Plendil® - La félodipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines.
Le médicament Plendil® appartient au groupe appelés Dérivés de la dihydropyridine (sélectifs à effets vasculaires)
ASTRAZENECA AB (SUÈDE) - Plendil® comprimé pelliculé à libération prolongée 2.5 мг , П N013870/01 - 29.12.2011
Plendil®
comprimé pelliculé à libération prolongée 2.5 мг, 10 мг, 5 мг
ASTRAZENECA AB (SUÈDE)
Hypertension artérielle.
Traitement préventif des crises d'angor stable.
La félodipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines.
Elle inhibe à de très faibles concentrations, par une action au niveau du canal calcique lent, la pénétration intracellulaire du calcium de la cellule musculaire lisse. Par ce mécanisme, elle joue un rôle électrophysiologique et mécanique (inhibition du couplage excitation-contraction) aboutissant à une diminution du tonus artériel.
Cette diminution des résistances artériolaires provoque une vasodilatation et entraîne la baisse de la pression artérielle. Cette vasodilatation artériolaire s'accompagne:
d'une augmentation de la compliance artérielle et du diamètre artériel,
d'une préservation, voire d'une augmentation des débits loco-régionaux (coronaire, rénal, cérébral),
d'une action légèrement diurétique et natriurétique à court terme,
d'une absence de rétention hydrosodée à long terme.
Contrairement à ce qui est observé en administration aiguë, le traitement chronique n'entraîne pas d'augmentation de la fréquence cardiaque.
Du fait de son fort degré de sélectivité sur les muscles lisses des artérioles, la félodipine administrée aux doses thérapeutiques ne provoque pas d'effets directs sur le cur en particulier sur la contractilité cardiaque ou la conduction.
La félodipine possède des effets antiangineux et anti-ischémiques cardiaques par amélioration de l'équilibre entre apport et besoin en oxygène du myocarde. La résistance vasculaire coronarienne diminue et la félodipine s'oppose au spasme vasculaire coronarien. Le flux coronarien ainsi que les apports en oxygène du myocarde sont augmentés par la félodipine en raison de la dilatation des artères épicardiques et des artérioles. La réduction de la pression artérielle systémique provoquée par la félodipine entraîne une diminution de la post charge ventriculaire gauche. Il en résulte une diminution de la consommation en oxygène du myocarde.
La félodipine augmente la tolérance à l'effort et diminue le nombre de crises angineuses chez des patients souffrant d'angine de poitrine d'effort stable.
La félodipine peut être utilisée en monothérapie ou en association aux bêta-bloquants chez ces patients.
L'étude HOT (Hypertension Optimal Treatment), ayant utilisé la félodipine comme traitement initial a évalué la relation entre la survenue d'évènements cardiovasculaires majeurs (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, décès d'origine cardiovasculaire) et un objectif de pression artérielle diastolique (PAD) cible ≤ 80, ≤ 85 et ≤ 90 mmHg.
Au total 18790 patients hypertendus (pression artérielle diastolique (PAD) comprise entre 100-115 mmHg) âgés de 50 à 80 ans ont été suivis en moyenne 3,8 ans (extrêmes 3,3-4,9 ans). La réduction tensionnelle a été obtenue sous félodipine en monothérapie ou en association avec un β- bloquant et/ou un IEC et/ou un diurétique.
Sur cette population, l'étude n'a pas montré de différence significative du risque d'événements cardiovasculaires majeurs, critère de jugement principal, entre les 3 groupes de PAD cibles mais une diminution du risque d'infarctus du myocarde (un des huit critères secondaires prévus au protocole) dans les groupes de PAD cibles plus basses.
Dans le sous-groupe des participants diabétiques (une des 11 analyses en sous-groupe prévues dans le protocole), l'incidence des événements cardiovasculaires a été d'autant plus faible que la PAD cible était plus basse et ceci de façon significative.
Chez les patients transplantés rénaux traités par la ciclosporine, la félodipine diminue la pression artérielle et améliore le débit de filtration glomérulaire et le flux sanguin rénal. Cependant, les conséquences à long terme n'ont pas été évaluées.
Comme les autres antagonistes du calcium, la félodipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux de lipides plasmatiques. Elle peut être utilisée chez le patient présentant diabète ou goutte.
La biodisponibilité systémique de la félodipine LP est de l'ordre de 15 % chez l'homme et est indépendante de la dose. Les concentrations thérapeutiques se maintiennent durant 24 heures. La liaison de la félodipine aux protéines plasmatiques est de 99 %. Elle est liée de manière prédominante à la fraction albumine.
La vitesse d'absorption de la félodipine est modifiée lorsqu'elle est administrée au cours d'un repas riche en lipides ou en glucides. La concentration maximale est augmentée de 63% en moyenne.
