs sont éliminés complètement, principalement par les reins (90 %), ainsi que par la bile. La demi-vie d'élimination chez les sujets sains, ainsi que chez les patients souffrant de pathologies hépatiques ou rénales est de 1,8 à 3,5 heures. Par ailleurs, la liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 99 %.
Insuffisance rénale
Etant donné que l'ibuprofène et ses métabolites sont principalement éliminés par les reins, les patients atteints de différents degrés d'insuffisance rénale peuvent présentent des modifications des paramètres pharmacocinétiques du médicament. Pour les patients présentant une insuffisance rénale, une diminution de la liaison aux protéines, une augmentation des concentrations plasmiques de l'ibuprofène total et de l'ibuprofène (S)- non lié, des valeurs de l'AUC plus élevées pour l'ibuprofène (S)- et une augmentation des rapports éniantomériques de l'AUC (S/R) comparé à un groupe de volontaires sains ont été rapportées. Pour les patients atteints de maladie rénale en phase terminale et dialysés, la fraction libre moyenne de l'ibuprofène était d'environ 3 % comparé à environ 1 % chez des volontaires sains. Une altération sévère de la fonction rénale peut entraîner une accumulation des métabolites de l'ibuprofène. Cependant, la signification de cet effet est inconnue. Les métabolites peuvent être éliminés par hémodialyse .
Insuffisance hépatique
Une pathologie alcoolique du foie avec insuffisance hépatique légère à modérée n'a pas entraîné de modification importante des paramètres pharmacocinétiques. Une pathologie hépatique peut modifier la cinétique de l'ibuprofène.La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
Absorption
La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.
Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax 17 ± 3,5 µg/ml pour un comprimé de 200 mg et 30,3 ± 4,7 µg/ml pour un comprimé de 400 mg).
L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.
Distribution
L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.
Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
Métabolisme
Suivant le métabolisme hépatique (hydroxylation, carboxylation, conjugaison), l'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites pharmacologiquement inactifs.
Excrétion
L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucoroconjugués.
La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ (allant de 1,8 à 3,5 heures).
Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
NUROFEN 200mg, comprimé orodispersible se compose de granules d'ibuprofène au goût masqué incorporés dans un comprimé. Lorsque le comprimé est placé sur la langue, il se dissout rapidement pour libérer les granules d'ibuprofène. Les granules d'ibuprofène peuvent alors être avalés sans eau.
Lorsque NUROFEN 200mg, comprimé orodispersible atteint l'estomac, les granules d'ibuprofène se dissolvent rapidement dans les sucs gastriques libérant de l'ibuprofène acide non ionisé, qui est la seule entité absorbée par la muqueuse gastrique dans le plasma.
L'ibuprofène est bien absorbé par le tractus gastro-intestinal, est fortement lié aux protéines plasmatiques et diffuse dans le liquide synovial.
Le pic de concentration plasmatique médian pour NUROFEN 200mg, comprimé orodispersible est de 1,88 heures après administration. Lorsqu'il est pris avec de la nourriture, les concentrations plasmatiques maximales peuvent être retardées.
L'ibuprofène est métabolisé dans le foie en deux principaux métabolites avec l'excrétion primaire par les reins soit en tant que tel ou en tant que principaux conjugués avec une quantité négligeable d'ibuprofène inchangé. L'excrétion par le rein est à la fois rapide et complète.
La demi-vie d'élimination est approximativement de 2 heures.
Il n'y a pas de différence significative des profils pharmacocinétiques chez les personnes âgées.
Dans certaines études, de l'ibuprofène est retrouvé dans le lait maternel à de très faibles concentrations.
NUROFEN 200 mg, capsule molle contient 200 mg d'ibuprofène dissout dans un solvant hydrophile contenu dans une capsule de gélatine. Lors de l'ingestion, la capsule de gélatine se désintègre dans le suc gastrique libérant l'ibuprofène dissout pour une absorption immédiate.
L'ibuprofène est bien absorbé dans le tractus gastro-intestinal, se lie en grande partie aux protéines plasmatiques et diffuse dans le liquide synovial.
La concentration maximale plasmatique de NUROFEN 200 mg, capsule molle est atteinte rapidement, 70 minutes après l'administration. En cas de prise pendant les repas, la concentration plasmatique maximale peut être retardée.
