TRIELLA - est un estroprogestatif combiné minidosé triphasique.
Le médicament TRIELLA appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux de 1ère génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA05
JANSSEN CILAG (FRANCE) - Triella comprimé 0,035 mg+0,5 mg+0,035 mg+0,035 mg+0,75 mg+1 mg , 1982-05-10
Triella
comprimé 0,035 mg+0,5 mg+0,035 mg+0,035 mg+0,75 mg+1 mg
JANSSEN CILAG (FRANCE)
Contraception orale.
La décision de prescrire TRIELLA, comprimé doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à TRIELLA, comprimé en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .
TRIELLA est un estroprogestatif combiné minidosé triphasique.
L'indice de Pearl (nombre de grossesses pour 100 années-femmes) est de 0 pour 100 années-femmes (21 083 cycles).
TRIELLA agit par inhibition des gonadotrophines grâce aux actions strogéniques et progestative de l'éthinylestradiol et de la noréthistérone. Le principal mécanisme d'action est l'inhibition de l'ovulation, mais les modifications au niveau de la glaire cervicale, de la motilité des trompes de Fallope et de l'endomètre peuvent également contribuer à l'efficacité du produit.
La demi-vie de la noréthistérone est comprise entre 5 et 13 heures. La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 31 heures. L'élimination des deux constituants se fait principalement sous forme glycuro-conjuguée.
Description de certains effets indésirables particuliers
La sécurité de TRIELLA a été évaluée chez 2542 patientes au cours de 5 essais cliniques. Trois d'entre eux étaient des essais randomisés, en double aveugle et contrôlés versus comparateur actif. D'après les données de sécurité issues de ces essais cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (très fréquents) étaient des céphalées, des vomissements, des dysménorrhées, des métrorragies et un syndrome prémenstruel. L'incidence des vomissements, des dysménorrhées, des métrorragies et du syndrome prémenstruel était plus importante lors du 1er cycle et diminuait au fil du temps au cours des cycles suivants (à partir du 4ème ou 6ème cycle). Aucun cas de syndrome prémenstruel n'a été rapporté après le 4ème cycle.
Le tableau 1 présente les effets indésirables rapportés avec l'utilisation de TRIELLA au cours des essais cliniques et lors de l'expérience post-marketing.
Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥ 1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000) et indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables
Classes de systèmes d'organes | Effets indésirables | ||||||||
Catégories de fréquence | |||||||||
Très fréquent (≥ 1/10) | Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100) | Rare (≥ 1/10 000 à <1/1 000) | Très rare (<1/10 000) | Fréquence indéterminée | ||||
Infections et infestations | Candidoses vulvo-vaginalesa | ||||||||
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) | Masse mammaire | Dysplasie cervicale | Cancer du sein, néoplasie du sein, cancer du col de l'utérus, Adénome hépatique, Néoplasie hépatique maligne | ||||||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité | Réaction anaphylactique ou anaphylactoïde | |||||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Rétention d'eau, Diminution de l'appétit | Augmentation de l'appétit, Impossibilité de perdre du poids | Dyslipidémie, Diabète, Diminution de la tolérance au glucose | ||||||
Affections psychiatriques | Dépression, nervosité | Anxiété, Sautes d'humeur, Diminution de la libido, Altération de l'humeur | |||||||
Affections du système nerveux | Céphaléesb | Sensations vertigineuses | Migraine | Epilepsie aggravée | |||||
Affections oculaires | Intolérance aux lentilles de contact | Modification de la vision | |||||||
Affections vasculaires | Hypertension | Thrombo-embolie veineuse (incluant notamment thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, thrombose vasculaire rétinienne, thrombose des vaisseaux mésentériques et syndrome de Budd-Chiari) Thrombo-embolie artérielle (incluant notamment accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde) | Coronaropathie, Jambes lourdes | ||||||
Affections gastro-intestinales | Vomissements | Douleur abdominalec, Distension abdominale, Diarrhée | Nausées | Pancréatite | |||||
Affections hépatobiliaires | Cholélithiase, Hépatite | Ictère cholestatique | |||||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Acné | Alopécie, Chloasma, Prurit, Eruption cutanée, Urticaire | Hirsutisme, | Angioedème, Erythème noueux, Réaction de photosensibilité, Eruption cutanée prurigineuse, Séborrhée | |||||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Douleurs dorsales, Spasmes musculaires | ||||||||
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysménorrhée, Métrorragies, Syndrome prémenstruel | Aménorrhée, Tension mammaire, Douleur mammaire, Pertes génitalesd, Ménorragie, Douleurs pelviennes, Erosion du col de l'utérus, Prurit vulvo-vaginal, Hémorragie de privation | Augmentation de la taille des seins, Galactorrhée, sécheresse vulvo-vaginale | Cycles menstruels irréguliers ou retardés, Arrêt de la lactation, Hémorragie vaginale, Adénome hypophysaire à prolactine, Oligoménorrhée | |||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Asthénie, Fatigue, Irritabilité, Malaise, dème, dème périphérique | ||||||||
Investigations | Prise de poids | Perte de poids | |||||||
a Fréquence déterminée sur la base du nombre total de cas de candidoses et de candidoses vulvo-vaginales
b Fréquence déterminée sur la base du nombre total de cas de céphalées et de céphalées de tension
c Fréquence déterminée sur la base du nombre total de cas de douleur abdominale et douleur abdominale basse
d Fréquence déterminée sur la base du nombre total de cas de pertes génitales, de pertes cervicales et de pertes vaginales
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.
En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement le traitement.
Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :
Thrombo-embolie veineuse présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]);
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S ;
Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée ;
Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque ;
Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :
Thrombo-embolie artérielle présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine) ;
Affection cérébrovasculaire présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]) ;
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ;
Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ;
Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :
§ diabète avec symptômes vasculaires, § hypertension artérielle sévère, § dyslipoprotéinémie sévère.Pancréatite ou antécédent de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère ;
Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;
Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;
Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : organes génitaux ou seins) ;
Saignements vaginaux d'origine inconnue ;
En association avec le millepertuis, le dasabuvir ou avec les associations contenant de l'ombitasvir et du paritaprévir ;
Grossesse
Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse. En cas de découverte d'une grossesse sous ce médicament, son utilisation doit immédiatement être interrompue.
De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé d'augmentation du risque d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un contraceptif oral avant la grossesse.
Aucun effet tératogène n'a été observé lorsqu'un contraceptif oral combiné a été pris par erreur en début de grossesse.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de TRIELLA, comprimé .
Allaitement
En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.
Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec TRIELLA. L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinés montre que les symptômes susceptibles d'apparaitre dans un tel cas sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes femmes, petits saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.
Certains médicaments ou produits à base de plantes peuvent diminuer les concentrations plasmatiques des contraceptifs hormonaux, entrainant une diminution de l'efficacité du contraceptif hormonal ou une augmentation des métrorragies.
Une diminution des concentrations plasmatiques des contraceptifs hormonaux a été observée en cas d'association avec des médicaments inducteurs enzymatiques.
Il est conseillé qu'une femme sous contraceptifs hormonaux prenant un médicament ou un produit à base de plantes inducteur enzymatique (enzyme CYP3A4 compris), qui métabolise les hormones contraceptives, utilise une méthode contraceptive complémentaire ou une autre méthode de contraception.
Les concentrations plasmatiques en hormones contraceptives peuvent alors être diminuées et leur efficacité contraceptive diminuée ou les saignements utérins augmentés.
Associations contre-indiquées
+ Millepertuis
Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).
+ Dasabuvir
Augmentation de l'hépatotoxicité.
+ Ombitasvir + Paritaprévir
Augmentation de l'hépatotoxicité.
Associations déconseillées
+ Inducteurs enzymatiques
Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, eslicarbazépine, oxcarbazépine), rifabutine, rifampicine, INNTI : éfavirenz, névirapine.
Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Lamotrigine (voir aussi ci-dessous « Associations faisant l'objet de précautions d'emploi »)
Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine.
+ Modafinil
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil en raison de son potentiel inducteur enzymatique.
Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.
+ Inhibiteurs de protéase du VIH en association ou non (ritonavir, nelfinavir, inhibiteurs de protéase boostés par le ritonavir)
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Topiramate
Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Vémurafénib
Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d'inefficacité.
+ Pérampanel
Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/j : risque de diminution de l'efficacité contraceptive.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Ulipristal
Bien que l'utilisation d'ulipristal ne constitue pas une contre-indication à l'utilisation continue d'une contraception hormonale régulière, l'ulipristal est susceptible de réduire son action contraceptive. Il est par conséquent recommandé, après une contraception d'urgence, que les rapports sexuels ultérieurs soient protégés par une méthode de contraception barrière fiable jusqu'au début des règles suivantes. Si une femme souhaite commencer une contraception hormonale comme méthode de contraception régulière, elle peut le faire immédiatement après l'utilisation d'ulipristal, mais elle doit utiliser une méthode de contraception barrière fiable jusqu'au début des règles suivantes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Bosentan
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Griséofulvine
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Lamotrigine
Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d'une contraception orale et après son arrêt.
+ Rufinamide
Diminution modérée des concentrations d'éthinylestradiol. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Aprépitant
Diminution des concentrations de l'estroprogestatif avec risque de moindre efficacité contraceptive.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Colesevelam
L'utilisation concomitante de colesevelam (un chélateur d'acides biliaires) avec un contraceptif hormonal oral combiné peut réduire significativement l'ASC de l'éthinylestradiol. Aucune interaction n'a été observée lorsque le contraceptif était administré quatre heures avant le colesevelam.
+ Elvitégravir
Diminution des concentrations d'éthinylestradiol avec risque de moindre efficacité contraceptive. De plus, augmentation des concentrations du progestatif. Utiliser un estroprogestatif contraceptif avec au moins 30 µg d'éthinylestradiol.
+ Certains inhibiteurs de la protéase du VHC (télaprévir, bocéprévir)
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive.
Utiliser une méthode contraceptive complémentaire ou une autre méthode de contraception.
Associations à prendre en compte
+ Etoricoxib
Augmentation des concentrations d'éthinylestradiol par l'étoricoxib.
+ Influence des contraceptifs hormonaux sur d'autres médicaments
Les contraceptifs hormonaux peuvent affecter les paramètres pharmacocinétiques d'autres médicaments, par exemple :
Augmentation des concentrations plasmatiques de la ciclosporine, de l'oméprazole, de la prednisolone, de la théophylline, de la sélégiline et du voriconazole (augmentation des concentrations plasmatiques de certaines substances en raison de l'effet inhibiteur enzymatique du CYP3A4).
Diminution des concentrations plasmatiques du paracétamol, de l'acide clofibrique, de la morphine, de l'acide salicylique et du temazépam (due à l'induction de la glucuroconjugaison).
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé enrobé:
2,000 mg+0,040 mg+1,000 mg+0,030 mg
comprimé:
0,035 mg+1 mg
comprimé:
0,035 mg+0,5 mg+0,035 mg+0,035 mg+0,75 mg+1 mg