Résumé des caractéristiques du médicament - ACIDE IBANDRONIQUE

Langue

- Français

ACIDE IBANDRONIQUE

ACIDE IBANDRONIQUE - L'action pharmacodynamique de l'acide ibandronique consiste à inhiber la résorption osseuse.

Le médicament ACIDE IBANDRONIQUE appartient au groupe appelés inhibiteurs de la résorption osseuse

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M05BA06

Substance active: ACIDE IBANDRONIQUE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MEDIPHA SANTE (FRANCE) - Acide ibandronique comprimé pelliculé 150 mg , 2011-09-14

ARROW (DANEMARK) - Acide ibandronique comprimé 150 mg , 2011-09-16

AVANSOR PHARMA OY (FINLANDE) - Acide ibandronique comprimé pelliculé 150 mg , 2011-12-12

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Acide ibandronique ALTISO 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

MEDIPHA SANTE (FRANCE)

Acide ibandronique ARROW 150 mg

comprimé 150 mg

ARROW (DANEMARK)

Acide ibandronique AVANSOR PHARMA 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

AVANSOR PHARMA OY (FINLANDE)

Acide ibandronique AXOREL 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

MEDIPHA SANTE (FRANCE)

Acide ibandronique BLUEFISH 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

BLUEFISH PHARMACEUTICALS (SUÈDE)

Acide ibandronique CHEMI 3 mg

solution injectable 150 mg

CHEMI (ITALIE)

Acide ibandronique CLEXNI 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

MEDIPHA SANTE (FRANCE)

Acide ibandronique EG 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Acide ibandronique GENTHON 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

GENTHON BV (PAYS-BAS)

Acide ibandronique ISOMED 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

PLUS PHARMACIE (FRANCE)

Acide ibandronique LICONSA 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

Laboratorios Liconsa, S.A. (ESPAGNE)

Acide ibandronique MYLAN 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Acide ibandronique MYPLIX 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

MEDIPHA SANTE (FRANCE)

Acide ibandronique NIALEX 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

MEDIPHA SANTE (FRANCE)

Acide ibandronique PHARMAKI GENERICS 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

PHARMAKI GENERICS (ROYAUME-UNI)

Acide ibandronique PHARMAKI GENERICS 2 mg

solution à diluer pour perfusion 150 mg

PHARMAKI GENERICS (ROYAUME-UNI)

Acide ibandronique PHARMAKI GENERICS 3 mg

solution injectable 150 mg

PHARMAKI GENERICS (ROYAUME-UNI)

Acide ibandronique PHARMAKI GENERICS 6 mg

solution à diluer pour perfusion 150 mg

PHARMAKI GENERICS (ROYAUME-UNI)

Acide ibandronique QUIVER 150 mg

comprimé 150 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Acide ibandronique RATIOPHARM 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)

Acide ibandronique SANDOZ 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

SANDOZ (FRANCE)

Acide ibandronique SUN 3 mg

solution injectable 150 mg

SUN PHARMACEUTICAL INDUSTRIES EUROPE (PAYS-BAS)

Acide ibandronique SYNTHON 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

Synthon BV (PAYS-BAS)

Acide ibandronique TEVA 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

TEVA (PAYS-BAS)

Acide ibandronique TEVA 50 mg

comprimé pelliculé 150 mg

TEVA (PAYS-BAS)

Acide ibandronique TORRENT 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

OPENING PHARMA FRANCE (FRANCE)

Acide ibandronique ZENTIVA 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Acide ibandronique ZYDUS 150 mg

comprimé pelliculé 150 mg

ZYDUS FRANCE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 150 mg, 50 mg
  • comprimé : 150 mg
  • solution injectable : 3 mg
  • solution à diluer pour perfusion : 2 mg, 6 mg

