CLOMID - Action d'inhibition compétitive, du rétro-contrôle des estrogènes au niveau hypothalamique qui entraîne une élévation de FSH responsable de la maturation folliculaire.
Le médicament CLOMID appartient au groupe appelés Modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G Système génito-urinaire et hormones sexuelles
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Clomid comprimé 50 mg , 1998-02-03
Clomid 50 mg
comprimé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulalion normoprolactinémiques d'origine haute fonctionnelle :
stérilité par anovulation
stérilité par dysovulalion :
« corps jaune inadéquat »
phase lutéale courte
syndrome des ovaires polykystiques.
Test à visée à la fois diagnostique et thérapeutique :
dans certaines aménorrhées d'origine hypothalamo-hypophysaire
dans les aménorrhées durables consécutives à la contraception orale (après avoir vérifié que le taux de prolactine plasmatique est normal).
Induction de l'ovulation dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (insémination intrautérine, FIV)
Action d'inhibition compétitive, du rétro-contrôle des estrogènes au niveau hypothalamique qui entraîne une élévation de FSH responsable de la maturation folliculaire. La maturation folliculaire s'accompagne elle-même d'une montée de la sécrétion d'estradiol qui favorise la survenue d'un pic de LH qui déclenche l'ovulation et la formation d'un corps jaune sécrétant.
Chez 5413 patientes présentant des troubles de l'ovulation, le traitement par CLOMID a permis d'obtenir l'ovulation dans plus de 70 % des cas.
Après administration orale, le produit est bien absorbé, l'élimination est principalement fécale, le produit et ses métabolites sont lentement éliminés par le biais d'un cycle entéro-hépatique.
Affections des organes de reproduction et du sein :
hyperstimulation ovarienne .
insuffisance de glaire cervicale du fait de l'action anti-estrogénique de CLOMID pouvant justifier une estrogénothérapie locale associée.
Quelques cas d'apparition d'endométriose ou d'aggravation d'une endométriose préexistante ont été signalés.
hyperménorrhées, saignement intermenstruel
sensibilité mammaire
gêne pelvienne
réduction de l'épaisseur de l'endomètre
Affections du rein et des voies urinaires :
pollakiurie
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :
risque modéré de grossesse multiple incluant des grossesses simultanément intra et extra-utérines : le risque d'une grossesse extra-utérine est augmenté après une cure de CLOMID.
Affections oculaires :
troubles de la vision: sensation de vision trouble, persistance des images lumineuses, phosphènes, scotomes scintillants sont observés dans environ 2 % des cas (fréquence augmentant avec la dose totale reçue).
Ces troubles visuels disparaissent habituellement en quelques jours, voire quelques semaines, après l'arrêt du traitement. Cependant, des cas de troubles visuels prolongés ont été rapportés, même après l'arrêt du traitement. Ces troubles visuels peuvent être irréversibles surtout après une augmentation des doses et/ou de la durée du traitement. Leur apparition lors de toute cure nécessite l'arrêt immédiat de CLOMID et contre-indique toute cure ultérieure. Quelques cas rares de cataractes sous‑capsulaires postérieures ont été rapportés.
Troubles cardiaques :
tachycardie, palpitations
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
urticaire ou dermatite allergique, alopécie
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées :
Des cas isolés d'apparition ou d'aggravation de certaines tumeurs, le plus souvent hormono-dépendantes ont été rapportés.
Affections du système nerveux :
Céphalées, vertiges, étourdissements et sensations ébrieuses, paresthésies transitoires.
Des cas de convulsions ont été rapportés.
Affections psychiatriques :
quelques cas d'aggravation d'une psychose préexistante ont été signalés,
ont été signalés également : anxiété, dépression, troubles de l'humeur (incluant modification de l'humeur, sautes d'humeur et irritabilité), nervosité, insomnie.
Affections vasculaires :
bouffées de chaleur.
Affections hépatobiliaires :
augmentation des transaminases.
Affections gastro-intestinales :
nausées, vomissements,
gêne abdominale (distension, ballonnement),
pancréatite.
Troubles métaboliques :
Une hypertriglycéridémie associée parfois à une pancréatite a été observée chez des patients ayant une hypertriglycéridémie familiale ou préexistante, et/ ou lors d'une utilisation à dose et durée supérieures à celles recommandées. Une surveillance périodique du taux des triglycérides plasmatiques peut être indiquée chez ces patients.
Affections hépatiques sévères ou récentes.
Hémorragies gynécologiques d'étiologie mal précisée.
Tumeurs « hormono-dépendantes ».
Kystes organiques de l'ovaire.
Troubles visuels pendant le traitement ou lors de traitements antérieurs.
Les études chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de ce médicament lorsqu'il est administré pendant, la grossesse.
Il n'y a pas d'indication pour ce médicament pendant la grossesse. Toutefois, en cas d'exposition fortuite, il n'y a pas d'argument pour conseiller une interruption de grossesse.
Aucun cas d'intoxication aigue n'a été rapporté.
En cas de surdosage, on peut observer nausées, vomissements, bouffées de chaleur, troubles visuels potentiellement irréversibles, hypertrophie ovarienne avec douleurs abdominales et pelviennes.
Les interactions médicamenteuses avec le clomifène n'ont pas été décrites.
