BONDRONAT - L'acide ibandronique appartient au groupe des composés bisphosphonates agissant spécifiquement sur l'os.
Le médicament BONDRONAT appartient au groupe appelés Bisphosphonates
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M05BA06
ROCHE REGISTRATION (ALLEMAGNE) - Bondronat solution à diluer pour perfusion 2 mg , 1996-10-25
ROCHE REGISTRATION (ALLEMAGNE) - Bondronat solution à diluer pour perfusion 6 mg , 2003-10-31
Bondronat 2 mg
solution à diluer pour perfusion 6 mg
ROCHE REGISTRATION (ALLEMAGNE)
Bondronat 6 mg
solution à diluer pour perfusion 6 mg
ROCHE REGISTRATION (ALLEMAGNE)
Bondronat est indiqué chez l'adulte pour :
L'acide ibandronique appartient au groupe des composés bisphosphonates agissant spécifiquement sur l'os. Leur action sélective sur le tissu osseux découle de la grande affinité des bisphosphonates pour les constituants minéraux osseux. Les bisphosphonates agissent par inhibition de l'activité des ostéoclastes, bien que le mécanisme exact de leur action ne soit pas encore éclairci.
In vivo, l'acide ibandronique prévient la perte osseuse induite expérimentalement par l'inhibition des fonctions gonadiques, les rétinoïdes, les tumeurs ou les extraits tumoraux. L'inhibition de la résorption endogène de l'os a également été documentée par des études cinétiques au 45Ca et par le relargage de tétracycline radioactive préalablement incorporée dans le squelette.
Des doses d'acide ibandronique considérablement plus élevées que les doses pharmacologiquement actives n'ont eu aucun effet sur la minéralisation osseuse.
La résorption osseuse due aux pathologies malignes se caractérise par une ostéolyse osseuse excessive qui n'est pas compensée par une ostéoformation appropriée. L'acide ibandronique inhibe sélectivement l'activité ostéoclastique, réduisant ainsi la résorption osseuse et donc les complications squelettiques de la pathologie maligne.
Études cliniques dans l'hypercalcémie induite par des tumeurs :Les études cliniques dans l'hypercalcémie d'étiologie maligne ont démontré que l'action inhibitrice de l'acide ibandronique sur l'ostéolyse d'origine tumorale et spécifiquement sur l'hypercalcémie d'origine tumorale est caractérisée par une baisse de la calcémie et de l'excrétion urinaire de calcium.Dans l'intervalle thérapeutique recommandé, les taux de réponse suivants et intervalles de confiance ci-dessous ont été démontrés lors d'essais cliniques chez les patients ayant une calcémie de base corrigée en fonction de l'albumine ≥ 3 mmol/l et une hydratation correcte.
Après une perfusion de 2 heures de 2, 4 et 6 mg, la pharmacocinétique de l'acide ibandronique est linéaire.
Distribution :Après passage systémique, l'acide ibandronique se lie rapidement à l'os ou est excrété dans les urines. Chez l'homme, le volume de distribution terminal apparent est d'au moins 90 litres et la fraction de dose atteignant l'os est estimée à 40-50 % de la dose circulante. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 87 % aux doses thérapeutiques, et donc les interactions médicamenteuses par déplacement sont peu probables.
Biotransformation :Aucun métabolisme de l'acide ibandronique n'a été mis en évidence, ni chez l'animal ni chez l'homme.
Élimination :La fourchette des demi-vies apparentes observées est large et dépend de la dose et de la sensibilité de la méthode de dosage, mais la demi-vie terminale apparente est généralement comprise entre 10 et 60 heures. Toutefois, les concentrations plasmatiques précoces baissent rapidement pour atteindre 10 % des concentrations maximales en l'espace respectivement de 3 et 8 heures après administration intraveineuse et orale. Il n'a pas été observé d'accumulation systémique lorsque l'acide ibandronique a été administré par voie intraveineuse une fois toutes les 4 semaines pendant 48 semaines aux patients ayant des métastases osseuses.La clairance totale de l'acide ibandronique est faible, avec des valeurs moyennes comprises entre 84 et 160 ml/min. La clairance rénale (environ 60 ml/min chez des femmes ménopausées en bonne santé) représente 50 à 60 % de la clairance totale et elle est liée à la clairance de la créatinine. La différence entre la clairance totale apparente et la clairance rénale est censée refléter l'absorption osseuse.La voie de sécrétion ne semble pas inclure de systèmes de transport acides ou basiques connus impliqués dans l'excrétion d'autres substances actives. De plus, l'acide ibandronique n'inhibe pas les principales isoenzymes hépatiques humaines du cytochrome P450 et il n'est pas inducteur du système du cytochrome P450 hépatique chez le rat.
