Résumé des caractéristiques du médicament - CLOMID

Langue

- Français

CLOMID

CLOMID - Action d'inhibition compétitive, du rétro-contrôle des estrogènes au niveau hypothalamique qui entraîne une élévation de FSH responsable de la maturation folliculaire.

Le médicament CLOMID appartient au groupe appelés Modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G Système génito-urinaire et hormones sexuelles

Substance active: CLOMIFÈNE (CITRATE DE)
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Clomid comprimé 50 mg , 1998-02-03


Clomid 50 mg

comprimé 50 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 50 mg

Dosage

Posologie
Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d'origine haute fonctionnelle.
La posologie initiale est de 1 comprimé par jour (soit 50 mg) pendant 5 jours.
Le traitement débutera 2 à 5 jours après le début d'une hémorragie de privation, naturelle ou induite par un progestatif, ou bien, en l'absence de cycle, un jour arbitrairement choisi par le médecin traitant.
En cas d'ovulation il n'y a aucun avantage à augmenter la posologie dans les cycles suivants. Dans le cas contraire, (pas de décalage thermique, progestérone plasmatique au 20e - 26e jour du cycle < 3 ng/ml), on prescrira au cours du second cycle de traitement 100 mg par jour pendant 5 jours (2 comprimés en une seule prise quotidienne).
Il n'est pas recommandé d'augmenter la dose quotidienne et la durée des traitements au-delà de 100 mg/jour, pendant 5 jours. Si, à cette posologie, trois cures n'ont pas permis d'obtenir une ovulation, on considérera l'épreuve thérapeutique comme terminée. Lorsque, à la dose de 50 ou 100 mg, on aura obtenu une ovulation sans que celle-ci soit suivie de grossesse, on pourra persévérer jusqu'à un total de six cycles de traitement.
Certaines patientes avec ovaires polymicrokystiques peuvent être hypersensibles au CLOMID, même à la posologie initiale (50 mg/jour). En ce cas, la posologie pour les cycles suivants peut être diminuée à ½ comprimé par jour (25 mg/jour).
Il est important de rappeler au couple la nécessité de rapports sexuels réguliers lors de la période de fécondité présumée.
CLOMID n'est pas indiqué chez les femmes qui ovulent.
Test à visée à la fois diagnostique et thérapeutique
Ce test est utilisé pour le diagnostic des insuffisances gonadotropes s'il y a un désir de grossesse. La posologie est de 2 comprimés/jour (soit 100 mg) pendant 5 jours consécutifs et pendant un seul cycle.
Induction de l'ovulation dans le cadre des procréations médicalement assistées (FIV,...).
Certains protocoles de stimulation ovarienne utilisent le CLOMID (2 comprimés par jour du 2ème au 6ème jour du cycle) suivi d'hMG pendant plusieurs jours afin d'entraîner la maturation de plusieurs follicules.
Mode d'administration
CLOMID s'administre par voie orale et ne peut être employé que sous surveillance médicale spécialisée.

Indications

Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulalion normoprolactinémiques d'origine haute fonctionnelle :

stérilité par anovulation

stérilité par dysovulalion :

« corps jaune inadéquat »

phase lutéale courte

syndrome des ovaires polykystiques.

Test à visée à la fois diagnostique et thérapeutique :

dans certaines aménorrhées d'origine hypothalamo-hypophysaire

dans les aménorrhées durables consécutives à la contraception orale (après avoir vérifié que le taux de prolactine plasmatique est normal).

Induction de l'ovulation dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (insémination intrautérine, FIV)

Pharmacodynamique

Action d'inhibition compétitive, du rétro-contrôle des estrogènes au niveau hypothalamique qui entraîne une élévation de FSH responsable de la maturation folliculaire. La maturation folliculaire s'accompagne elle-même d'une montée de la sécrétion d'estradiol qui favorise la survenue d'un pic de LH qui déclenche l'ovulation et la formation d'un corps jaune sécrétant.

Chez 5413 patientes présentant des troubles de l'ovulation, le traitement par CLOMID a permis d'obtenir l'ovulation dans plus de 70 % des cas.

Pharmacocinétique

Après administration orale, le produit est bien absorbé, l'élimination est principalement fécale, le produit et ses métabolites sont lentement éliminés par le biais d'un cycle entéro-hépatique.

Effets indésirables

Affections des organes de reproduction et du sein :

hyperstimulation ovarienne .

insuffisance de glaire cervicale du fait de l'action anti-estrogénique de CLOMID pouvant justifier une estrogénothérapie locale associée.

