Résumé des caractéristiques du médicament - YANIMO RESPIMAT

Langue

- Français

YANIMO RESPIMAT

YANIMO RESPIMAT - YANIMO RESPIMATYANIMO RESPIMAT est une solution à inhaler contenant l'association fixe de tiotropium, un antagoniste spécifique des récepteurs muscariniques de longue durée d'action (LAMA) et d'olodatérol, un agoniste sélectif des récepteurs bêta2-adrénergiques de longue durée d'action (LABA), délivrée par l'inhalateur Respimat.

Le médicament YANIMO RESPIMAT appartient au groupe appelés Bêta-2-stimulants et Bronchodilatateurs anticholinergiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03AL06

Substance active: TIOTROPIUM + OLODATÉROL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BOEHRINGER INGELHEIM INTERNATIONAL (ALLEMAGNE) - Yanimo respimat solution 2,5 microgrammes+2,5 microgrammes , 2016-01-19


Yanimo respimat 2,5 microgrammes/2,5 microgrammes/dose

solution 2,5 microgrammes+2,5 microgrammes

BOEHRINGER INGELHEIM INTERNATIONAL (ALLEMAGNE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution : 2,5 microgrammes+2,5 microgrammes

Dosage

Posologie
Voie inhalée exclusivement.
La cartouche ne peut être insérée et utilisée qu'avec l'inhalateur RESPIMAT.
Une dose journalière correspond à 2 bouffées administrées à l'aide de l'inhalateur RESPIMAT.
Adultes
La posologie recommandée est de 5 mcg de tiotropium et de 5 mcg d'olodatérol, soit 2 bouffées administrées à l'aide de l'inhalateur RESPIMAT, en 1 prise par jour à heure fixe dans la journée.
Ne pas dépasser la dose recommandée.
Sujets âgés
YANIMO RESPIMAT peut être utilisé chez les sujets âgés sans adaptation de la posologie.
Insuffisance hépatique et insuffisance rénale
YANIMO RESPIMAT contient du tiotropium qui est éliminé majoritairement par voie rénale et de l'olodatérol qui est métabolisé majoritairement par le foie.
Insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, YANIMO RESPIMAT peut être utilisé sans adaptation de la posologie.
Il n'existe pas de données concernant l'administration de YANIMO RESPIMAT chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, YANIMO RESPIMAT peut être utilisé sans adaptation de la posologie.
YANIMO RESPIMAT contient de l'olodatérol. Les données relatives à l'utilisation de l'olodatérol chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère sont limitées.
Population pédiatrique
Il n'y a pas de justification à l'utilisation de YANIMO RESPIMAT chez les enfants de moins de 18 ans dans l'indication de la BPCO.
Mode d'administration
Pour une administration correcte du médicament, le médecin ou un autre professionnel de santé devra s'assurer du bon usage de l'inhalateur par le patient.
Mode d'emploi
Introduction
YANIMO RESPIMAT (bromure de tiotropium et olodatérol). Veuillez lire ce mode d'emploi avant d'utiliser YANIMO RESPIMAT.
Vous n'aurez besoin d'utiliser cet inhalateur qu'UNE SEULE FOIS PAR JOUR. À chaque fois que vous l'utilisez, prenez DEUX BOUFFEES.
Si YANIMO RESPIMAT n'a pas été utilisé pendant plus de 7 jours, libérez une bouffée vers le sol.
Si YANIMO RESPIMAT n'a pas été utilisé pendant plus de 21 jours, répétez les étapes 4 à 6 « Préparation pour la première utilisation » jusqu'à ce qu'un nuage soit visible. Puis, répétez les étapes 4 à 6 trois autres fois.
Ne touchez pas l'élément de perçage à l'intérieur de la base.
Comment entretenir votre YANIMO RESPIMAT
Nettoyez l'embout buccal, y compris la partie métallique à l'intérieur de l'embout buccal, avec un linge ou un tissu humide uniquement, au moins une fois par semaine.
Une décoloration mineure de l'embout buccal n'affecte pas les performances de votre inhalateur YANIMO RESPIMAT.
Si nécessaire, essuyez l'extérieur de votre inhalateur YANIMO RESPIMAT avec un linge humide.
Quand se procurer un nouvel inhalateur YANIMO RESPIMAT
Votre inhalateur YANIMO RESPIMAT contient 60 bouffées (30 jours de traitement) s'il est utilisé comme indiqué (2 bouffées/une fois par jour).
L'indicateur de dose montre approximativement la quantité de médicament restant dans l'inhalateur.
Lorsque l'indicateur de dose entre dans la zone rouge de l'échelle, vous devez renouveler votre prescription; il reste suffisamment de médicament pour environ 7 jours de traitement (14 bouffées).
Lorsque l'indicateur de dose atteint la fin de l'échelle rouge, votre YANIMO RESPIMAT se bloque automatiquement – aucune autre dose ne peut être libérée. A ce stade, la base transparente ne peut plus être tournée.
YANIMO RESPIMAT doit être jeté trois mois après l'avoir préparé pour sa première utilisation, même s'il n'a pas été complètement utilisé ou pas utilisé du tout.
Préparation pour la première utilisation
1. Retirez la base transparente
Maintenez le capuchon fermé.
Appuyez sur le cliquet de sécurité tout en retirant fermement la base transparente avec votre autre main.
2. Insérez la cartouche
Insérez l'extrémité la plus étroite de la cartouche dans l'inhalateur.
Placez l'inhalateur sur une surface solide et poussez fermement jusqu'à ce qu'il se mette en place.
Ne retirez pas la cartouche une fois qu'elle a été insérée dans l'inhalateur.
3. Replacez la base transparente
Remettez en place la base transparente jusqu'à entendre un déclic.
Ne retirez plus la base transparente.
4. Tournez
Maintenez le capuchon fermé.
Tournez la base transparente dans la direction des flèches imprimées sur l'étiquette jusqu'à entendre un déclic (un demi-tour).
5. Ouvrez
Ouvrez le capuchon jusqu'à ce qu'il s'ouvre complètement.
6. Pressez
Dirigez l'inhalateur en direction du sol.
Pressez le bouton de libération de la dose.
Fermez le capuchon.
Répétez les étapes 4 à 6 jusqu'à ce qu'un nuage soit visible.
A l'apparition du nuage, répétez les étapes 4 à 6 trois autres fois.
Votre inhalateur est maintenant prêt à être utilisé. Ces étapes n'impacteront pas le nombre de doses disponibles. Une fois préparé votre inhalateur pourra délivrer 60 bouffées (30 doses).
Utilisation quotidienne
TOURNEZ
Maintenez le capuchon fermé.
TOURNEZ la base transparente dans la direction des flèches imprimées sur l'étiquette jusqu'à entendre un déclic (un demi-tour).
OUVREZ
OUVREZ le capuchon jusqu'à ce qu'il s'ouvre complètement.
PRESSEZ
Expirez lentement et complètement.
Fermez vos lèvres autour de l'embout buccal sans recouvrir les prises d'air. Dirigez votre inhalateur vers le fond de votre gorge.
Tout en inspirant lentement et profondément par la bouche, PRESSEZ le bouton de libération de la dose et continuez d'inspirer lentement aussi longtemps que vous le pouvez sans être gêné.
Maintenez votre respiration pendant 10 secondes ou aussi longtemps que vous le pouvez sans être gêné.
Répétez TOURNEZ, OUVREZ, PRESSEZ pour un total de 2 bouffées.
Fermez le capuchon jusqu'à la prochaine utilisation de votre inhalateur.

