Résumé des caractéristiques du médicament - SAFLUTAN

Langue

- Français

SAFLUTAN

SAFLUTAN - Les études réalisées chez les singes normotendus et ayant une hypertension oculaire ont montré que le tafluprost est un composé efficace pour abaisser la PIO.

Le médicament SAFLUTAN appartient au groupe appelés Antiglaucomateux et myotiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01EE05

Substance active: TAFLUPROST
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANTEN OY (FINLANDE) - Saflutan collyre 15 microgrammes , 2011-03-28


Saflutan 15 microgrammes/ml

collyre 15 microgrammes

SANTEN OY (FINLANDE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • collyre : 15 microgrammes

Dosage

Posologie
La dose recommandée est une goutte de SAFLUTAN dans le cul‑de‑sac conjonctival de l'œil/des yeux atteint(s), une fois par jour le soir.
La dose ne doit pas excéder une goutte par jour, un usage plus fréquent pouvant diminuer l'efficacité sur la baisse de la pression intraoculaire.
Exclusivement destiné à un usage unique ; un récipient unidose suffit pour traiter les deux yeux. Toute solution non utilisée doit être jetée immédiatement après utilisation.
Patients âgés
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie chez les patients âgés.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du tafluprost chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Insuffisance rénale/hépatique
Le tafluprost n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale/hépatique et doit donc être utilisé avec précaution chez ces patients.
Mode d'administration
Pour diminuer le risque de coloration foncée de la paupière, le patient doit essuyer l'excès de solution présent sur la peau. Comme avec tout collyre, il est recommandé de comprimer le canal lacrymal ou de fermer doucement la paupière après l'instillation. Cela peut diminuer l'absorption systémique des médicaments administrés par voie oculaire.
En cas d'utilisation de plusieurs médicaments ophtalmiques à usage local, un intervalle d'au moins 5 minutes doit être respecté entre chaque administration.

Indications

Réduction de la pression intraoculaire élevée dans le glaucome à angle ouvert et dans l'hypertonie oculaire.

En monothérapie chez les patients :

pour qui la formulation sans conservateur apporterait un bénéfice,

insuffisamment contrôlés par un traitement de première intention,

intolérants ou présentant une contre indication au traitement de première intention.

En association aux bêta bloquants.

SAFLUTAN est indiqué chez les adultes âgés de 18 ans et plus.

Pharmacodynamique

Les études réalisées chez les singes normotendus et ayant une hypertension oculaire ont montré que le tafluprost est un composé efficace pour abaisser la PIO. Dans l'étude évaluant l'effet hypotenseur des métabolites du tafluprost, seul l'acide de tafluprost a réduit la PIO de façon significative.

Après instillation une fois par jour de tafluprost à 0,0015 % pendant 4 semaines chez des lapins, le flux sanguin au niveau de la tête du nerf optique, mesuré par débitmétrie par granularité laser a été significativement augmenté (15 %) aux jours 14 et 28 par rapport aux valeurs initiales.

Pharmacocinétique

Absorption

Après instillation dans les deux yeux, une fois par jour pendant 8 jours, d'une goutte de tafluprost à 0,0015 % collyre sans conservateur en récipient unidose, les concentrations plasmatiques de l'acide de tafluprost ont été faibles et présentaient des profils similaires aux jours 1 et 8. Le pic de concentration plasmatique a été atteint 10 minutes après administration et les concentrations ont diminué en dessous de la limite inférieure de détection (10 pg/ml) dans l'heure suivant l'administration. Les valeurs moyennes de la Cmax (26,2 et 26,6 pg/ml) et de l'ASC0‑last (394,3 et 431,9 pg* min/ml) ont été similaires aux jours 1 et 8, ce qui indique que la concentration à l'état d'équilibre a été atteinte pendant la première semaine d'instillation du collyre. Aucune différence statistiquement significative de la biodisponibilité systémique n'a été détectée entre les formulations avec et sans conservateur.