Quelques cas d'apparition d'endométriose ou d'aggravation d'une endométriose préexistante ont été signalés.

hyperménorrhées, saignement intermenstruel

sensibilité mammaire

gêne pelvienne

réduction de l'épaisseur de l'endomètre

Affections du rein et des voies urinaires :

pollakiurie

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :

risque modéré de grossesse multiple incluant des grossesses simultanément intra et extra-utérines : le risque d'une grossesse extra-utérine est augmenté après une cure de CLOMID.

Affections oculaires :

troubles de la vision: sensation de vision trouble, persistance des images lumineuses, phosphènes, scotomes scintillants sont observés dans environ 2 % des cas (fréquence augmentant avec la dose totale reçue).

Ces troubles visuels disparaissent habituellement en quelques jours, voire quelques semaines, après l'arrêt du traitement. Cependant, des cas de troubles visuels prolongés ont été rapportés, même après l'arrêt du traitement. Ces troubles visuels peuvent être irréversibles surtout après une augmentation des doses et/ou de la durée du traitement. Leur apparition lors de toute cure nécessite l'arrêt immédiat de CLOMID et contre-indique toute cure ultérieure. Quelques cas rares de cataractes sous‑capsulaires postérieures ont été rapportés.

Troubles cardiaques :

tachycardie, palpitations

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

urticaire ou dermatite allergique, alopécie

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées :

Des cas isolés d'apparition ou d'aggravation de certaines tumeurs, le plus souvent hormono-dépendantes ont été rapportés.

Affections du système nerveux :

Céphalées, vertiges, étourdissements et sensations ébrieuses, paresthésies transitoires.

Des cas de convulsions ont été rapportés.

Affections psychiatriques :

quelques cas d'aggravation d'une psychose préexistante ont été signalés,

ont été signalés également : anxiété, dépression, troubles de l'humeur (incluant modification de l'humeur, sautes d'humeur et irritabilité), nervosité, insomnie.

Affections vasculaires :

bouffées de chaleur.

Affections hépatobiliaires :

augmentation des transaminases.

Affections gastro-intestinales :

nausées, vomissements,

gêne abdominale (distension, ballonnement),

pancréatite.

Troubles métaboliques :

Une hypertriglycéridémie associée parfois à une pancréatite a été observée chez des patients ayant une hypertriglycéridémie familiale ou préexistante, et/ ou lors d'une utilisation à dose et durée supérieures à celles recommandées. Une surveillance périodique du taux des triglycérides plasmatiques peut être indiquée chez ces patients.

Contre-indications

Affections hépatiques sévères ou récentes.

Hémorragies gynécologiques d'étiologie mal précisée.

Tumeurs « hormono-dépendantes ».

Kystes organiques de l'ovaire.

Troubles visuels pendant le traitement ou lors de traitements antérieurs.

Grossesse/Allaitement

Les études chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de ce médicament lorsqu'il est administré pendant, la grossesse.

Il n'y a pas d'indication pour ce médicament pendant la grossesse. Toutefois, en cas d'exposition fortuite, il n'y a pas d'argument pour conseiller une interruption de grossesse.

Surdosage

Aucun cas d'intoxication aigue n'a été rapporté.

En cas de surdosage, on peut observer nausées, vomissements, bouffées de chaleur, troubles visuels potentiellement irréversibles, hypertrophie ovarienne avec douleurs abdominales et pelviennes.

Interactions avec d'autres médicaments

Les interactions médicamenteuses avec le clomifène n'ont pas été décrites.

Mises en garde et précautions

Mises en garde :

Avant l'administration de CLOMID :

s'assurer que la femme n'est pas enceinte avant l'administration de CLOMID. En cas de doute, faire pratiquer un test de grossesse sensible et fiable (revoir la patiente avant chaque cure),

s'assurer que la cause de l'infécondité n'est pas due à :

une insuffisance ovarienne primitive,

une insuffisance hypothalamo-hypophysaire d'origine organique,

rechercher et traiter éventuellement de façon appropriée les autres causes possibles de stérilité, féminines et masculines,

le couple doit être prévenu de la probabilité plus importante d'une grossesse multiple et de ses complications éventuelles.

il a été rapporté dans certaines études publiées dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de certaines tumeurs, bénignes ou malignes, en particulier hormono-dépendantes. Toutefois, l'ensemble des données de la littérature ne permet pas de conclure avec certitude sur la présence ou l'absence d'un sur-risque de développer certaines tumeurs, en particulier hormono-dépendantes, chez les patientes traitées par inducteurs de l'ovulation.