L'ibuprofène est métabolisé dans le foie en deux métabolites principaux avec une excrétion principalement rénale. Ces métabolites sont éliminés soit tels quels, soit en majeure partie sous forme conjuguée, en même temps qu'une quantité négligeable d'ibuprofène inchangé. L'excrétion rénale est rapide et totale.
La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.
Aucune modification significative du profil pharmacocinétique n'est observé chez les personnes âgées.
La liste des effets indésirables suivants comprend tous les effets indésirables connus à ce jour des suites d'un traitement à l'ibuprofène, ainsi que ceux rapportés dans le cadre d'un traitement de longue durée et à forte dose chez les patients souffrant de rhumatismes. Les fréquences constatées, qui dépassent les signalements très rares, font référence à l'utilisation à court terme de doses quotidiennes jusqu'à 1200 mg maximum d'ibuprofène sous forme orale et de 1800 mg maximum en suppositoires.
Avec les réactions indésirables suivantes du médicament, il faut tenir compte du fait qu'elles dépendent en grande partie de la dose administrée et varient d'un patient à un autre.
Les effets indésirables qui ont été associés à l'ibuprofène sont listés ci-dessous, listés par organe-système et fréquence.
Les fréquences sont définies de la manière suivante :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/ 1000)
Très rare (< 1/10 000)
Inconnu (impossible à estimer d'après les données disponibles).
Notez que dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les réactions indésirables les plus couramment observées touchent aux fonctions gastro-intestinales. Les réactions indésirables sont le plus souvent doses-dépendant, en particulier le risque d'occurrence des saignements gastro-intestinaux qui dépendent du dosage et de la durée de traitement.
L'ulcère gastroduodénal, la perforation ou le saignement gastro-intestinal, parfois fatals, peuvent survenir, particulièrement chez les patients âgés .
Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, douleurs abdominales, melæna, hématémèse, stomatite ulcéreuse, exacerbation d'une colite et d'une maladie de Crohn ont été rapportés après l'administration. Avec une fréquence moindre, des cas de gastrites ont été observés.
Des cas d'dèmes, d'hypertension et d'insuffisance cardiaque ont été signalés en association avec un traitement par AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) .
Une exacerbation d'inflammations associées à une infection (par ex. développement d'une fasciite nécrosante) coïncidant avec l'utilisation d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens, a été décrite. Elle peut être associée au mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Si des signes d'infections surviennent ou s'aggravent pendant l'utilisation de NUROFEN 200mg, comprimé orodispersible, le patient devra consulter un médecin sans délai. Il conviendra alors de rechercher les éventuelles indications pour un traitement anti-infectieux/ antibiotique.
Une vérification de la formule sanguine devra être effectuée régulièrement dans le cadre d'un traitement à long terme.
Le patient doit être informé de prévenir son médecin immédiatement et d'arrêter de prendre NUROFEN 200mg, comprimé orodispersible s'il présente les symptômes d'hypersensibilité qui peuvent survenir même lors d'une première utilisation. L'assistance immédiate d'un médecin est requise.
Le patient doit être informé d'arrêter le médicament et de consulter immédiatement un médecin si des douleurs sévères dans la partie abdominale haute ou des melaenas ou une hématémèse apparaissaient.
