Cefat - Le céfamandole est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, classé parmi les céphalosporines, dites de deuxième génération.
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01D Autres antibactériens bêta-lactamines
ОАО "Синтез" (Fédération de Russie) - Cefat poudre pour solution injectable 0.5 г , Р N001515/01-2002 - 10.06.2008
Cefat
poudre pour solution injectable 0.5 г, 1 г
ОАО "Синтез" (Fédération de Russie)
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfamandole. Elles tiennent compte à la fois, des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées:
au traitement des infections dues aux germes sensibles au céfamandole à l'exclusion des méningites.
Prophylaxie des infections post-opératoires en:
chirurgie cardiaque,
chirurgie thoracique et vasculaire,
chirurgie urologique (résection transurethrale de prostate, ponction et biopsie prostatiques, résection endoscopique de tumeur de vessie, traitements endoscopiques de la lithiase urinaire),
chirurgie orthopédique.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Le céfamandole est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, classé parmi les céphalosporines, dites de deuxième génération.
Le céfamandole exerce une action bactéricide in vitro en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire.
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 8 mg/l et R > 32 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Staphylococcus méti-S | |
Streptococcus | |
Streptococcus pneumoniae | ? |
Aérobies à Gram négatif | |
Branhamella catarrhalis | ? |
Citrobacter freundii | ? |
Citrobacter koseri | ? |
Enterobacter aerogenes | ? |
Enterobacter cloacae | ? |
Escherichia coli | ? |
Haemophilus influenzae | ? |
Klebsiella oxytoca | ? |
Klebsiella pneumoniae | ? |
Morganella morganii | ? |
Neisseria gonorrhoeae | ? |
Proteus mirabilis | ? |
Providencia | ? |
Anaérobies | |
Clostridium | |
Clostridium perfringens | |
Eubacterium | |
Fusobacterium | |
Peptostreptococcus | |
Prevotella | 30 - 70 % |
Propionibacterium acnes |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) | ||
Autres | |||
Actinomyces | ? | ||
ESPÈCES RÉSISTANTES | |||
Aérobies à Gram positif | |||
Entérocoques | |||
Listeria monocytogenes | |||
Staphylococcus méti-R * | |||
Aérobies à Gram négatif | |||
Acinetobacter | |||
Autres bacilles à Gram négatif non fermentaires | |||
Bordetella | |||
Campylobacter | |||
Legionella | |||
Proteus vulgaris | |||
Pseudomonas | |||
Serratia | |||
Vibrio | |||
Yersinia enterocolitica | |||
Anaérobies | |||
Bacteroides fragilis | |||
Autres | |||
Chlamydia | |||
Mycobactéries | |||
Mycoplasma | |||
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Distribution
Injection intramusculaire
Chez l'adulte, après administration d'une dose unique de 500 mg, le pic sérique moyen est de 13 mcg/ml. Après injection d'une dose unique de 1 g, le pic sérique moyen est de 25 mcg/ml.
Chez l'enfant, après une dose unique de 16,5 mg/kg, le pic sérique moyen est de 15,3 mcg/ml.
Injection intraveineuse
Chez l'adulte, après administration d'une dose unique de 750 mg, le pic sérique moyen est de 22,8 mcg/ml et après une dose unique de 1,5 g, il est de 158,6 mcg/ml. Des taux sériques mesurables sont présents 4 heures après une dose de 500 mg et de 1 g, 6 heures après une dose de 2 g et 8 heures après une dose de 3 à 5 g.
Chez l'enfant, après une dose unique de 16,5 mg/kg, le pic sérique moyen est de 26,2 mcg/ml.
Chez le nourrisson de moins de trois mois, après administration d'une dose unique de 37 mg/kg, le pic sérique moyen obtenu 1 heure après l'injection est de 22,3 mcg/ml.
Injections multiples
Après administration de doses multiples administrées par voie intramusculaire chez 8 malades, aucune accumulation n'est apparue.
Après administration intraveineuse de perfusions de 2 g toutes les 6 heures faites chez 7 malades, on n'a remarqué qu'un léger accroissement du pic sérique à la 15ème minute (165,7 mcg/ml le 1er jour et 195,1 mcg/ml le 7ème jour).
Demi-vie
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 3 mois, la demi-vie d'élimination est sensiblement la même. Après administration de 1 g par voie intramusculaire, elle est de 1,1 h. Après administration intraveineuse de la même dose, elle est de 0,90 h après la première dose et de 0,82 h après la 16ème dose.
Chez le nouveau-né et le nourrisson de moins de 3 mois, la demi-vie moyenne a été de 1,1 h et de 1,2 h après injection intramusculaire respectivement de 17 mg/kg et de 33 mg/kg. La demi-vie a été de 1 heure et de 0,90 h après injection intraveineuse d'une dose de 17 mg/kg et de 33 mg/kg.