Indications

YANIMO RESPIMAT est indiqué en traitement bronchodilatateur continu destiné à soulager les symptômes des patients adultes présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Pharmacodynamique

YANIMO RESPIMAT

YANIMO RESPIMAT est une solution à inhaler contenant l'association fixe de tiotropium, un antagoniste spécifique des récepteurs muscariniques de longue durée d'action (LAMA) et d'olodatérol, un agoniste sélectif des récepteurs bêta2-adrénergiques de longue durée d'action (LABA), délivrée par l'inhalateur Respimat.

Les deux substances actives exercent un effet bronchodilatateur additif lié à leurs deux modes d'action différents. Dans la mesure où les récepteurs muscariniques semblent plus nombreux dans les voies aériennes centrales, et que les récepteurs bêta2-adrénergiques ont un niveau d'expression plus élevé dans les voies aériennes périphériques, l'association du tiotropium et de l'olodatérol devrait apporter une bronchodilatation optimale dans toutes les régions des poumons.

Tiotropium

Le bromure de tiotropium est un antagoniste spécifique de longue durée d'action des récepteurs muscariniques, qui montre une affinité similaire pour les sous-types de récepteurs muscariniques M1 à M5. Dans les voies aériennes, le bromure de tiotropium se fixe de façon compétitive et réversible sur les récepteurs M3 des muscles lisses bronchiques, et inhibe les effets cholinergiques (bronchonconstriction) de l'acétylcholine, entraînant ainsi une relaxation des muscles lisses bronchiques. L'effet est dose-dépendant et persiste plus de 24 heures. Le bromure de tiotropium est un anticholinergique de type ammonium quaternaire, et il exerce une action topique (bronchique) sélective lorsqu'il est administré par inhalation, offrant ainsi une marge thérapeutique acceptable avant l'apparition des effets anticholinergiques systémiques.

