Résumé des caractéristiques du médicament - PERGOTIME

Langue

- Français

PERGOTIME

PERGOTIME - Pharmacologiquement, le citrate de clomifène présente les caractéristiques d'un composé anti-œstrogénique.

Le médicament PERGOTIME appartient au groupe appelés Modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03GB02

Substance active: CLOMIFÈNE (CITRATE DE)
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Merck Santé SAS (FRANCE) - Pergotime comprimé 50 mg , 1985-07-22


Pergotime 50 mg

comprimé 50 mg

Merck Santé SAS (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 50 mg

Dosage

PERGOTIME s'administre par voie orale et ne peut être employé que sous surveillance médicale spécialisée.
Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d'origine haute fonctionnelle.
La posologie initiale est de 1 comprimé par jour (soit 50 mg) pendant 5 jours.
Le traitement débutera 2 à 5 jours après le début d'une hémorragie de privation, naturelle ou induite par un progestatif, ou bien, en l'absence de cycle, un jour arbitrairement choisi par le médecin traitant.
En cas d'ovulation il n'y a aucun avantage à augmenter la posologie dans les cycles suivants. Dans le cas contraire, (pas de décalage thermique, progestérone plasmatique au 20e-26e jour du cycle < 3 mg/ml), on prescrira au cours du second cycle de traitement 100 mg par jour pendant 5 jours (2 comprimés en une seule prise quotidienne).
Il n'est pas recommandé d'augmenter la dose quotidienne et la durée des traitements au-delà de 100 mg/jour, pendant 5 jours. Si, à cette posologie, trois cures n'ont pas permis d'obtenir une ovulation, on considérera l'épreuve thérapeutique comme terminée. Lorsque, à la dose de 50 ou 100 mg, on aura obtenu une ovulation sans que celle-ci soit suivie de grossesse, on pourra persévérer jusqu'à un total de six cycles de traitement.
Certaines patientes avec ovaires polymicrokystiques peuvent être hypersensibles au Pergotime, même à la posologie initiale (50 mg/jour). En ce cas, la posologie pour les cycles suivants peut être diminuée à ½ comprimé par jour (25 mg/jour).
Il est important de rappeler au couple la nécessité de rapports sexuels réguliers lors de la période de fécondité présumée.
Pergotime n'est pas indiqué chez les femmes qui ovulent.
Test à visée à la fois diagnostique et thérapeutique
Ce test est utilisé pour le diagnostic des insuffisances gonadotropes s'il y a un désir de grossesse. La posologie est de 2 comprimés/jour (soit 100 mg) pendant 5 jours consécutifs et pendant un seul cycle.

Indications

Les indications thérapeutiques sont limitées à:

Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d'origine haute fonctionnelle:

Stérilité par anovulation.

Stérilité par dysovulation:

§ « corps jaune inadéquat », § phase lutéale courte, § syndrome des ovaires polykystiques après mise au repos de l'ovaire pendant 2 cycles.

Test au clomifène à pratiquer une fois, à visée à la fois diagnostique et thérapeutique dans certaines aménorrhées d'origine hypothalamo-hypophysaire et dans les aménorrhées durables consécutives à la contraception orale après avoir vérifié que le taux de prolactine plasmatique est normal. Il permet, en fonction de 3 critères (décalage thermique, taux d'estradiol plasmatique E2 et menstruation) de déterminer 3 types de réponses différentes.

Insuffisance hypothalamo-hypophysaire profonde: les 3 critères sont négatifs.

Insuffisance modérée avec possibilité d'une réponse de type III lors de la répétition du test: élévation du taux E2 et menstruation (si cette élévation est importante) mais pas de décalage thermique.

Réponse optimale au niveau hypophysaire et ovarien: les 3 critères sont alors positifs.

Pharmacodynamique

Pharmacologiquement, le citrate de clomifène présente les caractéristiques d'un composé anti-œstrogénique.

Le citrate de clomifène se fixe sur les récepteurs œstrogéniques hypothalamiques, supprimant ainsi l'effet freinateur des œstrogènes et aboutissant à une stimulation des sécrétions hypophysaires de FSH et de LH.

Pharmacocinétique

Non renseignée.

Effets indésirables

A la posologie recommandée, PERGOTIME est généralement bien toléré. Les effets indésirables sont généralement transitoires et d'intensité légère; ils sont le plus souvent réversibles après arrêt du traitement.

La fréquence et la sévérité des effets indésirables pourraient être liées à la dose et à la durée du traitement.