Dans une étude chez le lapin, l'absorption du tafluprost dans l'humeur aqueuse a été comparable après une instillation unique de tafluprost à 0,0015 % avec ou sans conservateur.

Distribution

Chez le singe, il n'a pas été observé de distribution spécifique du tafluprost radiomarqué dans l'iris et dans le corps ciliaire ou la choroïde, y compris dans l'épithélium pigmentaire rétinien, ce qui semble indiquer une affinité faible pour la mélanine. Dans une étude d'autoradiographie du corps entier chez le rat, la concentration la plus élevée de radioactivité a été observée dans la cornée, suivie par les paupières, la sclérotique et l'iris. En dehors de l'œil, la radioactivité était distribuée dans l'appareil lacrymal, le palais, l'œsophage et le tractus gastro-intestinal, le rein, le foie, la vésicule biliaire et la vessie.

La liaison de l'acide de tafluprost à l'albumine sérique humaine in vitro était de 99 % à 500 ng/ml d'acide de tafluprost.

Biotransformation

Chez l'homme, la principale voie métabolique du tafluprost, testée in vitro, est l'hydrolyse en acide de tafluprost, le métabolite pharmacologiquement actif, qui est ensuite métabolisé par glucuronidation ou beta-oxydation. Les produits de la bêta‑oxydation, les acides 1,2‑dinor et 1,2,3,4‑tétranor de tafluprost, qui sont pharmacologiquement inactifs, peuvent faire l'objet d'une glucuroconjugaison ou d'une hydroxylation. Le système enzymatique du cytochrome P450 (CYP) n'est pas impliqué dans le métabolisme de l'acide de tafluprost. D'après l'étude de tissus cornéens de lapin et avec des enzymes purifiés, la principale estérase responsable de l'hydrolyse de l'ester en acide de tafluprost est une carboxylesterase. La butylcholine estérase, mais pas l'acétylcholine estérase, peut également contribuer à l'hydrolyse.

Élimination

Suite à l'administration de 3H-tafluprost (solution ophtalmique à 0,005 % ; 5 µl/œil) une fois par jour, dans les deux yeux des rats, pendant 21 jours, environ 87 % de la dose radioactive totale a été retrouvée dans les excreta. Le pourcentage de la dose totale excrétée dans les urines était d'environ 27 à 38 % et 44 à 58 % environ étaient excrétés dans les fèces.

Effets indésirables

Dans les études cliniques, plus de 1 400 patients ont été traités par le tafluprost avec conservateur soit en monothérapie, soit en association avec le timolol à 0,5 %. L'effet indésirable le plus fréquent, lié au traitement, a été l'hyperhémie oculaire, rapportée chez environ 13 % des patients participant aux études cliniques avec le tafluprost avec conservateur en Europe et aux Etats-Unis. Elle a été légère dans la plupart des cas et a entraîné en moyenne l'arrêt du traitement chez 0,4 % des patients participant aux études pivotales. Dans une étude de phase III, d'une durée de 3 mois, menée aux Etats-Unis, comparant les formulations de tafluprost et de timolol sans conservateur, l'hyperhémie oculaire est survenue chez 4,1 % (13/320) des patients traités avec le tafluprost.

Les effets indésirables ci-dessous, liés au traitement, ont été rapportés au cours des études cliniques avec le tafluprost en Europe et aux Etats-Unis après une durée maximum de suivi de 24 mois.

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de fréquence.

Affections du système nerveux

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) : céphalées

Affections oculaires

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) : prurit oculaire, irritation oculaire, douleur oculaire, hyperhémie conjonctivale/oculaire, modifications des cils (augmentation de la longueur, de l'épaisseur et du nombre de cils), sécheresse oculaire, sensation de corps étranger dans l'œil, modification de la couleur des cils, érythème des paupières, kératite ponctuée superficielle (KPS), photophobie, larmoiement, vision trouble, baisse de l'acuité visuelle et hyperpigmentation de l'iris.

