AIRFLUSAL - contient du salmétérol et du propionate de fluticasone qui possèdent des modes d'actions différents.
Le médicament AIRFLUSAL appartient au groupe appelés Bêta-2-stimulants et Corticoïdes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03AK06
SANDOZ (FRANCE) - Airflusal poudre pour inhalation 500 microgrammes+50 microgrammes , 2015-06-08
Airflusal FORSPIRO 500 microgrammes/50 microgrammes/dose
poudre pour inhalation 500 microgrammes+50 microgrammes
SANDOZ (FRANCE)
Asthme
AIRFLUSAL FORSPIRO est indiqué en traitement continu de l'asthme, dans les situations où l'administration par voie inhalée d'un médicament associant un corticoïde et un bronchodilatateur β2-agoniste de longue durée d'action est justifiée :
Chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d'un bronchodilatateur β2-agoniste de courte durée d'action par voie inhalée "à la demande" ou
Chez des patients contrôlés par l'administration d'une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par β2-agoniste de longue durée d'action par voie inhalée.
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
AIRFLUSAL FORSPIRO est indiqué en traitement symptomatique de la BPCO chez les patients dont le VEMS (mesuré avant administration d'un bronchodilatateur) est inférieur à 60 % de la valeur théorique et présentant des antécédents d'exacerbations répétées et des symptômes significatifs malgré un traitement bronchodilatateur continu.
AIRFLUSAL contient du salmétérol et du propionate de fluticasone qui possèdent des modes d'actions différents. Le mécanisme d'action respectif des 2 substances est discuté ci-dessous :
Salmétérol :
Le salmétérol est un agoniste sélectif de longue durée d'action (12 heures) des récepteurs β2- adrénergiques. Il possède une longue chaîne latérale qui le lie à l'exo-site du récepteur.
Le salmétérol produit une bronchodilatation qui persiste pendant environ 12 heures. Cette durée est supérieure à celle observée généralement avec les β2-mimétiques de courte durée d'action administrés aux posologies usuelles.
Propionate de fluticasone :
Le propionate de fluticasone administré par voie inhalée aux doses préconisées exerce une activité glucocorticoïde entraînant un effet anti-inflammatoire local au niveau de la muqueuse bronchique. En conséquence, les symptômes et les exacerbations d'asthme sont diminués alors que les effets systémiques sont limités comparativement à l'administration de corticoïdes par voie générale.
La pharmacocinétique de chaque constituant peut donc être considérée séparément.
Salmétérol :
Le salmétérol agissant localement au niveau pulmonaire, les taux plasmatiques ne sont pas corrélés à l'effet thérapeutique. De plus, peu de données sont disponibles sur la pharmacocinétique du salmétérol après administration par voie inhalée car les concentrations plasmatiques observées aux doses thérapeutiques sont très faibles (au maximum 200 picogrammes/ml), et difficilement mesurables.
Propionate de fluticasone :
Absorption
La biodisponibilité absolue après administration d'une dose unique de propionate de fluticasone inhalé chez les volontaires sains varie approximativement entre 5 et 11 % de la dose nominale selon le dispositif d'inhalation utilisé. Une moindre exposition systémique au propionate de fluticasone a été observée chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO.
L'absorption est essentiellement pulmonaire. Elle est rapide dans un premier temps puis se poursuit plus lentement. Le reste de la dose peut être dégluti mais ne contribue qu'en faible partie à l'exposition systémique du fait d'une faible solubilité aqueuse et d'un important métabolisme de premier passage. La biodisponibilité orale est ainsi inférieure à 1 %. L'exposition systémique augmente de façon linéaire avec l'augmentation de la dose inhalée.
Distribution
L'élimination du propionate de fluticasone est caractérisée par une forte clairance plasmatique (1150 ml/min), un important volume de distribution à l'état d'équilibre (environ 300 litres) et une demi-vie terminale d'environ 8 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 91 %.
Biotransformation
Le propionate de fluticasone est éliminé très rapidement de la circulation systémique. Le produit est essentiellement métabolisé en un dérivé acide carboxylique inactif, par l'isoenzyme CYP3A4 du cytochrome P450. D'autres métabolites non identifiés sont également retrouvés dans les fèces.