Classe système organique | Fréquence | Effet(s) indésirable(s) |
Infections et infestations | Très rare | Exacerbation d'une infection liée à une inflammation (ex développement d'une fasciite nécrosante, dans des cas exceptionnels, infections sévères de la peau et complications des tissus mous pouvant survenir durant une infection de varicelle |
Trouble du système sanguin et lymphatique | Très rare | Troubles hématopoïétiques (anémie, leucopénie, thrombocytopénie, pancytopénie, agranulocytose). Les premiers signes sont: fièvre, maux de gorge, aphtes superficielles, symptômes pseudo-grippaux, fatigue sévère, saignements nasaux et cutanés et ecchymoses. Dans ces cas, le patient doit arrêter la prise de ce produit, éviter toute automédication avec des antalgiques ou des antipyrétiques et consulter un médecin. |
Troubles psychiatriques | Très rare | Réactions psychotiques, dépression. |
Trouble du système immunitaire | Des réactions d'hypersensibilité comprenant1 : | |
Peu fréquent | Urticaire et prurit | |
Très rare | Réactions d'hypersensibilité sévères. Elles peuvent se présenter sous la forme d'un dème facial, d'un gonflement de la langue, du larynx, une dyspnée, une tachycardie, une chute de la tension artérielle (anaphylaxie, angioedème ou choc sévère). Exacerbation d'un asthme. | |
Inconnu | Réactivité des voies respiratoires comprenant l'asthme, un bronchospasme ou une dyspnée. | |
Troubles du système nerveux | Peu fréquent | Troubles du système nerveux central tels que : maux de tête, étourdissements, insomnie, agitation, irritabilité ou fatigue. |
Très rare | Méningite aseptique 2 | |
Troubles de la vue | Inconnu | Troubles de la vue |
Troubles de l'audition | Rare | Acouphène |
Troubles cardiaques | Très rare | Insuffisance cardiaque, palpitations, dème, infarctus du myocarde. |
Troubles vasculaires | Très rare | Hypertension, vascularite |
Trouble gastro-intestinal | Fréquent | Plaintes gastro-intestinales telles que douleurs abdominales, nausées et dyspepsies. Diarrhée, flatulence, constipation, brûlure d'estomac, vomissements et légères pertes de sang gastro-intestinales susceptibles de causer une anémie dans des cas exceptionnels. |
Peu fréquent | Ulcères gastro-intestinaux, perforation ou hémorragie gastro-intestinales. Stomatite ulcéreuse, poussée de colite et de la maladie de Crohn , gastrite. | |
Très rare | Oesophagite, formation d'une sténose intestinale à type de «diaphragme » pancréatite. | |
Trouble hépatobiliaire | Très rare | Dysfonctionnement hépatique, lésion hépatique, notamment dans le cadre d'un traitement à long terme, insuffisance hépatique, hépatite aiguë. |
Affections de la peau et troubles du tissu sous-cutané | Peu fréquent | Divers rashs cutanés |
Très rare | Sévères réactions cutanées telles que réactions bulleuses, y compris syndrome de Stevens-Johnson et érythème multiforme et nécrolyse épidermique toxique, alopécie. | |
Inconnu | Réaction d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité) | |
Troubles rénaux et urinaires | Rare | lésions du tissu rénal (nécrose papillaire) et élévation des concentrations d'acide urique dans le sang peuvent se produire dans des cas rares. |
Très rare | Formation d'dèmes, notamment chez les patients souffrant d'hypertension artérielle ou d'insuffisance rénale, syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, susceptible d'être accompagnés d'une insuffisance rénale aiguë. | |
Investigations | Rare | Diminution du taux d'hémoglobine |
1 Des réactions d'hypersensibilité ont été reportées après traitement avec l'ibuprofène. Ceux-ci peuvent consister en : (a) réactions allergiques non spécifiques et anaphylaxie. (b) activité des voies respiratoires comprenant l'asthme, l'asthme aggravé, un bronchospasme ou une dyspnée, ou (c) affections de la peau variée, y compris des éruptions cutanées de différents types, prurit, urticaire, purpura, dème de Quincke, et plus rarement, des dermatoses exfoliatives et bulleuses (y compris nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens Johnson et érythème polymorphe).
2 Le mécanisme pathogénique de la méningite aseptique induite par les médicaments n'est pas très bien compris. Cependant, les données disponibles sur les AINS liés à la méningite aseptique pointent une réaction d'hypersensibilité (en raison d'une relation temporelle avec la prise du médicament, et de la disparition des symptômes après l'arrêt du traitement). Fait à noter, des cas isolés de symptômes de méningites aseptiques (tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausée, vomissements, fièvre ou désorientation) ont été observés pendant le traitement avec l'ibuprofène chez les patients présentant des troubles auto-immuns (telles que le lupus érythémateux disséminé, connectivite mixte).
NUROFEN 40mg/ml ENFANTS ORANGE, suspension buvable est contre-indiqué :
Patients présentant une hypersensibilité à la substance active (ibuprofène) ou à l'un des excipients listés à la section 6.1.
Patients ayant déjà présenté des réactions d'hypersensibilité (ex. bronchospasme, asthme, rhinite, angiodème ou urticaire) associés à l'acide acétylsalicylique, l'ibuprofène ou à d'autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Patients présentant des antécédents d'hémorragie ou de perforation gastro-intestinale liés à un traitement antérieur par AINS.
Patients présentant des antécédents d'ulcère/d'hémorragie gastro-duodénal(e) récurrent(e) ou actif(ve) (deux ou plusieurs épisodes distincts d'ulcération ou d'hémorragie avérée).
