SAFLUTAN - Les études réalisées chez les singes normotendus et ayant une hypertension oculaire ont montré que le tafluprost est un composé efficace pour abaisser la PIO.
Le médicament SAFLUTAN appartient au groupe appelés Antiglaucomateux et myotiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01EE05
SANTEN OY (FINLANDE) - Saflutan collyre 15 microgrammes , 2011-03-28
Saflutan 15 microgrammes/ml
collyre 15 microgrammes
SANTEN OY (FINLANDE)
Réduction de la pression intraoculaire élevée dans le glaucome à angle ouvert et dans l'hypertonie oculaire.
En monothérapie chez les patients :
pour qui la formulation sans conservateur apporterait un bénéfice,
insuffisamment contrôlés par un traitement de première intention,
intolérants ou présentant une contre indication au traitement de première intention.
En association aux bêta bloquants.
SAFLUTAN est indiqué chez les adultes âgés de 18 ans et plus.
Les études réalisées chez les singes normotendus et ayant une hypertension oculaire ont montré que le tafluprost est un composé efficace pour abaisser la PIO. Dans l'étude évaluant l'effet hypotenseur des métabolites du tafluprost, seul l'acide de tafluprost a réduit la PIO de façon significative.
Après instillation une fois par jour de tafluprost à 0,0015 % pendant 4 semaines chez des lapins, le flux sanguin au niveau de la tête du nerf optique, mesuré par débitmétrie par granularité laser a été significativement augmenté (15 %) aux jours 14 et 28 par rapport aux valeurs initiales.
Absorption
Après instillation dans les deux yeux, une fois par jour pendant 8 jours, d'une goutte de tafluprost à 0,0015 % collyre sans conservateur en récipient unidose, les concentrations plasmatiques de l'acide de tafluprost ont été faibles et présentaient des profils similaires aux jours 1 et 8. Le pic de concentration plasmatique a été atteint 10 minutes après administration et les concentrations ont diminué en dessous de la limite inférieure de détection (10 pg/ml) dans l'heure suivant l'administration. Les valeurs moyennes de la Cmax (26,2 et 26,6 pg/ml) et de l'ASC0‑last (394,3 et 431,9 pg* min/ml) ont été similaires aux jours 1 et 8, ce qui indique que la concentration à l'état d'équilibre a été atteinte pendant la première semaine d'instillation du collyre. Aucune différence statistiquement significative de la biodisponibilité systémique n'a été détectée entre les formulations avec et sans conservateur.
Dans une étude chez le lapin, l'absorption du tafluprost dans l'humeur aqueuse a été comparable après une instillation unique de tafluprost à 0,0015 % avec ou sans conservateur.
Distribution
Chez le singe, il n'a pas été observé de distribution spécifique du tafluprost radiomarqué dans l'iris et dans le corps ciliaire ou la choroïde, y compris dans l'épithélium pigmentaire rétinien, ce qui semble indiquer une affinité faible pour la mélanine. Dans une étude d'autoradiographie du corps entier chez le rat, la concentration la plus élevée de radioactivité a été observée dans la cornée, suivie par les paupières, la sclérotique et l'iris. En dehors de l'il, la radioactivité était distribuée dans l'appareil lacrymal, le palais, l'sophage et le tractus gastro-intestinal, le rein, le foie, la vésicule biliaire et la vessie.
La liaison de l'acide de tafluprost à l'albumine sérique humaine in vitro était de 99 % à 500 ng/ml d'acide de tafluprost.
Biotransformation
Chez l'homme, la principale voie métabolique du tafluprost, testée in vitro, est l'hydrolyse en acide de tafluprost, le métabolite pharmacologiquement actif, qui est ensuite métabolisé par glucuronidation ou beta-oxydation. Les produits de la bêta‑oxydation, les acides 1,2‑dinor et 1,2,3,4‑tétranor de tafluprost, qui sont pharmacologiquement inactifs, peuvent faire l'objet d'une glucuroconjugaison ou d'une hydroxylation. Le système enzymatique du cytochrome P450 (CYP) n'est pas impliqué dans le métabolisme de l'acide de tafluprost. D'après l'étude de tissus cornéens de lapin et avec des enzymes purifiés, la principale estérase responsable de l'hydrolyse de l'ester en acide de tafluprost est une carboxylesterase. La butylcholine estérase, mais pas l'acétylcholine estérase, peut également contribuer à l'hydrolyse.
Élimination
Suite à l'administration de 3H-tafluprost (solution ophtalmique à 0,005 % ; 5 µl/il) une fois par jour, dans les deux yeux des rats, pendant 21 jours, environ 87 % de la dose radioactive totale a été retrouvée dans les excreta. Le pourcentage de la dose totale excrétée dans les urines était d'environ 27 à 38 % et 44 à 58 % environ étaient excrétés dans les fèces.
