BIMATOPROST - Le bimatoprost réduit la pression intraoculaire chez l'Homme en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse par le trabeculum et en améliorant l'écoulement uvéoscléral.
Le médicament BIMATOPROST appartient au groupe appelés Antiglaucomateux et myotiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01EE03
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Bimatoprost collyre 0,1 mg , 2016-10-19
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Bimatoprost collyre 0,3 mg , 2016-10-19
MEDIPHA SANTE (FRANCE) - Bimatoprost collyre 0,1 mg , 2018-02-23
Bimatoprost EG 0,1 mg/ml
collyre 0,1 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Bimatoprost EG 0,3 mg/ml
collyre 0,1 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Bimatoprost MEDIPHA SANTE 0,1 mg/ml
collyre 0,1 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Bimatoprost MEDIPHA SANTE 0,3 mg/ml
collyre 0,1 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Bimatoprost MYLAN PHARMA 0,1 mg/mL
collyre 0,1 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Bimatoprost MYLAN PHARMA 0,3 mg/ml
collyre 0,1 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Bimatoprost SANDOZ 0,1 mg/mL
collyre 0,1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Bimatoprost SANDOZ 0,3 mg/mL
collyre 0,1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Bimatoprost TEVA 0,1 mg/mL
collyre 0,1 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Le bimatoprost est indiqué dans la réduction de la pression intraoculaire élevée chez les patients adultes atteints de glaucome chronique à angle ouvert ou d'hypertonie intraoculaire (en monothérapie ou en association aux bêta-bloquants).
Le bimatoprost réduit la pression intraoculaire chez l'Homme en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse par le trabeculum et en améliorant l'écoulement uvéoscléral. La réduction de la pression intraoculaire commence environ 4 heures après la première administration et l'effet maximum est obtenu en 8 à 12 heures environ. L'action persiste pendant au moins 24 heures.
Le bimatoprost est un agent hypotenseur oculaire puissant. C'est un prostamide synthétique, structurellement apparenté à la prostaglandine F2α (PGF2α) qui n'agit pas par l'intermédiaire de récepteurs aux prostaglandines connus. Le bimatoprost reproduit de façon sélective les effets de nouvelles substances biosynthétiques récemment découvertes et appelées prostamides. Cependant, la structure des récepteurs aux prostamides n'a pas encore été identifiée.
Effets pharmacodynamique
Efficacité clinique et sécurité
Pendant un traitement de 12 mois de monothérapie avec le bimatoprost 0,3 mg/ml chez les adultes, contre timolol, le changement moyen de la pression intraoculaire initiale le matin (08h00) variait de -7,9 à -8,8 mmHg. Lors de chaque visite, les valeurs diurnes moyennes mesurées de la PIO sur la période d'étude des 12 mois n'ont pas différées de plus de 1,3 mmHg tout au long de la journée et n'ont jamais été supérieures à 18,0 mmHg.
Absorption
Le bimatoprost pénètre bien dans la cornée et la sclère humaine in vitro. Après administration par voie ophtalmique chez l'adulte, l'exposition systémique au bimatoprost est très faible. Aucune accumulation n'est observée après administration répétée. Après administration pendant deux semaines, d'une goutte par jour de bimatoprost 0,3 mg/ml dans les deux yeux, le pic plasmatique est obtenu 10 minutes après la dernière instillation. Les concentrations plasmatiques circulantes deviennent inférieures à la limite de détection (0,025 ng/ml) au bout de 1 h 30 environ. Les valeurs moyennes de la Cmax et de l'ASC0-24h (Aire sous la courbe) étaient comparables au 7e jour et au 14e jour (environ 0,08 ng/ml et 0,09 ngh/ml) indiquant qu'une concentration stable de bimatoprost est atteinte au bout de la première semaine de traitement.