Olodatérol

L'olodatérol présente une affinité et une sélectivité élevées pour les récepteurs β2-adrénergiques humains.

Des études in vitro ont montré que l'olodatérol présente une activité agoniste plus élevée sur les récepteurs β2-adrénergiques que sur les récepteurs β1-adrénergiques (241 fois supérieure) ainsi que sur les récepteurs β3- adrénergiques (2 299 fois supérieure).

L'olodatérol, administré par voie inhalée, exerce un effet local par liaison et activation des récepteurs β2-adrénergiques.

L'activation de ces récepteurs au niveau des voies aériennes respiratoires entraîne une stimulation de l'adénylcyclase intracellulaire qui est une enzyme impliquée dans la synthèse du 3',5'‑adénosine monophosphate cyclique (cAMP). Des taux élevés de cAMP entraînent une bronchodilatation par relaxation des muscles lisses des voies respiratoires.

Le profil des caractéristiques non-cliniques de l'olodatérol est celui d'un agoniste des récepteurs β2‑adrénergiques sélectif de longue durée d'action (LABA) ayant un début d'action rapide et une durée d'action d'au moins 24 heures.

Les récepteurs β-adrénergiques sont divisés en trois catégories : les récepteurs β1-adrénergiques, exprimés principalement au niveau du muscle cardiaque, les récepteurs β2-adrénergiques exprimés principalement au niveau des muscles lisses des voies respiratoires et les récepteurs β3‑adrénergiques exprimés principalement au niveau du tissu adipeux. L'action des agonistes β2 entraîne un effet bronchodilatateur. Bien que le récepteur β2 soit le principal récepteur β-adrénergique présent au niveau des muscles lisses des voies respiratoires, il est aussi présent à la surface de diverses autres cellules telles que les cellules épithéliales et endothéliales pulmonaires, ainsi qu'au niveau cardiaque. L'activité des récepteurs β2 cardiaques n'est pas connue avec précision mais du fait de leur présence, la possibilité que même des agonistes β2-adrénergiques hautement sélectifs puissent entraîner des effets cardiaques n'est pas exclue.

Effets sur l'électrophysiologie cardiaque

Tiotropium

Pharmacocinétique

a. Introduction générale

Lorsque le tiotropium et l'olodatérol ont été administrés en association par voie inhalée, les paramètres pharmacocinétiques de chacune des substances ont été similaires à ceux observés lorsque chacune des substances actives a été administrée séparément.

La cinétique du tiotropium et de l'olodatérol est linéaire dans l'intervalle thérapeutique. Après administrations répétées en une prise par jour par voie inhalée, l'état d'équilibre du tiotropium a été atteint le 7ème jour. Pour l'olodatérol administré en prises uniques quotidiennes, l'état d'équilibre a été atteint après 8 jours avec un facteur d'accumulation par rapport à une administration unique allant jusqu'à 1,8.

b. Caractéristiques générales des substances actives après administration du médicament.

Absorption

Tiotropium : les données concernant l'excrétion urinaire chez de jeunes volontaires sains suggèrent qu'environ 33 % de la dose inhalée par l'inhalateur RESPIMAT atteignent la circulation systémique. La biodisponibilité absolue de la solution administrée par voie orale a été de 2 à 3 %. Les concentrations plasmatiques maximales du tiotropium ont été observées à 5-7 minutes après inhalation du médicament avec RESPIMAT.

Olodatérol : chez les volontaires sains, la biodisponibilité absolue de l'olodatérol après inhalation est estimée à environ 30 %, contre moins de 1 % après administration en solution par voie orale. Les concentrations plasmatiques maximales d'olodatérol sont généralement atteintes en 10 à 20 minutes après inhalation du médicament avec RESPIMAT.

Distribution

La liaison du tiotropium avec les protéines plasmatiques est d'environ 72% et le volume de distribution est de 32 L/kg. Les études chez le rat ont montré que le bromure de tiotropium ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique de façon significative.

La liaison de l'olodatérol avec les protéines plasmatiques est d'environ 60% et le volume de distribution est de 1110 litres. L'olodatérol est un substrat des transporteurs P-gp, OAT1, OAT3 et OCT1. L'olodatérol n'est pas un substrat des transporteurs BCRP, MRP, OATP2, OATP8, OATP-B, OCT2 et OCT3.

