Résumé des caractéristiques du médicament - TIAPRIDE

Langue

- Français

TIAPRIDE

TIAPRIDE -

Le médicament TIAPRIDE appartient au groupe appelés Benzamides

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05AL03

Substance active: TIAPRIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MYLAN SAS (FRANCE) - Tiapride comprimé 100,00 mg , 1990-09-26

PANPHARMA (FRANCE) - Tiapride solution injectable 100,000 mg , 1988-09-16

PANPHARMA (FRANCE) - Tiapride comprimé 100,00 mg , 1988-10-27

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Tiapride MYLAN 100 mg

comprimé 0,13790 g

MYLAN SAS (FRANCE)

Tiapride PAN PHARMA 100 mg/2 ml

solution injectable 0,13790 g

PANPHARMA (FRANCE)

Tiapride PANPHARMA 100 mg

comprimé 0,13790 g

PANPHARMA (FRANCE)

Tiapride RENAUDIN 100 mg/2 ml

solution injectable 0,13790 g

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)

Tiapride SANDOZ 100 mg

comprimé 0,13790 g

SANDOZ (FRANCE)

Tiapride WINTHROP 5 mg/goutte

solution buvable en gouttes 0,13790 g

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 100,00 mg
  • solution injectable : 100 mg, 100,000 mg
  • solution buvable en gouttes : 0,13790 g

Dosage

1 goutte = 5 mg de Tiapride.
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 3 ans.
L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans sera réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
Traitement de courte durée des états d'agitation et d'agressivité, notamment au cours de l'éthylisme chronique, ou chez le sujet âgé: Réservé à l'adulte: 200 à 300 mg maximum par jour, pendant un à deux mois. Chez le sujet âgé, la posologie de 200 à 300 mg/jour sera atteinte progressivement. Le traitement sera instauré à dose faible, 50 mg soit 10 gouttes, 2 fois par jour. La posologie sera augmentée progressivement par paliers de 50 à 100 mg soit 10 à 20 gouttes tous les deux à trois jours. La dose moyenne utilisée chez le sujet âgé est de 200 mg par jour. La dose maximale recommandée est de 300 mg soit 60 gouttes par jour.
Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette: Chez l'adulte: 300 à 800 mg/jour. Le traitement sera commencé à dose très faible, 25 mg/jour, puis augmenté par palier, très progressivement, jusqu'à obtenir la dose minimale efficace. Chez l'enfant de plus de 3 ans: 3 à 6 mg/kg/jour. La dose maximum est de 300 mg/jour.
Troubles graves du comportement de l'enfant de plus de 3 ans avec agitation et agressivité: La posologie est de 100 à 150 mg/jour.
Insuffisance rénale
Chez le sujet insuffisant rénal, l'excrétion est corrélée à la clairance de la créatinine. Pour des clairances de la créatinine inférieures à 20 ml/min, les doses journalières seront ajustées selon la gravité de l'insuffisance rénale: une demi-dose pour une clairance de la créatinine de 11 à 20 ml/min et un quart de dose pour une clairance de la créatinine de 10 ml/min.
Insuffisance hépatique
Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique, les données disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations. L'administration doit se faire avec prudence chez ces patients.

Indications

Chez l'adulte

Traitement de courte durée (moins de 4 semaines) des états d'agitation et d'agressivité, notamment en cas de symptômes psychotiques associés,

chorée sévère dans la maladie de Huntington.

Chez l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans

Forme sévère de la maladie des tics de Gilles de la Tourette lorsque le traitement non pharmacologique n'est pas suffisant.

Pharmacodynamique

Pharmacocinétique

En administration per os, une dose de 200 mg de Tiapride entraîne l'apparition d'un pic plasmatique de 1,3 µg/ml une heure après la prise.

La biodisponibilité absolue de la solution buvable de Tiapride est de 75 %. En cas de prise immédiatement avant le repas, la biodisponibilité est augmentée de 20 %, le pic plasmatique est augmenté de 40 %. Chez le sujet âgé, l'absorption est plus lente.

La distribution corporelle du Tiapride est rapide (moins de 1 heure). Le Tiapride passe la barrière hématoencéphalique ainsi que la barrière placentaire sans accumulation.

Le passage dans le lait a été observé chez l'animal, le rapport lait/sang est de 1,2.