Diffusion tissulaire
Des taux thérapeutiques de céfamandole sont atteints dans les tissus suivants, à l'exception du liquide céphalorachidien:
Os: 5 à 20 µg/g, 30 à 90 minutes après injection de 1 à 2 g à l'induction anesthésique.
Tissu cardiaque: 15 à 30 µg/g, au moment du branchement de la circulation extracorporelle, après injection d'une dose de 1 à 2 g à l'induction anesthésique.
Caillot de fibrine: 6 à 36 µg/g, 30 à 60 minutes après administration de 25 mg/kg.
Tissu sous-cutané: 10 à 30 µg/g, 1 heure après administration I.V de 2 g.
Muscle: 8 à 21 µg/g, 20 à 40 minutes après administration I.V de 25 mg/kg.
Tissu adipeux: 6 à 15 µ/g, 30 minutes après administration I.V de 20 mg/kg.
Liquide interstitiel: 17 à 27 µg/g, 30 minutes après administration I.V de 1 g.
Prostate: 54 à 268 µg/g, 10 à 20 minutes après administration I.V en bolus de 2,5 g.
Sphère gynécologique: en moyenne 50 % des concentrations plasmatiques correspondantes après administration I.V de 15 mg/kg.
Parenchyme pulmonaire: 4 à 79 µg/g, une heure après administration I.V de 2g.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 56 à 78 % selon la méthode utilisée et selon les auteurs.
Biotransformation
Le céfamandole n'est pas métabolisé par l'organisme humain.
Excrétion
Le céfamandole est excrété presque exclusivement par le rein. L'excrétion se fait par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire. 65 à 85 % du céfamandole injecté sont retrouvés dans les urines des 8 premières heures.
Après injection intramusculaire de 500 mg et de 1 g, les concentrations urinaires moyennes atteignent 254 mcg/ml et 1357 mcg/ml. Après injection de 750 mg et de 1,5 g par voie intraveineuse, les concentrations urinaires dépassent respectivement 620 mcg/ml et 1311 mcg/ml.
La clairance rénale étudiée après administration de 2 g en I.V, toutes les 6 h jusqu'à un total de 16 doses est, pour tous les sujets étudiés, proche de 100 ml/min/1,73 m2 pour les concentrations sériques les plus élevées (48 à 128 mcg/ml à 0 - 2 h) mais varie davantage pour les concentrations plus faibles (inférieure ou égale à 5 mcg/ml à 2 - 6 h) allant de 220 à630ml/min/l,73 m2.
Le probénécide ralentit l'excrétion tubulaire et double le niveau du pic sérique et de la durée de la concentration sérique mesurable.
Manifestations allergiques: réactions anaphylactiques , éruptions maculo-papuleuses, urticaire, prurit, fièvre.
Manifestations digestives: diarrhée, rarement nausées et vomissements. Des cas exceptionnels de colite pseudo-membraneuse ont été rapportés.
Manifestations hématologiques: éosinophilie, leucopénie, neutropénie transitoires, rares cas de thrombopénies, abaissement du taux de prothrombine réversible sous traitement par vitamine K .
Manifestations hépatiques: élévation transitoire des transaminases (ASAT, ALAT), de la LDH et des phosphatases alcalines.
Manifestations rénales: des altérations de la fonction rénale (élévation de la créatinémie) ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
Manifestations locales: thrombophlébites exceptionnelles après injection intra-veineuse, douleurs, gêne, induration après injection intra-musculaire.
En cas d'ingestion d'alcool, des phénomènes vasomoteurs peuvent survenir même après l'arrêt du traitement .
Ce médicament ne doit jamais, être utilisé lors d'une allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.
Ce médicament est déconseillé avec la prise simultanée de boissons alcoolisées.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation du céfamandole au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation du céfamandole ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
AllaitementLe passage dans le lait maternel est faible (< 5 %), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'irruption cutanée.
L'administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l'insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
Le surdosage accidentel impose l'arrêt du médicament et un traitement anti-convulsivant en cas de survenue de crises convulsives.
L'hémodialyse peut être envisagée pour des surdosages massifs.
Associations déconseillées
+ Alcool
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool au cours du traitement.
Interactions avec les examens paracliniques:
Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par le céfamandole.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche du glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Anticoagulants oraux
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Si nécessaire, adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par la céphalosporine et après son arrêt.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Analogues en Russie
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
1000 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инъекц.:
0.5 г, 1 г
Analogues en France
poudre pour solution injectable (IV):
750 mg
poudre pour solution injectable (IM - IV):
750 mg, 750,00 mg
poudre pour solution injectable:
750 mg