APOMORPHINE - L' est un stimulant direct des récepteurs de la dopamine et même si elle présente des propriétés agonistes des récepteurs D1 et D2, elle ne partage pas les voies de transport ou métaboliques de la lévodopa.
Le médicament APOMORPHINE appartient au groupe appelés Antiparkinsoniens dopaminergiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N04BC07
ARCHIMEDES PHARMA FRANCE SARL (FRANCE) - Apomorphine solution pour perfusion 10 mg , 2010-07-27
EVER Neuro Pharma GmbH (AUTRICHE) - Apomorphine solution pour perfusion 5 mg , 2017-01-17
Apomorphine ARCHIMEDES PHARMA FRANCE
solution pour perfusion 5 mg
ARCHIMEDES PHARMA FRANCE SARL (FRANCE)
Apomorphine EVER PHARMA 5 mg/ml
solution pour perfusion 5 mg
EVER Neuro Pharma GmbH (AUTRICHE)
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson: traitement des fluctuations motrices invalidantes (phénomène 'on-off') persistant malgré un traitement avec des doses adaptées de lévodopa (avec inhibiteur décarboxylase périphérique) et/ou d'autres agonistes dopaminergiques.
L'apomorphine est un stimulant direct des récepteurs de la dopamine et même si elle présente des propriétés agonistes des récepteurs D1 et D2, elle ne partage pas les voies de transport ou métaboliques de la lévodopa.
Même si chez les animaux de laboratoire, l'administration d'apomorphine supprime la fréquence de décharge des cellules nigro-stratiales et, si à faibles doses, elle produit une réduction de l'activité locomotrice (sensée représenter l'inhibition pré-synaptique de la libération de dopamine endogène), son effet sur les troubles moteurs du parkinsonien semble liée à une action sur les récepteurs post-synaptiques. Cet effet biphasique s'observe également chez l'homme.
Après injection sous-cutanée d'apomorphine, la pharmacocinétique correspond à un modèle à deux compartiments, avec une demi-vie de distribution de 5 (± 1,1) minute et une demi-vie d'élimination de 33 (± 3,9) minutes. La réponse clinique est bien corrélée aux concentrations d'apomorphine dans le liquide céphalorachidien; la distribution de la substance active est la mieux décrite par un modèle à deux compartiments. L'apomorphine est absorbée rapidement et complètement à partir du tissu sous-cutané, ce qui explique l'apparition rapide des effets cliniques (4 à 12 minutes) et la durée d'action brève (environ 1 heure) s'explique par sa disparition rapide. Le métabolisme de l'apomorphine fait appel à la glucuro-conjugaison et la sulfono-conjugaison pour au moins dix % du total; aucune autre voie n'a été décrite.
Très fréquent : (≥1/10)
Fréquent : (≥1/100 à <1/10)
Peu fréquent : (≥1/1000 à <1/100)
Rare : (≥1/10 000 à <1/1000)
Très rare : (<1/10 000)
Fréquence indéterminée : (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique | Peu fréquent : |
Des cas d'anémie hémolytique et de thrombocytopénie ont été rapportés chez les patients traités à l'apomorphine | |
Rare : | |
Une éosinophilie est apparue rarement lors de traitement avec le chlorhydrate d'apomorphine. | |
Affections du système immunitaire | Rare : |
Des réactions allergiques (notamment une anaphylaxie et un bronchospasme) peuvent survenir en raison de la présence de métabisulfite de sodium. | |
Affections psychiatriques | Très fréquent : |
Hallucinations | |
Fréquent : | |
Des troubles neuropsychiatriques (notamment une légère confusion passagère et des hallucinations visuelles) sont apparus lors du traitement au chlorhydrate d'apomorphine. | |
Fréquence indéterminée : | |
Agressivité, agitation Des troubles du contrôle des impulsions dont jeu pathologique, augmentation de la libido, hypersexualité, dépenses ou achats compulsifs, hyperphagie boulimique et boulimie, peuvent survenir chez les patients traités par agonistes dopaminergiques, dont l'apomorphine . | |
Affections du système nerveux | Fréquent : |
En début de traitement, une sédation passagère peut survenir lors de chaque administration de chlorhydrate d'apomorphine ; ce problème disparaît généralement au cours des premières semaines. L'utilisation d'apomorphine est associée à de la somnolence. Des vertiges ou des étourdissements ont également été rapportés. | |
Peu fréquent : | |
L'apomorphine peut induire des dyskinésies pendant les périodes « on », lesquelles peuvent être sévères dans certains cas, et nécessiter l'arrêt du traitement chez un petit nombre de patients. L'apomorphine a été associée à des épisodes d'endormissement soudain | |
Fréquence indéterminée : | |
Syncope | |
Affections vasculaires | Peu fréquent : |
On a observé peu fréquemment une hypotension orthostatique, généralement passagère . | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquent : |
Des bâillements ont été rapportés lors de traitement avec l'apomorphine. | |
Peu fréquent : | |
Des difficultés respiratoires ont été rapportées. | |
Affections gastro-intestinales | Fréquent : |
Nausées et vomissements, particulièrement au début du traitement avec l'apomorphine, généralement suite à une omission de dompéridone . | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent : |
Des éruptions locales et généralisées ont été rapportées. | |
Troubles généraux et anomalies sur le site d'administration | Très fréquent : |
La plupart des patients manifestent des réactions au niveau du site d'injection, particulièrement lors d'une administration en continu. Ces réactions sont notamment des nodules sous-cutanés, une irritation, un érythème, une sensibilité et une panniculite. D'autres réactions locales (comme une irritation, un prurit, une ecchymose et de la douleur) peuvent également survenir. | |
Peu fréquent : | |
Une nécrose et une ulcération du site d'injection ont été rapportées. | |
Fréquence indéterminée : | |
Des cas d'dème périphérique ont été rapportés. | |
Investigations | Peu fréquent : |
On a rapporté un test de Coombs positif chez des patients traités à l'apomorphine. |
Patients avec dépression respiratoire, démence, troubles psychotiques ou insuffisance hépatique.
