Résumé des caractéristiques du médicament - APOGO

Langue

- Français

APOGO

APOGO - L'apomorphine est un stimulant direct des récepteurs de la dopamine et même si elle présente des propriétés agonistes des récepteurs D1 et D2, elle ne partage pas les voies de transport ou métaboliques de la lévodopa.

Le médicament APOGO appartient au groupe appelés Antiparkinsoniens dopaminergiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N04BC07

Substance active: APOMORPHINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BRITANNIA PHARMACEUTICALS LIMITED (ROYAUME-UNI) - Apogo solution injectable 10 mg , 2002-10-16

BRITANNIA PHARMACEUTICALS LIMITED (ROYAUME-UNI) - Apogo solution pour perfusion 5 mg , 2012-01-17


Apogo 10 mg/ml

solution injectable 5 mg

BRITANNIA PHARMACEUTICALS LIMITED (ROYAUME-UNI)

Apogo 5 mg/ml

solution pour perfusion 5 mg

BRITANNIA PHARMACEUTICALS LIMITED (ROYAUME-UNI)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 10 mg
  • solution pour perfusion : 5 mg

Dosage

Sélection de patients candidats au traitement par APOGO
Les patients chez qui le traitement par APO-go est indiqué doivent pouvoir reconnaître les symptômes annonciateurs de la phase ‘off' et être capables de se faire leurs injections ou disposer d'un aide-soignant capable de faire les injections à leur place si nécessaire.
Il est essentiel que le patient soit traité par dompéridone, généralement 20 mg trois fois par jour pendant au moins deux jours avant le début du traitement.
Le traitement par l'apomorphine doit être instauré dans un service spécialisé. Le patient doit être surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement de la maladie de Parkinson (par exemple un neurologue). Le traitement du patient par lévodopa, seule ou en association avec d'autres agonistes dopaminergiques, doit être ajusté avant le début du traitement par APO-go.
Administration
APO-go 5 mg/ml solution pour perfusion en seringue préremplie est une seringue préremplie et prédiluée, destinée à être utilisée sans dilution sous forme de perfusion sous-cutanée à l'aide d'une minipompe et/ou d'un pousse-seringue. Ce produit n'est pas destiné à être utilisé pour des injections intermittentes.
L'apomorphine ne doit pas être utilisée par voie intraveineuse.
Ne pas utiliser si la solution a pris une couleur verte. Inspecter visuellement la solution avant l'utilisation. Seules les solutions limpides, incolores et exemptes de particules doivent être utilisées.
Perfusion continue
Chez les patients qui ont présenté une bonne réponse sous forme de période « on » au cours du stade d'instauration du traitement par l'apomorphine mais chez qui le contrôle global demeure insuffisant en recourant à des injections intermittentes ou qui nécessitent des injections nombreuses et fréquentes (plus de 10 par jour), on peut débuter immédiatement par un traitement par perfusion sous-cutanée continue au moyen d'une minipompe et/ou d'un pousse-seringue ou passer à cette forme de traitement en procédant comme suit :
Le choix de la minipompe et/ou du pousse-seringue à utiliser et les paramètres d'administration requis seront déterminés par le médecin en fonction des besoins spécifiques du patient.
La dose seuil pour la perfusion continue doit être déterminée comme suit : La perfusion continue débutera à raison de 1 mg d'apomorphine HCl (0,2 ml) par heure, après quoi on augmentera chaque jour la vitesse de perfusion en fonction de la réponse individuelle. L'augmentation de la vitesse de perfusion ne doit pas dépasser 0,5 mg par heure avec des intervalles d'au moins 4 heures. La perfusion ne doit être administrée que durant les périodes d'éveil. Sauf si le patient est confronté à de graves problèmes pendant la nuit, une perfusion 24 heures sur 24 est déconseillée. Une tolérance au traitement ne semble pas apparaître dans la mesure où l'on respecte une période nocturne sans traitement d'au moins 4 heures. Dans tous les cas, il est nécessaire de changer de site de perfusion toutes les 12 heures.
Les patients peuvent avoir besoin de compléter leur perfusion continue par des bolus intermittents si nécessaire selon les directives du médecin.
Une réduction de la posologie des autres agonistes dopaminergiques peut être envisagée pendant la perfusion continue.
Mise en place du traitement
On peut procéder à des ajustements de la posologie en fonction de la réponse du patient.
La dose optimale de chlorhydrate d'apomorphine varie selon les individus mais, une fois établie, elle demeure relativement constante pour chaque patient.
Précautions lors de la poursuite du traitement
La dose journalière d'APO-go varie est très variable d'un patient à l'autre, généralement entre 3 et 30 mg.
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose journalière totale de 100 mg d'apomorphine.
Dans les études il a été possible de réduire dans une certaine mesure la dose de lévodopa; cette diminution varie considérablement selon les patients et doit être réalisée avec précaution sous le contrôle d'un médecin expérimenté.
Une fois le traitement établi, chez certains patients on peut réduire progressivement le traitement par dompéridone voire le supprimer complètement, sans vomissements ou hypotension, pour un petit nombre uniquement.
Enfants et adolescents
APO-go est contre-indiquée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans .
Sujets âgés
Les sujets âgés constituent une population importante de patients atteints de la maladie de Parkinson et une proportion importante des sujets inclus dans les études cliniques d'APO-go. La prise en charge des patients âgés traités par apomorphine ne diffère pas de celle des patients plus jeunes. Cependant, une prudence toute particulière est cependant de mise lors de l'instauration du traitement chez des patients âgés en raison du risque d'hypotension posturale.
Insuffisance rénale
Un schéma posologique similaire à celui recommandé pour les adultes et les sujets âgés peut être utilisé chez les patients atteints d'insuffisance rénale .

