ARIDOL - est un agent qui permet de réaliser un test de provocation bronchique indirecte.
Le médicament ARIDOL appartient au groupe appelés Médicaments pour diagnostic
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V04CX Autres médicaments pour diagnostic
PHARMAXIS PHARMACEUTICALS (ROYAUME-UNI) - Aridol poudre pour inhalation en gélule 0 mg+5 mg+10 mg+20 mg+40 mg , 2008-08-19
Aridol
poudre pour inhalation en gélule 0 mg+5 mg+10 mg+20 mg+40 mg
PHARMAXIS PHARMACEUTICALS (ROYAUME-UNI)
Augmentation des doses lors d'un test de provocation par ARIDOL | |||
Dose n° | Dose mg | Dose cumulative mg | Capsules par dose |
1 | 0 | 0 | 1 |
2 | 5 | 5 | 1 |
3 | 10 | 15 | 1 |
4 | 20 | 35 | 1 |
5 | 40 | 75 | 1 |
6 | 80 | 155 | 2 x 40 mg |
7 | 160 | 315 | 4 x 40 mg |
8 | 160 | 475 | 4 x 40 mg |
9 | 160 | 635 | 4 x 40 mg |
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Aridol est indiqué dans l'identification de l'hyperréactivité bronchique chez les sujets dont le Volume Expiratoire Maximum au cours de la première Seconde (VEMS) basal est supérieur ou égal à 70% des valeurs théoriques.
Aridol est un agent qui permet de réaliser un test de provocation bronchique indirecte. Il est utilisé pour mesurer l'hyperréactivité bronchique.
Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques
Les données publiées indiquent que le mannitol en inhalation augmente l'osmolarité au sein des voies aériennes, entraînant une libération de différents médiateurs de la bronchoconstriction à partir des cellules inflammatoires présentes dans les voies aériennes. Ces médiateurs agissent ensuite sur des récepteurs spécifiques et entraînent la contraction du muscle lisse bronchique et le rétrécissement des voies aériennes.
Absorption et distribution
Il n'existe aucune donnée pharmacocinétique disponible concernant le mannitol sous forme de poudre sèche, suite à une administration par voie inhalée, mais les données issues des études chez l'animal, bien que limitées, indiquent une demi-vie d'absorption d'approximativement 12-60 minutes. Suite à l'absorption, le profil pharmacocinétique du mannitol inhalé devrait théoriquement suivre celui du mannitol administré par voie intraveineuse.
Biotransformation et Elimination
Lors d'une administration par voie intraveineuse, le mannitol est presque exclusivement éliminé par filtration glomérulaire sous forme inchangée et 80 % de la dose est excrétée dans les urines en une période de 3 heures. La demi-vie d'élimination chez l'adulte est approximativement de 1 à 2 heures. En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie est prolongée, cela ne semble pas avoir une implication clinique significative.
Résumé du profil de sécurité
Une réaction positive à l'Aridol peut entraîner des symptômes de bronchospasme, tels qu'oppression thoracique, toux ou respiration sifflante.
La population prise en compte pour l'établissement du profil de sécurité comptait 1 046 sujets, dont des patients souffrant d'asthme ou de symptômes suggérant un asthme et des individus sains âgés de 6 à 83 ans ayant participé aux deux essais cliniques. La répartition raciale des sujets était la suivante : 84 % de sujets caucasiens, 5 % de sujets asiatiques, 4 % de sujets noirs et 7 % de sujets autres. Dans l'étude DPM-A-301, les effets indésirables ont été surveillés depuis le début de l'épreuve de provocation jusqu'à une semaine après le jour du test. Dans l'étude DPM-A-305, les effets indésirables ont été rapportés au moment des tests et le jour suivant. Aucun effet indésirable grave n'a été rapporté à la suite de l'épreuve de provocation bronchique avec Aridol au cours de l'un ou l'autre essai. La demi-vie du mannitol étant courte, on s'attend à ce que le lien de cause à effet diminue durant cette même période. Aucun effet indésirable grave n'a été rapporté au cours de l'étude. La plupart des effets indésirables rapportés étaient d'intensité légère et transitoire.