Elimination
La clairance rénale du propionate de fluticasone est négligeable. Moins de 5 % de la dose est excrétée dans les urines, principalement sous forme de métabolites. La majorité de la dose est éliminée dans les fèces sous forme de métabolites et sous forme inchangée.
Grossesse
Une quantité modérée de données obtenues chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 cas de grossesses exposées) ne rapportent pas de toxicité malformative ou ftale/-néonatale du salmétérol et du propionate de fluticasone. Les études menées chez l'animal sur les fonctions de reproduction ont mis en évidence une toxicité des β2-mimétiques et des glucocorticoïdes .
L'utilisation d'AIRFLUSAL FORSPIRO au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l'emporte sur les risques éventuels pour le ftus.
Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace de propionate de fluticasone assurant un contrôle satisfaisant des symptômes de l'asthme.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel du salmétérol et du propionate de fluticasone et de leurs métabolites n'est pas connu.
Des études ont mis en évidence que le salmétérol et le propionate de fluticasone, et leurs métabolites sont excrétés dans le lait des rates allaitantes.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons nourris au sein ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou le traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO sera établie en fonction du bénéfice attendu de l'allaitement maternel pour l'enfant face à celui du traitement pour la femme qui allaite.
Fertilité
Il n'existe pas de donnée chez l'Homme. Cependant, les études menées chez l'animal n'ont montré aucun effet du salmétérol ou du propionate de fluticasone sur la fertilité.
Aucun surdosage n'a été décrit dans les essais cliniques menés avec AIRFLUSAL FORSPIRO : néanmoins, les signes de surdosage sont connus pour chacun des principes actifs :
Les symptômes d'un surdosage en salmétérol sont des étourdissements augmentant avec la pression artérielle systolique, des tremblements, des céphalées et une tachycardie. Si le traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO doit être interrompu en raison d'une exposition excessive aux β2- mimétiques, il sera remplacé par un corticoïde seul. De plus une hypokaliémie peut se produire et par conséquent, le taux de potassium sérique doit être contrôlé. Elle devra être corrigée par un apport adapté de potassium.
Surdosage aigu : l'administration de propionate de fluticasone à des doses supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénale. Il n'y a pas lieu d'adopter une mesure d'urgence car la fonction surrénale se rétablit en quelques jours comme en témoignent les mesures du cortisol plasmatique.
Surdosage chronique de propionate de fluticasone inhalé : la réserve surrénale doit être surveillée et le traitement avec un corticostéroïde systémique peut être nécessaire. Une fois stabilisé, le traitement doit être poursuivi avec un corticoïde par inhalation à la dose recommandée.En cas de surdosage aigu et chronique en propionate de fluticasone, le traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO devrait être poursuivi en ajustant la posologie aux doses suffisantes pour un contrôle optimal des symptômes de l'asthme.
Les β-bloquants adrénergiques peuvent diminuer l'effet ou avoir un effet antagoniste sur le salmétérol.
Les β-bloquants, sélectifs ou non, doivent être évités chez les patients atteints d'asthme sauf nécessité absolue.
Potentiellement une hypokaliémie sévère peut résulter du traitement par un β2-agoniste. Dans l'asthme sévère aigu, une précaution particulière est recommandée car cet effet peut être potentialisé avec la prise de traitement concomitant à base de dérivés de xanthine, de stéroïdes ou de diurétiques.
L'administration concomitante d'autres β-adrénergiques peut potentialiser les effets β2 - mimétiques.
Propionate de fluticasone
Dans les conditions normales d'utilisation, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sont faibles du fait d'un effet de premier passage métabolique important et d'une forte clairance plasmatique médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, le risque d'interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible.
Néanmoins, une étude d'interaction chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la dose de 100 mg deux fois par jour augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Il n'y a pas de donnée documentant l'interaction avec le propionate de fluticasone administré par voie inhalée, mais une augmentation importante des concentrations plasmatiques est attendue ; des cas de syndrome de Cushing et d'inhibition de la fonction surrénalienne ont été rapportés. Il convient donc d'éviter l'administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir, à moins que le bénéfice ne l'emporte sur le risque accru d'effets systémiques de la corticothérapie.