Ne pas administrer de chlorhydrate d'apomorphine à des patients qui présentent une réponse « on » au lévodopa accompagnée de dyskinésies ou dystonies sévères.
Ne pas utiliser en association avec l'ondansetron
APOMORPHINE EVER PHARMA 5 mg/ml est contre-indiqué chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Grossesse
Il n'y a pas des données sur l'utilisation de l'apomorphine chez la femme enceinte.
Les données des études effectuées sur la reproduction animale n'ont pas montré d'effets tératogènes, mais des doses materno-toxiques chez le rat peuvent induire des troubles respiratoires chez le nouveau-né. Le risque dans l'espèce humaine n'a pas été établi .
L'apomorphine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf en cas de nécessité clairement définie.
AllaitementOn ne sait pas si l'apomorphine est excrétée ou non dans le lait maternel. La décision de continuer ou d'interrompre l'allaitement ou de continuer ou d'interrompre le traitement avec l'apomorphine doit être fait en fonction du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement par l'apomorphine pour la mère.
On ne dispose que de peu de recul clinique sur le surdosage d'apomorphine par cette voie d'administration. Les symptômes de surdosage peuvent être traités empiriquement comme indiqué ci-dessous :
Les vomissements excessifs peuvent être traités avec le dompéridone.
La dépression respiratoire peut être traitée avec naloxone.
Hypotension : prendre des mesures appropriées, comme par exemple surélever le pied du lit.
La bradycardie peut être traitée avec l'atropine.
Les patients sélectionnés pour un traitement par apomorphine sont pratiquement tous traités par d'autres médicaments pour leur maladie de Parkinson. Au début du traitement par apomorphine, il convient de surveiller l'apparition d'effets indésirables inhabituels ou de potentialisation de l'effet thérapeutique.
Les neuroleptiques peuvent avoir un effet antagoniste avec l'apomorphine. Il existe une interaction potentielle entre la clozapine et l'apomorphine, cependant la clozapine peut être utilisée pour réduire les symptômes de complications neuropsychiatriques.
Si des neuroleptiques doivent être utilisés chez les patients atteints de maladie de Parkinson traités par agonistes dopaminergiques, on doit envisager une réduction progressive de la dose d'apomorphine en cas d'administration par minipompe et/ou un pousse-seringue (des symptômes suggérant un syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés lors de l'arrêt brutal des dopaminergiques).
Les effets possibles de l'apomorphine sur les concentrations plasmatiques d'autres médicaments n'ont pas été étudiés. Par conséquent, un attention particulière est nécessaire lorsque l'apomorphine est associée à d'autres médicaments, et notamment ceux dont le spectre thérapeutique est proche.
Antihypertenseurs et médicaments agissant sur le système cardiaque
Même si le traitement est associé à un traitement au domperidone, l'apomorphine peut potentialiser les effets antihypertenseurs de ces médicamentsIl est recommandé d'éviter l'association d'apomorphine avec d'autres médicaments qui allongent l'intervalle QT.
Des cas d'hypotension sévère et de perte de conscience ont été rapportés lors d'une utilisation concomitante d'apomorphine avec l'ondansetron, par conséquent, l'utilisation concomitante d'apomorphine et d'ondansetron est contre-indiquée.
Le chlorhydrate d'apomorphine doit être administré avec précaution chez les patients qui présentent une affection rénale, pulmonaire ou cardiovasculaire, ainsi que chez les patients sujets aux nausées et vomissements.
