AIROMIR AUTOHALER - Le salbutamol est un agoniste des récepteurs bêta adrénergiques présentant une action beaucoup plus sélective sur les récepteurs bêta-2.
Le médicament AIROMIR AUTOHALER appartient au groupe appelés Bronchodilatateurs bêta-2 stimulants d'action brève
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03AC02
TEVA SANTE (FRANCE) - Airomir autohaler suspension pour inhalation 100 microgrammes , 1996-03-13
Airomir autohaler 100 microgrammes/dose
suspension pour inhalation 100 microgrammes
TEVA SANTE (FRANCE)
Traitement symptomatique de la crise d'asthme.
Traitement symptomatique des exacerbations au cours de la maladie asthmatique ou de la bronchite chronique obstructive lorsqu'il existe une composante réversible.
Prévention de l'asthme d'effort.
Test de réversibilité de l'obstruction bronchique lors des explorations fonctionnelles respiratoires.
Remarque : cette spécialité est particulièrement adaptée aux sujets chez qui il a été mis en évidence une mauvaise synchronisation main/poumon nécessaire pour une utilisation correcte des aérosols doseurs classiques sans chambre d'inhalation.
Le salbutamol est un agoniste des récepteurs bêta adrénergiques présentant une action beaucoup plus sélective sur les récepteurs bêta-2.
Après inhalation, le salbutamol exerce une action stimulante sur les récepteurs bêta 2 du muscle lisse bronchique assurant ainsi une bronchodilatation rapide, significative en quelques minutes, et persistant pendant 4 à 6heures.
Salbutamol
Absorption
Après inhalation, les concentrations plasmatiques observées aux doses thérapeutiques sont négligeables (10 à 50fois inférieures à celles observées per os ou en injection).
Il n'y a pas de corrélation entre les taux sanguins et la courbe d'efficacité.
Elimination
Après résorption pulmonaire, l'élimination essentiellement urinaire se fait en partie sous forme active et en partie sous forme de métabolites inactifs.
Tétrafluoroéthane (ou HFA134a) : gaz propulseur
Absorption
Après inhalation d'une bouffée, l'absorption de HFA 134a est très faible et rapide, la concentration maximale est atteinte en moins de 6 minutes.
Biotransformation
Un très faible métabolisme hépatique avec formation d'acide trifluoroacétique et trifluorocétaldéhyde a été mis en évidence chez l'animal (souris et rats).
Néanmoins, les études cinétiques réalisées chez des patients après administration de HFA 134a en situation en pathologique, n'ont pas mis en évidence la formation d'acide trifluoroacétique.
Les effets secondaires sont cités ci-dessous, listés par classe organe et par fréquence. Les fréquences sont définies en très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et <1/100), rare (≥ 1/10000 et <1/1000) et très rare (<1/10000) y compris les cas isolés, fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les effets très fréquents et fréquents ont généralement été décrits dans les essais cliniques. Les effets indésirables rares et très rares sont généralement issus des notifications spontanées après commercialisation.
Classe organe | Effets indésirables | Fréquence |
Affections du système immunitaire | Réactions d'hypersensibilité incluant: dème angioneurotique, urticaire, prurit, bronchospasme, hypotension, collapsus | Très rare |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hypokaliémie (en particulier en association avec les dérivés de la xanthine, les stéroïdes, les diurétiques et les laxatifs sur le long terme) | |
Taux de lactate sérique augmenté et acidose lactique | Rare | |
Affections du système nerveux | Céphalées et tremblements (particulièrement au début du traitement) étourdissements | Fréquent |
Affections psychiatriques | Nervosité (au début du traitement) | Fréquent |
Troubles du comportement: agitation, Insomnie | Très rare | |
Affections cardiaques | Tachycardie | |
Palpitations (particulièrement au début du traitement) | Rare | |
Arythmies cardiaques, incluant fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire et extrasystoles surtout en cas d'utilisation concomitante avec les ß2 mimétiques | Très rare | |
Ischémie du myocarde*** | Fréquence indéterminée | |
Affections vasculaires | Vasodilatation périphérique | Rare |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Bronchospasme paradoxal** (avec un accroissement immédiat de la respiration sifflante après administration) | Très rare |
Affections gastro-intestinales | Irritation de la bouche et de la gorge Nausées, vomissements, sécheresse buccale, douleurs buccales | Rare |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Crampes musculaires | Rare |
* Les bêta-2 mimétiques administrés à très fortes doses peuvent entraîner des hypokaliémies.