Distribution
Le bimatoprost diffuse modérément vers le compartiment extravasculaire. Chez l'Homme, le volume de distribution systémique à l'état d'équilibre est de 0,67 l/kg. Au niveau sanguin, le bimatoprost est retrouvé principalement dans le plasma sous forme liée aux protéines circulantes (environ 88 %).
Biotransformation
Au niveau plasmatique, le bimatoprost est faiblement métabolisé. La forme inchangée représente l'entité circulante majoritaire. Le bimatoprost subit une métabolisation par voie oxydative (N-déséthylation et glucuronidation) aboutissant à la formation de divers métabolites.
Élimination
Le bimatoprost est principalement éliminé par excrétion rénale. Jusqu'à 67 % d'une dose administrée en intraveineuse à des volontaires adultes sains sont éliminés dans l'urine et 25 % sont excrétés dans les fèces. La demi-vie d'élimination déterminée après administration intraveineuse est d'environ 45 minutes ; la clairance sanguine totale est de 1,5 l/h/kg.
Caractéristiques chez les sujets âgés
Lors de l'administration au rythme de 2 instillations par jour de collyre en solution contenant du bimatoprost à 0,3 mg/ml, l'exposition systémique au bimatoprost observée chez le sujet âgé de 65 ans ou plus (ASC0-24h : 0,0634 ngh/ml) est nettement supérieure à celle observée chez l'adulte jeune sain (ASC0-24h : 0,0218 ngh/ml).
Toutefois, en raison du faible passage systémique par voie oculaire, cette exposition systémique au bimatoprost reste faible dans les deux groupes et donc sans conséquence clinique. Compte tenu de l'absence d'accumulation du bimatoprost dans le sang, le profil de sécurité serait comparable chez les patients âgés et les patients jeunes.
Dans une étude clinique de phase III menée sur douze mois, environ 38 % des patients traités par bimatoprost 0,1 mg/mL, collyre en solution ont eu des effets indésirables. L'effet indésirable le plus fréquent était l'hyperhémie conjonctivale survenant chez 29 % des patients ; la plupart du temps, l'hyperhémie était minime à légère et de nature non inflammatoire. Environ 4 % des patients ont interrompu le traitement en raison d'effets indésirables.
Les effets indésirables décrits ci-dessous ont été rapportés pendant les études cliniques sur le bimatoprost 0,1 mg/mL, collyre en solution ou après sa commercialisation. La plupart étaient oculaires, d'intensité légère à modérée et aucun n'était grave.
Les effets indésirables très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10000 à < 1/1000) ; très rares (< 1/10000) ; de fréquence indéterminée (qui ne peut être estimée sur la base des données disponibles) sont classés dans le tableau ci-dessous, conformément aux classes de systèmes d'organes. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 1
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effet indésirable |
Affections du système immunitaire | indéterminée | Réaction d'hypersensibilité incluant des signes et des symptômes d'allergie oculaire et de dermatite allergique |
Affections du système nerveux | peu fréquent | Céphalées |
Affections oculaires | très fréquent | Hyperhémie conjonctivale |
fréquent | Kératite ponctuée, irritation oculaire, prurit oculaire, croissance des cils, douleur oculaire, érythème de la paupière, prurit de la paupière | |
peu fréquent | Asthénopie, vision trouble, troubles conjonctivaux, dème conjonctival, hyperpigmentation de l'iris, madarose, dème de la paupière | |
indéterminée | dème maculaire, pigmentation palpébrale, modifications périorbitaires et palpébrales, y compris approfondissement du sillon palpébral, sécheresse oculaire, écoulement oculaire, dème oculaire, sensation de corps étranger dans l'il et augmentation de l'écoulement lacrymal | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | indéterminée | Asthme, exacerbation de l'asthme, exacerbation de BPCO et dyspnée |
Affections gastro-intestinales | peu fréquent | Nausées |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | fréquent | Hyperpigmentation de la peau, hypertrichose |
peu fréquent | Sécheresse cutanée, croûtes au bord de la paupière, prurit | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | fréquent | Irritation du site d'instillation |
Dans les études cliniques, plus de 1800 patients ont été traités par du bimatoprost 0,3 mg/mL, collyre en solution. En regroupant les données des études cliniques de phase III de bimatoprost 0,3 mg/mL, collyre en solution en monothérapie ou en association, les événements indésirables liés au traitement les plus fréquents étaient :
croissance des cils jusqu'à 45 % la première année avec une incidence de nouveaux cas réduite à 7 % à 2 ans et 2 % à 3 ans,
hyperhémie conjonctivale (la plupart du temps minime à légère et considérée comme étant de nature non inflammatoire) jusqu'à 44 % des patients la première année avec une incidence de nouveaux cas réduite à 13 % à 2 ans et 12 % à 3 ans,
prurit oculaire jusqu'à 14 % des patients la première année avec une incidence de nouveaux cas réduite à 3 % à 2 ans et 0 % à 3 ans. Moins de 9 % des patients ont dû arrêter le traitement en raison d'un événement indésirable la première année, avec une incidence d'arrêts supplémentaires de 3 % la deuxième et la troisième année.