La plupart des patients ont souffert de toux au cours de l'épreuve de provocation. Cependant, dans la majorité des cas (87%), elle n'était qu'occasionnelle. Chez les autres patients, elle était suffisamment fréquente pour que l'on doive retarder la poursuite du test (13%), voire l'interrompre (1%). Une douleur pharyngolaryngée a également été fréquemment rapportée ; sa survenue peut être diminuée en rinçant la bouche du sujet après le test. Chez cinq sujets adultes (0,6 %), les études ont été interrompues moins d'un jour après l'administration d'Aridol en raison d'une toux, d'une diminution de la fonction pulmonaire, d'une sensation de nervosité, d'un mal de gorge ou d'une irritation de la gorge. Chez un sujet (0,4 %), les études ont été interrompues moins d'un jour après l'administration d'Aridol en raison de haut-le-cur.
Tableau des réactions indésirables
Les réactions indésirables rapportées au cours des deux études sont énumérées ci-après par classe d'organes et en fréquence absolue Tres frèquent (³1/10), Fréquent (³1/100, <1/10), Peu fréquent (³1/1 000, <1/100), Rare (³1/10 000, <1/1 000) , Tres rare (<1/10 000)
Infections et infestations
Fréquent : Rhinopharyngite.
Affections du système nerveux
Fréquent : Céphalées
Peu fréquent : état vertigineux.
Affections oculaires
Peu fréquent : Irritation oculaire.
Affections vasculaires:
Peu fréquent.: Bouffée vasomotrice, froideur des extrémités.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : Douleur pharyngolaryngée, toux*, rhinorrhée, irritations de la gorge, asthme aggravé, dyspnée.
Peu fréquent : Enrouement, épistaxis,diminution de la saturation en oxygène.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Nausées, vomissements.
Peu fréquent : Douleur abdominale haute, diarrhée, ulcération buccale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : Prurit, hyperhidrose.
Affections musculo-squelettiques et systémiques:
Peu fréquent : Douleurs musculo-squelettiques.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
Fréquent : Oppression thoracique.
Peu fréquent : Fatigue, sensation de nervosité, soif.
* La toux n'a été considérée comme un effet indésirable que si elle est apparue au cours du test de provocation et a entraîné l'interruption du test.
Hypersensibilité au mannitol ou à l'un des excipients de la gélule.
Aridol ne doit pas être administré aux patients dont l'obstruction bronchique est sévère (VEMS < 50 % de la valeur théorique ou <1,0 L) ou dont l'état est susceptible de s'aggraver en cas de bronchospasme provoqué ou d'expirations répétées. Le test de provocation est contre-indiqué notamment chez les malades ayant souffert d'anévrysme de l'aorte ou d'anévrysme cérébral, d'hypertension artérielle non contrôlée, d'infarctus du myocarde ou d'un accident vasculaire cérébral au cours des six derniers mois.
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de D-mannitol chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction .
Les effets d'une réaction d'hyperréactivité bronchique potentielle sur la mère et/ou le ftus ne sont pas connus. Par conséquent, Aridol ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte.
Allaitement
Aucun effet chez les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu dans la mesure où l'exposition systémique de la femme qui allaite à D-mannitol est négligeable. Aridol peut être utilisé en cas d'allaitement.
Fertilité
Il n'y a pas d'étude clinique concernant les effets du mannitol sur la fertilité. Aucune étude n'a été menée sur la reproduction chez l'animal avec le mannitol inhalé. Cependant, des études réalisées avec le mannitol administré par voie orale n'ont pas mis en évidence d'effet sur la fertilité .
Les personnes sensibles sont susceptibles de souffrir d'une réaction d'hyperréactivité en cas de surdosage. La réaction peut être traitée par agent bronchodilatateur. Au cours de certaines études cliniques, il est arrivé que des patients aient inhalé une dose supplémentaire après une diminution de 15% de leur VEMS (ces études utilisaient une diminution du VEMS cible de 20-25%). La diminution maximum mesurée était de 50,2%. En cas de bronchoconstriction excessive, administrer un bêta2-agoniste, voire de l'oxygène si nécessaire.
Une prise régulière de corticoïdes par voie inhalée réduit la sensibilité des voies aériennes à l'Aridol et entraîne, chez un grand nombre d'individus, une inhibition totale de la réponse bronchoconstrictrice.
