APOKINON - Apomorphine : agoniste dopaminergique stimulant les récepteurs D1 et D2.
Le médicament APOKINON appartient au groupe appelés Antiparkinsoniens dopaminergiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N04BC07
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Apokinon solution injectable (SC) 10 mg , 2000-11-30
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Apokinon solution injectable 30 mg , 1995-03-16
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Apokinon solution injectable 5 mg , 2010-11-23
Apokinon 10 mg/ml
solution injectable (SC) 5 mg
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Apokinon 30 mg/3 ml (1 %)
solution injectable 5 mg
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Apokinon 5 mg/ml
solution injectable 5 mg
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Sélection de patients candidats au traitement APOKINON
Les patients chez qui le traitement par APOKINON est indiqué doivent pouvoir reconnaître les symptômes annonciateurs de la phase « off » et être capables de se faire leurs injections ou disposer d'un accompagnant capable de faire les injections à leur place si nécessaire. Le traitement par l'apomorphine doit être instauré par un spécialiste. Le patient doit être suivi par un médecin expérimenté dans le traitement de la maladie de Parkinson (neurologue). Le traitement du patient par lévodopa, seule ou en association avec d'autres agonistes dopaminergiques, doit être optimisé avant le début du traitement par APOKINON. Chez les patients traités par l’apomorphine, l’administration de dompéridone doit généralement débuter au moins deux jours avant le début du traitement. La dose de dompéridone doit être ajustée à la dose minimale efficace et le traitement arrêté dès que possible. Avant la décision d’instaurer le traitement par dompéridone et apomorphine, les facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT doivent être évalués soigneusement chez chaque patient afin de s’assurer que le bénéfice est supérieur au risque . |
Traitement des fluctuations motrices (phénomène on-off) chez les patients atteints de la maladie de Parkinson insuffisamment contrôlés par un traitement antiparkinsonien par voie orale.
Apomorphine : agoniste dopaminergique stimulant les récepteurs D1 et D2.
Au niveau nigrostrié, en stimulant les récepteurs dopaminergiques post-synaptiques, l'apomorphine exerce une action antiparkinsonienne.
En stimulant les récepteurs dopaminergiques de l'aréa postrema, elle exerce un puissant effet émétique.
Par voie parentérale, le délai d'action est rapide (2 à 10 minutes), la demi-vie d'élimination est de 34 minutes. La durée d'action est courte (45 à 90 minutes selon les sujets).
L'apomorphine est métabolisée par conjugaison avec l'acide glucuronique.
Elle est excrétée dans l'urine, principalement sous forme glucurono-conjuguée.
Très fréquent (³1/10)
Fréquent (³1/100, <1/10)
Peu fréquent (³1/1 000, <1/100)
Rare (³1/10 000, <1/1 000)
Très rare (<1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Les principaux effets indésirables sont liés à la stimulation des récepteurs dopaminergiques.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Rare : éosinophilie.
Fréquence indéterminée: Des cas d'anémie hémolytique ont été signalés chez les patients traités à l'apomorphine.
Affections du système immunitaire :
Rare : en raison de la présence de métabisulfite de sodium, risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes .
Affections psychiatriques :
Très fréquent : hallucinations
Fréquent : troubles psychiques (incluant état confusionnel) devant faire réduire la posologie, voire interrompre le traitement.
Fréquence indéterminée :
agressivité, agitation
troubles du contrôle des impulsions : des jeux pathologiques, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture et une alimentation compulsive peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, y compris APOKINON
Affections du système nerveux :
Fréquent : une somnolence, ainsi que des accès de sommeil ont été rapportés lors du traitement par l'apomorphine.
Fréquence indéterminée : syncope, maux de tête
Affections vasculaires :
Peu fréquent : hypotension orthostatique
Fréquence indéterminée : pâleur
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : nausées, vomissements
Fréquence indéterminée : constipations, hypersalivation
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
réactions au point d'injection :
Très fréquent : prurit, érythème, nodules
Peu fréquent : nécroses cutanées.
Fréquence indéterminée : asthénie, hyperhidrose
Ce médicament est contre indiqué en cas de :
hypersensibilité à l'apomorphine ou aux excipients du produit,
enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans
insuffisance hépatique,
dépression respiratoire,
démence,
confusion mentale,
manifestations psychotiques,
association aux neuroleptiques antiémétiques .
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'apomorphine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est déconseillée chez la femme enceinte, même si l'âge de la population concernée rend la survenue d'une grossesse improbable.
AllaitementCe médicament passant dans le lait maternel, l'allaitement est à éviter pendant l'utilisation de celui-ci.
Dépression respiratoire sévère : traitement par la naloxone.
Bradycardie : traitement par l'atropine.
Hypotension : traitement symptomatique.
