GOSERELIN-LONG - La goséréline est un décapeptide de synthèse analogue agoniste de la LH-RH naturelle.
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02AE03
Nativa (Fédération de Russie) - Goserelin-long implant 3.6 мг , ЛП-005011 - 28.08.2018
Goserelin-long
implant 3.6 мг
Nativa (Fédération de Russie)
GOSERELIN-LONG est indiqué chez les adultes dans le :
Traitement du cancer de la prostate métastasé.
Un effet favorable du médicament est d'autant plus net et plus fréquent que le patient n'a pas reçu antérieurement de traitement hormonal.
Traitement adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé (stade T3 -T4 de la classification TNM ou stade C de la classification AUA).
Traitement du cancer du sein métastatique hormono-dépendant de la femme préménopausée quand une suppression de la fonction ovarienne est nécessaire.
Remarque : Ce médicament n'est en aucune façon le traitement adjuvant du cancer du sein non métastasé.
La goséréline est un décapeptide de synthèse analogue agoniste de la LH-RH naturelle.
L'administration chronique d'acétate de goséréline entraîne, après environ trois semaines, une forte réduction des taux de LH hypophysaire et des taux de testostérone plasmatique au niveau habituellement observé chez les hommes ayant subi une castration chirurgicale.
Celle-ci est maintenue pendant toute la durée du traitement.
Chez l'homme, à l'instauration du traitement par l'acétate de goséréline, la stimulation initiale de la sécrétion de LH entraîne une élévation transitoire de la testostérone plasmatique.
Cependant, en une semaine, la concentration plasmatique de testostérone retombe à son niveau initial.
Chez la femme, une stimulation initiale de la sécrétion de LH, FSH et d'estradiol est également observée.
Les concentrations plasmatiques de l'estradiol chutent 21 jours environ après la première injection et restent à un niveau comparable à celui observé chez les femmes ménopausées lorsque le traitement est administré toutes les 4 semaines.
La goséréline a une demi-vie sérique d'élimination de 7 heures environ chez les patients atteints d'un cancer de la prostate et de 2 à 4 heures chez les sujets ayant une fonction rénale normale (la LH-RH naturelle a une demi-vie de 13 minutes).
La demi-vie de la goséréline augmente chez les sujets présentant une insuffisance rénale jusqu'à 12 heures environ.
Chez l'insuffisant hépatique, les concentrations maximales et les aires sous courbes sont significativement plus élevées par rapport au sujet sain.
La formulation implant de l'acétate de goséréline libère le principe actif de façon continue, le pic de concentration sérique survenant 2 semaines environ après l'administration.
Il n'est pas observé d'accumulation lorsque l'implant est administré toutes les 4 semaines
Les catégories de fréquences suivantes sont basées sur tous les effets indésirables provenant des études cliniques, des études post-commercialisation et des rapports spontanés.
Dans cette section, les effets indésirables sont définis comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), et très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau : Réactions indésirables médicamenteuses à GOSERELIN-LONG 3,6 mg présentées par classe de système d'organe MedDRA
Classe de système d'organe | Fréquence | Hommes | Femmes |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) | Très rare | Tumeur de l'hypophyse | Tumeur de l'hypophyse |
Fréquence indéterminée | NA | Dégénérescence des fibromes utérins | |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | Hypersensibilité au médicament | Hypersensibilité au médicament |
Rare | Réaction anaphylactique | Réaction anaphylactique | |
Affections endocriniennes | Très rare | Hémorragie hypophysaire | Hémorragie hypophysaire |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquent | Diminution de la tolérance au glucosea | NA |
Peu fréquent | Hypercalcémie | ||
Affections psychiatriques | Très fréquent | Diminution de la libidob | Diminution de la libidob |
Peu fréquent | Altération de l'humeur, dépression (prise à court terme) | Altération de l'humeur, dépression (prise à court terme) | |
Fréquent | Altération de l'humeur, dépression (prise à long terme) | Altération de l'humeur, dépression (prise à long terme) | |
Très rare | Trouble psychotique | Trouble psychotique | |
Affections du système nerveux | Fréquent | Paresthésies | Paresthésies |
Compression de la moelle épinière | NA | ||
NA | Céphalées | ||
Affections vasculaires | Très fréquent | Bouffées, Vasomotricesb | Bouffées, Vasomotricesb |
Fréquent | Variation de la pression artériellec | Variation de la pression artériellec | |
Affections cardiaques | Fréquent | Insuffisance cardiaque f Infarctus du myocardef | |
Fréquence indéterminée | Allongement de l'intervalle QT | Allongement de l'intervalle QT | |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | Très fréquent | Hyperhydroseb | Acnéi Hyperhydroseb |
Fréquent | Rashd | Rashd Alopécieg | |
Fréquence indéterminée | Alopécieh | ||
Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses | Fréquent | Douleurs osseusese | NA |
Arthralgie | |||
Peu fréquent | Arthralgie | ||
Affections du rein et des voies urinaires | Peu fréquent | Obstruction de l'uretère | NA |
Affections des organes de reproduction et du sein | Très fréquent | Impuissance | NA |
NA | Sécheresse vulvovaginale | ||
NA | Augmentation du volume mammaire | ||
Fréquent | Gynécomastie | NA | |
Peu fréquent | Sensibilité mammaire | NA | |
Rare | NA | Kyste ovarien | |
Fréquence indéterminée | NA | Hémorragie de privation | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Réactions au site d'injection | |
Fréquent | Réactions au site d'injection | Augmentation du volume tumoral, tumeur douloureuse | |
Investigations | Fréquent | Perte de densité minérale osseuse , augmentation du poids | Perte de densité minérale osseuse , augmentation du poids |
a Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez les hommes recevant des agonistes de la LHRH. Elle peut se manifester sous la forme d'un diabète ou, chez les patients ayant déjà un diabète sucré, par une perte de la maîtrise de la glycémie.
