Alzolam - L'alprazolam, comme les autres benzodiazépines, a une forte affinité avec le site de liaison des benzodiazépines dans le cerveau.
Le médicament Alzolam appartient au groupe appelés Benzodiazépines
Sun Pharmaceutical Industries ltd (Inde) - Alzolam comprimé 0.5 мг , П N012954/01 - 13.08.2008
Alzolam
comprimé 0.5 мг, 0.25 мг
Sun Pharmaceutical Industries ltd (Inde)
Traitement symptomatique à court terme de l'anxiété chez l'adulte lorque les troubles sont sévères ou invalidants, ou s'ils provoquent une souffrance excessive chez le patient.
L'alprazolam, comme les autres benzodiazépines, a une forte affinité avec le site de liaison des benzodiazépines dans le cerveau. Il facilite l'action de l'acide γ-aminobutyrique, neurotransmetteur inhibiteur par lequel s'effectue l'inhibition à la fois pré- et post-synaptique dans le système nerveux central (SNC).
L'alprazolam est un médicament anxiolytique. Comme les autres benzodiazépines, outre ses propriétés anxiolytiques, il possède également des propriétés sédatives, hypnotiques, myorelaxantes et anticonvulsives.
Absorption
La biodisponibilité est de l'ordre de 90 %. La prise d'aliments retarde l'absorption de l'alprazolam mais ne modifie pas la biodisponibilité. Le pic plasmatique est atteint une à deux heures après administration orale. La concentration plasmatique de l'alprazolam est proportionnelle à la dose administrée.
Distribution
In vitro, l'alprazolam se lie aux protéines sériques à raison de 70 %. La clairance est approximativement de 1 ml/min/kg. Le volume de distribution est de l'ordre de 1 l/kg.
Biotransformation
L'alprazolam peut provoquer ou non une légère induction des systèmes enzymatiques. L'alprazolam est majoritairement métabolisé dans le foie principalement en métabolites hydroxylés, alpha-hydroxy-alprazolam et 4-hydroxy-alprazolam. Ces métabolites sont ensuite glucuroconjugués, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
Élimination
La demi-vie d'élimination de l'alprazolam est en moyenne de 12 heures. Les métabolites de l'alprazolam sont biologiquement actifs. Leurs demi-vies d'élimination semblent être du même ordre de grandeur que celle de l'alprazolam mais en raison de leurs faibles concentrations plasmatiques, ils ne contribuent pas à l'activité pharmacologique de l'alprazolam.
Sujets âgés
Chez les sujets âgés, la demi-vie d'élimination peut être prolongée (environ 16 h).
Insuffisances hépatique et rénale
La demi-vie d'élimination moyenne est augmentée en cas d'altération de la fonction hépatique et/ou rénale.
Les effets indésirables associés au traitement par l'alprazolam chez les patients participant aux études cliniques contrôlées et ceux survenus après la commercialisation sont les suivants :
Les effets indésirables sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
Système Classe organe | Très fréquent ≥ 1/10 | Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10 | Peu fréquent ≥ 1/1 000 à < 1/100 | Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 | Très rare < 1/10 000 | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Affections endocriniennes | Hyperprolactinémie* | |||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Diminution de l'appétit | |||||
Affections psychiatriques | Dépression | Etat confusionnel, modification de la libido, anxiété, insomnie, nervosité | Hallucination*, colère*, agitation* | Agression*, comportement hostile*, pensée anormale* | ||
Affections du système nerveux | Sédation, somnolence, ataxie, perte de mémoire, dysarthrie, sensations vertigineuses, céphalées | Trouble de l'équilibre, trouble de la coordination, troubles de la concentration, tremblement | Amnésie antérograde | Déséquilibre du système nerveux autonome*, dystonie*, manifestations végétatives | ||
Affections oculaires | Vision trouble | |||||
Affections gastro‑intestinales | Constipation | Nausée | Vomissements | Troubles gastro‑intestinaux* | ||
Affections hépatobiliaires | Hépatite*, fonction hépatique anormale*, ictère* | |||||
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané | Dermatite* | dème de Quincke*, réaction de photosensibilité | ||||
Affections musculo‑squelettiques et systémiques | Faiblesse musculaire | |||||
Affections du rein et des voies urinaires | Incontinence* | Rétention urinaire* | ||||
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysfonction sexuelle* | Irrégularité menstruelle* | ||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fatigue, irritabilité | dème périphérique* | ||||
Investigations | Perte de poids, prise de poids | Augmentation de la pression intraoculaire* |
* Effet indésirable identifié après la commercialisation.
L'utilisation, même à doses thérapeutiques, peut favoriser la survenue d'une dépendance physique avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement. Une dépendance psychique peut survenir.
Des cas d'abus avec les benzodiazépines ont été rapportés .
Myasthénie grave.
Insuffisance respiratoire sévère.
Syndrome d'apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique sévère.
Intoxication aigüe à l'alcool ou à d'autres substances agissant sur le SNC (par exemple les hypnotiques, les analgésiques, les anti-dépresseurs et les psychotropes).
Grossesse
De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio‑palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio‑palatines chez les nouveau‑nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs ftaux et une variabilité du rythme cardiaque ftal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau‑né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi‑vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau‑né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo‑natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau‑né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi‑vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle‑ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation d'alprazolam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription d'alprazolam à une femme en âge de procréer, celle‑ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par l'alprazolam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau‑né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
L'alprazolam est excrété dans le lait maternel à faible concentration. Toutefois, l'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
Il est important de garder à l'esprit qu'une polymédication peut être responsable d'un surdosage.
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.
Les cas bénins se manifestent par une somnolence, des signes de confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, rarement un coma et très rarement un décès.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.
Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; des neuroleptiques ; des barbituriques ; des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate) ; des hypnotiques ; des antidépresseurs sédatifs ; des antihistaminiques H1 sédatifs ; des antihypertenseurs centraux ; du baclofène et du thalidomide .
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Opioïdes (dont les morphiniques)
L'association des opioïdes avec des médicaments sédatifs, tels que benzodiazépines ou substances apparentées, comme l'alprazolam augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès à cause des effets additifs de dépression du système nerveux central. La dose et la durée de traitement concomitant doivent être limitées .
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage .
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
+ Buprénorphine
Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale .
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4
Possible augmentation de l'effet sédatif de l'alprazolam.
Analogues en Russie
таб.:
0.5 мг, 0.25 мг
таб.:
0.25 мг, 1 мг
таб.:
0.25 мг, 1 мг
Analogues en France
comprimé:
0,25 mg, 0,5 mg, 0,50 mg, 0.25 mg, 1 mg
comprimé:
0,25 mg, 0,50 mg, 1 mg