Le Tiapride n'est pas fixé sur les protéines plasmatiques, et très faiblement fixé sur les érythrocytes. Le métabolisme du Tiapride chez l'homme est très faible: 70 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines. La demi-vie d'élimination plasmatique est de 2,9 h chez la femme et de 3,6 h chez l'homme.

L'excrétion est essentiellement urinaire, la clairance rénale est de 330 ml/mn.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament TIAPRIDE en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante: très fréquent ≥ 1/10; fréquent ≥ 1/100, < 1/10; peu fréquent ≥1/1000, < 1/100; rare ≥ 1/10000, < 1/1000; très rare < 1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée avec les données disponibles).

DONNEES DES ESSAIS CLINIQUES

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors des essais cliniques contrôlés. A noter que dans certains cas il est difficile de différencier les effets indésirables des symptômes associés à la maladie sous-jacente.

Affections endocriniennes

Fréquent

hyperprolactinémie.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquents

asthénie, fatigue.

Peu fréquents

prises de poids.

Affections du système nerveux

Fréquents

des symptômes extrapyramidaux (tremblements, hypertonie, hypersalivation, hypokinésie, dyskinésies) peuvent apparaître. Ces symptômes sont généralement réversibles, après l'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques,

céphalées,

vertiges, sensation vertigineuse.

Peu fréquents

dystonie (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus), akathisie. Ces symptômes sont généralement réversibles après l'arrêt du traitement ou l'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques.

Rares

dyskinésies aigues. Ces symptômes sont généralement réversibles après l'administration d'antiparkinsoniens anticholinergiques.

Affections psychiatriques

Fréquents

somnolence/torpeur, insomnie, agitation, indifférence.

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquents

galactorrhée, aménorrhée, hypertrophie mammaire, douleur mammaire, impuissance.

DONNEES APRES COMMERCIALISATION

Les effets indésirables supplémentaires rapportés après commercialisation sont également listés. Ces effets indésirables proviennent des déclarations spontanées.

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée

allongement de l'intervalle QT,

arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque,

mort subite .

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

hypotension orthostatique,

des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques .

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée

des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements involontaires de la langue, du visage et des membres ont été rapportées, surtout après administration prolongée. Les antiparkinsoniens anti-cholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation,

syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal .

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants:

hypersensibilité au tiapride ou à l'un des autres constituants du produit,

tumeur prolactino-dépendante connue ou suspectée, par exemple adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein prolactino-dépendant,

phéochromocytome, connu ou suspecté,

en association avec:

les dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide). .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Il existe des données limitées sur l'utilisation du tiapride chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets néfastes directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire et fœtal, l'accouchement et le développement postnatal.

L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier du tiapride.

Bien qu'aucun cas n'ait été décrit chez le nouveau-né, le tiapride pourrait en théorie être responsable s'il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses:

de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d'association aux correcteurs antiparkinsoniens: tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l'émission du méconium,

de signes extrapyramidaux: hypertonie, trémulations,

de sédation.

En conséquence, l'utilisation du tiapride est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.

Allaitement

En l'absence de données sur le passage du tiapride dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé.

Fécondité

Une diminution de la fécondité a été observée chez les animaux traités par tiapride.

Chez la femme, en raison de l'interaction avec les récepteurs de la dopamine, le tiapride pourrait entraîner une hyperprolactinémie pouvant être associée à une aménorrhée, une anovulation, et des problèmes de fécondité .

Surdosage

A ce jour, les données concernant le surdosage aigu avec TIAPRIDE MYLAN sont limitées. Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d'une augmentation des effets pharmacologiques du médicament, se traduisant au plan clinique par somnolence, sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux.

Des cas d'issue fatale ont été rapportés principalement en cas d'association avec d'autres substances psychotropes.

Il n'existe pas d'antidote connu au tiapride.

En cas de surdosage aigu, l'association à d'autres médicaments doit être recherchée et des mesures appropriées doivent être mises en œuvre :

surveillance étroite des fonctions vitales ;

surveillance cardiaque sous monitorage (risque d'allongement de l'intervalle QT et d'arythmie ventriculaire) qui sera poursuivie jusqu'au rétablissement du patient ;

en cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.

Le tiapride étant faiblement dialysable, l'hémodialyse n'est pas recommandée pour éliminer le produit.

Interactions avec d'autres médicaments

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie et la bradycardie sont des facteurs favorisants (cf. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi: médicaments hypokaliémiants et médicaments bradycardisants), de même qu'un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes sont, notamment, des antiarythmiques de classe Ia, des antiarythmiques de classe III, certains neuroleptiques.

