Peritol® - La cyproheptadine est un antihistaminique H1, qui se caractérise par : un effet sédatif marqué aux doses usuelles, lié à une activité antihistaminique, anticholinergique et adrénolytique centrale, un effet anticholinergique à l'origine d'effets indésirables, un effet adrénolytique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d'hypotension orthostatique).
Le médicament Peritol® appartient au groupe appelés Antihistaminiques Н1 - 1 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R06AX02
Egis Pharmaceuticals PLC (HONGRIE) - Peritol® comprimé 4 мг , П N014084/02 - 29.01.2009
Peritol®
comprimé 4 мг
Egis Pharmaceuticals PLC (HONGRIE)
Traitement symptomatique des manifestations allergiques diverses :
rhinite (saisonnière ou perannuelle),
conjonctivite,
urticaire.
La cyproheptadine est un antihistaminique H1, qui se caractérise par :
un effet sédatif marqué aux doses usuelles, lié à une activité antihistaminique, anticholinergique et adrénolytique centrale,
un effet anticholinergique à l'origine d'effets indésirables,
un effet adrénolytique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d'hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s'opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l'histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
Une activité antisérotonine pour la cyproheptadine a été mise en évidence, à l'origine d'effets utérotoniques.
Le temps pour atteindre une concentration plasmatique maximale en cyproheptadine après administration par voie orale est de 6 à 9 heures. La demi-vie d'élimination est comprise entre 10 et 15 heures. Le métabolisme consiste en une déméthylation suivie d'une oxydation et d'une hydroxylation, puis d'une sulfoconjugaison. L'élimination par voie rénale représente 2/3 à 3/4 de la clairance totale. Environ 5 % de la quantité de cyproheptadine administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines.
Variation physiopathologique : l'élimination étant diminuée chez les insuffisants rénaux, il existe un risque de surdosage chez ces patients.
Affections de la peau et du tissu sous cutané :
érythèmes, purpura.
Affections du système immunitaire :
urticaire, dème, plus rarement dème de Quincke,
choc anaphylactique.
Affections du sytème nerveux :
sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,
incoordination motrice, tremblements,
troubles de l'équilibre, vertiges plus fréquents chez le sujet âgé,
hypotension orthostatique,
effets anticholinergiques périphériques (sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, rétention urinaire, tarissement de la sécrétion lactée),
baisse de la mémoire ou de la concentration plus fréquente chez le sujet âgé.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
leucopénie, neutropénie, agranulocytose,
thrombocytopénie,
anémie hémolytique.
Affections hépato-biliaires :
anomalies du bilan hépatique,
insuffisance hépatique,
ictère,
hépatite cholestatique et/ou cytolytique.
Affections psychiatriques :
excitation, nervosité, insomnie, agitation, comportement agressif,
confusion mentale, hallucinations.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
augmentation de l'appétit/prise de poids.
risque de glaucome par fermeture de l'angle,
risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques,
antécédent d'agranulocytose,
enfants de moins de 6 ans en raison du risque de fausse route avec la forme comprimé.
Grossesse
+ Aspect malformatif (1er trimestre) :
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence un effet tératogène.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la cyproheptadine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
+ Aspect ftotoxique (2ème et 3ème trimestres) :
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits : des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale...).
Compte-tenu de sa composante antisérotonine, à l'origine d'un effet utérotonique, l'utilisation de ce médicament est DECONSEILLEE tout au long de la grossesse.
Allaitement
Il existe un passage faible mais réel de la cyproheptadine dans le lait maternel. Compte-tenu des possibilités de sédation ou d'excitation paradoxale du nouveau-né de la cyproheptadine, l'allaitement est déconseillé.Symptômes d'un surdosage en cyproheptadine :
- syndrome anticholinergique central et périphérique,
- convulsions, arrêt respiratoire et cardiaque (surtout chez l'enfant),
- troubles de la conscience, coma.
Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Associations déconseillées
+ Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antihistaminiques H1. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Autres dépresseurs du système nerveux central :
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; benzodiazépines ; barbituriques ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ; neuroleptiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques) :
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse des muqueuses.
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine :
Risque de diminution de l'efficacité de l'antidépresseur.