Mises en garde :
Avant l'administration de CLOMID :
s'assurer que la femme n'est pas enceinte avant l'administration de CLOMID. En cas de doute, faire pratiquer un test de grossesse sensible et fiable (revoir la patiente avant chaque cure),
s'assurer que la cause de l'infécondité n'est pas due à :
une insuffisance ovarienne primitive,
une insuffisance hypothalamo-hypophysaire d'origine organique,
rechercher et traiter éventuellement de façon appropriée les autres causes possibles de stérilité, féminines et masculines,
le couple doit être prévenu de la probabilité plus importante d'une grossesse multiple et de ses complications éventuelles.
il a été rapporté dans certaines études publiées dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de certaines tumeurs, bénignes ou malignes, en particulier hormono-dépendantes. Toutefois, l'ensemble des données de la littérature ne permet pas de conclure avec certitude sur la présence ou l'absence d'un sur-risque de développer certaines tumeurs, en particulier hormono-dépendantes, chez les patientes traitées par inducteurs de l'ovulation.
Au cours du traitement :
CLOMID, seul ou en association avec des gonadotrophines, peut entraîner un syndrome d'hyperstimulation ovarienne, le plus souvent modéré, exceptionnellement sévère. De rares cas de syndromes d'hyperstimulation ovarienne sévère ont été rapportés lors de l'apparition des symptômes suivants : épanchement péricardique, anasarque, hydrothorax, abdomen aigu, insuffisance rénale, dème pulmonaire, hémorragie ovarienne, thrombose veineuse profonde, torsion de l'ovaire et détresse respiratoire aigüe. Si une grossesse intervient chez une femme présentant un syndrome d'hyperstimulation ovarienne, une progression rapide vers une forme sévère du syndrome peut se produire.
L'hyperstimulation ovarienne apparaît quelques jours après la fin du traitement par CLOMID.
On sera particulièrement attentif lorsque la patiente se plaint de douleurs pelviennes en cours de traitement, d'une augmentation de poids, d'une sensation de gonflement généralisé. Il convient alors de rechercher une augmentation de volume des ovaires par l'échographie. Une nouvelle séquence thérapeutique par CLOMID ne sera reprise qu'après retour à la normale du volume ovarien. La posologie du traitement sera alors réduite.
L'hyperstimulation ovarienne sous CLOMID se complique très rarement.
Symptômes visuels :
La patiente doit être avertie du risque de survenue de symptômes visuels, du type vision trouble, persistance des images lumineuses, phosphènes, scotomes scintillants. Ces symptômes peuvent apparaître pendant ou après le traitement par CLOMID et sont habituellement réversibles. Cependant, des cas de troubles visuels prolongés, même après l'arrêt de CLOMID, ont été rapportés. Ces troubles visuels peuvent être irréversibles, notamment si la posologie et / ou la durée de traitement sont supérieures à celles recommandées. En cas d'apparition de troubles visuels, le traitement devra être arrêté définitivement et un examen ophtalmologique complet réalisé. Quelques rares cas de cataractes capsulaires postérieures ont été rapportés chez des patientes prenant CLOMID, sans qu'une relation de cause à effet puisse être écartée ou retenue.
Précautions d'emploi
Chez les patientes obèses, des mesures diététiques appropriées sont recommandées tout au long du traitement, afin d'obtenir un amaigrissement significatif. Comme pour tout traitement inducteur de l'ovulation, une obésité importante doit faire différer le début du traitement et envisager en priorité des mesures diététiques.
CLOMID ne doit être employé que sous surveillance médicale spécialisée.
Le suivi doit être clinique (signes fonctionnels, ménotherme) et éventuellement biologique avec dosage de la progestérone plasmatique, à faire réaliser entre le 20e et le 26e jour du cycle.
Lors d'un cycle induit par CLOMID, un éventuel traitement progestatif ne doit pas être prescrit avant le 20ème jour du cycle, afin de ne pas modifier la glaire cervicale, surtout lorsque l'ovulation est un peu tardive. Au terme d'un cycle anovulatoire, l'obtention d'une hémorragie de privation par une séquence progestative permet d'envisager sans délai une nouvelle cure thérapeutique à posologie plus élevée.
Une surveillance particulière est recommandée chez les patientes présentant un fibrome utérin en raison du risque d'hypertrophie du fibrome.
Bien que des cas isolés d'anomalies congénitales aient été observés après traitement par CLOMID, il n'a pas été montré que CLOMID modifiait la fréquence de survenue de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant des problèmes de fertilité. L'âge de la mère et les grossesses multiples sont des facteurs de risque d'anomalies ftales ou néonatales.
Une insuffisance de glaire cervicale du fait de l'action antistrogénique de CLOMID peut justifier une strogénothérapie locale associée.
Des cas d'hypertriglycéridémie ont été rapportés . Une hypertriglycéridémie familiale ou préexistante, et une utilisation à dose supérieure et/ou sur une durée de traitement plus longue que recommandées sont associés à un risque d'hypertriglycéridémie. Une surveillance périodique du taux des triglycérides plasmatiques peut être indiquée chez ces patients.
CLOMID peut interférer sur la synthèse du cholestérol lorsqu'il est administré pendant de longues périodes. Les patientes qui ont un traitement prolongé peuvent présenter des taux élevés de desmostérol.
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Analogues en Russie
таб.:
50 мг
Analogues en France