**Comme avec d'autres produits inhalés, possibilité de survenue de toux et rarement de bronchospasme paradoxal à la suite de l'inhalation. Ne pas renouveler l'administration de ce médicament et utiliser un autre bronchodilatateur à action rapide pour soulager le bronchospasme. Le traitement devra alors être réévalué pour envisager, le cas échéant, la prescription d'une alternative thérapeutique.
*** reporté spontanément dans les données de pharmacovigilance donc la fréquence est considérée comme indéterminée
Les bêta-2 mimétiques à fortes doses peuvent entraîner des hyperglycémies réversibles à l'arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Affections du système nerveux
Rare : hyperactivité
Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasme après inhalation du produit). Dans ce cas il conviendra d'interrompre ce traitement et de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formes d'administration.
Grossesse
L'administration du salbutamol durant la grossesse ne doit être envisagée que si le bénéfice attendu chez la mère est supérieur aux risques possibles chez le ftus.
Lors de l'administration pendant la grossesse :
L'accélération du rythme cardiaque ftal peut être observée parallèlement à la tachycardie maternelle. Des doses systémiques élevées à la fin de la grossesse peuvent induire une inhibition du travail, en plus des effets ß2-spécifiques ftaux/néonatals tels que la tachycardie et l'hypoglycémie Ces effets indésirables induits par le traitement par inhalation à la fin de la grossesse ne sont pas attendus aux doses recommandées
En cas d'administration avant l'accouchement, tenir compte de l'effet vasodilatateur périphérique des bêta-2 mimétiques.
Tétrafluoroéthane (ou HFA 134a) : gaz propulseur :
L'étude des fonctions de reproduction menée chez l'animal n'a pas mis en évidence d'effet néfaste de l'administration de HFA 134a ou tétrafluoroéthane contenu dans ce médicament. Néanmoins chez la femme enceinte le retentissement de l'administration de HFA 134a en cours de grossesse n'est pas connu.
Allaitement
Les bêta-2 mimétiques peuvent passer dans le lait maternel. Le salbutamol ne doit être utilisé chez la femme allaitante que dans les cas où le bénéfice attendu pour la mère est susceptible d'être supérieur au risque encouru par le nouveau-né. Le risque du salbutamol sur le nouveau-né n'est pas connu.
Tétrafluoroéthane (ou HFA 134a) : gaz propulseur :
Le passage de HFA 134a et de ses métabolites dans le lait n'est pas connu.
La répétition abusive des inhalations peut favoriser l'apparition des effets indésirables.
L'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.
Le surdosage peut entrainer des tremblements des muscles squelettiques, tachycardie, nervosité, céphalées et vasodilatation périphérique.
Suite à un surdosage, une hypokaliémie peut survenir. Les taux de potassium sériques doivent être surveillés. Une hyperglycémie et une agitation ont également été rapportées après un surdosage au salbutamol.
L'antidote à privilégier pour le surdosage au salbutamol est un agent bloquant cardiosélectif des adrénorécepteurs β. Les bétabloquants doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant des antécédents de bronchospasme, car ils peuvent menacer le pronostic vital.
Associations déconseillées
+ Halotane
En cas d'intervention obstétricale, majoration de l'inertie utérine avec risque hémorragique ; par ailleurs, troubles du rythme ventriculaires graves, par augmentation de la réactivité cardiaque.
Interrompre le traitement par bêta-2 mimétiques si l'anesthésie doit se faire sous halothane.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Insuline
Elévation de la glycémie par le bêta-2 mimétique. Renforcer la surveillance sanguine et urinaire.
+ Sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie par le bêta-2 mimétique. Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à l'insuline, le cas échéant.
Associations à prendre en compte
Le propranolol et les autres agents bloquants des récepteurs β-adrénergiques non-cardioselectifs antagonisent les effets du salbutamol, et ne devraient pas être prescrits de manière concomitante.
Les inhibiteurs de MAO, les antidépresseurs tricycliques, la digoxine : risque d'effets cardiovasculaires augmentés.
Les patients doivent être informés de cesser salbutamol au moins 6 heures avant une anesthésie programmée avec des anesthésiques halogénés, autant que possible
Une hypokaliémie survenant avec des ß2-mimétiques peut être exacerbée par un traitement avec les dérivés xanthiques, des stéroïdes, des diurétiques et des laxatifs sur le long terme.
A cause de la teneur en éthanol, il pourrait survenir une interaction chez les patients prenant du disulfirame ou du métronidazole.