Biotransformation

Tiotropium : le métabolisme du bromure de tiotropium est faible comme le montre le taux d'excrétion dans l'urine de plus de 74 % sous forme inchangée après une dose intraveineuse. L'ester du bromure de tiotropium est clivé, indépendamment d'un mécanisme enzymatique, en un dérivé alcool (N‑méthylscopine) et un dérivé acide (acide dithiénylglycolique), qui ne se lient pas aux récepteurs muscariniques. Les études réalisées in vitro sur microsomes hépatiques et sur hépatocytes d'origine humaine montrent qu'une petite partie supplémentaire (< 20% de la dose administrée par voie intraveineuse) est métabolisée par oxydation dépendante du cytochrome P450 (CYP) 2D6 et 3A4 suivie d'une conjugaison avec le glutathion, donnant naissance à une série de métabolites secondaires.

L'olodatérol est métabolisé principalement par glucuronidation directe et par O-déméthylation au niveau du groupement méthoxy suivie d'une conjugaison. Parmi les six métabolites identifiés, seul le composé déméthylé non conjugué se lie aux récepteurs β2. Toutefois, ce métabolite n'est pas détectable dans le plasma après inhalations répétées aux doses thérapeutiques préconisées ni avec des doses jusqu'à 4-fois supérieures. Les isoenzymes CYP2C9 et CYP2C8 du cytochrome P450 et, dans une moindre mesure, l'isoenzyme CYP3A4, sont impliquées dans la O-déméthylation de l'olodatérol, tandis que les isoformes UGT2B7, UGT1A1, 1A7 et 1A9 de l'uridine diphosphate glycosyl transférase sont impliquées dans la formation de glucuronides de l'olodatérol.

Élimination

Tiotropium : la clairance totale a été de 880 ml/mn chez des volontaires sains. Le tiotropium administré par voie intraveineuse est principalement excrété sous forme inchangée dans l'urine (74 %). Après inhalation répétée chez des patients présentant une BPCO jusqu'à l'état d'équilibre, l'excrétion urinaire a été de 18,6 % de la dose, le reste de celle-ci étant principalement constitué de médicament non absorbé dans l'intestin, éliminé par les fèces. La clairance rénale du tiotropium est supérieure au taux de filtration glomérulaire, ce qui indique une sécrétion active dans l'urine. La demi-vie efficace du tiotropium après inhalation par des patients présentant une BPCO est comprise entre 27 et 45 heures.

Olodatérol: chez les sujets sains, la clairance totale de l'olodatérol est de 872 mL/min et sa clairance rénale est de 173 mL/min. Après administration intraveineuse de l'olodatérol marqué au [C14], 38 % de la dose radioactive a été retrouvée dans l'urine et 53 % dans les selles. La quantité d'olodatérol sous forme inchangée retrouvée dans l'urine après administration intraveineuse était de 19 %. Après administration orale, seulement 9 % de la radioactivité (0,7 % d'olodatérol sous forme inchangée) a été retrouvée dans l'urine, la plus grande partie ayant été retrouvée dans les selles (84 %). Plus de 90 % de la dose ont été excrétés dans les 6 jours suivant l'administration par voie intraveineuse et dans les 5 jours suivant l'administration par voie orale. A l'état d'équilibre après inhalation chez les volontaires sains, 5 à 7 % de la dose d'olodatérol administrée ont été excrétés par voie urinaire sous forme inchangée. Les concentrations plasmatiques d'olodatérol après inhalation diminuent de façon multiphasique, avec une demi-vie terminale d'environ 45 heures.

c. Caractéristiques des patients

Tiotropium : comme attendu chez les sujets âgés avec les produits ayant une excrétion majoritairement rénale, une diminution de la clairance rénale du tiotropium de 347 ml/mn a été observée chez des patients âgés de < 65 ans présentant une BPCO et de 275 ml/mn chez ceux âgés de ≥ 65 ans. Cette variation n'était pas associée à une augmentation de l'ASC0‑6 ou des valeurs de la Cmax.

Olodatérol : une méta-analyse pharmacocinétique effectuée à partir des données de deux études cliniques contrôlées ayant inclus 405 patients présentant une BPCO et 296 patients présentant un asthme suggère au vu des effets observés sur l'exposition systémique à l'olodatérol qu'il n'y a pas lieu d'ajuster la posologie chez les sujets âgés, ni en fonction du sexe ou du poids.

Origine ethnique

Olodatérol : l'analyse des données de pharmacocinétique issues des études cliniques conduites avec l'olodatérol a révélé une tendance à une exposition systémique plus élevée chez les sujets japonais et originaires d'autres pays asiatiques comparativement aux sujets caucasiens.

Il n'a pas été identifié de problème de sécurité d'emploi dans les études cliniques incluant des sujets caucasiens et asiatiques traités sur une durée allant jusqu'à un an avec olodatérol RESPIMAT à des doses jusqu'à deux fois la dose thérapeutique préconisée.