D'autres effets indésirables rapportés avec bimatoprost 0,3 mg/mL, collyre en solution sont présentés dans le Tableau 2. Ce tableau comprend aussi des effets indésirables survenus avec les deux formulations, mais avec des fréquences différentes. La plupart de ces effets sont oculaires, légers à modérés, et aucun n'a été grave : pour chaque fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 2
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effet indésirable |
Affections du système nerveux | fréquent | Céphalées |
peu fréquent | Sensations de vertige | |
Affections oculaires | très fréquent | Prurit oculaire, croissance des cils |
fréquent | Érosion de la cornée, brûlure oculaire, conjonctivite allergique, blépharite, baisse de l'acuité visuelle, asthénopie, dème conjonctival, sensation de corps étranger, sécheresse oculaire, douleur oculaire, photophobie, larmoiements, écoulement oculaire, trouble visuel/vision trouble, augmentation de la pigmentation de l'iris, assombrissement des cils | |
peu fréquent | Hémorragie rétinienne, uvéite, dème maculaire cystoïde, iritis, blépharospasme, rétraction de la paupière, érythème périorbitaire | |
fréquence indéterminée | Modifications périorbitaires et palpébrales, y compris approfondissement du sillon palpébral | |
Affections vasculaires | fréquent | Hypertension |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | peu fréquent | Hirsutisme |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | peu fréquent | Asthénie |
Investigations | fréquent | Anomalies des tests de l'exploration fonctionnelle hépatique |
Effets indésirables rapportés avec les collyres contenant du phosphate :
Des cas de calcification cornéenne ont été très rarement rapportés lors de l'utilisation de collyres contenant du phosphate chez certains patients présentant des altérations significatives de la cornée.
BIMATOPROST SANDOZ 0,1 mg/mL, collyre en solution est contre-indiqué chez les patients ayant précédemment présenté des effets indésirables suspectés d'être liés au chlorure de benzalkonium ayant conduit à une interruption du traitement.
Grossesse
Il n'existe pas de données pertinentes sur l'utilisation du bimatoprost chez la femme enceinte. Les études menées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses maternotoxiques élevées .
Le bimatoprost ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas d'absolue nécessité.