Dans les études cliniques, plus de 1 400 patients ont été traités par le tafluprost avec conservateur soit en monothérapie, soit en association avec le timolol à 0,5 %. L'effet indésirable le plus fréquent, lié au traitement, a été l'hyperhémie oculaire, rapportée chez environ 13 % des patients participant aux études cliniques avec le tafluprost avec conservateur en Europe et aux Etats-Unis. Elle a été légère dans la plupart des cas et a entraîné en moyenne l'arrêt du traitement chez 0,4 % des patients participant aux études pivotales. Dans une étude de phase III, d'une durée de 3 mois, menée aux Etats-Unis, comparant les formulations de tafluprost et de timolol sans conservateur, l'hyperhémie oculaire est survenue chez 4,1 % (13/320) des patients traités avec le tafluprost.
Les effets indésirables ci-dessous, liés au traitement, ont été rapportés au cours des études cliniques avec le tafluprost en Europe et aux Etats-Unis après une durée maximum de suivi de 24 mois.
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de fréquence.
Affections du système nerveux
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) : céphalées
Affections oculaires
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) : prurit oculaire, irritation oculaire, douleur oculaire, hyperhémie conjonctivale/oculaire, modifications des cils (augmentation de la longueur, de l'épaisseur et du nombre de cils), sécheresse oculaire, sensation de corps étranger dans l'il, modification de la couleur des cils, érythème des paupières, kératite ponctuée superficielle (KPS), photophobie, larmoiement, vision trouble, baisse de l'acuité visuelle et hyperpigmentation de l'iris.
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) : pigmentation des paupières, dème des paupières, asthénopie, dème conjonctival, écoulement oculaire, blépharite, Tyndall cellulaire en chambre antérieure, gêne oculaire, inflammation de la chambre antérieure, pigmentation conjonctivale, follicules conjonctivaux, conjonctivite allergique et sensation anormale dans l'il.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : iritis /uvéite, approfondissement du sillon palpébral, dème maculaire/dème maculaire cystoïde.
Des cas de calcification de la cornée ont été très rarement rapportés lors de l'utilisation de collyres contenant du phosphate chez certains patients présentant des altérations significatives de la cornée.
Affections respiratoires
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : exacerbation de l'asthme, dyspnée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) : hypertrichose des paupières
Femmes en âge de procréer/Contraception
SAFLUTAN ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas une contraception efficace .
Grossesse
Il n'existe pas de données pertinentes sur l'utilisation du tafluprost chez la femme enceinte. Le tafluprost peut avoir des effets phamacologiques délétères sur la grossesse et/ou le ftus ou le nouveau‑né. Des études réalisées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction . Par conséquent, SAFLUTAN ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue (lorsqu'aucune autre option thérapeutique n'est disponible).
Allaitement
L'excrétion du tafluprost ou de ses métabolites dans le lait maternel n'est pas connue. Une étude chez le rat a mis en évidence l'excrétion du tafluprost et/ou de ses métabolites dans le lait maternel après administration topique . Par conséquent, le tafluprost ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Chez les rats mâles et femelles, la capacité d'accouplement et la fertilité n'ont pas été affectées par des doses de tafluprost par voie intraveineuse allant jusqu'à 100 µg/kg/jour.
Il est peu probable qu'un surdosage se produise après instillation d'un collyre.
En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique.
Aucune interaction n'est attendue chez l'homme puisque les concentrations systémiques de tafluprost sont extrêmement faibles après une instillation. Par conséquent, il n'a pas été réalisé d'études d'interactions médicamenteuses spécifiques avec le tafluprost.
Dans les études cliniques, le tafluprost a été co‑administré avec le timolol sans signe d'interaction.
Avant l'instauration du traitement, le patient doit être informé de la possibilité d'allongement des cils, d'une coloration plus foncée de la paupière et d'une augmentation de la pigmentation de l'iris. Certaines de ces modifications peuvent être définitives et entraîner une différence dans l'aspect des yeux lorsqu'un seul il est traité.
La modification de la pigmentation de l'iris survient lentement et peut ne pas être décelable pendant plusieurs mois. La modification de la couleur de l'il a été observée principalement chez les patients ayant les iris polychromes, par exemple bleu‑marron, gris‑marron, jaune‑marron et vert‑marron. Le risque d'hétérochromie définitive est évident en cas de traitement unilatéral.
Il est possible que des poils apparaissent sur les zones où la solution de tafluprost est en contact répété avec la peau.
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du tafluprost dans le glaucome néovasculaire, le glaucome par fermeture de l'angle, à angle étroit ou le glaucome congénital. Les données d'utilisation du tafluprost chez les patients aphaques et chez les patients présentant un glaucome pigmentaire ou pseudo‑exfoliatif sont limitées.
La prudence est recommandée en cas d'administration du tafluprost chez les patients aphaques, chez les patients pseudophaques présentant une rupture capsulaire postérieure ou porteurs d'un implant de chambre antérieure et chez les patients ayant des facteurs de risque connus d'dème maculaire cystoïde ou présentant une iritis/uvéite.
Il n'existe pas de données chez les patients atteints d'asthme sévère. Ces patients doivent donc être traités avec précaution.
Analogues en Russie
капли глазные:
0.0015%
Analogues en France
collyre:
15 microgrammes