Résumé des caractéristiques du médicament - UMULINE NPH

Langue

- Français

UMULINE NPH

UMULINE NPH - UMULINE NPH est une préparation d’insuline d’action intermédiaire.

Le médicament UMULINE NPH appartient au groupe appelés Insulines à action intermédiaire

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A10AC01

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LILLY FRANCE (FRANCE) - Umuline nph suspension injectable (IM - SC) 100 UI , 1996-02-01

LILLY FRANCE (FRANCE) - Umuline nph suspension injectable (IM - SC) 100 UI , 1992-07-10

LILLY FRANCE (FRANCE) - Umuline nph suspension injectable (IM - SC) 100 UI , 1998-12-30


Umuline nph 100 UI/mL

suspension injectable (IM - SC) 100 UI

LILLY FRANCE (FRANCE)

Umuline nph 100 UI/ml

suspension injectable (IM - SC) 100 UI

LILLY FRANCE (FRANCE)

Umuline nph KWIKPEN 100 UI/1 mL

suspension injectable (IM - SC) 100 UI

LILLY FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • suspension injectable (IM - SC) : 100 UI

Dosage

La posologie est déterminée par le médecin, selon les besoins du patient.
UMULINE NPH doit être injectée par voie sous-cutanée, mais peut également, bien que cela ne soit pas recommandé, être injectée par voie intramusculaire. Cette spécialité ne doit pas être administrée par voie intraveineuse.
L'administration sous-cutanée doit être effectuée dans les bras, les cuisses, les fesses ou l'abdomen. Les points d'injection doivent varier afin de ne pas utiliser le même point d'injection plus d'une fois par mois environ.
Lors de l'injection de toute préparation d'insuline UMULINE, s'assurer que l'aiguille n'a pas pénétré dans un vaisseau sanguin. Après l'injection, ne pas masser le point d'injection. Les patients doivent être éduqués pour utiliser une technique d'injection correcte.
UMULINE NPH (insuline isophane) peut être administré en association avec UMULINE RAPIDE (insuline soluble) (Voir Instructions pour l'utilisation et la manipulation pour le mélange d'insulines).
Chaque boîte contient une notice d'information contenant des instructions pour pratiquer l'injection d'insuline.

Indications

Traitement des patients atteints de diabète nécessitant un traitement par insuline pour maintenir un équilibre glycémique normal.

Pharmacodynamique

UMULINE NPH est une préparation d’insuline d’action intermédiaire.

L’activité principale de l’insuline est la régulation du métabolisme glucidique.

D'autre part, l'insuline possède plusieurs actions anaboliques et anticataboliques dans différents tissus. Dans le muscle, ces effets comprennent une augmentation de la synthèse du glycogène, des acides gras, du glycérol, des protéines et une augmentation de la fixation des acides aminés, ainsi qu’une diminution de la glycogénolyse, de la néoglucogénèse, de la cétogénèse, de la lipolyse, du catabolisme protéique et de l’élimination des acides aminés.

Le profil d’activité-type (courbe d’utilisation du glucose) après injection sous-cutanée est représenté sur la courbe ci-dessous par la ligne épaisse. Les variations en durée et/ou intensité d’activité de l’insuline chez les patients sont représentées par la zone sombre. La variabilité individuelle dépend de facteurs tels que la dose, le site d’injection, la température et l’activité physique du patient.

UMULINE NPH

Temps (heures)

Montrer plus

Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

La pharmacocinétique de l’insuline ne constitue pas un reflet de l’action métabolique de cette hormone. Il est donc plus approprié d’examiner les courbes correspondant à l’utilisation du glucose (cf. ci-dessus) afin de déterminer l’activité de l’insuline.