Allaitement
On ne sait pas si le bimatoprost est excrété dans le lait maternel. Des essais sur des animaux ont mis en évidence un passage du bimatoprost dans le lait. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'arrêter le traitement par bimatoprost doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur les effets du bimatoprost sur la fertilité humaine.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté ces incidents ont peu de chance de se produire lors d'une instillation oculaire.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique et de soutien doit être mis en place. Si BIMATOPROST MEDIPHA SANTE est ingéré accidentellement, les informations suivantes peuvent être utiles : dans les études par voie orale de deux semaines menées chez des rats et des souris, des doses de bimatoprost allant jusqu'à 100 mg/kg/jour n'ont entraîné aucune toxicité. Cette dose exprimée en mg/m2 est au moins 70 fois supérieure à la dose correspondant à l'ingestion accidentelle d'un flacon de BIMATOPROST MEDIPHA SANTE 0,3 mg/ml, collyre en solution par un enfant de 10 kg.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Aucune interaction n'est attendue chez l'Homme, car les concentrations systémiques de bimatoprost sont extrêmement faibles (moins de 0,2 ng/ml) après administration par voie ophtalmique du collyre contenant 0,3 mg/ml de bimatoprost. Le bimatoprost est transformé par différentes voies métaboliques, mais aucun effet sur les enzymes impliqués dans le métabolisme hépatique n'a été observé dans les études précliniques.
Dans les études cliniques, le bimatoprost a été utilisé simultanément avec plusieurs bêtabloquants à usage ophtalmique sans mise en évidence d'interactions.
En dehors des bêtabloquants à usage local, l'association de BIMATOPROST EG avec d'autres agents antiglaucomateux n'a pas été étudiée dans le traitement du glaucome.
L'effet de réduction de la pression intraoculaire exercé par les analogues des prostaglandines (par exemple BIMATOPROST EG) risque d'être moindre s'ils sont utilisés avec d'autres analogues des prostaglandines chez les patients présentant un glaucome ou une hypertension oculaire .
Oculaires
Avant le début du traitement, les patients doivent être informés que le traitement par bimatoprost est susceptible d'entraîner une croissance des cils, un assombrissement de la peau de la paupière et une augmentation de la pigmentation de l'iris, comme cela a pu être observé au cours des études chez les patients traités par bimatoprost. Certains de ces changements peuvent être définitifs et peuvent entraîner des différences d'apparence entre les yeux si un seul il est traité. L'augmentation de la pigmentation de l'iris sera probablement permanente. La modification de la pigmentation est due à une augmentation de la teneur en mélanine dans les mélanocytes plutôt qu'à un nombre accru de mélanocytes. Les effets à long terme de l'augmentation de la pigmentation de l'iris ne sont pas connus. Les modifications de la couleur de l'iris observées avec l'administration ophtalmique de bimatoprost peuvent ne pas être visibles avant plusieurs mois ou plusieurs années. Habituellement, la pigmentation brune autour des pupilles s'étend de manière concentrique vers la périphérie de l'iris, et la totalité ou une partie de l'iris prend une couleur brunâtre. Le traitement paraît ne pas affecter les nævi et les éphélides de l'iris.
L'incidence de l'hyperpigmentation de l'iris après 12 mois de traitement par bimatoprost 0,1 mg/ml en collyre était de 0,5 %. Avec le bimatoprost 0,3 mg/ml en collyre, l'incidence qui était de 1,5 % à 12 mois , n'a pas augmenté pendant les 3 années de traitement. On a constaté que la pigmentation des tissus périorbitaux était réversible chez certains patients.
Des cas d'dème maculaire cystoïde ont été rapportés peu fréquemment (≥ 1/1 000 à < 1/100) après traitement par le collyre contenant 0,3 mg/ml de bimatoprost. En conséquence, le bimatoprost doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque connus d'dème maculaire (par exemple : patients aphaques, pseudophaques avec rupture capsulaire postérieure).
De rares cas de réactivation d'anciens infiltrats cornéens ou d'anciennes infections oculaires ont été spontanément rapportés avec le collyre contenant 0,3 mg/ml de bimatoprost. Le bimatoprost doit être utilisé avec précaution par les patients ayant des antécédents d'infections oculaires virales importantes (par exemple : herpès simplex) ou d'uvéite/iritis.
Le bimatoprost n'a pas été étudié chez les patients présentant une inflammation oculaire, un glaucome néovasculaire et inflammatoire, un glaucome à angle fermé, un glaucome congénital ou un glaucome à angle étroit.