Insuffisance rénale

Tiotropium : l'administration répétée de tiotropium par inhalation une fois par jour jusqu'à l'état d'équilibre chez des patients atteints de BPCO présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine [ClCr] 50 à 80 ml/mn) a entraîné une légère augmentation de l'ASC0‑6 (entre 1,8 et 30 % d'augmentation) et une valeur similaire de la Cmax par rapport aux patients présentant une fonction rénale normale (clairance de la créatinine > 80 ml/mn). Chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/mn), l'administration intraveineuse de tiotropium a entraîné une exposition totale deux fois supérieure (augmentation de 82 % de l'ASC0-4h et de 52 % de la Cmax) comparativement à des sujets dont la fonction rénale était normale. Ces résultats ont également été observés après inhalation de la spécialité en poudre sèche.

Olodatérol : Il n'a pas été observé d'augmentation cliniquement significative de l'exposition systémique chez les patients insuffisants rénaux.

Insuffisance hépatique

Tiotropium : il n'est pas attendu de modification significative de la pharmacocinétique du bromure de tiotropium en cas d'insuffisance hépatique, dans la mesure où le produit est essentiellement éliminé par voie rénale (74 % chez le jeune volontaire sain) et métabolisé par simple clivage non enzymatique des liaisons esters en produits pharmacologiquement inactifs.

Olodatérol : il n'a pas été observé de différence d'élimination de l'olodatérol ni de sa liaison aux protéines plasmatiques chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée comparativement aux sujets témoins sans insuffisance hépatique. Il n'y a pas d'étude chez des sujets présentant une insuffisance hépatique sévère.

Effets indésirables

a. Résumé du profil de sécurité

La plus grande partie des effets indésirables rapportés peut être attribuée aux propriétés anticholinergiques du bromure de tiotropium ou aux propriétés β2-adrénergiques de l'olodatérol, qui sont les substances actives de YANIMO RESPIMAT.

b. Tableau résumé des effets indésirables

Les fréquences des effets indésirables présentées ci-dessous sont basées sur l'incidence des effets indésirables (c'est-à-dire les événements imputables à YANIMO RESPIMAT) observés dans le groupe tiotropium 5 mcg/olodatérol 5 mcg (1 707 patients), regroupés à partir de 7 études cliniques conduites en groupes parallèles contrôlées contre comparateur actif ou placebo, incluant des patients présentant une BPCO, dont les durées de traitement étaient comprises entre 4 et 52 semaines.

Les effets indésirables rapportés dans tous les essais cliniques avec YANIMO RESPIMAT sont présentés ci-dessous par classe de système organe.

Tous les effets indésirables rapportés antérieurement avec une des substances sont également inclus.

La fréquence est définie selon la classification conventionnelle :

Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1000) ; très rare (<1/10 000) ; non déterminé (fréquence de survenue ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles).

Système classe d'organes

Effet indésirable

Fréquence

Infections et infestations

Rhinopharyngite

Rare

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Déshydratation

Non déterminée

Troubles du système nerveux

Sensations vertigineuses

Peu fréquent

Insomnie

Peu fréquent

Céphalées

Peu fréquent

Troubles oculaires

Vision trouble

Rare

Glaucome

Non déterminée

Augmentation de la pression intraoculaire

Non déterminée

Troubles cardiaques

Fibrillation atriale

Peu fréquent

Tachycardie

Peu fréquent

Palpitations

Peu fréquent

Tachycardie supraventriculaire

Rare

Troubles vasculaires

Hypertension

Peu fréquent

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Toux

Peu fréquent

Dysphonie

Peu fréquent

Laryngite

Rare

Pharyngite

Rare

Epistaxis

Rare

Bronchospasme

Non déterminée

Sinusite

Non déterminée

Troubles gastro-intestinaux

Sécheresse buccale

Fréquent

Constipation

Peu fréquent

Candidose oropharyngée

Rare

Gingivite

Rare

Nausées

Rare

Occlusion intestinale

Iléus paralytique

Non déterminée

Dysphagie

Non déterminée

Reflux gastro-œsophagien

Non déterminée

Glossite

Non déterminée

Stomatite

Non déterminée

Caries dentaires

Non déterminée

Troubles cutanés et du tissu sous-cutané, trouble du système immunitaire

Hypersensibilité

Rare

Angio-œdème

Rare

Urticaire

Rare

Prurit

Rare

Réaction anaphylactique

Non déterminée

Eruption cutanée

Non déterminée

Infection cutanée/ulcération cutanée

Non déterminée

Sécheresse cutanée

Non déterminée

Troubles musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie

Rare

Douleurs dorsales1

Rare

Gonflement articulaire

Non déterminée

Troubles rénaux et des voies urinaires

Rétention d'urine

Rare

Infection urinaire

Rare

Dysurie

Rare

1 Effet indésirable rapporté avec l'association YANIMO RESPIMAT mais pas avec les substances actives prises séparément.

c. Description d'effets indésirables sélectionnés

YANIMO RESPIMAT associe les propriétés anticholinergiques du tiotropium et ß2-adrénergiques de l'olodatérol.