Il est recommandé de prendre des précautions supplémentaires lors de l'instauration du traitement chez les patients âgés et/ou en mauvais état général.
L'apomorphine pouvant induire une hypotension, même en cas de traitement préalable par dompéridone, il convient d'être prudent chez les patients avec des antécédents cardiovasculaires, ainsi que ceux prenant des médicaments vaso-actifs, tels que les antihypertenseurs, particulièrement ceux présentant une hypotension orthostatique préexistante.
L'apomorphine, particulièrement à dose élevée, pouvant induire un allongement Q-T, on prêtera une attention particulière lors du traitement de patients présentant un risque de « torsades de pointes ».
En cas d'utilisation en association avec la dompéridone, les facteurs de risque doivent être évalués soigneusement chez chaque patient. Cela doit être fait avant le début du traitement et pendant le traitement. Les facteurs de risque importants comprennent les affections cardiaques sous-jacentes telles que l'insuffisance cardiaque congestive, l'insuffisance hépatique sévère ou les déséquilibres électrolytiques significatifs. De plus, un traitement ayant un effet possible sur l'équilibre électrolytique, le métabolisme par le CYP3A4 ou l'intervalle QT doit être évalué. La surveillance d'un effet sur l'intervalle QTc est recommandée. Un ECG doit être réalisé :
avant le traitement par la dompéridone
pendant la phase d'instauration du traitement
lorsqu'il est cliniquement indiqué par la suite
Le patient doit être informé qu'il doit signaler les symptômes cardiaques éventuels incluant palpitations, syncope, ou lipothymie. Ils doivent également signaler les modifications cliniques susceptibles d'entraîner une hypokaliémie telles que gastro-entérite ou instauration d'un traitement diurétique.
Lors de chaque consultation, les facteurs de risque doivent être réévalués.
L'apomorphine est associée à l'apparition de lésions sous-cutanées, pouvant parfois être atténués par la rotation des sites d'injection ou éventuellement par l'utilisation d'ultrasons (si disponibles) dans les zones présentant des nodules et des indurations.
Des cas d'anémie hémolytique et de thrombocytopénie ayant été rapportées chez les patients traités avec l'apomorphine, des examens hématologiques doivent être réalisés à intervalles réguliers, en cas d'administration concomitante de lévodopa et d'apomorphine.
Il convient de faire preuve de prudence lors d'administration d'apomorphine avec d'autres médicaments, particulièrement ceux qui présentent une marge thérapeutique étroite .
Des troubles neuropsychiatriques existent chez de nombreux patients au stade avancé de la maladie de Parkinson. Il semble que pour certains patients, l'apomorphine pourrait accentuer les troubles neuropsychiatriques. Il convient donc de faire preuve de prudence quant à l'utilisation d'apomorphine chez ces patients.
D'autre part, son administration a été associée à de la somnolence, et sachant que l'administration d'autres agonistes dopaminergiques peut également être associée à des épisodes d'accès soudain de sommeil, particulièrement chez les parkinsoniens, les patients doivent être informés de la possibilité de ces effets et être invités à la prudence lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines pendant le traitement à l'apomorphine. Les patients qui ont présenté de la somnolence doivent s'abstenir de conduire et d'utiliser des machines. Il faut en outre envisager une réduction de la posologie et l'arrêt du traitement.
Troubles du contrôle des impulsions
Les patients doivent être contrôlés régulièrement en cas de développement des troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les personnes qui les soignent doivent prendre conscience que les symptômes du comportement dans les troubles du contrôle des impulsions comprenant le jeu pathologique, l'augmentation de la libido, l'hypersexualité, les dépenses et achats compulsifs, la frénésie alimentaire, la boulimie peuvent apparaître chez des patients traités avec des agonistes de la dopamine et/ou d'autres traitements dopaminergiques contenant de la lévodopa, y compris l'association lévodopa-bensérazide. Il convient de revoir le traitement en cas d'apparition de ces symptômes.
Chez certains patients traités par apomorphine, il a été observé des cas de syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD). Le syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) est un trouble de l'addiction résultant en une utilisation excessive du produit. Aussi, avant l'instauration du traitement, les patients et les aidants doivent être avertis du risque potentiel de survenue de ce type de syndrome.
APOMORPHINE EVER PHARMA 5 mg/ml contient du métabisulfite de sodium provoquant, quoique rarement, de graves réactions allergiques et un bronchospasme.
Ce médicament contient 3,4 mg de sodium par ml de solution. A prendre en considération chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
solution injectable:
10 mg
solution pour perfusion:
5 mg
solution injectable:
30 mg, 5 mg
solution injectable (SC):
10 mg
solution pour perfusion:
10 mg, 5 mg
solution injectable:
10 mg
solution pour perfusion:
5 mg
comprimé:
1,71 mg, 2,56 mg