Cutanées
Une augmentation de la pilosité peut survenir aux endroits de contacts répétés de la solution de bimatoprost avec la peau. Il est donc important d'appliquer le bimatoprost selon les instructions et d'éviter qu'il ne coule sur la joue ou d'autres endroits de la peau.
Respiratoires
Le bimatoprost n'a pas été étudié chez les patients souffrant d'insuffisance respiratoire. Bien que les données disponibles chez les patients présentant des antécédents d'asthme ou de BPCO soient limitées, des cas d'exacerbation de l'asthme, de la dyspnée et de la BPCO, ainsi que la survenue de crises d'asthme, ont été rapportés depuis la mise sur le marché. La fréquence de ces symptômes est indéterminée. Les patients atteints de BPCO, asthmatiques ou dont la fonction respiratoire est altérée en raison d'autres affections doivent être traités avec précaution.
Cardiovasculaires
Le bimatoprost n'a pas été étudié chez les patients présentant un bloc cardiaque plus sévère qu'un bloc de premier degré ou une insuffisance cardiaque congestive non contrôlée. Il y a eu un nombre limité de rapports spontanés de cas de bradycardie ou d'hypotension lors de l'utilisation du collyre contenant 0,3 mg/ml de bimatoprost. Le bimatoprost doit être utilisé avec précaution par les patients présentant des prédispositions à un rythme cardiaque lent ou à une pression artérielle basse.
Informations complémentaires
Dans des études portant sur le bimatoprost 0,3 mg/ml chez des patients présentant un glaucome ou une hypertension oculaire, il a été montré qu'une exposition plus fréquente de l'il au bimatoprost (c'est-à-dire à plus d'une dose par jour) peut diminuer l'effet de réduction de la pression intraoculaire . Les patients chez qui le bimatoprost est associé avec d'autres analogues des prostaglandines doivent de ce fait être suivis afin de surveiller l'évolution de leur pression intraoculaire.
BIMATOPROST EG contient un conservateur, le chlorure de benzalkonium (200 ppm), qui peut être absorbé par les lentilles de contact souples. Le chlorure de benzalkonium peut entraîner des irritations oculaires et une coloration des lentilles de contact. Les lentilles de contact doivent être retirées avant l'instillation et peuvent être remises 15 minutes après l'administration.
Le chlorure de benzalkonium, communément utilisé comme conservateur dans les produits ophtalmiques, peut être à l'origine de kératites ponctuées superficielles et/ou d'une kératopathie ulcérative toxique. Comme BIMATOPROST EG 0,1 mg/ml, collyre en solution contient 200 ppm de chlorure de benzalkonium (quatre fois la concentration du collyre contenant 0,3 mg/ml de bimatoprost), il doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une sécheresse oculaire, chez les patients présentant une atteinte cornéenne et/ou chez les patients prenant plusieurs collyres contenant du chlorure de benzalkonium. En outre, une surveillance est nécessaire lors d'une utilisation prolongée chez ces patients.
Des kératites bactériennes associées à l'utilisation de conditionnements multidoses de produits ophtalmiques topiques ont été signalées. Ces conditionnements avaient été accidentellement contaminés par les patients, qui, dans la plupart des cas, présentaient une pathologie oculaire sous-jacente.
Chez les patients qui présentent une atteinte de la surface épithéliale oculaire, le risque de développer une kératite bactérienne est plus élevé.
Les patients doivent recevoir des instructions afin d'éviter que l'embout du flacon n'entre en contact avec l'il ou les structures avoisinantes, pour éviter une lésion de l'il ou une contamination de la solution.
Analogues en Russie
капли глазные:
0.03%
капли глазные:
0.3 мг/мл
капли д/местн. прим.:
0.03%
Analogues en France
collyre:
0,1 mg, 0,3 mg
collyre:
0,1 mg, 0,3 mg