Indications

Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson: traitement des fluctuations motrices invalidantes (phénomène 'on-off') qui ne sont pas suffisamment contrôlées par les traitements antiparkinsoniens par voie orale.

Pharmacodynamique

L'apomorphine est un stimulant direct des récepteurs de la dopamine et même si elle présente des propriétés agonistes des récepteurs D1 et D2, elle ne partage pas les voies de transport ou métaboliques de la lévodopa.

Même si chez les animaux de laboratoire, l'administration d'apomorphine supprime la fréquence de décharge des cellules nigro-stratiales et, si à faibles doses, elle produit une réduction de l'activité locomotrice (sensée représenter l'inhibition pré-synaptique de la libération de dopamine endogène), son effet sur les troubles moteurs du parkinsonien semble liée à une action sur les récepteurs post-synaptiques. Cet effet biphasique s'observe également chez l'homme.

Pharmacocinétique

Après injection sous-cutanée d'apomorphine, la pharmacocinétique correspond à un modèle à deux compartiments, avec une demi-vie de distribution de 5 (± 1,1) minute et une demi-vie d'élimination de 33 (± 3,9) minutes. La réponse clinique est bien corrélée aux concentrations d'apomorphine dans le liquide céphalorachidien; la distribution de la substance active est la mieux décrite par un modèle à deux compartiments. L'apomorphine est absorbée rapidement et complètement à partir du tissu sous-cutané, ce qui explique l'apparition rapide des effets cliniques (4 à 12 minutes) et la durée d'action brève (environ 1 heure) s'explique par sa disparition rapide. Le métabolisme de l'apomorphine fait appel à la glucuro-conjugaison et la sulfono-conjugaison pour au moins dix % du total; aucune autre voie n'a été décrite.

Effets indésirables

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, <1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Troubles hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent : Des cas d'anémie hémolytique ont été signalée chez les patients traités par l'apomorphine.

Rare : Une éosinophilie est survenue rarement pendant le traitement par l'apomorphine.

Affections du système immunitaire

Rares : Compte tenu de la présence de métabisulfite, des réactions allergiques (y compris anaphylaxie et bronchospasme) peuvent survenir.

Affections psychiatriques

Fréquents : Les troubles neuropsychiatriques sont fréquents chez les patients parkinsoniens. APO-go doit être utilisé avec davantage de précautions chez ces patients. Des troubles neuropsychiatriques (incluant une légère confusion transitoire et des hallucinations visuelles) sont survenues pendant le traitement par l'apomorphine.