Les événements indésirables rapportés ci-dessous sont classés selon la fréquence de survenue suivante et présentés suivant un ordre décroissant de gravité au sein de chaque groupe de fréquence:

Très fréquent (> 1/10); Fréquent (>1/100, <1/10); Peu fréquent (>1/1000, <1/100); Rare (>1/10000, <1/1000); Très rare (<1/10000)

Evénements indésirables observés au cours des essais cliniques

La fréquence des événements indésirables suivants provient d'un échantillon de 5836 patients traités par citrate de clomifène.

Seuls les événements dont la fréquence était supérieure à 1% ont été rapportés ci-après :

Affections du système nerveux

Fréquent : maux de tête.

Affections oculaires

Fréquent : troubles visuels (sensation de vision trouble, éblouissements/scintillements, persistance des images lumineuses, corps flottants, ondes lumineuses, gêne visuelle non précisée, photophobie, diplopie, scotomes scintillants, phosphènes).

Affections vasculaires

Très fréquent : bouffées vaso-motrices.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : nausées et vomissements.

Affections des organes de reproduction et du sein

Très fréquent : hypertrophie ovarienne.

Fréquent : tension mammaire, saignements intermenstruels, ménorragies.

Troubles généraux

Fréquent : gêne, distension ou ballonnement abdominaux et pelviens.

Evènements indésirables observés après commercialisation

Parmi les événements indésirables rapportés spontanément avec le citrate de clomifène, ceux susceptibles d'être liés à PERGOTIME sont les suivants :

Affections psychiatriques

Dépression, nervosité, insomnie. Quelques cas d'aggravation d'une psychose préexistante ont été signalés.

Affections du système nerveux

Vertiges, étourdissements, sensations ébrieuses. Des cas de convulsions ont été rapportés.

Affections oculaires

Troubles d'accommodation, sensation de vision trouble, photopsie, persistance des images lumineuses, phosphènes, scotomes scintillants, cataracte, douleur oculaire, œdème maculaire, névrite optique.

Affections vasculaires

Thrombophlébite.

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements, constipation, diarrhée.

Affections hépatiques

Augmentation des transaminases.

Affections de la peau

Urticaire, autres dermatites allergiques, alopécie.

Affections du rein et des voies urinaires

Pollakiurie.

Néoplasies

Rares cas de cancer de l'ovaire

Troubles généraux

Troubles asthéno-dépressifs.

Affections des organes de reproduction et du sein

Endométriose, règles abondantes, hypertrophie ovarienne ou kystes ovariens, hyperstimulation ovarienne

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :

Risque modéré de grossesse multiple incluant des grossesses simultanément intra et extra-utérines ; le risque d'une grossesse extra-utérine est augmenté après une cure de PERGOTIME.

Anomalies fœtales et congénitales

Cas isolés d'anomalies congénitales .

Contre-indications

Hypersensibilité au clomifène ou à l'un des excipients.

Affections hépatiques sévères ou récentes.

Hémorragies gynécologiques d'étiologie mal précisée.

Tumeurs « hormono-dépendantes ».

Kystes organiques de l'ovaire.

Troubles visuels pendant le traitement ou lors de traitements antérieurs.

Grossesse/Allaitement

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

En clinique, il n'a pas été rapporté à ce jour d'effet malformatif particulier du clomifène en cas d'exposition post-conceptionnelle accidentelle sur plusieurs centaines de patientes exposées.

Il n'y a pas d'indication pour ce médicament pendant la grossesse et l'allaitement. Toutefois, la découverte d'une grossesse suite à une exposition fortuite au clomifène ne justifie pas l'interruption de celle-ci.

Surdosage

Aucun cas d'intoxication aiguë n'a été rapporté.

En cas de surdosage, on peut observer nausées, vomissements, bouffées de chaleur, troubles visuels, hypertrophie ovarienne avec douleurs abdominales et pelviennes.

Interactions avec d'autres médicaments

L'association proposée par certains avec les HCG ne peut être justifiée qu'après plusieurs échecs de l'induction de l'ovulation avec le clomifène seul et en l'absence de toute hypertrophie ovarienne clinique ou, à l'échographie, de la présence de plusieurs follicules. Cette association majore en effet considérablement le risque d'hyperstimulation ovarienne et de grossesse multiple. Elle doit donc rester exceptionnelle.

Mises en garde et précautions

Mises en garde :

Avant l'administration de PERGOTIME :

s'assurer que la femme n'est pas enceinte avant l'administration de PERGOTIME. En cas de doute, faire pratiquer un test de grossesse sensible et fiable (revoir la patiente avant chaque cure),

s'assurer que la cause de l'infécondité n'est pas due à:

une insuffisance ovarienne primitive,

une insuffisance hypothalamo-hypophysaire d'origine organique,

rechercher et traiter éventuellement de façon appropriée les autres causes possibles de stérilité, féminines et masculines,

le couple doit être prévenu de la probabilité plus importante d'une grossesse multiple et de ses complications éventuelles.

il a été rapporté dans certaines études publiées dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de certaines tumeurs, bénignes ou malignes, en particulier hormono-dépendantes. Toutefois, l'ensemble des données de la littérature ne permet pas de conclure avec certitude sur la présence ou l'absence d'un sur-risque de développer certaines tumeurs, en particulier hormono-dépendantes, chez les patientes traitées par inducteurs de l'ovulation.