Patients souffrant d'hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie active
Patients atteints d'insuffisance hépatique sévère ou d'insuffisance rénale sévère.
Patients présentant une insuffisance cardiaque sévère (NYHA IV) .
Patients souffrants de troubles inexpliqués de la formation sanguine.
Pendant le dernier trimestre de grossesse .
Pour les patients souffrant de déshydratation sévère (dû au vomissement, diarrhée ou à une insuffisance hydrique).
Grossesse
L'ibuprofène devrait être évité durant les 1er et 2ème trimestres de la grossesse. Durant le 3ème trimestre, l'utilisation de l'ibuprofène est contre-indiquée.
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter défavorablement la grossesse et/ou le développement embryo-foetal.
Aspect malformatif : 1er trimestre
Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse couche, de malformation cardiaque et de gastroschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.
Le risque absolu d'avoir une malformation cardiaque était augmenté de moins de 1 %, jusqu'à approximativement 1,5 %. Le risque est censé augmenter avec la dose et la durée du traitement.
Chez l'animal, l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a montré que cela entrainait une augmentation de la perte pré- et post-implantation et la létalité embryo-foetale. En outre, des incidences augmentées de malformations variées, incluant des malformations cardiovasculaires, ont été rapportées chez l'animal ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines durant l'organogénèse.
Pendant les 1er et 2ème trimestres de la grossesse, l'ibuprofène ne doit pas être donné à moins que clairement nécessaire. Si l'ibuprofène est utilisé chez la femme souhaitant concevoir un enfant, ou pendant le 1er et le 2ème trimestre de la grossesse, la dose devrait être gardée aussi faible et la durée de traitement aussi courte que possible.
Aspect foetotoxique et néonatal : 2èmes et 3èmes trimestres
Il s'agit d'une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
L'administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre entraine le risque :
D'exposer le ftus à :
un risque d'atteinte cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite ftale ou néonatale voire une mort ftale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
une atteinte fonctionnelle rénale :
§ in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse ftale): oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée. § à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).D'exposer la mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à :
Un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère et l'enfant, un effet anti-agrégant qui peut se produire même à faibles doses.
Une inhibition des contractions utérines engendrant un travail différé ou prolongé
En conséquence :
Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : l'utilisation de NUROFEN 200 mg, comprimé enrobé ne doit être envisagée que si nécessaire.
Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèse foetale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise même ponctuelle est contre-indiquée . Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
Allaitement
Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
Fertilité
L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.
Chez les enfants, l'ingestion de plus de 400 mg/kg d'ibuprofène peut provoquer des symptômes. Chez les adultes, l'effet dose-réponse n'est pas bien défini. La demi-vie en cas de surdosage est de 1,5 à 3 heures.
Symptômes de surdosage
La plupart des patients qui ont ingérés des quantités importantes d'AINS ne développeront pas plus que des nausées, vomissements, douleurs abdominales ou plus rarement des diarrhées. Des acouphènes, des maux de tête et des saignements gastro-intestinaux sont possibles. En cas d'intoxication plus sévère, la toxicité se manifeste au niveau du système nerveux central par des vertiges, étourdissements, de la somnolence, parfois une excitation et un trouble de l'orientation,une perte de conscience ou un coma. Le patient peut parfois développer des convulsions. En cas d'intoxication sévère, une acidose métabolique peut apparaître. Une hypothermie ainsi qu'une hyperkaliémie peuvent apparaître et l'INR/temps de prothrombine peut être prolongé probablement en raison d'une interférence avec les facteurs de coagulation. Une insuffisance rénale aigue, une lésion hépatique, une hypotension, une dépression respiratoire et une cyanose peuvent survenir. Une exacerbation de l'asthme est possible chez les asthmatiques. Un nystagmus, une vision trouble, rarement une hypotension et une perte de la conscience peuvent survenir.
Prise en charge en cas de surdosage
Il n'existe pas d'antidote disponible.
La prise en charge doit être symptomatique et supportive et inclut une ventilation et un suivi des fonctions cardiaques et des fonctions vitales jusqu'à normalisation.
