PROGESTERONE RETARD - La 17a hydroxyprogestérone possède les propriétés lutéomimétique et gestagène de la progestérone du corps jaune ovarien.
Le médicament PROGESTERONE RETARD appartient au groupe appelés Progestérone naturelle et assimilés
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03DA03
BAYER HEALTHCARE (FRANCE) - Progesterone retard solution injectable (IM) 500,0 mg , 1997-02-18
Progesterone retard PHARLON 500 mg/2 ml
solution injectable (IM) 500,0 mg
BAYER HEALTHCARE (FRANCE)
Indications gynécologiques lorsque la voie parentérale est indispensable
Troubles liés à une insuffisance en progestérone (dysménorrhées, irrégularités menstruelles, syndrome prémenstruel, mastodynies....).
Stérilité par insuffisance lutéale.
Cycle artificiel en association avec un oestrogène.
Indications obstétricales
Menace d'avortement ou prévention d'avortement à répétition par insuffisance lutéale prouvée.
Menace d'accouchement prématuré en rapport avec une hypermotilité utérine.
La 17a hydroxyprogestérone possède les propriétés lutéomimétique et gestagène de la progestérone du corps jaune ovarien. Elle assure la transformation sécrétoire de l'endomètre, favorisant la nidation.
Elle n'a pas chez la femme d'effet androgène, corticoïde ou oestrogène.
Elle possède une activité anti-estrogénique.
Le principal métabolite est le prégnanetriol et la biotransformation n'induit pas la formation de prégnanediol.
Le principe actif est totalement biodisponible. La substance est présente dans le plasma dès la 2ème heure pour atteindre un maximum le 2ème jour (180 ng/ml - 420 nmol/l).
La résorption est lente. Le taux plasmatique est suffisant pour maintenir l'activité thérapeutique pendant 7 jours au moins.
L'élimination se fait de manière prépondérante par les fèces (57%). Le caproate d'hydroxyprogestérone est éliminé en totalité sous forme de métabolites en 30 jours.
Les données sont issues de l'expérience post-marketing, de fait il n'est pas possible d'estimer avec précision la fréquence de survenue de ces évènements :
Affections du système immunitaire
Réaction allergique (ex : rash, urticaire, dème)
Réaction anaphylactoïde ou réaction immédiate à type de : envie de tousser, dyspnée paroxystique, détresse respiratoire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réaction au site d'injection (ex : rougeur, gonflement, douleur).
dème
Affections gastro-intestinales
Diarrhée
Affections des organes de reproduction et du sein
Troubles du cycle (métrorragies, spotting...)
La Progestérone Retard Pharlon ne doit pas être utilisée en présence de l'une des conditions listées ci-dessous.
En cas de survenue de l'une de ces pathologies lors de la prise de la Progestérone Retard Pharlon, interrompre immédiatement le traitement :
maladie veineuse thromboembolique ;
présence ou antécédent de pathologie artérielle et cardiovasculaire (ex : cardiopathie ischémique dont infarctus du myocarde, accident cérébrovasculaire) ;
diabète de type II avec complications vasculaires ;
affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;
présence de tumeur hépatique ou antécédent (bénigne ou maligne) ;
tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée ;
Grossesse
Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des progestatifs administrés au début de la grossesse alors que celle-ci n'est pas connue.
Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents, nettement moins androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité).
Allaitement
La prise de ce médicament est déconseillée pendant l'allaitement, en raison du passage du caproate d'hydroxyprogestérone dans le lait maternel.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique devra être instauré.
Associations déconseillées
+ Inducteurs enzymatiques :
Anticonvulsivants (carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone), griséofulvine, rifabutine, rifampicine, névirapine, efavirenz et millepertuis.
Diminution de l'efficacité du progestatif.
Mises en garde :
L'utilisation de ce médicament doit être réservée aux cas où la sécrétion du corps jaune est insuffisante.
En effet, plus de la moitié des avortements spontanés précoces sont dus à des anomalies chromosomiques et l'emploi de ce traitement ne ferait que retarder l'expulsion d'un uf mort.
En cas d'administration prolongée, il est nécessaire de vérifier le bon déroulement de la grossesse au moyen de tests immunologiques et examens appropriés.
Après échec d'un traitement d'un avortement imminent, suivi d'un curetage, un saignement peut survenir 8-14 jours plus tard dans des cas isolés. Ceci est dû à l'effet persistant de la Progestérone Retard Pharlon qui disparait progressivement.
L'utilisation de ce médicament est déconseillée à partir de la 36ème semaine de grossesse, en raison de la possibilité d'aménorrhée ou de métrorragies du post-partum.
Si une des conditions mentionnées ci-après survient ou s'aggrave, une analyse du rapport bénéfice/risque doit être faite avant de débuter ou de poursuivre la Progestérone Retard Pharlon.
Troubles circulatoires :
D'après des études épidémiologiques, l'utilisation d'estrogène/progestatif par voie orale augmente l'incidence de maladies thromboemboliques. Ainsi, une possible augmentation du risque thromboembolique ne peut être totalement écartée avec la Progestérone Retard Pharlon, en particulier en cas d'antécédents thromboemboliques.
Le risque de complications thromboemboliques veineuses augmente :
en cas d'antécédents familiaux (accident thromboembolique veineux chez un frère, une sur ou chez un parent relativement jeune) ;
avec l'âge ;
en cas d'obésité ;
en cas d'immobilisation prolongée ;
en cas d'intervention chirurgicale majeure ;
en cas de traumatisme important.
En cas de survenue ou de suspicion d'un événement thromboembolique artériel ou veineux, le traitement doit être interrompu.
Tumeurs :
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de substances hormonales semblables à celle contenue dans la Progestérone Retard Pharlon. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital.
Autres pathologies :
Une diminution de la tolérance aux hydrates de carbone a été observée pendant la grossesse chez certaines femmes ayant reçu des injections hebdomadaires de 250 mg de caproate d'hydroxyprogestérone, justifiant le dépistage de diabète gestationnel chez les femmes recevant ce traitement.
Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.
Les patientes ayant une tendance à la dépression doivent être surveillées et la prise d'hydroxyprogestérone stoppée si une dépression survient.
Des réactions immédiates (envie de tousser, dyspnée paroxystique, détresse respiratoire) pendant ou après l'injection, peuvent se produire et être évitées par une injection lente.
Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des réactions allergiques sévères.
Les résultats de certains tests biologiques peuvent également être influencés par l'utilisation de progestatifs.
Analogues en Russie
р-р д/в/м введ.:
125 мг/мл
р-р д/в/м введ.:
125 мг/мл, 250 мг/мл
Analogues en France
solution injectable (IM):
500,0 mg