Effets indésirables

L’hypoglycémie est l’effet indésirable le plus fréquent lors du traitement insulinique chez le patient diabétique. L’hypoglycémie sévère peut entraîner la perte de connaissance allant dans des cas extrêmes jusqu'à la mort. L’hypoglycémie pouvant résulter à la fois d’un excès d’insuline et d’autres facteurs tels que l’apport alimentaire et la dépense énergétique, aucune fréquence de survenue des hypoglycémies ne peut être présentée. L’allergie locale est fréquente (1/100 à <1/10). Une rougeur, un œdème et des démangeaisons peuvent survenir au point d’injection. Cette réaction disparaît habituellement en quelques jours voire quelques semaines. Dans certains cas, ces réactions locales peuvent être liées à des facteurs autres que l’insuline, tels que des produits irritants contenus dans le désinfectant cutané ou une mauvaise technique d’injection. L’allergie systémique qui est très rare (<1/10 000) mais potentiellement plus grave, correspond à une allergie généralisée à l’insuline. Elle peut entraîner une éruption généralisée sur tout le corps, une dyspnée, une respiration sifflante, une baisse de la pression artérielle, une accélération du pouls ou des sueurs. Les cas sévères d’allergie généralisée peuvent menacer le pronostic vital. Dans les rares cas d’allergie sévère à UMULINE, un traitement doit être instauré immédiatement. Un changement d’insuline ou une désensibilisation peut être nécessaire. Une lipodystrophie au site d'injection apparaît peu fréquemment (1/1 000 à < 1/100). Des cas d’œdèmes ont été rapportés lors du traitement par insuline, en particulier si un mauvais contrôle métabolique précédent est amélioré par une insulinothérapie intensifiée.

Contre-indications

Hypoglycémie.

Hypersensibilité à UMULINE ou à l'un de ses composants, sauf dans le cadre d'un programme de désensibilisation.

Les préparations d'UMULINE ne doivent en aucun cas être administrées par voie intraveineuse, à l'exception d'UMULINE RAPIDE (insuline soluble).

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il est essentiel de maintenir un bon équilibre glycémique chez la patiente traitée par l'insuline (diabète insulino-dépendant ou gestationnel) durant la grossesse. Les besoins en insuline chutent habituellement au cours du premier trimestre et augmentent au cours des deuxième et troisième trimestres.

Les patientes diabétiques doivent informer leur médecin si elles sont enceintes ou si elles envisagent une grossesse.

Une surveillance attentive de la glycémie ainsi que de l'état de santé général est primordiale pendant la grossesse chez les patientes diabétiques.

Allaitement

Les patientes diabétiques allaitant peuvent nécessiter une adaptation de la dose d'insuline, de leur régime alimentaire ou des deux.

Surdosage

Il n’existe aucune définition spécifique du surdosage insulinique. En effet, la glycémie résulte d’interactions complexes entre les concentrations d’insuline, la disponibilité du glucose et d’autres facteurs métaboliques. L’hypoglycémie peut résulter d’un excès d’insuline par rapport à l’apport alimentaire et à la dépense énergétique. L’hypoglycémie peut être associée à une apathie, une confusion, des palpitations, des céphalées, des sueurs et des vomissements. Les épisodes d’hypoglycémie légère seront compensés par l’administration orale de glucose ou d’autres produits sucrés. Une hypoglycémie modérément sévère peut être corrigée par l’administration intramusculaire ou sous-cutanée de glucagon, suivie d’une prise orale d’hydrates de carbone lorsque le patient sera suffisamment rétabli. Les patients qui ne répondent pas au glucagon doivent recevoir une solution de sérum glucosé par voie intraveineuse. En cas de coma hypoglycémique, le glucagon devra être administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Cependant, s’il n’y a pas de glucagon disponible ou si le patient n’y répond pas, on injectera du sérum glucosé par voie intraveineuse. Dès que le patient aura repris connaissance, un repas lui sera donné. La prise prolongée d’hydrates de carbone et une surveillance peuvent être nécessaires car une hypoglycémie peut survenir après un rétablissement clinique apparent.

Interactions avec d'autres médicaments

Un certain nombre de médicaments sont connus pour interagir avec le métabolisme du glucose, en conséquence, le médecin doit être consulté en cas de prise simultanée d’autres médicaments avec l’insuline humaine . Le médecin doit donc considérer toute possibilité d’interaction et doit toujours demander à ses patients s’ils prennent d’autres médicaments.

Les besoins en insuline peuvent être augmentés par les substances à effet hyperglycémiant, telles que les glucocorticoïdes, les hormones thyroïdiennes, l’hormone de croissance, le danazol, les bêta-2 mimétiques (tels que ritodrine, salbutamol, terbutaline), les thiazidiques.

Les besoins en insuline peuvent être diminués en présence de substances à effet hypoglycémiant, telles que les hypoglycémiants oraux (ADO), les salicylés (par exemple l’acide acétylsalicylique), certains antidépresseurs (les inhibiteurs de la monoamine oxydase IMAO), certains inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) (captopril, énalapril), les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, les agents bêta-bloquants non sélectifs et l'alcool.