Une étude de faible effectif menée chez des volontaires sains a montré que le kétoconazole, inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4 augmentait de 150 % l'exposition systémique d'une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction du cortisol plasmatique était plus importante que celle observée après l'administration de propionate de fluticasone seul. Une augmentation de l'exposition systémique et du risque d'effets indésirables systémiques est attendue en cas d'administration concomitante d'autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A comme l'itraconazole et les produits contenant du cobicistat et d'inhibiteurs modérés du CYP3A, tels que l'érythromycine. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Salmétérol
Inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4
L'administration concomitante de kétoconazole (400 mg par voie orale une fois par jour) et de salmétérol (50 µg par voie inhalée deux fois par jour) chez 15 volontaires sains pendant 7 jours a entraîné une augmentation significative des concentrations plasmatiques de salmétérol (Concentration maximale (Cmax) augmentée d'un facteur 1,4 et aire sous la courbe (ASC) augmentée d'un facteur 15). Cette observation suggère donc une augmentation du risque de survenue des effets systémiques du salmétérol, tels que prolongation de l'intervalle QT et palpitations, par rapport à l'administration de salmétérol ou de kétoconazole seuls .
Il n'a pas été observé d'effet cliniquement significatif sur la pression artérielle, la fréquence cardiaque, la glycémie et la kaliémie. L'administration concomitante de kétoconazole n'a pas entraîné de prolongation de la demi-vie d'élimination du salmétérol ni son accumulation après administrations répétées.
Il convient d'éviter l'association de kétoconazole avec un traitement par salmétérol sauf si les bénéfices attendus l'emportent sur le risque potentiel de survenue d'effets systémiques du salmétérol. Un risque d'interaction du même ordre est attendu avec d'autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (par exemple avec l'itraconazole, la télithromycine, le ritonavir).
Inhibiteurs modérés du cytochrome P450 3A4
L'administration concomitante d'érythromycine (500 mg par voie orale trois fois par jour) et de salmétérol (50 µg par voie inhalée deux fois par jour) chez 15 volontaires sains pendant 6 jours a entraîné une légère augmentation, non statistiquement significative, des concentrations plasmatiques du salmétérol (Cmax augmentée d'un facteur 1,4 et ASC augmentée d'un facteur 1,2). Aucun effet indésirable grave n'a été associé à l'administration concomitante avec l'érythromycine.
AIRFLUSAL FORSPIRO ne doit pas être utilisé dans le traitement des symptômes aigus de l'asthme. Le patient sera informé qu'il doit ainsi avoir en permanence à sa disposition un médicament bronchodilatateur à action rapide et de courte durée destiné à être utilisé en cas de crise d'asthme.
Le traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO ne doit pas être initié pendant une phase d'exacerbation, ni en cas d'aggravation significative ou de détérioration aiguë de l'asthme.
Des évènements indésirables graves liés à l'asthme et des exacerbations peuvent survenir lors du traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO. Il convient d'informer les patients que si les symptômes de l'asthme persistent ou s'aggravent au cours du traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO, ils doivent continuer leur traitement mais prendre avis auprès de leur médecin.
Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes, ou une diminution de la réponse à ceux-ci, est le signe d'une déstabilisation de la maladie. Dans ce cas, le patient devra consulter son médecin. Une détérioration plus ou moins rapide du contrôle des symptômes doit faire craindre une évolution vers un asthme aigu grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital et, par conséquent, nécessite une consultation médicale urgente. Il conviendra alors d'envisager une augmentation de la corticothérapie.
Dès que les symptômes de l'asthme sont contrôlés, une diminution progressive de la dose d'AIRFLUSAL FORSPIRO doit être envisagée. Il est important que les patients soient suivis régulièrement lors de la période de réduction du traitement. La dose minimale efficace d'AIRFLUSAL FORSPIRO doit être utilisée .
Chez les patients atteints de BPCO exacerbée, un traitement avec des corticostéroïdes systémiques est généralement indiqué, par conséquent, les patients doivent consulter un médecin si les symptômes s'aggravent avec AIRFLUSAL FORSPIRO.