Pharmacocinétique chez les populations particulières :
La tolérance d'un traitement oral par de l'acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour a été évaluée chez 1251 patientes incluses dans 4 études cliniques contrôlées versus placebo, dont 73 % d'entre elles dans l'étude pivot de trois ans (MF 4411). Dans toutes ces études, le profil général de tolérance de l'acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour a été similaire à celui du placebo. Dans l'étude pivot MF 4411, le pourcentage de patientes ayant présenté un effet indésirable (un événement indésirable dont la relation de causalité au médicament à l'essai a été considérée comme possible ou probable) a été de 19,8 % sous acide ibandronique et de 17,9 % sous placebo.
Dans l'étude BM 16549, étude effectuée sur deux ans dans l'ostéoporose post-ménopausique, la tolérance globale de l'acide ibandronique 150 mg une fois par mois a été similaire à celle de l'acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour. Le pourcentage de patientes ayant présenté un effet indésirable a été respectivement à un an et deux ans de 22,7 % et 25,0 % sous acide ibandronique 150 mg une fois par mois et de 21,5 % et 22,5 % sous acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour. La majorité des effets indésirables a été d'intensité légère à modérée. Dans la plupart des cas, ces effets n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement.
L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté a été une arthralgie.
Les fréquences sont définies comme suit : fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 : Effets indésirables rapportés chez les femmes ménopausées traitées par l'acide ibandronique 150 mg une fois par mois ou par l'acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour dans les études de phase III BM 16549 et MF 4411 et depuis la commercialisation.
Système organe classe | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare |
Affections du système immunitaire | Réactions d'hypersensibilité. | |||
Affections du système nerveux | Céphalées. | Sensation vertigineuse. | ||
Affections oculaires | Inflammation oculaire*. | |||
Affections gastro-intestinales* | sophagite, gastrite, reflux gastro-sophagien, dyspepsie, diarrhées, douleurs abdominales, nausées. | sophagites incluant ulcérations ou sténoses de l'sophage et dysphagie, vomissements, flatulences. | Duodénite. | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruption cutanée. | Angio-dème, dème de la face, urticaire. | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Arthralgies, myalgies, douleurs musculo-squelettiques, crampe musculaire, raideur musculaire. | Douleurs dorsales. | Fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates). | Ostéo-nécrose de la mâchoire*. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Syndrome pseudo-grippal*. | Fatigue. |
* Se reporter aux informations complémentaires ci-dessous
identifié depuis la commercialisation
Affections gastro-intestinales
L'étude conduite avec ce médicament une fois par mois a inclus des patientes ayant des antécédents digestifs notamment ulcère gastroduodénal sans hémorragie ou hospitalisation récentes, ainsi que des patients ayant une dyspepsie ou un reflux contrôlés par un traitement. Chez ces patientes, il n'y a pas eu de différence d'incidence des effets indésirables digestifs hauts entre les deux schémas posologiques, 150 mg une fois par mois et 2,5 mg une fois par jour.
Syndrome pseudo-grippal
Des symptômes pseudo-grippaux transitoires ont été rapportés avec l'acide ibandronique 150 mg une fois par mois, habituellement lors de la première administration. Ces symptômes ont généralement été de courte durée, d'intensité légère à modérée et ont disparu lors de la poursuite du traitement sans nécessiter de mesures particulières. Le syndrome pseudo-grippal inclut des effets tels que myalgies, arthralgies, fièvre, frissons, fatigue, nausées, perte d'appétit ou douleurs osseuses.