Au cours du traitement :

Pergotime, seul ou en association avec des gonadotrophines, peut entraîner un syndrome d'hyperstimulation ovarienne, le plus souvent modéré, exceptionnellement sévère. De rares cas de syndromes d'hyperstimulation ovarienne sévère ont été rapportés lors de l'apparition des symptômes suivants : épanchement péricardique, anasarque, hydrothorax, abdomen aigu, insuffisance rénale, œdème pulmonaire, hémorragie ovarienne, thrombose veineuse profonde, torsion de l'ovaire et détresse respiratoire aigue. Si une grossesse intervient chez une femme présentant un syndrome d'hyperstimulation ovarienne, une progression rapide vers une forme sévère du syndrome peut se produire.

L'hyperstimulation ovarienne apparaît quelques jours après la fin du traitement par PERGOTIME.

On sera particulièrement attentif lorsque la patiente se plaint de douleurs pelviennes en cours de traitement, d'une augmentation de poids, d'une sensation de gonflement généralisé. Il convient alors de rechercher une augmentation de volume des ovaires par l'échographie. Une nouvelle séquence thérapeutique par Pergotime ne sera reprise qu'après retour à la normale du volume ovarien. La posologie du traitement sera alors réduite.

L'hyperstimulation ovarienne sous PERGOTIME se complique très rarement.

Symptômes visuels :

La patiente doit être avertie du risque de survenue de symptômes visuels, du type vision trouble, persistance des images lumineuses, phosphènes, scotomes scintillants. Ces symptômes peuvent apparaître pendant ou après le traitement par Pergotime et sont habituellement réversibles. Cependant, des cas de troubles visuels prolongés, même après l'arrêt de Pergotime, ont été rapportés. Ces troubles visuels peuvent être irréversibles, notamment si la posologie et / ou la durée de traitement sont supérieures à celles recommandées. En cas d'apparition de troubles visuels, le traitement devra être arrêté définitivement et un examen ophtalmologique complet réalisé. Quelques rares cas de cataractes capsulaires postérieures ont été rapportés chez des patientes prenant PERGOTIME, sans qu'une relation de cause à effet puisse être écartée ou retenue.

Précautions d'emploi

Chez les patientes obèses, des mesures diététiques appropriées sont recommandées tout au long du traitement, afin d'obtenir un amaigrissement significatif. Comme pour tout traitement inducteur de l'ovulation, une obésité importante doit faire différer le début du traitement et envisager en priorité des mesures diététiques.

Pergotime ne doit être employé que sous surveillance médicale spécialisée.

Le suivi doit être clinique (signes fonctionnels, ménotherme) et éventuellement biologique avec dosage de la progestérone plasmatique, à faire réaliser entre le 20e et le 26e jour du cycle.

Lors d'un cycle induit par PERGOTIME, un éventuel traitement progestatif ne doit pas être prescrit avant le 20ème jour du cycle, afin de ne pas modifier la glaire cervicale, surtout lorsque l'ovulation est un peu tardive. Au terme d'un cycle anovulatoire, l'obtention d'une hémorragie de privation par une séquence progestative permet d'envisager sans délai une nouvelle cure thérapeutique à posologie plus élevée.

Une surveillance particulière est recommandée chez les patientes présentant un fibrome utérin en raison du risque d'hypertrophie du fibrome.

Pergotime, lorsqu'il est administré de façon prolongée, peut interférer avec la synthèse du cholestérol (élévation du désmostérol); il peut aussi entraîner une augmentation de la rétention de la B.S.P. au-dessus de 5 %.

Bien que des cas isolés d'anomalies congénitales aient été observés après traitement par PERGOTIME, il n'a pas été montré que Pergotime modifiait la fréquence de survenue de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant des problèmes de fertilité. L'âge de la mère et les grossesses multiples sont des facteurs de risque d'anomalies fœtales ou néonatales.

Une insuffisance de glaire cervicale du fait de l'action antiœstrogénique de PERGOTIME peut justifier une œstrogénothérapie locale associée.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend PERGOTIME



Analogues du médicament PERGOTIME qui a la même composition

Analogues en Russie

Analogues en France

  • comprimé:

    50 mg

  • comprimé:

    50 mg