Associations contre-indiquées
+ Neuroleptiques antiémétiques
Antagonisme réciproque entre le dopaminergique et le neuroleptique.
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
Associations déconseillées
Il est recommandé d'éviter l'association d'apomorphine avec d'autres médicaments qui allongent l'intervalle QT.
+ Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)
Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.
Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).
+ Tétrabenazine
Antagonisme réciproque entre le dopaminergique et la tétrabenazine.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
Une somnolence a été rapportée lors du traitement par apomorphine et des cas d'accès de sommeil d'apparition soudaine lors du traitement par agonistes dopaminergiques particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets .
L'apomorphine doit être utilisée avec prudence en cas d'antécédents de troubles psychiques après administration d'antiparkinsoniens, d'affections cardiovasculaires récentes et sévères.
Des cas d’anémie hémolytique ont été signalés chez les patients traités par lévodopa et apomorphine. Des examens hématologiques devront être réalisés à intervalles réguliers, en cas d’association de lévodopa à l’apomorphine.
L’apomorphine, en particulier à doses élevées, pouvant augmenter le risque d’allongement de l’intervalle QT, la prudence s’impose lors du traitement de patients présentant un risque d’arythmie de type torsades de pointe.
En cas d’utilisation en association avec la dompéridone, les facteurs de risque doivent être évalués soigneusement chez chaque patient. Cela doit être fait avant le début du traitement et pendant le traitement. Les facteurs de risque importants comprennent les affections cardiaques sous-jacentes telles que l’insuffisance cardiaque congestive, l’insuffisance hépatique sévère ou les déséquilibres électrolytiques significatifs. De plus, un traitement ayant un effet possible sur l’équilibre électrolytique, le métabolisme par le CYP3A4 ou l’intervalle QT doit être évalué. La surveillance d’un effet sur l’intervalle QTc est recommandée. Un ECG doit être réalisé :
avant le traitement par la dompéridone ;
pendant la phase d’instauration du traitement ;
lorsqu'il est cliniquement indiqué par la suite.
Le patient doit être informé qu’il doit signaler les symptômes cardiaques éventuels incluant palpitations, syncope ou lipothymie. Ils doivent également signaler les modifications cliniques susceptibles d’entraîner une hypokaliémie telles que gastro-entérite ou instauration d’un traitement diurétique.
Lors de chaque consultation, les facteurs de risque doivent être réévalués.
Les troubles digestifs et l'hypotension orthostatique seront prévenus par l'administration de dompéridone par voie orale. Il existe une légère augmentation du risque d'effets indésirables cardiaques graves liés à l'utilisation de la dompéridone. Ce risque a particulièrement été observé chez les patients âgés de plus de 60 ans, chez les patients traités par un dose quotidienne de plus de 30 mg, ou en cas de prise concomitante de médicaments qui allongent l'intervalle QT ou d'inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 .
En administration discontinue, l'apomorphine n'impose pas une réduction de la posologie des autres médicaments dopaminergiques.
Troubles du contrôle des impulsions
Les patients doivent être contrôlés régulièrement en cas de développement des troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les personnes qui les soignent doivent prendre conscience que les symptômes du comportement dans les troubles du contrôle des impulsions comprenant le jeu pathologique, l’augmentation de la libido, l’hypersexualité, les dépenses et achats compulsifs, la frénésie alimentaire, la boulimie peuvent apparaître chez des patients traités avec des agonistes de la dopamine et/ou d’autres traitements dopaminergiques contenant de la lévodopa, y compris l’association lévodopa-bensérazide. Il convient de revoir le traitement en cas d’apparition de ces symptômes.
Chez certains patients traités par apomorphine, il a été observé des cas de syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD). Le syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) est un trouble de l’addiction résultant en une utilisation excessive du produit. Aussi, avant l’instauration du traitement, les patients et les aidants doivent être avertis du risque potentiel de survenue de ce type de syndrome.
Précautions d'emploi :Comme tous les instruments de précision, le stylo doit être entretenu avec soin.
Eviter l'exposition du stylo à la poussière et aux températures extrêmes. Entre deux utilisations, veiller à ce que le capuchon du stylo soit mis.
Après une chute du stylo, il est important de vérifier son bon fonctionnement et l'absence de fuite de médicament.
Il est important qu'une personne de l'entourage du patient ait également appris à utiliser le stylo, au cas où le patient n'aurait pas la possibilité de réaliser lui-même l'injection.
Mise en garde :Ce médicament contient du métabisulfite de sodium et peut provoquer des réactions allergiques sévères et un bronchospasme .
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
solution injectable:
10 mg
solution pour perfusion:
5 mg
solution injectable:
30 mg, 5 mg
solution injectable (SC):
10 mg
solution pour perfusion:
10 mg, 5 mg
solution injectable:
10 mg
solution pour perfusion:
5 mg
comprimé:
1,71 mg, 2,56 mg