Ostéonécrose de la mâchoire
Une ostéonécrose de la mâchoire a été rapportée chez des patients traités par bisphosphonates. La majorité des cas rapportés concernait des patients atteints de cancer, néanmoins certains de ces cas ont été également rapportés chez des patients traités pour ostéoporose. L'ostéonécrose de la mâchoire est généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite). Sont considérés également comme facteurs de risque un diagnostic de cancer, une chimiothérapie, une radiothérapie, une corticothérapie et une mauvaise hygiène buccale .
Inflammation oculaire
Des cas d'inflammation oculaire tels qu'uvéite, épisclérite et sclérite ont été rapportés avec l'acide ibandronique. Dans certains cas, ces événements ne se sont résolus qu'à l'arrêt du traitement par l'acide ibandronique.
D'après les données de commercialisation les réactions suivantes ont été rapportées (fréquence rare) : fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effet indésirable des bisphophonates).
Hypocalcémie.
Anomalies de l'oesophage ralentissant le transit oesophagien, telles qu'une sténose ou une achalasie.
Incapacité à rester en position droite (assise ou debout) pendant au moins 60 minutes.
Grossesse :Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de l'acide ibandronique chez la femme enceinte.
Les études chez le rat ont révélé une toxicité sur la reproduction . Le risque potentiel dans l'espèce humaine est inconnu. Par conséquent, Bondronat ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement :On ne sait pas si l'acide ibandronique est excrété dans le lait maternel. Les études menées chez des rates allaitant ont démontré la présence de faibles quantités d'acide ibandronique dans le lait après administration intraveineuse. Bondronat ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement.
Fécondité :Il n'existe pas de données sur les effets de l'acide ibandronique chez l'homme. Lors des études de reproduction menées chez le rat par voie orale, l'acide ibandronique a diminué la fécondité. Lors des études menées chez le rat par voie intraveineuse, l'acide ibandronique a diminué la fécondité à des doses quotidiennes élevées .
A ce jour, aucun cas d'intoxication aiguë par Bondronat solution à diluer pour perfusion n'a été rapporté.Étant donné que des études précliniques utilisant des doses élevées ont révélé les reins et le foie comme organes cibles de la toxicité, la surveillance des fonctions rénale et hépatique s'impose. Toute hypocalcémie avec symptômes cliniques est à corriger par l'administration IV de gluconate de calcium.
Les interactions métaboliques sont jugées improbables dans la mesure où l'acide ibandronique n'inhibe pas les principales isoenzymes hépatiques humaines du cytochrome P450 et où il ne s'est pas révélé non plus inducteur du système du cytochrome P450 hépatique chez le rat. En outre, la liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 85 % - 87 % (déterminée in vitro aux concentrations thérapeutiques), il existe donc un faible potentiel d'interactions médicamenteuses par déplacement. L'acide ibandronique est éliminé uniquement par excrétion rénale et il ne subit aucune biotransformation. La voie de sécrétion ne semble pas inclure de systèmes de transport acides ou basiques connus pour être impliqués dans l'excrétion d'autres substances actives.
Les études d'interactions pharmacocinétiques réalisées chez des femmes ménopausées ont démontré l'absence de toute interaction potentielle avec le tamoxifène ou l'hormonothérapie substitutive (estrogènes).
Aucune interaction n'a été observée lors de l'utilisation concomitante de melphalan et de prednisolone chez des patients atteints de myélome multiple.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
150 мг
таб., покр. плен. обол.:
50 мг
р-р д/в/в введ.:
1 мг/мл
Analogues en France
comprimé pelliculé:
150 mg
comprimé pelliculé:
150 mg, 50 mg
solution injectable:
3 mg
comprimé:
150 mg
solution à diluer pour perfusion:
2 mg, 6 mg
comprimé pelliculé:
150 mg
solution à diluer pour perfusion:
2 mg, 6 mg
comprimé pelliculé:
150 mg
comprimé pelliculé:
150 mg