Indéterminée : Des cas de jeu pathologique, d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés chez des patients atteints de la maladie de Parkinson traités par des agonistes dopaminergiques y compris l'apomorphine, principalement par des posologies élevées et ont été généralement réversibles après diminution des doses ou arrêt du traitement par agoniste dopaminergique.

Affections du système nerveux

Fréquents : Au début du traitement, une sédation transitoire avec chaque dose d'apomorphine peut être rapportée; elle disparaît habituellement après quelques semaines de traitement.

L'apomorphine peut entraîner une somnolence.

Vertiges/étourdissements ont été aussi rapportés.

Peu fréquents : L'apomorphine peut induire des dyskinésies pendant les périodes ‘on' qui peuvent être sévères dans certains cas, obligeant à l'arrêt du traitement chez quelques patients.

Affections vasculaires

Peu fréquents : Une hypotension orthostatique est peu fréquente et généralement transitoire .

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquents : Bâillements ont été rapportés pendant le traitement par l'apomorphine.

Peu fréquents : Des cas de troubles respiratoires ont été rapportés.

Affections gastro-intestinales

Fréquents : Nausées et vomissements, en particulier au début du traitement à l'apomorphine, sont habituels en cas d'absence de traitement par dompéridone .

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : Des réactions cutanées locales et généralisées ont été rapportées.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent : Des lésions sous-cutanées se développent souvent aux sites d'injection chez la plupart des patients, et en particulier avec une utilisation continue. Ces lésions peuvent être : induration et nodules sous-cutanés, zones érythémateuses, sensibles et indurées, panniculites. D'autres lésions locales (comme irritation, prurit, ecchymoses et douleur) peuvent aussi survenir.

Peu fréquents : Nécrose au site d'injection et ulcères ont aussi été rapportés.

Indéterminée : Œdème périphérique a été rapporté.

Investigations

Peu fréquent : Des cas de positivité du test de Commbs ont été rapportés chez des patients traités par apomorphine.

Contre-indications

Dépression respiratoire, démence, psychose ou insuffisance hépatique.

Un traitement intermittent à l'apomorphine n'est pas indiqué pour les patients ayant une réaction ‘on' à la lévodopa accompagnée de dyskinésies ou dystonies sévères.

Hypersensibilité à l'apomorphine ou aux autres excipients du produit.

Enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans.

Grossesse et allaitement

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données sur l'utilisation de l'apomorphine chez la femme enceinte.

Les données des études effectuées sur la reproduction animale n'ont pas montré d'effets tératogènes, mais des doses materno-toxiques chez le rat peuvent induire des troubles respiratoires chez le nouveau-né. Le risque dans l'espèce humaine n'a pas été établi .

L'apomorphine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf en cas de nécessité clairement définie.

Allaitement

On ne sait pas si l'apomorphine est excrétée ou non dans le lait maternel. La décision de continuer ou d'interrompre l'allaitement ou de continuer ou d'interrompre le traitement avec l'apomorphine doit être fait en fonction du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement par l'apomorphine pour la mère.

Surdosage

On connaît mal les effets cliniques du surdosage avec l'apomorphine par cette voie d'administration. Les symptômes de surdosage peuvent être traités empiriquement comme cela est suggéré ci-dessous:

Des vomissements excessifs peuvent être traités par la dompéridone.

La dépression respiratoire peut être traitée par la naloxone.

Hypotension: prendre des mesures appropriées, par exemple relever les pieds du lit.

La bradycardie peut être traitée par l'atropine.

Interactions avec d'autres médicaments

Les patients sélectionnés pour un traitement par apomorphine sont pratiquement tous traités par d'autres médicaments pour leur maladie de Parkinson. Au début du traitement par apomorphine, il convient de surveiller l'apparition d'effets indésirables inhabituels ou de potentialisation de l'effet thérapeutique.