Dosage

La posologie recommandée est de 1 comprimé pelliculé à 150 mg une fois par mois.
Il est préconisé de toujours prendre le comprimé à la même date chaque mois.
ACIDE IBANDRONIQUE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé doit être pris le matin à jeun (après un jeûne d'au moins 6 heures) et 1 heure avant la première prise d'aliments ou de boissons (autre que l'eau) de la journée ou la prise de tout autre médicament ou supplément (y compris le calcium) par voie orale.
En cas d'oubli de la dose mensuelle, il faut avertir la patiente de prendre un comprimé d'ACIDE IBANDRONIQUE ZENTIVA 150 mg, comprimé pelliculé le lendemain matin du jour où l'oubli est constaté, sauf si l'intervalle avant la prise suivante est de moins d'une semaine. La patiente reviendra ensuite à son rythme mensuel d'administration, aux dates initialement prévues.
Si l'intervalle avant la prise suivante est de moins d'une semaine, la patiente attendra la date de la prise suivante puis poursuivra son rythme mensuel d'administration, aux dates prévues.
La patiente ne doit pas prendre deux comprimés la même semaine.
Les patientes doivent être supplémentées en calcium et/ou en vitamine D si leurs apports alimentaires sont insuffisants .
Populations particulières
Insuffisants rénaux
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance rénale légère ou modérée, caractérisée par une clairance de la créatinine supérieure ou égale à 30 ml/min.
En raison d'une expérience clinique limitée, l'utilisation d'ACIDE IBANDRONIQUE ZENTIVA n'est pas recommandée chez les patientes présentant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min .
Insuffisants hépatiques
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire .
Personnes âgées
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire .
Pédiatrie
Il n'y a pas d'utilisation spécifique de l'acide ibandronique chez l'enfant, et compte-tenu de l'absence de données concernant la sécurité et l'efficacité, il n'y a pas d'indication spécifique pour l'utilisation d'ACIDE IBANDRONIQUE ZENTIVA chez des enfants.
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d'eau plate (180 à 240 ml d'eau du robinet ou eau faiblement minéralisée), la patiente se tenant droite, en position assise ou debout. Les patientes ne doivent pas s'allonger pendant l'heure qui suit la prise d'ACIDE IBANDRONIQUE ZENTIVA.
L'eau plate (eau du robinet ou eau faiblement minéralisée) est la seule boisson pouvant être prise avec ACIDE IBANDRONIQUE ZENTIVA. En effet, certaines eaux minérales peuvent contenir une plus forte concentration en calcium, par conséquent, elles ne doivent pas être utilisées.
Les patientes ne doivent pas mâcher ou sucer le comprimé en raison du risque potentiel d'ulcérations oropharyngées.

Indications

ACIDE IBANDRONIQUE PHARMAKI GENERICS 2 mg, solution à diluer pour perfusion est indiqué chez l'adulte pour :

prévention des complications osseuses (fractures pathologiques, complications osseuses nécessitant une radiothérapie ou une chirurgie) chez les patients atteints de cancer du sein et de métastases osseuses,

traitement de l'hypercalcémie induite par des tumeurs avec ou sans métastases.

Pharmacodynamique

L'action pharmacodynamique de l'acide ibandronique consiste à inhiber la résorption osseuse. In vivo, l'acide ibandronique prévient la destruction osseuse provoquée expérimentalement par l'arrêt de la fonction gonadique, les rétinoïdes, les tumeurs ou les extraits de tumeurs. Chez de jeunes rats (en croissance rapide), la résorption osseuse endogène est également inhibée, ce qui conduit à une masse osseuse normale augmentée par comparaison aux animaux non traités.

Les modèles animaux confirment que l'acide ibandronique est un inhibiteur très puissant de l'activité ostéoclastique. Chez des rats en phase de croissance, il n'est pas apparu d'altération de la minéralisation même à des doses supérieures à 5000 fois la dose nécessaire au traitement de l'ostéoporose.

L'administration à long terme, aussi bien quotidienne qu'intermittente (intervalles prolongés sans administration) chez le rat, le chien et le singe s'est accompagnée de la formation d'un nouveau tissu osseux de qualité normale et de résistance mécanique identique ou augmentée même à des doses toxiques. Chez l'Homme, l'efficacité d'un traitement quotidien et intermittent (périodes de 9-10 semaines sans administration) par l'acide ibandronique a été confirmée dans un essai clinique (MF 4411), au cours duquel l'acide ibandronique a démontré son efficacité anti-fracturaire.

Dans des modèles animaux, l'acide ibandronique a induit des modifications biochimiques indiquant une inhibition dose-dépendante de la résorption osseuse, incluant une diminution des marqueurs biochimiques urinaires de la dégradation du collagène osseux (tels que la désoxypyridinoline et les N- télopeptides du collagène de type I (NTX)).