Chez les patients asthmatiques, le traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO ne devra pas être interrompu brusquement en raison d'un risque d'exacerbation. Par ailleurs, il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace sous contrôle médical. Chez les patients atteints de BPCO, l'arrêt du traitement peut aussi s'accompagner d'une détérioration symptomatique et doit donc être réalisée sous contrôle médical.
Comme d'autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, AIRFLUSAL FORSPIRO doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire évolutive ou latente et d'infections fongiques, virales ou d'autres infections des voies respiratoires. Un traitement approprié doit être instauré rapidement, si nécessaire.
Rarement, AIRFLUSAL FORSPIRO peut entraîner des troubles du rythme cardiaque tels que tachycardie supraventriculaire, extrasystoles et fibrillation auriculaire, ainsi qu'une baisse modérée et transitoire de la kaliémie à des doses thérapeutiques élevées. AIRFLUSAL FORSPIRO doit être utilisé avec prudence en cas de pathologies cardiovasculaires sévères ou de troubles du rythme cardiaque, et chez les patients atteints de diabète, d'hyperthyroïdie, d'hypokaliémie non corrigée ou chez les patients à risque d'hypokaliémie.
Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées . Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques.
Comme avec d'autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peut apparaitre, associé à une augmentation immédiate de respiration sifflante et d'essoufflement après l'administration. .Le bronchospasme paradoxal répond à un bronchodilatateur d'action rapide et doit être traité immédiatement. Cela doit conduire à l'arrêt du traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO et à un examen clinique du patient. Le traitement devra être réévalué pour envisager le cas échéant, une thérapeutique alternative.
Les effets secondaires pharmacologiques dus au traitement par des β2-agonistes, tels que les tremblements, les palpitations et maux de tête ont été rapportés, mais ont tendance à être transitoires et réduits avec une thérapie régulière.
AIRFLUSAL FORSPIRO contient jusqu'à 12,2 mg de lactose par dose. Cette quantité n'entraîne normalement pas de réaction chez les patients intolérants au lactose.
La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses au long cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu'au cours d'une corticothérapie orale. En conséquence, il est important que le patient soit suivi régulièrement et la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée.
L'administration prolongée de doses élevées de corticoïdes par voie inhalée peut provoquer une inhibition de la fonction surrénale en favorisant la survenue d'une insuffisance surrénale aiguë. Des cas d'inhibition de la fonction surrénale et d'insuffisance surrénale aiguë ont également été très rarement décrits avec des doses de propionate de fluticasone comprises entre 500 et 1000 mcg. Une insuffisance surrénale aiguë peut être déclenchée par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie. Le tableau clinique est généralement atypique pouvant comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, hypotension, troubles de la conscience, hypoglycémie et convulsions. En cas de stress ou lorsqu'une intervention chirurgicale est prévue, une corticothérapie de supplémentation par voie générale peut être nécessaire.
L'administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux pour traiter l'asthme, mais elle ne prévient pas le risque d'apparition d'une insuffisance surrénale lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Par conséquent, ces patients doivent être traités avec un soin particulier et la fonction corticosurrénale régulièrement surveillée. Ce risque existe également chez les patients ayant reçu de fortes doses de corticoïdes en urgence. Le risque de persistance d'une inhibition des fonctions surrénales doit rester présent à l'esprit dans les situations d'urgence et/ou susceptibles de déclencher un état de stress. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée. Un avis spécialisé peut être requis.
Le ritonavir peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. Par conséquent, il convient d'éviter de les administrer de façon concomitante, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l'emporte sur le risque d'effets secondaires systémiques de la corticothérapie ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes. Le risque d'effets systémiques de la corticothérapie est également augmenté en cas d'administration concomitante de propionate de fluticasone avec d'autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4, y compris les produits contenant du cobicistat .
Pneumonie chez les patients présentant une BPCO
Une augmentation de l'incidence des cas de pneumonie, ayant ou non nécessité une hospitalisation, a été observée chez les patients présentant une BPCO et recevant une corticothérapie inhalée. Bien que cela ne soit pas formellement démontré dans toutes les études cliniques disponibles, ce risque semble augmenter avec la dose de corticoïdes administrés.
