Le médicament TIAPRIDAL appartient au groupe appelés Benzamides
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05AL03
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Tiapridal comprimé 100,00 mg , 1988-07-27
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Tiapridal solution injectable 100,0 mg , 1988-07-27
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Tiapridal solution buvable en gouttes 13,790 g , 1998-03-09
Tiapridal 100 mg
comprimé 13,790 g
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Tiapridal 100 mg/2 ml
solution injectable 13,790 g
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Tiapridal 5 mg/goutte
solution buvable en gouttes 13,790 g
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Chez l'adulte:
Traitement de courte durée (moins de 4 semaines) des états d'agitation et d'agressivité, notamment en cas de symptômes psychotiques associés ;
Chorée sévère dans la maladie de Huntington.
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 3 ans:
Forme sévère de la maladie des tics de Gilles de la Tourette lorsque le traitement non pharmacologique n'est pas suffisant.
Après injection intramusculaire d'une dose de 200 mg de tiapride, un pic plasmatique de 2,5 mcg/ml est atteint en 30 minutes.
La biodisponibilité absolue du comprimé TIAPRIDAL est de 75 %. En cas de prise immédiatement avant le repas, la biodisponibilité est augmentée de 20 %, le pic plasmatique est augmenté de 40 %. Chez le sujet âgé, l'absorption est plus lente.
La distribution corporelle du tiapride est rapide (moins de 1 heure). Le tiapride passe la barrière hématoencéphalique ainsi que la barrière placentaire sans accumulation.
Le passage dans le lait a été observé chez l'animal, le rapport lait/sang est de 1,2.
Le tiapride n'est pas fixé sur les protéines plasmatiques, et très faiblement fixé sur les érythrocytes. Le métabolisme du tiapride chez l'homme est très faible: 70 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines. La demi-vie d'élimination plasmatique est de 2,9 h chez la femme et de 3,6 h chez l'homme.
L'excrétion est essentiellement urinaire, la clairance rénale est de 330 ml/mn.
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100, <1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000, <1/100 ; rare ≥ 1/10000, <1/1000 ; très rare <1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée avec les données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée
leucopénie, neutropénie et agranulocytose .
Affections endocriniennes
Peu fréquent
augmentation du taux de prolactine plasmatique réversible après arrêt du médicament pouvant être la cause de : galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, hypertrophie mammaire, douleur mammaire, trouble de l'orgasme, impuissance.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée
hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH).
Affections du système nerveux
Fréquent
Parkinsonisme et symptômes apparentés (tremblements, hypertonie, hypersalivation, hypokinésie) peuvent apparaître. Ces symptômes sont généralement réversibles, après l'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques ;
céphalées ;
vertiges, sensation vertigineuse.
Peu fréquent
dystonie (spasmes, torticolis, crises oculogyres, trismus), akathisie. Ces symptômes sont généralement réversibles après l'arrêt du traitement ou l'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques.
Rare
dyskinésies aiguës. Ces symptômes sont généralement réversibles après l'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques.
Fréquence indéterminée
des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements rythmiques involontaires de la langue, du visage et des membres ont été rapportées, comme avec les autres neuroleptiques, surtout après administration prolongée de plus de trois mois. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation ;
comme avec les autres neuroleptiques, un syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal ;
syncope/perte de connaissance,
convulsion.
Affections psychiatriques
Fréquent
somnolence/torpeur, insomnie, agitation, indifférence.
Fréquence indéterminée
confusion, hallucination
Affections cardiaques
Fréquence indéterminée
allongement de l'intervalle QT ;
arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire
pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque et une mort subite .
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée
des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, parfois fatales, ainsi que de thromboses veineuses profondes ont été rapportés avec les antipsychotiques .
hypotension, généralement orthostatique ;
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée
pneumonie par inhalation ;
dépression respiratoire en association avec d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central.
Affections gastro-intestinales
Fréquence indéterminée
constipation, obstruction intestinale, iléus.
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
augmentation des enzymes hépatiques
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée
rash, y compris éruption érythémateuse, éruption maculopapuleuse et urticaire.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée
augmentation de la créatine phosphokinase sanguine , rhadomyolyse.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée
syndrome de sevrage néonatal .
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
asthénie, fatigue.
Peu fréquent
prise de poids.
Lésions, intoxications et complications d'intervention
Fréquence indéterminée
chutes, particulièrement chez le sujet âgé.
Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
tumeur prolactino-dépendante connue ou suspectée, par exemple adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein prolactino-dépendant ;
phéochromocytome, connu ou suspecté ;
en association avec le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine, la pipéraquine, les dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide) .
Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
Il existe des données limitées sur l'utilisation du tiapride chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets néfastes directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire et ftal, l'accouchement et le développement postnatal.
L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier du tiapride.
L'utilisation du tiapride est envisageable quel que soit le terme de la grossesse.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont TIAPRIDAL) au cours du troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance . Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage du tiapride dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé.
Fertilité
Une diminution de la fécondité a été observée chez les animaux traités par tiapride.
Chez la femme, en raison de l'interaction avec les récepteurs de la dopamine, le tiapride pourrait entrainer une hyperprolactinémie pouvant être associée avec une aménorrhée, une anovulation, et des problèmes de fécondité .
A ce jour, les données concernant le surdosage aigu avec TIAPRIDAL sont limitées. Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d'une augmentation des effets pharmacologiques du médicament, se traduisant au plan clinique par somnolence, sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux.
Des cas d'issue fatale ont été rapportés principalement en cas d'association avec d'autres substances psychotropes.
Il n'existe pas d'antidote connu au tiapride.
En cas de surdosage aigu, l'association à d'autres médicaments doit être recherchée et des mesures appropriées doivent être mises en uvre :
surveillance étroite des fonctions vitales ;
surveillance cardiaque sous monitorage (risque d'allongement de l'intervalle QT et d'arythmie ventriculaire) qui sera poursuivie jusqu'au rétablissement du patient ;
en cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.
Le tiapride étant faiblement dialysable, l'hémodialyse n'est pas recommandée pour éliminer le produit.
Mises en garde spéciales
Syndrome Malin des Neuroleptiques potentiellement fatal :
En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire) . Des cas présentant des signes atypiques tels qu'une absence de rigidité musculaire ou hypertonie et une fièvre peu élevée ont été observés.
Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.
Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
Allongement de l'intervalle QT : le tiapride prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) .
Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
déséquilibre électrolytique en particulier hypokaliémie ;
allongement congénital de l'intervalle QT ;
traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT .
TIAPRIDAL doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT.
Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.
Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Patients âgés déments : le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.
Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).
Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.
Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par TIAPRIDAL et des mesures préventives doivent être mises en uvre .
Cancer du sein : le tiapride peut augmenter les taux de prolactine. Il doit donc être utilisé avec précaution. Quel que soit leur sexe, les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par tiapride.
Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'éthylisme aigu.
En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
Chez l'enfant, par insuffisance de données cliniques, la prudence est recommandée lors de l'utilisation du produit. De plus, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant.
La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse-route.
La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, les neuroleptiques et les autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe, la méthadone.
Diminution du péristaltisme : certains antipsychotiques sont associés à une diminution du péristaltisme intestinal, allant de la constipation à l'obstruction intestinale, l'impaction fécale et l'iléus paralytique. Des complications avec un taux de mortalité élevé, telles que des colites ischémiques et des nécroses intestinales, conduisant à une dégradation rapide des patients vers un choc septique, ont été très rarement rapportés. L'apparition de symptômes cliniques non spécifiques tels que les douleurs abdominales associées à des vomissements et / ou diarrhée doivent attirer l'attention. Une attention particulière est nécessaire chez les patients traités de façon concomitante par des médicaments connus pour induire une constipation (notamment les médicaments ayant des propriétés anticholinergiques) et chez les patients ayant des antécédents de maladie du côlon ou des antécédents de chirurgie abdominale inférieure car ils peuvent aggraver la situation. Il est impératif que la constipation soit reconnue et traitée activement.
Précautions d'emploi
En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie à cause du risque potentiel de coma dû à un surdosage et renforcer la surveillance .
La surveillance du traitement par tiapride doit être renforcée :
chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène ;
chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à une diminution de l'état de conscience et au coma ;
en cas d'affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l'hypotension.
Particulièrement chez les enfants proches de la puberté, une évaluation régulière des effets indésirables endocriniens doit être réalisée.
Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques dont TIAPRIDAL. Des infections inexpliquées ou de la fièvre peut être révélateurs d'une leucopénie et nécessiter la réalisation de bilans sanguins immédiats.
Analogues en Russie
таб.:
100 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
50 мг/мл
таб.:
100 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
50 мг/мл
Analogues en France
solution injectable:
100,0 mg
comprimé:
100,00 mg
solution buvable en gouttes:
13,790 g
solution injectable:
100 mg, 100,000 mg
comprimé:
100,00 mg
solution buvable en gouttes:
0,13790 g