Au cours du traitement :

CLOMID, seul ou en association avec des gonadotrophines, peut entraîner un syndrome d'hyperstimulation ovarienne, le plus souvent modéré, exceptionnellement sévère. De rares cas de syndromes d'hyperstimulation ovarienne sévère ont été rapportés lors de l'apparition des symptômes suivants : épanchement péricardique, anasarque, hydrothorax, abdomen aigu, insuffisance rénale, œdème pulmonaire, hémorragie ovarienne, thrombose veineuse profonde, torsion de l'ovaire et détresse respiratoire aigüe. Si une grossesse intervient chez une femme présentant un syndrome d'hyperstimulation ovarienne, une progression rapide vers une forme sévère du syndrome peut se produire.

L'hyperstimulation ovarienne apparaît quelques jours après la fin du traitement par CLOMID.

On sera particulièrement attentif lorsque la patiente se plaint de douleurs pelviennes en cours de traitement, d'une augmentation de poids, d'une sensation de gonflement généralisé. Il convient alors de rechercher une augmentation de volume des ovaires par l'échographie. Une nouvelle séquence thérapeutique par CLOMID ne sera reprise qu'après retour à la normale du volume ovarien. La posologie du traitement sera alors réduite.

L'hyperstimulation ovarienne sous CLOMID se complique très rarement.

Symptômes visuels :

La patiente doit être avertie du risque de survenue de symptômes visuels, du type vision trouble, persistance des images lumineuses, phosphènes, scotomes scintillants. Ces symptômes peuvent apparaître pendant ou après le traitement par CLOMID et sont habituellement réversibles. Cependant, des cas de troubles visuels prolongés, même après l'arrêt de CLOMID, ont été rapportés. Ces troubles visuels peuvent être irréversibles, notamment si la posologie et / ou la durée de traitement sont supérieures à celles recommandées. En cas d'apparition de troubles visuels, le traitement devra être arrêté définitivement et un examen ophtalmologique complet réalisé. Quelques rares cas de cataractes capsulaires postérieures ont été rapportés chez des patientes prenant CLOMID, sans qu'une relation de cause à effet puisse être écartée ou retenue.

Précautions d'emploi

Chez les patientes obèses, des mesures diététiques appropriées sont recommandées tout au long du traitement, afin d'obtenir un amaigrissement significatif. Comme pour tout traitement inducteur de l'ovulation, une obésité importante doit faire différer le début du traitement et envisager en priorité des mesures diététiques.

CLOMID ne doit être employé que sous surveillance médicale spécialisée.

Le suivi doit être clinique (signes fonctionnels, ménotherme) et éventuellement biologique avec dosage de la progestérone plasmatique, à faire réaliser entre le 20e et le 26e jour du cycle.

Lors d'un cycle induit par CLOMID, un éventuel traitement progestatif ne doit pas être prescrit avant le 20ème jour du cycle, afin de ne pas modifier la glaire cervicale, surtout lorsque l'ovulation est un peu tardive. Au terme d'un cycle anovulatoire, l'obtention d'une hémorragie de privation par une séquence progestative permet d'envisager sans délai une nouvelle cure thérapeutique à posologie plus élevée.

Une surveillance particulière est recommandée chez les patientes présentant un fibrome utérin en raison du risque d'hypertrophie du fibrome.

Bien que des cas isolés d'anomalies congénitales aient été observés après traitement par CLOMID, il n'a pas été montré que CLOMID modifiait la fréquence de survenue de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant des problèmes de fertilité. L'âge de la mère et les grossesses multiples sont des facteurs de risque d'anomalies fœtales ou néonatales.

Une insuffisance de glaire cervicale du fait de l'action antiœstrogénique de CLOMID peut justifier une œstrogénothérapie locale associée.

Des cas d'hypertriglycéridémie ont été rapportés . Une hypertriglycéridémie familiale ou préexistante, et une utilisation à dose supérieure et/ou sur une durée de traitement plus longue que recommandées sont associés à un risque d'hypertriglycéridémie. Une surveillance périodique du taux des triglycérides plasmatiques peut être indiquée chez ces patients.

CLOMID peut interférer sur la synthèse du cholestérol lorsqu'il est administré pendant de longues périodes. Les patientes qui ont un traitement prolongé peuvent présenter des taux élevés de desmostérol.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend CLOMID



Analogues du médicament CLOMID qui a la même composition

Analogues en Russie

Analogues en France

  • comprimé:

    50 mg

  • comprimé:

    50 mg