L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée. Toutefois, il existe quelques exceptions à cette règle:

certains anti-infectieux (pentamidine, halofantrine, luméfantrine...) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes;

les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués avec les autres torsadogènes. Une contre-indication a été maintenue pour le sultopride.

Associations contre-indiquées

+ Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, pramipexole, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.

+ Sultopride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Associations déconseillées

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes: antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, amisulpride, sulpiride, halopéridol, dropéridol, pimozide), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, halofantrine, luméfantrine, pentamidine, moxifloxacine, spiramycine IV

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et électrocardiographique.

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, sélégiline)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques.

En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+ Médicaments bradycardisants (antagonistes du calcium bradycardisants: diltiazem, vérapamil; bêta-bloquants (sauf sotalol); clonidine; guanfacine; digitaliques, anticholinestérasiques: donépézil, rivastigmine, tacrine, ambénonium, galantamine, pyridostigmine, néostigmine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique.

+ Médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), gluco-minéralocorticoïdes, tétracosactide)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

Associations à prendre en compte

+ Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène, du thalidomide et du pizotifène.

+ Antihypertenseurs

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif)

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales

Syndrome Malin des Neuroleptiques potentiellement fatal

En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire) . Des cas présentant des signes atypiques tels qu'une absence de rigidité musculaire ou hypertonie et une fièvre peu élevée ont été observés.

Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.

Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

Allongement de l'intervalle QT

Le tiapride prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) .

Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

déséquilibre électrolytique en particulier hypokaliémie,

allongement congénital de l'intervalle QT,

traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction, intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT .

TIAPRIDE SANDOZ doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT.

Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral

Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

Patients âgés déments

Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.

A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par TIAPRIDE SANDOZ et des mesures préventives doivent être mises en œuvre .

Cancer du sein

Le tiapride peut augmenter les taux de prolactine. Il doit donc être utilisé avec précaution. Quel que soit leur sexe, les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par tiapride.

Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'éthylisme aigu.

En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.

Chez l'enfant, par insuffisance de données cliniques, la prudence est recommandée lors de l'utilisation du produit. De plus, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant.

La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse-route.

La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, les neuroleptiques et les autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe, la méthadone.

Diminution du péristaltisme : certains antipsychotiques sont associés à une diminution du péristaltisme intestinal, allant de la constipation à l'obstruction intestinale, l'impaction fécale et l'iléus paralytique. Des complications avec un taux de mortalité élevé, telles que des colites ischémiques et des nécroses intestinales, conduisant à une dégradation rapide des patients vers un choc septique, ont été très rarement rapportés. L'apparition de symptômes cliniques non spécifiques tels que les douleurs abdominales associées à des vomissements et / ou diarrhée doivent attirer l'attention. Une attention particulière est nécessaire chez les patients traités de façon concomitante par des médicaments connus pour induire une constipation (notamment les médicaments ayant des propriétés anticholinergiques) et chez les patients ayant des antécédents de maladie du côlon ou des antécédents de chirurgie abdominale inférieure car ils peuvent aggraver la situation. Il est impératif que la constipation soit reconnue et traitée activement.

Précautions d'emploi

En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie à cause du risque potentiel de coma dû à un surdosage et renforcer la surveillance .

La surveillance du traitement par tiapride doit être renforcée :

chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène ;

chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à une diminution de l'état de conscience et au coma ;

en cas d'affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l'hypotension.

Particulièrement chez les enfants proches de la puberté, une évaluation régulière des effets indésirables endocriniens doit être réalisée.

Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques dont TIAPRIDE SANDOZ. Des infections inexpliquées ou de la fièvre peut être révélateurs d'une leucopénie et nécessiter la réalisation de bilans sanguins immédiats.






Analogues du médicament TIAPRIDE qui a la même composition

Analogues en Russie

Тиаприд
  • таб.:

    100 мг

  • р-р д/в/в и в/м введ.:

    50 мг/мл

Тиапридал
  • таб.:

    100 мг

  • р-р д/в/в и в/м введ.:

    50 мг/мл

Analogues en France

  • solution injectable:

    100,0 mg

  • comprimé:

    100,00 mg

  • solution buvable en gouttes:

    13,790 g

  • solution injectable:

    100 mg, 100,000 mg

  • comprimé:

    100,00 mg

  • solution buvable en gouttes:

    0,13790 g