Profil d'effets indésirables des anticholinergiques

Dans les études cliniques à long terme de 52 semaines utilisant YANIMO RESPIMAT, l'effet indésirable lié aux effets anticholinergiques le plus fréquemment observé était la sécheresse buccale avec environ 1,7% des patients traités par YANIMO RESPIMAT et respectivement 2,7% et 1% des patients dans les groupes tiotropium 5 mcg et olodatérol 5 mcg. La sécheresse buccale a entraîné l'arrêt du traitement chez 1 patient sur 1 029 (0,1%) traités par YANIMO RESPIMAT.

Les effets indésirables graves liés aux effets anticholinergiques incluent : glaucome, constipation, occlusion intestinale y compris iléus paralytique et rétention urinaire.

Profil d'effets indésirables des agonistes bêta-adrénergiques

Dans les études cliniques à long terme de 52 semaines utilisant YANIMO RESPIMAT, les effets indésirables liés aux effets ß-adrénergiques les plus fréquemment observés étaient les palpitations, une tachycardie et une hypertension.

L'olodatérol est un agoniste β2-adrénergique de longue durée d'action. De ce fait, la possibilité d'apparition d'autres effets indésirables liés à la classe des agonistes β2-adrénergiques non listés ci-dessus doit être prise en compte, par exemple, arythmie, ischémie myocardique, angor, hypotension, tremblement, nervosité, spasmes musculaires, fatigue, malaise, hypokaliémie, hyperglycémie et acidose métabolique.

d. Autres populations particulières

Le risque de survenue des effets anticholinergiques peut augmenter avec l'âge.

Contre-indications

Antécédent d'hypersensibilité (allergie) à l'atropine ou à ses dérivés, tels que par exemple l'ipratropium ou l'oxitropium.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Tiotropium

Les données disponibles sur l'utilisation du tiotropium chez la femme enceinte sont très limitées. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction à des doses cliniquement significatives .

Olodatérol

Il n'existe pas de données cliniques concernant l'utilisation de l'olodatérol pendant la grossesse. Les données issues des études effectuées chez l'animal avec l'olodatérol ont mis en évidence des effets caractéristiques des agonistes β-adrénergiques à des doses plusieurs fois supérieures aux doses thérapeutiques .

Par précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de YANIMO RESPIMAT pendant la grossesse.

Comme les autres agonistes β2-adrénergiques, l'olodatérol, une des substances de YANIMO RESPIMAT, peut inhiber le travail au moment de l'accouchement par effet relaxant sur le muscle lisse utérin.

Allaitement

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant des femmes exposées au tiotropium et/ou à l'olodatérol pendant l'allaitement.

Dans les études animales menées avec le tiotropium et l'olodatérol, les substances et/ou leurs métabolites ont été détectés dans le lait de rates allaitantes, mais l'excrétion du tiotropium et/ou de l'olodatérol dans le lait maternel humain n'a pas été établie.

La décision d'interrompre/continuer l'allaitement ou bien le traitement par YANIMO RESPIMAT doit prendre en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Aucune donnée clinique sur la fertilité n'est disponible pour le tiotropium, l'olodatérol ou l'association des deux substances. Les études précliniques réalisées avec le tiotropium ou l'olodatérol séparément n'ont pas montré d'effets toxiques sur la fertilité .

Surdosage

Les données concernant le surdosage avec YANIMO RESPIMAT sont limitées. YANIMO RESPIMAT a été étudié aux doses allant jusqu'à 5 mcg (tiotropium) /10 mcg (olodaterol) chez des patients présentant une BPCO et jusqu'à 10 mcg (tiotropium)/40 mcg (olodaterol) chez des sujets sains et aucun effet cliniquement significatif n'a été observé. Un surdosage pourrait entraîner une exagération des effets anti-muscariniques liés au tiotropium et/ou des effets des agonistes β2 liés à l'olodaterol.

Symptômes

Surdosage lié aux effets anticholinergiques du tiotropium

L'administration de doses élevées de bromure de tiotropium peut déclencher l'apparition de signes et symptômes de type anticholinergique.

Cependant, aucun effet indésirable anticholinergique systémique n'a été observé après l'inhalation d'une dose unique allant jusqu'à 340 mcg de bromure de tiotropium administrée chez les volontaires sains. De plus, aucun événement indésirable pertinent, en plus de la sécheresse de la bouche, de la gorge et de la muqueuse nasale, n'a été observé après 14 jours de tiotropium en solution à inhaler administré chez des volontaires sains à une dose allant jusqu'à 40 mcg, à l'exception d'une diminution importante du flux salivaire à partir du 7ème jour.