b Effets pharmacologiques qui ne nécessitent que rarement l'arrêt du traitement. Les bouffées de chaleur et sueurs peuvent continuer après l'arrêt du traitement par GOSERELIN-LONG.
c Peuvent se manifester sous forme d'une hypotension ou d'une hypertension et sont parfois observées chez les patients ayant reçu de la goséréline. Ces modifications sont habituellement transitoires, disparaissant pendant le traitement ou après l'arrêt du traitement par la goséréline. Dans de rares cas, ces modifications ont été suffisamment importantes pour nécessiter une intervention médicale, notamment l'arrêt du traitement par goséréline.
d Généralement léger, régressant souvent sans nécessiter l'arrêt du traitement.
e Initialement, les patients atteints de cancer de la prostate pourront ressentir une augmentation temporaire des douleurs osseuses pouvant être prise en charge par un traitement symptomatique.
f Une augmentation des cas d'insuffisance cardiaque et d'infarctus du myocarde a été observée lors d'une étude épidémiologique chez les patients traités par agonistes de la LHRH dans le traitement du cancer de la prostate. Le risque apparaît augmenté lors de l'association d'agonistes de la LHRH et d'anti-androgènes.
g Une perte des cheveux a été rapportée chez les femmes. Elle est habituellement légère mais peut être sévère dans certains cas.
h Particulièrement perte des poils au niveau du corps, ce qui est un effet attendu de la baisse des taux d'androgènes.
i L'apparition d'acné a généralement été observée le mois suivant le début de traitement par goséréline.
Expérience post-commercialisation
Un petit nombre de cas de modification de la numération formule sanguine, de dysfonction hépatique, d'embolie pulmonaire et de pneumonie interstitielle a été rapporté lors de l'utilisation de GOSERELIN-LONG.
En début de traitement, les patientes atteintes de cancer du sein pourraient ressentir une intensification temporaire des signes et des symptômes pouvant être prise en charge par un traitement symptomatique.
Rarement, des patientes atteintes de cancer du sein métastasé ont développé une hypercalcémie lors de l'instauration du traitement. Il convient d'exclure l'hypercalcémie en présence de signes évocateurs (par ex. soif, etc.).
Rarement, certaines femmes entrent en ménopause pendant le traitement par les analogues de la LHRH et leurs règles ne reviennent pas à l'arrêt du traitement. Il n'est pas déterminé s'il s'agit d'un effet du traitement par GOSERELIN-LONG ou d'une conséquence de leurs états gynécologiques.
Grossesse et allaitement .
GOSERELIN-LONG ne doit pas être utilisé pendant la grossesse car l'utilisation intercurrente d'agonistes de la LHRH est associée à un risque théorique d'avortement ou d'anomalie ftale.
Fertilité
Avant le traitement, les femmes potentiellement fertiles doivent être soigneusement examinées afin d'exclure toute grossesse. Des méthodes de contraception non hormonales doivent être utilisées pendant le traitement jusqu'au rétablissement des règles.
Allaitement
GOSERELIN-LONG ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
L'expérience en matière de surdosage est limitée chez l'Homme. Dans des cas où GOSERELIN-LONG a été administré avant la date prévue, ou lorsqu'une dose de goséréline plus importante que la dose prévue a été administrée, aucun effet indésirable cliniquement significatif n'a été observé. Les tests réalisés chez l'animal suggèrent que, à des doses plus élevées de goséréline, aucun autre effet que les effets thérapeutiques voulus sur les concentrations d'hormones sexuelles et l'appareil reproducteur ne sera visible. En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Etant donné que le traitement par suppression androgénique peut entraîner un allongement de l'intervalle QT, l'utilisation concomitante de GOSERELIN-LONG avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ou des médicaments pouvant induire des torsades de pointes tels que les médicaments antiarythmiques de classe Ia (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc doit être évaluée avec précaution
Analogues en Russie
имплантат:
3.6 мг
капс. д/имплант. п/к:
10.8 мг, 3.6 мг
Analogues en France
implant injectable pour voie sous cutanée:
10,8 mg, 3,6 mg