Tout traitement par les médicaments suivants doit être interrompu avant le test par Aridol, leurs effets pouvant entraîner des résultats erronés :
Temps d'interruption recommandé avant le test par Aridol pour les médicaments suivants :
Temps d'interruption | Médicament |
6-8 heures | Agents anti-inflammatoires non stéroïdiens par voie inhalée ex. cromoglycate de sodium, nédocromil de sodium |
8 heures | BêTA2-AGONISTES d'action brève ex. salbutamol, terbutaline |
12 heures | CORTICOIDeS en inhalation ex. dipropionate de béclométhasone, budésonide, propionate de fluticasone |
12 heures | BROMURE D'IPRATROPIUM |
24 heures | BêTA2-AGONISTES à action prolongée ex. salmétérol, formotérol |
24 heures | CORTICOIDeS en inhalation associés à des BêTA2-AGONISTES à action prolongée ex. fluticasone et salmétérol, budésonide et formotérol |
24 heures | THéOPHYLLINE |
72 heures | bromure de TIOTROPIUM |
72 heures | ANTIHISTAMINiques ex. cétirizine, fexofénadine et loratadine |
4 jours | antagonistes des récepteurs des leucotriènes ex. montelukast sodique |
Aliments et boissons : L'ingestion de quantités importantes de café, de thé, de boissons au cola, de chocolat ou de tout autre aliment ou boisson contenant de la caféine est susceptible de diminuer la réponse bronchique ; aussi, leur utilisation doit être absolument défendue le jour du test.
Aridol doit être administré exclusivement par voie inhalée. Le mannitol inhalé entraîne une bronchoconstriction. Le test d'inhalation par Aridol doit être exclusivement pratiqué dans un environnement clinique ou dans un laboratoire hospitalier approprié, sous la surveillance d'un médecin expérimenté et par un médecin ou un autre professionnel de santé ayant reçu la formation appropriée pour la pratique des tests de provocation bronchique et la prise en charge du bronchospasme aigu. Le médecin responsable, ayant reçu une formation adéquate pour le traitement du bronchospasme aigu, y compris l'utilisation adéquate de l'équipement de réanimation, devra se trouver à proximité afin de répondre dans les plus brefs délais à une situation d'urgence. L'équipe médicale devra également disposer d'un stéthoscope, d'un tensiomètre et d'un oxymètre de pouls.
Ne jamais laisser un patient sans surveillance au cours du test une fois le produit administré.
Dans la zone où le test est pratiqué, on doit impérativement avoir à disposition des produits permettant le traitement du bronchospasme sévère, notamment de l'adrénaline pour injection sous-cutanée, ainsi que du salbutamol ou d'autres agonistes-bêta disponibles dans des inhalateurs doseurs. De l'oxygène doit également être à disposition, ainsi qu'un nébuliseur à faible volume pour l'administration de bronchodilatateurs.
Les précautions relatives à la pratique de la spirométrie et au test de provocation bronchique doivent être respectées ; une attention particulière doit être portée aux patients souffrant d'un trouble ventilatoire obstructif (VEMS basal inférieur à 70% des valeurs théoriques ou valeur absolue inférieure ou égale à 1,5 L chez l'adulte), de bronchoconstriction provoquée par la spirométrie, d'hémoptysie d'origine inconnue, de pneumothorax, ayant eu une intervention chirurgicale abdominale, thoracique ou intraoculaire récente, d'angor instable, d'incapacité à produire une spirométrie de qualité acceptable ou chez les patients ayant souffert d'une infection des voies respiratoires basses au cours des 2 dernières semaines.
En cas d'asthme provoqué par la spirométrie elle-même ou d'une diminution du VEMS supérieure à 10 % après l'administration de la gélule de 0 mg, une dose standard de bronchodilatateur doit être administrée par inhalation et il faut interrompre le test par Aridol.
Exercice physique : la pratique d'un exercice physique intense doit être absolument évitée le jour du test, car elle peut fausser le résultat.
Tabac : le tabac étant susceptible de fausser les résultats du test, il est recommandé aux patients de ne pas fumer pendant une période d'au moins 6 heures avant le test.
Il n'existe aucune donnée disponible sur les effets du test par Aridol lorsque sa pratique est répétée sur une courte période, c'est pourquoi une attention toute particulière est nécessaire avant toute administration répétée d'Aridol.
Population pédiatrique
Le test par Aridol ne doit pas être pratiqué chez les enfants de moins de 6 ans étant donné leur incapacité à fournir des mesures spirométriques reproductibles.
Les données disponibles sur l'utilisation d'Aridol dans les patients âgés de 6 à 18 ans étant limitées, l'utilisation d'Aridol n'est pas recommandée dans cette population.
Analogues en Russie
порошок д/ингал.:
40 мг
р-р д/инфузий:
150 мг/мл
р-р д/инфузий:
15%, 150 мг/мл, 100 мг/мл
Analogues en France
poudre pour inhalation en gélule:
0 mg+5 mg+10 mg+20 mg+40 mg
poudre pour inhalation en gélule:
40 mg
poudre pour solution buvable:
5 g
solution pour perfusion:
10 g, 20 g, 25 g