Dans l'heure qui suit l'ingestion d'une quantité potentiellement toxique, on pourra procéder à l'administration de charbon actif ou réaliser un lavage gastrique. Si l'ibuprofène a déjà été absorbé, des substances alcalines peuvent être administrées pour faciliter l'excrétion d'ibuprofène acide dans les urines. Les convulsions fréquentes ou prolongées doivent être traitées par injection intraveineuse de diazépam ou de lorazépam. L'asthme sera pris en charge par des bronchodilatateurs. Le centre anti-poison devra être contacté pour obtenir des conseils médicaux de prise en charge.
Risque lié à l'hyperkaliémie
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en uvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.
L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
Associations contre-indiquées
Association au mifamurtide,
Aux doses élevées d'AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.
Associations déconseillées
Autres AINS y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 :
Eviter l'utilisation concomitante de deux ou de plusieurs AINS car cela peut augmenter le risque d'effets indésirables.
Acide acétylsalicylique (aspirine) :
Association déconseillée à des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour) et des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour)
L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique n'est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effets indésirables.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène .
Anticoagulants oraux
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants comme la warfarine .
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétionrénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS)
Nicorandil
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.
Antihypertenseur : inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l'angiotensine II (ARA II) :
Risque d'insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujet âgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
Diurétiques :
Risque d'insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujet âgé et/ou déshydraté), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).
Surveillance biologique de la fonction rénale.
Glycosides cardiotoniques
Les AINS peuvent aggraver l'insuffisance cardiaque, réduire le taux de filtration glomérulaire et augmenter le niveau des glycosides plasmatiques.
Corticoïdes
Augmentation du risque d'ulcération gastro-intestinale ou de saignement .
Mifépristone
Les AINS ne doivent pas être utilisés durant 8 à 12 jours suivant l'administration du mifépristone, car les AINS peuvent réduire l'effet de la mifépristone.
Zidovudine
Augmentation du risque de toxicité hématologique lorsque les AINS sont administrés avec la zidovudine. Il existe des preuves d'un risque accru d'hémarthroses et des hématomes chez les hémophiles VIH (positif) recevant un traitement concomitant par la zidovudine et l'ibuprofène.
Antibiotiques de la famille des quinolones
Les données chez l'animal indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque de convulsions lorsqu'ils sont associés aux antibiotiques de la famille des quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent avoir un risque accru de développer des convulsions.
Cobimétinib
Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.
Ténofovir disoproxil
Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l'anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d'insuffisance rénale. En cas d'association, surveiller la fonction rénale.
Associations à prendre en compte
Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet anti-agrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, les limites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de l'usage régulier de l'ibuprofène; par ailleurs, en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable.
Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Majoration du risque d'hémorragie gastro-intestinale.
Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
Déférasirox
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (aux doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique.
Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
Augmentation du risque hémorragique.
Pentoxifylline
Majoration du risque hémorragique.
Il est possible de réduire les effets indésirables en administrant la dose efficace la plus faible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire pour maîtriser les symptômes.
Sujets âgés : chez les sujets âgés, il existe une fréquence supérieure d'effets indésirables aux AINS notamment des cas d'hémorragies et de perforations gastro-intestinales qui peuvent être fatales. Les sujets âgés ont un risque accru des conséquences des effets indésirables.
Des précautions doivent être prises chez les patients présentant:
un lupus érythémateux disséminé, ainsi que ceux atteints d'une maladie mixte du tissu conjonctif: dû à une augmentation du risque de méningite aseptique ;
un trouble congénital du métabolisme de la porphyrine (ex. porphyrie aiguë intermittente)
des troubles gastro-intestinaux et une maladie intestinale inflammatoire chronique (la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn)
aussitôt après une intervention chirurgicale lourde.
de rhume des foins, polype nasal ou de troubles respiratoires obstructifs chroniques car il existe un risque accru que des réactions allergiques se manifestent. Des crises d'asthme peuvent se déclencher (appelé asthme analgésique). dème de Quincke ou urticaire.
les patients qui ont déjà présenté des réactions allergiques à d'autres substances, car il existe également un risque accru des réactions allergiques avec l'utilisation de ce produit.
Respiratoire
La survenue d'un bronchospasme peut être accélérée chez les patients souffrant, ou présentant des antécédents, d'asthme bronchique ou de maladie allergique.
Autres AINS
Il faut éviter l'utilisation concomitante d'AINS y compris des inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygenase-2.
Effets gastro-intestinaux
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible.
Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou les agents antiplaquettaires comme l'aspirine (acide acétylsalicylique) .
En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant de l'ibuprofène, le traitement doit être arrêté.