Surdosage lié aux effets ß2-agonistes de l'olodatérol

Un surdosage en olodatérol peut entraîner une exacerbation des effets spécifiques des agonistes β2‑adrénergiques, tels que : ischémie myocardique, hypertension ou hypotension, tachycardie, arythmies, palpitations, sensations vertigineuses, nervosité, insomnies, anxiété, céphalées, tremblements, sécheresse buccale, spasmes musculaires, nausées, fatigue, malaise, hypokaliémie, hyperglycémie et acidose métabolique.

Conduite à tenir en cas de surdosage

Le traitement par YANIMO RESPIMAT doit être arrêté. Un traitement symptomatique et une surveillance sont indiqués. En cas de signes de gravité, les patients doivent être hospitalisés. L'utilisation de bêta-bloquants cardiosélectifs peut être envisagée, mais avec une extrême prudence car l'administration d'un bêta-bloquant peut favoriser le bronchospasme.

Interactions avec d'autres médicaments

Il n'a pas été effectué d'étude spécifique d'interaction in vivo entre YANIMO RESPIMAT et d'autres médicaments. Néanmoins, il n'a pas été rapporté de manifestation clinique évoquant une interaction médicamenteuse lors de l'administration concomitante d'autres médicaments habituellement utilisés dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), notamment les bronchodilatateurs sympathomimétiques de courte durée d'action et les corticostéroïdes inhalés.

Médicaments anticholinergiques

L'administration concomitante de bromure de tiotropium (une des substances de YANIMO RESPIMAT) avec d'autres médicaments à activité anticholinergique n'a pas été étudiée et n'est par conséquent, pas recommandée.

Médicaments adrénergiques

L'administration concomitante d'autres médicaments adrénergiques (seuls ou dans le cadre d'un traitement en association) peut potentialiser les effets indésirables de YANIMO RESPIMAT.

Dérivés xanthiques, stéroïdes ou diurétiques

Un traitement concomitant par des dérivés xanthiques, des stéroïdes ou des diurétiques non épargneurs du potassium est susceptible de potentialiser les effets hypokaliémiants des agonistes adrénergiques .

Bêta-bloquants

Les bêta-bloquants peuvent diminuer ou antagoniser l'effet de l'olodatérol. L'utilisation de bêta-bloquants cardiosélectifs pourra être envisagée mais avec prudence.

Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et antidépresseurs tricycliques, médicaments qui prolongent l'intervalle QTc

Les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou les antidépresseurs tricycliques, ou d'autres médicaments connus pour prolonger l'intervalle QTc, peuvent potentialiser l'action de YANIMO RESPIMAT sur le système cardio-vasculaire.

Interactions pharmacocinétiques

Il n'a pas été observé d'effet significatif sur l'exposition systémique à l'olodatérol dans les études d'interaction pharmacocinétique étudiant l'effet de l'administration concomitante de fluconazole, utilisé comme modèle d'inhibiteur du CYP 2C9.

L'administration concomitante du kétoconazole qui est un inhibiteur puissant de la P‑gp et du CYP3A4, a augmenté l'exposition systémique à l'olodatérol d'environ 70%. Il n'y a pas lieu d'envisager une adaptation de la dose de YANIMO RESPIMAT.

Les études conduites in vitro n'ont pas mis en évidence d'effet inhibiteur de l'olodatérol sur les enzymes du CYP ni sur les transporteurs des médicaments aux concentrations plasmatiques atteintes en pratique clinique.

Mises en garde et précautions

Asthme

YANIMO RESPIMAT ne doit pas être utilisé chez les patients asthmatiques. L'efficacité et la sécurité de YANIMO RESPIMAT n'ont pas été étudiées chez les patients asthmatiques.

Utilisation aigüe : non recommandée :

YANIMO RESPIMAT n'est pas indiqué en tant que médicament de "secours" pour le traitement des épisodes aigus de bronchospasme.

Bronchospasme paradoxal

Comme avec tout médicament administré par voie inhalée, l'inhalation de YANIMO RESPIMAT peut entraîner un bronchospasme paradoxal pouvant engager le pronostic vital. En cas de bronchospasme paradoxal, le traitement par YANIMO RESPIMAT doit être arrêté immédiatement et remplacé par un autre traitement.

Effets anticholinergiques liés au tiotropium en cas de glaucome à angle fermé, d'hypertrophie de la prostate ou de rétrécissement du col de la vessie

En raison de l'activité anticholinergique du tiotropium, YANIMO RESPIMAT doit être utilisé avec prudence en cas de glaucome à angle fermé, d'hypertrophie de la prostate ou de rétrécissement du col de la vessie.

