Lynamid - Le pyrazinamide est, comme l'isoniazide, un dérivé de la nicotinamide.
Le médicament Lynamid appartient au groupe appelés Antituberculeux de 1 ligne
ЗАО "Фармгид" (Fédération de Russie) - Lynamid comprimé 500 мг , П N016308/01 - 17.06.2005
Lynamid
comprimé 500 мг
ЗАО "Фармгид" (Fédération de Russie)
Traitement des nouveaux cas de tuberculose pulmonaire par traitement court en association avec les antibiotiques standards (rifampicine, isoniazide, et éthambutol), pendant les deux premiers mois du traitement, pour accélérer la vitesse de négativation de l'expectoration et réduire la durée globale du traitement (6 mois).
Traitement de la tuberculose pulmonaire et extrapulmonaire à bacilles résistants aux antibiotiques majeurs (isoniazide et/ou rifampicine) en association avec les autres antibiotiques disponibles.
Le pyrazinamide est, comme l'isoniazide, un dérivé de la nicotinamide. C'est un antituberculeux permettant d'obtenir in vivo, aux posologies indiquées, une action bactéricide sur les bacilles tuberculeux intracellulaires (se trouvant donc dans un milieu acide, condition nécessaire à l'action du pyrazinamide).
L'espèce Mycobacterium bovis et les mycobactéries atypiques lui sont naturellement résistantes.
Mycobacterium tuberculosis et une espèce très proche, le Mycobacterium africanum, lui sont régulièrement sensibles.
Le taux de résistance primaire des souches sauvages peut être considéré actuellement comme nul.
Le risque de développement d'une résistance secondaire serait grand si le produit était utilisé seul (taux de mutant résistant : 1 x 10-3). Il est donc tout particulièrement important de toujours l'associer à au moins un autre antituberculeux actif.
Il n'y a pas de résistance croisée avec les autres antituberculeux sauf bien entendu avec le morphazinamide (DCI : morinamide) puisqu'il s'agit d'un dérivé du pyrazinamide.
Absorption
Rapide et totale, au niveau gastro-intestinal ; le pic sérique, obtenu vers la 2e heure, est d'en moyenne 33 µg/ml après une prise de 1,5 g et 60 µg/ml après une prise de 3 g.
Liaison aux protéines :
Pratiquement nulle.
Distribution
bonne pénétration intracellulaire jusque dans les macrophages incluant les BK ;
diffusion tissulaire : l'expérimentation animale a montré la diffusion du pyrazinamide dans le poumon, le foie, et le rein. Chez l'homme, les concentrations atteintes dans le poumon tuberculeux sont d'environ 15 µg/g ; le passage dans le LCR est bon (du moins en cas de méningite) avec des concentrations voisines des taux sériques ;
passage dans le lait et le placenta : aucune donnée dans la littérature.
Biotransformation
Le pyrazinamide est métabolisé par le foie en acide pyrazinoïque (présentant in vitro la même activité que le pyrazinamide) qui est lui-même dégradé, par la xanthine oxydase, en acide 5-hydroxy-pyrazinoïque.
Élimination
Presque exclusivement rénale, sous forme principalement d'acide pyrazinoïque (environ 40 %) et d'acide 5-hydroxy-pyrazinoïque (environ 30 %).
L'élimination sous forme de pyrazinamide inchangé ne dépasse pas, en 24 heures, 4 % de la dose administrée ; mais le taux urinaire de pyrazinamide inchangé est malgré tout d'en moyenne 50 µg/ml.
La demi-vie du pyrazinamide est d'environ 9 h après une prise de 1,5 g et identique après une prise de 3 g.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Thrombocytopénie avec ou sans purpura.
Affections du métabolisme et de la nutrition
L'hyperuricémie est très fréquente ;
Goutte (une réduction de l'excrétion de l'urate a été rapportée avec le pyrazinamide).
Anorexie.
Affections gastro-intestinales
Nausées.
Vomissements.
Affections hépatobiliaires
L'hépatite est l'effet indésirable le plus fréquent et peut se traduire par des anomalies asymptomatiques du test de la fonction hépatique, par un léger syndrome de fièvre, un malaise et une sensibilité hépatique ou par des réactions plus graves incluant des cas mortels.
Hépatites cytolytiques :
l'apparition de signes digestifs (anorexie, nausées, vomissement, douleur abdominale), d'asthénie marquée ou de fièvre, ou a fortiori, un subictère, doit alerter et faire faire un bilan hépatique incluant un TP ;
de cas d'hépatites plus sévères avec ictère, de rares cas d'hépatite aigue parenchymateuse et de décès ont été rapportés à la suite de la prise de Pirilène notamment en association avec d'autres médicaments hépatotoxiques, en particulier l'isoniazide .
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec hyperéosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) .
Urticaire.
Prurit.
Erythème.
Rash.
Réaction de photosensibilité
Angioedème (très rarement)
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Les arthralgies sont observées dans environ 1 % des cas
Insuffisance hépatique.
Sujets hyperuricémiques (compte tenu de l'effet inhibiteur du pyrazinamide sur l'excrétion de l'acide urique).
Insuffisance rénale (sauf nécessité absolue d'utiliser le pyrazinamide) ; .
Porphyrie.
Grossesse.
En raison de du risque de fausse route, cette forme pharmaceutique n'est pas adaptée à l'enfant âgé de moins de 6 ans.
Allaitement.
Les informations liées aux signes et symptômes en cas de surdosage du pyrazinamide sont limitées. Cependant, certains effets indésirables peuvent être exacerbés. Une toxicité hépatique et une hyperuricémie peuvent survenir en cas de surdosage.
Conduite à tenir : mesures habituelles d'élimination des produits ingérés par lavage gastrique et surveillance spécialisée pour la détection et le traitement symptomatique des éventuelles manifestations hépatiques, neurologiques et respiratoires.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Avec l'Isoniazide, en raison de l'addition des effets hépatotoxiques. Surveillance clinique et biologique.
Examens paracliniques
La lecture des bandelettes réactives type Acétest pour la recherche d'une cétonurie est ininterprétable chez les malades traités par le pyrazinamide.
Analogues en Russie
таб.:
500 мг
таб.:
500 мг
таб.:
500 мг
таб.:
250 мг, 500 мг
таб., покр. обол.:
500 мг
таб., покр. обол.:
500 мг
Analogues en France
comprimé:
0,500 g