Les AINS doivent être administrés avec prudence chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie .
Effets dermatologiques
Des réactions cutanées graves, certaines d'entre elles fatales, dont la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et une nécrose toxique épidermique ont été rarement rapportées lors de traitements par AINS . L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. NUROFEN 40 mg/ml ENFANTS FRAISE, suspension buvable doit être arrêté dès les premiers signes d'éruption cutanée, de lésions muqueuses ou tout autre signe d'hypersensibilité.
Dans des cas exceptionnels, la varicelle peut être à l'origine de complications infectieuses sévères de la peau et des tissus mous. A ce jour, le rôle contributif des AINS dans l'aggravation de ces infections n'a pas pu être exclu. Il est donc recommandé d'éviter l'utilisation d'Ibuprofène en cas de varicelle.
Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg / jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex., £ 1200 mg / jour) soient associées à un risque accru d'événements thrombotiques artériels.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, une artériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.
Un examen approfondi doit également être mis en uvre avant l'instauration d'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risque d'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sont nécessaires.
Autres remarques
Des réactions d'hypersensibilité aiguës sévères (par exemple choc anaphylactique) sont très rarement observées. Dès les premiers signes de réaction d'hypersensibilité après la prise/l'administration de NUROFEN 40 mg/ml ENFANTS FRAISE, suspension buvable le traitement doit être arrêté. Les mesures médicales nécessaires, en accord avec les symptômes, doivent être initiées par du personnel spécialisé.
Il se peut que l'ibuprofène, la substance active de NUROFEN 40 mg/ml ENFANTS FRAISE, suspension buvable, inhibe temporairement la fonction des plaquettes sanguines (agrégation des thrombocytes). Les patients présentant des troubles de la coagulation doivent donc être suivis avec attention.
En cas de prolongation du traitement par NUROFEN 40 mg/ml ENFANTS FRAISE, suspension buvable, il faut vérifier régulièrement la fonction rénale ainsi que la formule sanguine.
La prise prolongée de n'importe quel type d'analgésiques en cas de céphalées peut les aggraver. Si cette situation est vécue ou soupçonnée, un avis médical devra être obtenu et le traitement arrêté. Le diagnostic d'une surconsommation de médicaments contre les maux de tête devra être suspecté chez les patients ayant des céphalées fréquent ou quotidien en dépit (ou à cause) de l'utilisation régulière de médicaments pour les maux de tête.
En cas de consommation d'alcool simultanée, les effets indésirables liés à la substance active, notamment ceux qui concernent le tractus gastr-intestinal ou le système nerveux central, peuvent être accrus lors de l'utilisation d'AINS.
Les AINS peuvent masquer les symptômes de l'infection et de la fièvre.
Rénal :
En général, l'utilisation habituelle d'analgésique, notamment en association avec différents médicaments analgésiques, peut entraîner une lésion rénale durable accompagnée d'un risque d'insuffisance rénale (néphropathie des analgésiques).
Il existe un risque de dégradation rénale chez les enfants déshydratés.
Mise en garde spécifique au produit :
Ce produit contient du maltitol liquide.
Les patients souffrant d'affections héréditaires rares d'intolérance au fructose ne doivent pas prendre ce médicament.
En raison de sa teneur en maltitol liquide, ce médicament peut avoir des effets laxatifs doux.
La valeur calorifique est de 2,3 kcal/g de maltitol.
Ce médicament contient 28,09 mg de sodium dans 15 ml de suspension (=1,87 mg de sodium dans 1 ml de suspension). Ceci doit être pris en considération chez les patients au régime contrôlé en sodium.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
400 мг
капсулы:
400 мг
суспенз. д/приема внутрь:
100 мг|5 мл
таб., покр. плен. обол.:
0.4 г, 0.2 г
таб., покр. плен. обол.:
200 мг, 400 мг
суппозитории ректальн.:
125 мг, 60 мг
таб. с замедл. высвоб., покр. плен. обол.:
800 мг
суспенз. д/приема внутрь:
100 мг/5 мл
Analogues en France
comprimé enrobé:
200 mg, 400 mg
comprimé effervescent:
400 mg
capsule molle:
200 mg, 400 mg
comprimé effervescent:
200 mg
gel:
5 g
comprimé enrobé:
100 mg, 400 mg
gel:
5 g
suspension buvable:
20 mg
comprimé enrobé:
200,00 mg