Métabolisme et élimination:
La demi-vie apparente d'élimination est de 25 heures. Il n'y a aucune accumulation significative au cours du traitement à long terme. La félodipine est fortement métabolisée au niveau hépatique. Tous les métabolites identifiés sont inactifs.
Environ 70 % de la dose administrée sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines: la fraction restante est éliminée dans les fèces.
La félodipine passe dans le lait maternel.
Les effets indésirables les plus fréquents sont en rapport avec l'action vasodilatatrice du produit: céphalées, rougeurs de la face ou sensation de chaleur. Habituellement, ils apparaissent durant les premières semaines de traitement et s'atténuent lors de sa poursuite. Comme avec les autres dihydropyridines, un dème des chevilles, lié à une vasodilatation précapillaire, peut apparaître. L'dème apparaît être lié à la dose.
On observe plus rarement des nausées, des étourdissements, une fatigue, des réactions cutanées (prurit), de la tachycardie ou des palpitations.
Chez les coronariens, comme avec d'autres substances vaso-actives, la félodipine peut entraîner des douleurs dans la région thoracique (éventuellement des douleurs angineuses). Elles surviennent 15 à 20 minutes après la prise médicamenteuse. Elles demeurent extrêmement rares et imposent l'arrêt du traitement.
Comme avec les autres dihydropyridines, un élargissement gingival léger a été rapporté chez les patients atteints d'une gingivite/parodontite prononcée. L'élargissement peut être évité ou disparaître avec une hygiène buccale soigneuse.
Les effets suivants ont été observés lors des essais cliniques et après la mise sur le marché:
Système nerveux central: fatigue, étourdissements, céphalées. Des cas isolés de paresthésie ont été observés.
Système cardiovasculaire: dème des chevilles dose-dépendant (résultant d'une vasodilatation pré-capillaire), flush. Rarement: tachycardie, palpitations.
Peau: réactions cutanées à type d'éruption et prurit, cas isolés de réactions de photosensibilité.
Tractus gastro-intestinal: cas isolés de nausées.
Foie: très rares cas d'augmentation des enzymes hépatiques, cas isolés d'hépatites.
Appareil locomoteur: cas isolés d'arthralgies.
Autres: cas isolés de réactions d'hypersensibilité, tels que urticaire, dème de Quincke.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes:
hypersensibilité aux dihydropyridines,
infarctus du myocarde aigu,
insuffisance cardiaque décompensée,
angor instable.
Grossesse
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence des effets tératogènes et ftotoxiques de la félodipine.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la félodipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la félodipine est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale soigneuse.
AllaitementLa félodipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter, si cela est possible, l'administration de ce médicament chez la femme qui allaite.
Symptômes: le surdosage peut causer une vasodilatation périphérique excessive avec une hypotension marquée et parfois une bradycardie.
Conduite à tenir: si une hypotension sévère apparaît, un traitement symptomatique doit être institué. Le patient doit être mis en décubitus avec les jambes surélevées. En cas de bradycardie d'accompagnement, l'atropine 0,5-1 mg doit être administrée par voie intraveineuse. Si cela n'est pas suffisant, le volume plasmatique doit être augmenté par une perfusion, par exemple de glucose, de solution salée ou de dextran. Des médicaments sympathomimétiques avec effet prédominant sur les récepteurs adrénergiques alpha-1 peuvent être administrés si les mesures mentionnées ci-dessus sont insuffisantes.
Associations déconseillées
Par mesure de prudence
+ Dantrolène (perfusion)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie I.V. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Rifampicine (décrit pour vérapamil, diltiazem et nifédipine)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Anticonvulsivants, inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la félodipine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Itraconazole (par extrapolation à partir de la nifédipine, de la félodipine et de l'isradipine)
Risque majoré d'dèmes par diminution du métabolisme hépatique de l'antagoniste du calcium.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la félodipine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
Associations à prendre en compte+ Bêta-bloquants
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Corticoïdes, tétracosactide par voie générale sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif)
+ Antidépresseurs imipraminiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
Analogues en Russie
таб. с замедл. высвоб., покр. плен. обол.:
2.5 мг, 10 мг, 5 мг
таб., покр. плен. обол., пролонгир. действ.:
2.5 мг, 10 мг, 5 мг
таб. с замедл. высвоб., покр. плен. обол.:
2.5 мг, 10 мг, 5 мг
таб. с замедл. высвоб., покр. плен. обол.:
2.5 мг, 10 мг, 5 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé à libération prolongée:
10 mg, 5 mg, 5,0 mg
comprimé enrobé à libération prolongée:
5 mg