Bergolak - La cabergoline est un dérivé de l'ergot de seigle, exerçant sur les récepteurs dopaminergiques D2 des propriétés agonistes.
Le médicament Bergolak appartient au groupe appelés Alcaloïdes dérivé de l'ergot de seigle
Veropharm (Fédération de Russie) - Bergolak comprimé 0.5 мг , ЛСР-006647/10 - 09.07.2010
Bergolak
comprimé 0.5 мг
Veropharm (Fédération de Russie)
Hyperprolactinémie idiopathique.
Hyperprolactinémie liée à la présence d'un microadénome ou d'un macroadénome hypophysaire, et leurs manifestations cliniques:
chez la femme: galactorrhée, oligo- ou aménorrhée, infertilité;
chez l'homme: gynécomastie, impuissance.
La cabergoline est un dérivé de l'ergot de seigle, exerçant sur les récepteurs dopaminergiques D2 des propriétés agonistes.
La cabergoline exerce un effet hypotenseur qui apparaît habituellement au cours des 6 premières heures suivant la prise du médicament. Il est dose-dépendant à la fois en terme d'intensité et de fréquence.
Absorption
Après administration orale, la cabergoline est rapidement absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal et le pic de concentration plasmatique est atteint après 0,5 à 4 heures.
Les aliments ne semblent pas avoir d'effet sur l'absorption et l'élimination de la cabergoline.
Distribution
Les études in vitro ont montré que la liaison aux protéines plasmatiques de la cabergoline est de 41 à 42 % pour des concentrations allant de 0,1 à 10 ng/mL.
Métabolisme
Dans les urines, le métabolite principal détecté est la 6-allyl-8ß-carboxy-ergoline, qui représente 4 à 6 % de la dose. Trois autres métabolites ont été identifiés dans les urines; ils représentent globalement moins de 3 % de la dose administrée. In vitro, l'activité inhibitrice de la sécrétion de prolactine des métabolites est beaucoup plus faible que celle de la cabergoline.
Elimination
La demi-vie d'élimination de la cabergoline est longue (63 à 68 heures chez des volontaires sains et 79 à 115
La demi-vie d'élimination de la cabergoline est longue (63 à 68 heures chez des volontaires sains et 79 à 115 heures chez des patients hyperprolactinémiques).
Sur la base de la demi-vie d'élimination, l'état d'équilibre doit être atteint après 4 semaines, comme le confirment les concentrations plasmatiques maximales moyennes observées après administration d'une dose unique de 0,5 mg de cabergoline (37 ± 8 pg/ml) et après un traitement à doses répétées de 4 semaines (101 ± 43 pg/ml).
Dix jours après l'administration, environ 18 % et 72 % de la dose sont respectivement éliminés dans les urines et dans les fèces. Dans les urines, la cabergoline sous forme inchangée représente 2 à 3 % de la dose.
Linéarité/Non-linéarité
Le profil pharmacocinétique est linéaire jusqu'à la dose de 7 mg par jour.
Les effets indésirables rapportés ont été, le plus souvent d'intensité légère à modérée et d'évolution transitoire, ne nécessitant l'arrêt du traitement que dans un faible nombre de cas.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été:
dyskinésies, hyperkinésies,
hallucinations, confusion mentale, troubles du sommeil,
nausées, vomissements, dyspepsie, gastrites,
céphalées, vertiges, hypotension ou syncope,
crises d'angor, erythromélalgie,
dèmes périphériques.
Une somnolence a été rapportée lors du traitement par cabergoline. Dans des cas peu fréquents, une somnolence diurne extrême et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés.
Une valvulopathie cardiaque (régurgitation incluse) et des troubles liés (péricardite et épanchement péricardique) ont été très fréquemment rapportés avec cabergoline.
Des cas de fibroses et épanchements pleuraux, symptomatiques ou non, ont été rapportés .
Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés depuis la mise sur le marché .
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE prescrit dans les cas suivants:
antécédents de fibroses pulmonaires, péricardiques et rétropéritonéales,
association aux neuroleptiques antiémétiques et neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) ,
pour un traitement à long terme : signe de valvulopathie cardiaque décelé lors de l'échocardiographie préalable au traitement .
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Dans l'espèce humaine, il n'existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la cabergoline lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la cabergoline pendant la grossesse.
AllaitementLa cabergoline inhibant la lactation en raison de ses propriétés agonistes dopaminergiques et, en l'absence d'information sur l'excrétion de la cabergoline dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
Aucune expérience de surdosage aigu n'a été rapportée. Il est probable qu'un surdosage provoquerait des symptômes liés à l'hyperstimulation des récepteurs dopaminergiques : nausées et vomissements, troubles gastriques, céphalées et vertiges, hypotension orthostatique, confusions/psychoses ou hallucinations.
Un traitement symptomatique doit être mis en place pour éliminer le médicament non absorbé et pour maintenir la pression artérielle si nécessaire. L'administration d'un traitement antagoniste dopaminergique pourra être envisagée.
Associations contre-indiquées
+ Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
+ Neuroleptiques antiémétiques
Antagonisme réciproque entre le dopaminergique et le neuroleptique.
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Macrolides (sauf spiramycine)
Augmentation des concentrations plasmatiques de la cabergoline avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Sympathomimétiques alpha (voie(s) orale et/ou nasale)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Sympathomimétiques indirects
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Tétrabénazine
Antagonisme réciproque entre le dopaminergique et la tétrabénazine.
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antiparkinsoniens anticholinergiques
Risque de majoration des troubles neuropsychiques. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Analogues en Russie
таб.:
0.5 мг
таб.:
0.5 мг
таб.:
0.5 мг
таб.:
0.5 мг
Analogues en France
comprimé:
1,00 mg, 2,00 mg, 4,00 mg
comprimé:
0,5 mg, 0,50 mg, 1,0 mg, 2 mg
comprimé:
0,5 mg