Informer le patient qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, en cas de crise d'asthme, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé (l'efficacité habituelle d'une dose efficace est d'au moins 3 heures) ou si l'état du patient asthmatique se détériore malgré le traitement par le salbutamol.
Le patient doit apprendre à utiliser correctement l'aérosol doseur et leur technique d'inhalation doit être vérifiée afin de s'assurer que la substance active atteint bien les zones cibles à traiter dans les poumons.
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un état de mal asthmatique. Le médecin devra donc prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate, sans avoir au préalable, dépassé les doses maximales prescrites. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
Le patient ne doit en aucun cas augmenter la dose ou la fréquence des inhalations de son propre chef, sans avoir préalablement consulté un médecin.
Les patients nécessitant un traitement à long terme avec le salbutamol seront soumis à un suivi régulier.
Chez les patients asthmatiques adultes, l'association à un traitement anti-inflammatoire continu doit être envisagée dès qu'il est nécessaire de recourir plus de 1 fois par semaine aux bêta-2 mimétiques par voie inhalée. Le patient doit dans ce cas être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée sans avis médical.
Sportifs : l'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
Le salbutamol administré par voie inhalée en aérosol doseur peut être administré avec précaution chez les malades atteints d'une thyrotoxicose, de troubles coronariens, de cardiomyopathie obstructive hypertrophique, d'hypertension artérielle, de tachyarythmie, en cas d'association avec des glycosides cardiotoniques ou en cas de diabète.
Des effets cardiovasculaires peuvent être observés avec des médicaments sympathomimétiques, tel que le salbutamol. Les données issues de la pharmacovigilance et de la littérature rapportent de rares cas d'ischémie du myocarde associé à l'administration de salbutamol. Les patients atteints d'une affection cardiovasculaire grave sous-jacente (par exemple, cardiopathie ischémique, tachyarythmie ou insuffisance cardiaque grave) et traités par salbutamol pour une maladie respiratoire, devront être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin en cas de douleurs thoraciques ou autres symptômes évocateurs d'une aggravation de la pathologie cardiaque. Une attention particulière doit être accordée à la survenue de symptômes tels que dyspnée et douleurs thoraciques, car ils peuvent être d'origine respiratoire ou cardiaque.
Il faut tenir compte du fait qu'une thérapie par des ß2-agonistes, notamment en cas d'administration parentérale et d'administration à l'aide d'un nébuliseur peut potentiellement causer une hypokaliémie sévère. Une prudence particulière est recommandée en cas d'asthme aigu grave car cet effet peut être potentialisé en cas d'hypoxie et d'administration simultanée de dérivés de la xanthine, de stéroïdes et de diurétiques. Dans ces situations, il est recommandé de surveiller le taux sérique de potassium.
De même que les agonistes des récepteurs béta-adrénergiques, le salbutamol peut provoquer des modifications métaboliques réversibles telles qu'une augmentation du taux de glucose sanguin. Les patients diabétiques pourraient ne pas pouvoir compenser cette augmentation du taux de glucose sanguin et des cas de développement d'acidocétose ont été rapportés.
Comme avec d'autres médicaments par voie inhalée, un bronchospasme paradoxal peut apparaître après administration du produit. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et un traitement alternatif doit être instauré. L'administration par voie inhalée de solutions qui ne sont pas de pH neutre peut rarement entrainer un bronchospasme paradoxal chez certains patients.
Le salbutamol et des bétabloquants non sélectifs tels que le propranolol ne doivent habituellement pas être prescrits ensemble
Ce médicament contient de très petites quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose (4,3 mg par dose).
Analogues en Russie
аэрозоль д/инг.:
100 мкг/доза
р-р д/ингал.:
1 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
100 мкг/доза
аэрозоль д/инг.:
100 мкг/доза
р-р д/ингал.:
1 мг/мл, 2 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
100 мкг/доза
таб., покр. обол., пролонгир. действ.:
7.23 мг
Analogues en France
suspension pour inhalation:
100 microgrammes
poudre pour inhalation:
90 microgrammes
poudre pour inhalation:
200 microgrammes
poudre pour inhalation:
100 microgrammes
sirop:
40 mg
poudre pour inhalation:
200 microgrammes
gélule à libération prolongée:
4,000 mg
poudre pour inhalation en gélule:
200 microgrammes
suspension pour inhalation:
100 microgrammes
gélule à libération prolongée:
4,000 mg