Les neuroleptiques peuvent avoir un effet antagoniste avec l'apomorphine. Il existe une interaction potentielle entre la clozapine et l'apomorphine, cependant la clozapine peut être utilisée pour réduire les symptômes de complications neuropsychiatriques.

Si des neuroleptiques doivent être utilisés chez les patients atteints de maladie de Parkinson traités par agonistes dopaminergiques, on doit envisager une réduction progressive de la dose d'apomorphine en cas d'administration par minipompe et/ou par stylo injecteur (des symptômes suggérant un syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés lors de l'arrêt brutal des dopaminergiques).

Les effets possibles de l'apomorphine sur les concentrations plasmatiques d'autres médicaments n'ont pas été étudiés. Par conséquent, la prudence est de mise lorsque l'apomorphine est associée à d'autres médicaments, en particulier à des médicaments qui présentent une plage thérapeutique étroite.

Antihypertenseurs et médicaments agissant sur le cœur

Même en cas d'administration concomitante de dompéridone, l'apomorphine est susceptible de potentialiser les effets antihypertenseurs de ces médicaments .

Il est recommandé d'éviter l'association d'apomorphine avec d'autres médicaments qui allongent l'intervalle QT.

Mises en garde et précautions

L'apomorphine devra être administrée avec précaution aux patients atteints de maladie rénale, pulmonaire ou cardiovasculaire et aux personnes sujettes aux nausées et aux vomissements.

Il faut être encore plus prudent au début du traitement chez les sujets âgés et/ou les patients en mauvais état général.

Comme l'apomorphine risque de provoquer une hypotension, même en cas de traitement préalable par dompéridone, il faut être prudent chez les patients atteints de maladie cardio-vasculaire ou les patients prenant des médicaments vaso-actifs tels les antihypertenseurs, et particulièrement chez les patients avec une hypotension orthostatique préexistante.

L'apomorphine, particulièrement à doses élevées, pouvant causer une prolongation de l'intervalle QT, une attention particulière est nécessaire chez les patients traités ayant un risque de présenter de « torsade de pointes ».

L'injection d'apomorphine est associée à l'apparition des lésions sous-cutanées. Ces effets sous-cutanés locaux peuvent parfois être atténués par la rotation des sites d'injection ou éventuellement par l'utilisation d'ultrasons (le cas échéant) dans les zones présentant des nodules et des indurations.

Des cas d'anémie hémolytique ont été signalés chez les patients traités par lévodopa et apomorphine. Des examens hématologiques devront être réalisés à intervalles réguliers, en cas d'association de lévodopa à l'apomorphine.

La plus grande prudence est recommandée avant d'associer l'apomorphine à d'autres médicaments, en particulier ceux avec une marge thérapeutique étroite .

Des troubles neuropsychiatriques existent chez de nombreux patients au stade avancé de la maladie de Parkinson. Il semble que pour certains patients, l'apomorphine pourrait accentuer les troubles neuropsychiatriques. Il convient de faire très attention avant d'utiliser l'apomorphine chez ces patients.

Une somnolence a été rapportée lors du traitement par apomorphine et des cas d'accès de sommeil d'apparition soudaine lors du traitement par agonistes dopaminergiques particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitement avec apomorphine.

Les patients ayant présenté une somnolence ne doivent pas conduire des véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.

Des cas de jeu pathologique, d'hypersexualité et d'augmentation de la libido ont été rapportés, chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, traités par des agonistes dopaminergiques, y compris l'apomorphine.

APO-go 5 mg/ml, solution injectable pour perfusion contient du métabisulfite de sodium susceptible rarement de provoquer de réactions d'hypersensibilité sévères et des bronchospasmes.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 10 ml, il est donc pratiquement « sans sodium ».



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend APOGO



Analogues du médicament APOGO qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • solution injectable:

    10 mg

  • solution pour perfusion:

    5 mg

  • solution injectable:

    30 mg, 5 mg

  • solution injectable (SC):

    10 mg

  • solution pour perfusion:

    10 mg, 5 mg

  • solution injectable:

    10 mg

  • solution pour perfusion:

    5 mg

  • comprimé:

    1,71 mg, 2,56 mg