Les analogues des somatostatines (octréotide, lanréotide) peuvent réduire ou accroître les besoins en insuline.

Mises en garde et précautions

Le transfert à un autre type d'insuline ou à une autre marque chez un patient doit se faire sous strict contrôle médical. Le changement de concentration, de marque (fabricant), de type (RAPIDE, NPH, PROFIL), d'espèce (animale, humaine, analogue de l'insuline humaine) et/ou de méthode de fabrication (ADN recombinant versus l'insuline d'origine animale) peut nécessiter une modification de posologie.

Les patients recevant de l'insuline humaine peuvent nécessiter un changement de posologie par rapport à leurs insulines d'origine animale. Si une adaptation posologique est nécessaire, elle peut être faite lors de la première administration ou au cours des premières semaines ou des premiers mois.

Quelques patients ayant présenté des réactions hypoglycémiques après transfert d'une insuline d'origine animale à une insuline humaine ont signalé que les symptômes précurseurs d'hypoglycémie étaient moins prononcés ou différents de ceux ressentis lors de leur traitement antérieur par l'insuline animale. Les patients dont la glycémie s'est améliorée de façon importante, par exemple grâce à l'insulinothérapie intensifiée, peuvent voir disparaître certains ou tous les symptômes précurseurs d'hypoglycémie et doivent donc en être informés. La modification ou la diminution des symptômes précurseurs d'hypoglycémie peut également survenir chez les patients présentant un diabète de longue durée, une neuropathie diabétique ou prenant simultanément d'autres médicaments tels que les bêta-bloquants. L'hypoglycémie non corrigée ou les réactions d'hyperglycémie peuvent entraîner une perte de connaissance, un coma ou le décès.

L'utilisation de posologies mal adaptées ou l'arrêt du traitement, en particulier chez les diabétiques insulino-dépendants, peuvent entraîner une hyperglycémie et une acido-cétose diabétique dont le pronostic peut être fatal.

Le traitement par insuline humaine peut provoquer la formation d'anticorps, mais leurs taux sont inférieurs à ceux observés avec l'insuline animale purifiée.

Les besoins en insuline peuvent changer de façon significative en cas de maladies surrénalienne, hypophysaire ou thyroïdienne et d'insuffisance rénale ou hépatique.

Les besoins en insuline peuvent augmenter au cours d'une maladie ou de perturbations affectives.

L'adaptation posologique peut être nécessaire si le patient modifie l'intensité de son activité physique ou modifie son régime alimentaire habituel.

Association d'insuline humaine avec la pioglitazone

Des cas d'insuffisance cardiaque ont été observés lorsque l'insuline était associée à la pioglitazone, en particulier chez des patients ayant des facteurs de risque de développement d'insuffisance cardiaque. Cela devra être pris en compte dans le cas où un traitement associant la pioglitazone et l'insuline humaine est envisagé. Dans ce cas, l'apparition de signes et symptômes d'insuffisance cardiaque, d'une prise de poids et d'œdèmes devra être surveillée chez ces patients. La pioglitazone doit être arrêtée en cas d'aggravation des symptômes cardiaques.

Instructions pour l'utilisation et la manipulation

Afin de prévenir la transmission éventuelle de maladies, chaque stylo doit être utilisé uniquement par un seul patient, même si l'aiguille est changée.

Excipients

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend UMULINE NPH



Analogues du médicament UMULINE NPH qui a la même composition

Analogues en Russie

Биосулин н
  • суспенз. д/п/к введ.:

    100 МЕ/мл

  • суспенз. д/п/к введ.:

    100 МЕ/мл

  • суспенз. д/п/к введ.:

    100 МЕ/мл

Инсуман базал гт
  • суспенз. д/п/к введ.:

    100 МЕ/мл

  • суспенз. д/п/к введ.:

    100 МЕ/мл

  • суспенз. д/п/к введ.:

    100 МЕ/мл

Analogues en France

  • suspension injectable (IM - SC):

    100 UI

  • suspension injectable (SC):

    100 UI

  • suspension injectable (IM - SC):

    100 UI, 40 UI

  • suspension injectable (SC):

    100 UI

  • suspension injectable (IM - SC):

    100 UI, 50 UI, 60 UI, 70 UI, 80 UI, 90 UI

  • suspension injectable (SC):

    100 UI

  • suspension injectable (IM - SC):

    100 UI