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) : pigmentation des paupières, œdème des paupières, asthénopie, œdème conjonctival, écoulement oculaire, blépharite, Tyndall cellulaire en chambre antérieure, gêne oculaire, inflammation de la chambre antérieure, pigmentation conjonctivale, follicules conjonctivaux, conjonctivite allergique et sensation anormale dans l'œil.

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : iritis /uvéite, approfondissement du sillon palpébral, œdème maculaire/œdème maculaire cystoïde.

Des cas de calcification de la cornée ont été très rarement rapportés lors de l'utilisation de collyres contenant du phosphate chez certains patients présentant des altérations significatives de la cornée.

Affections respiratoires

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : exacerbation de l'asthme, dyspnée

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) : hypertrichose des paupières

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge de procréer/Contraception

SAFLUTAN ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas une contraception efficace .

Grossesse

Il n'existe pas de données pertinentes sur l'utilisation du tafluprost chez la femme enceinte. Le tafluprost peut avoir des effets phamacologiques délétères sur la grossesse et/ou le fœtus ou le nouveau‑né. Des études réalisées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction . Par conséquent, SAFLUTAN ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue (lorsqu'aucune autre option thérapeutique n'est disponible).

Allaitement

L'excrétion du tafluprost ou de ses métabolites dans le lait maternel n'est pas connue. Une étude chez le rat a mis en évidence l'excrétion du tafluprost et/ou de ses métabolites dans le lait maternel après administration topique . Par conséquent, le tafluprost ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

Fertilité

Chez les rats mâles et femelles, la capacité d'accouplement et la fertilité n'ont pas été affectées par des doses de tafluprost par voie intraveineuse allant jusqu'à 100 µg/kg/jour.

Surdosage

Il est peu probable qu'un surdosage se produise après instillation d'un collyre.

En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune interaction n'est attendue chez l'homme puisque les concentrations systémiques de tafluprost sont extrêmement faibles après une instillation. Par conséquent, il n'a pas été réalisé d'études d'interactions médicamenteuses spécifiques avec le tafluprost.

Dans les études cliniques, le tafluprost a été co‑administré avec le timolol sans signe d'interaction.

Mises en garde et précautions

Avant l'instauration du traitement, le patient doit être informé de la possibilité d'allongement des cils, d'une coloration plus foncée de la paupière et d'une augmentation de la pigmentation de l'iris. Certaines de ces modifications peuvent être définitives et entraîner une différence dans l'aspect des yeux lorsqu'un seul œil est traité.

La modification de la pigmentation de l'iris survient lentement et peut ne pas être décelable pendant plusieurs mois. La modification de la couleur de l'œil a été observée principalement chez les patients ayant les iris polychromes, par exemple bleu‑marron, gris‑marron, jaune‑marron et vert‑marron. Le risque d'hétérochromie définitive est évident en cas de traitement unilatéral.

Il est possible que des poils apparaissent sur les zones où la solution de tafluprost est en contact répété avec la peau.

Il n'existe pas de données sur l'utilisation du tafluprost dans le glaucome néovasculaire, le glaucome par fermeture de l'angle, à angle étroit ou le glaucome congénital. Les données d'utilisation du tafluprost chez les patients aphaques et chez les patients présentant un glaucome pigmentaire ou pseudo‑exfoliatif sont limitées.

La prudence est recommandée en cas d'administration du tafluprost chez les patients aphaques, chez les patients pseudophaques présentant une rupture capsulaire postérieure ou porteurs d'un implant de chambre antérieure et chez les patients ayant des facteurs de risque connus d'œdème maculaire cystoïde ou présentant une iritis/uvéite.

Il n'existe pas de données chez les patients atteints d'asthme sévère. Ces patients doivent donc être traités avec précaution.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend SAFLUTAN



Analogues du médicament SAFLUTAN qui a la même composition

Analogues en Russie

  • капли глазные:

    0.0015%

Analogues en France

  • collyre:

    15 microgrammes