Les données disponibles ne permettent pas de conclure que le risque de survenue d'une pneumonie est lié au corticoïde inhalé utilisé.
Il convient de rester vigilant chez les patients présentant une BPCO, les symptômes de pneumonie pouvant s'apparenter aux manifestations cliniques d'une exacerbation de BPCO.
Les facteurs de risques de survenue d'une pneumonie sont : le tabagisme, un âge avancé, un faible indice de masse corporelle (IMC) ainsi que la sévérité de la BPCO.
Des données issues d'un essai clinique à grande échelle (« Salmeterol Multi-Center Asthma Research Trial, SMART ») ont suggéré une augmentation du risque de survenue d'évènements indésirables respiratoires graves ou de décès d'origine respiratoire chez les patients afro-américains traités par salmétérol par rapport au placebo . Il n'a pu être déterminé si ces observations étaient d'origine pharmacogénétique ou résultaient d'autres facteurs intercurrents. Si les symptômes de l'asthme persistent ou s'aggravent au cours du traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO, les patients d'origine noire africaine ou afro-caribéenne doivent continuer leur traitement par AIRFLUSAL FORSPIRO tout en prenant rapidement avis auprès de leur médecin.
L'administration concomitante de kétoconazole par voie systémique augmente de manière significative l'exposition systémique au salmétérol pouvant entraîner une augmentation du risque de survenue d'effets systémiques (par exemple : prolongation de l'intervalle QTc et palpitations). Par conséquent, il convient d'éviter l'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 sauf si les bénéfices attendus l'emportent sur le risque potentiel de survenue d'effets systémiques du salmétérol .
Population pédiatrique
Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans recevant de fortes doses de propionate de fluticasone (généralement ≥ 1000 mcg par jour) sont particulièrement à risque. Des effets systémiques peuvent survenir, en particulier lors de traitements à fortes doses au long cours. Il peut être observé un syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénale, une insuffisance surrénale aiguë et un retard de croissance chez l'enfant et l'adolescent, et plus rarement des effets psychologiques ou comportemental incluant une hyperactivité psychomotrice, des troubles du sommeil, l'anxiété, la dépression ou l'agressivité. Il faut envisager d'envoyer l'enfant ou l'adolescent vers un spécialiste des maladies respiratoires pédiatriques.
La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée. La corticothérapie inhalée devra être réduite à la plus faible dose assurant un contrôle efficace de l'asthme.
Analogues en Russie
аэрозоль д/инг.:
25 мкг+125 мкг/доза, 25 мкг+250 мкг/доза
порошок д/ингал.:
50 мкг+250 мкг, 50 мкг+500 мкг, 50 мкг+100 мкг
аэрозоль д/инг.:
25 мкг+125 мкг/доза, 25 мкг+250 мкг/доза, 25 мкг+50 мкг/доза
аэрозоль д/инг.:
25 мкг+125 мкг/доза, 25 мкг+250 мкг/доза, 25 мкг+50 мкг/доза
порошок д/ингал.:
50 мкг+100 мкг/доза, 50 мкг+250 мкг/доза, 50 мкг+500 мкг/доза
капс. с порошком д/ингал.:
50 мкг+250 мкг, 50 мкг+500 мкг, 50 мкг+100 мкг
аэрозоль д/инг.:
25 мкг+125 мкг/доза, 25 мкг+250 мкг/доза, 25+50 мкг/доза
порошок д/ингал.:
50 мкг+250 мкг/доза, 50 мкг+500 мкг/доза
Analogues en France
poudre pour inhalation:
50 microgrammes+500 microgrammes
poudre pour inhalation:
500 microgrammes+50 microgrammes
poudre pour inhalation:
100 microgrammes+50 microgrammes, 250 microgrammes+50 microgrammes, 500 microgrammes+50 microgrammes
suspension pour inhalation:
125 microgrammes+25 microgrammes, 25 microgrammes+125 microgrammes, 25 microgrammes+250 microgrammes, 25 microgrammes+50 microgrammes, 250 microgrammes+25 microgrammes
poudre pour inhalation:
50 microgrammes+250 microgrammes, 50 microgrammes+500 microgrammes
poudre pour inhalation:
100 microgrammes+50 microgrammes