Symptômes oculaires

Il conviendra d'avertir les patients du risque de déclenchement ou d'aggravation d'un glaucome à angle fermé, de douleur ou gêne oculaire, de vision trouble transitoire avec halo visuel coloré associé à une rougeur et un œdème cornéo-conjonctival, en cas de projection intraoculaire du produit. Si un ou plusieurs de ces symptômes oculaires apparaissent, les patients doivent interrompre l'utilisation du bromure de tiotropium et consulter immédiatement un médecin.

Caries dentaires

La sécheresse buccale observée avec les traitements anticholinergiques en général, peut à long terme favoriser la survenue de caries dentaires.

Patients présentant une insuffisance rénale

Les concentrations plasmatiques de tiotropium augmentent en cas d'altération de la fonction rénale ; par conséquent, chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine £ 50 ml/min), YANIMO RESPIMAT ne sera utilisé que si le bénéfice attendu dépasse le risque potentiel. A ce jour, il n'y a pas d'expérience à long terme chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère .

Effets cardiovasculaires

Les essais cliniques ont exclu les patients ayant des antécédents d'infarctus du myocarde survenu dans l'année précédente, une aryhmie cardiaque instable ou susceptible d'engager le pronostic vital, des antécédents d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque au cours des 12 derniers mois ainsi que les patients présentant des épisodes de tachycardie paroxystique (> 100 battements par minute). L'expérience dans ces situations est donc limitée et la prudence est requise pour ce type de patients.

Comme les autres agonistes β2-adrénergiques, l'olodatérol peut provoquer chez certains patients des effets cardiovasculaires cliniquement significatifs, se manifestant par des augmentations de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et/ou des symptômes cliniques. Dans ce cas, il peut être nécessaire d'interrompre le traitement. De plus, des modifications de l'électrocardiogramme (ECG) telles qu'un aplatissement de l'onde T et un sous-décalage du segment ST ont été rapportées avec les agonistes β-adrénergiques, mais la signification clinique de ces observations est inconnue.

Les agonistes β2-adrénergiques de longue durée d'action doivent être administrés avec prudence chez les patients présentant des troubles cardiovasculaires, notamment une cardiopathie ischémique, une décompensation cardiaque sévère, une arythmie cardiaque, une cardiomyopathie obstructive hypertrophique, une hypertension et un anévrisme, chez les patients présentant des épisodes convulsifs ou une thyrotoxicose, ainsi que chez les patients présentant un allongement de QT connu ou suspecté (par exemple QT > 0,44 s) et chez les patients développant des réactions indésirables aux amines sympathomimétiques.

Hypokaliémie

Les agonistes β2-adrénergiques peuvent induire chez certains patients une hypokaliémie significative, qui peut entraîner des effets indésirables cardiovasculaires. La diminution de la kaliémie est généralement transitoire et ne nécessite pas de supplémentation. Chez les patients présentant une BPCO sévère, l'hypokaliémie peut être potentialisée par l'hypoxie et par des traitements concomitants , ce qui augmente le risque de survenue d'arythmies cardiaques.

Hyperglycémie

L'inhalation de doses élevées d'agonistes β2-adrénergiques peut entraîner des augmentations de la glycémie.

Anesthésie

La prudence est recommandée si une intervention chirurgicale nécessitant l'utilisation d'anesthésiques à base d'hydrocarbures halogénés est prévue, en raison de l'augmentation du risque de survenue d'effets indésirables cardiaques des bronchodilatateurs bêta agonistes.

YANIMO RESPIMAT ne doit pas être utilisé en association avec d'autres médicaments contenant des agonistes β 2-adrénergiques de longue durée d'action.

Il convient d'informer les patients qui prenaient des agonistes β2-adrénergiques de courte durée d'action en inhalation de manière régulière (par exemple quatre fois par jour) de ne plus les utiliser que "à la demande" pour le soulagement des symptômes respiratoires aigus.

La posologie de YANIMO RESPIMAT ne doit pas dépasser une prise par jour.

Hypersensibilité

Comme avec tout médicament, des réactions d'hypersensibilité immédiates (allergie) peuvent survenir après l'administration de YANIMO RESPIMAT.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend YANIMO RESPIMAT



Analogues du médicament YANIMO RESPIMAT qui a la même composition

Analogues en Russie

Спиолто респимат
  • р-р д/ингал.:

    2.5 мкг+2.5 мкг/доза

Analogues en France

  • solution:

    2,5 microgrammes+2,5 microgrammes

  • solution:

    2,5 microgrammes+2,5 microgrammes