Chez les femmes ménopausées, les doses orales quotidienne et intermittente ainsi que les doses intraveineuses de l'acide ibandronique induisent des modifications biochimiques indiquant une inhibition dose-dépendante de la résorption osseuse.

Une injection intraveineuse de l'ACIDE IBANDRONIQUE a réduit les taux sériques des C-télopeptides de la chaîne alpha du collagène de type I (CTX) en 3 à 7 jours après le début du traitement et a réduit les taux d'ostéocalcine en 3 mois.

Après l'arrêt du traitement, il se produit un retour aux valeurs élevées, observées avant traitement, liées à la résorption osseuse importante qui accompagne l'ostéoporose post-ménopausique.

L'analyse histologique des biopsies osseuses, réalisées après deux et trois ans de traitement par l'acide ibandronique oral 2,5 mg une fois par jour et par des doses intraveineuses intermittentes allant jusqu'à 1 mg tous les 3 mois chez des femmes ménopausées, a montré un os de qualité normale sans défaut de minéralisation. Une diminution de la résorption osseuse et un os de qualité normale sans défaut de minéralisation ont également été observés après 2 ans de traitement par ACIDE IBANDRONIQUE, solution injectable en seringue pré-remplie.

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Mécanisme d'action

L'acide ibandronique est un bisphosphonate puissant appartenant à la classe des amino-bisphosphonates, qui agissent sélectivement sur le tissu osseux et inhibent spécifiquement l'activité des ostéoclastes sans affecter directement la formation osseuse. Il n'interfère pas avec le recrutement des ostéoclastes. L'acide ibandronique conduit progressivement à un gain net de masse osseuse et à une diminution de l'incidence des fractures en diminuant, chez la femme ménopausée, le remodelage osseux excessif jusqu'aux valeurs observées avant la ménopause.

Effets pharmacodynamiques

L'action pharmacodynamique de l'acide ibandronique consiste à inhiber la résorption osseuse. In vivo, l'acide ibandronique prévient la destruction osseuse provoquée expérimentalement par l'arrêt de la fonction gonadique, les rétinoïdes, les tumeurs ou les extraits de tumeurs.

Chez de jeunes rats (en croissance rapide), la résorption osseuse endogène est également inhibée, ce qui conduit à une masse osseuse normale augmentée par comparaison aux animaux non traités.

Les modèles animaux confirment que l'acide ibandronique est un inhibiteur très puissant de l'activité ostéoclastique. Chez des rats en phase de croissance, il n'est pas apparu d'altération de la minéralisation même à des doses supérieures à 5000 fois la dose nécessaire au traitement de l'ostéoporose.

L'administration à long terme, aussi bien quotidienne qu'intermittente (intervalles prolongés sans administration) chez le rat, le chien et le singe s'est accompagnée de la formation d'un nouveau tissu osseux de qualité normale et de résistance mécanique identique ou augmentée même à des doses toxiques. Chez l'homme, l'efficacité d'un traitement quotidien et intermittent (périodes de 9 - 10 semaines sans administration) par l'acide ibandronique a été confirmée dans un essai clinique (MF 4411), au cours duquel l'acide ibandronique a démontré son efficacité anti-fracturaire.

Dans des modèles animaux, l'acide ibandronique a induit des modifications biochimiques indiquant une inhibition dose-dépendante de la résorption osseuse, incluant une diminution des marqueurs biochimiques urinaires de la dégradation du collagène osseux (tels que la désoxypyridinoline et les N-télopeptides du collagène de type I (NTX)).

Lors d'une étude de bioéquivalence de Phase 1 menée chez 72 patientes ménopausées ayant reçu au total quatre doses orales de 150 mg à intervalles de 28 jours, l'inhibition du CTX sérique a été observée dès le premier jour suivant la première administration (inhibition médiane : 28 %), l'inhibition maximale médiane (69 %) étant atteinte 6 jours plus tard. Après les 3ème et 4ème administrations, l'inhibition maximale médiane du 6ème jour après la prise a été de 74 %, l'inhibition médiane diminuant à 56 % 28 jours après la 4ème administration. L'interruption du traitement a été associée à l'arrêt de l'inhibition des marqueurs biochimiques de la résorption osseuse.

L'acide ibandronique est un bisphosphonate très puissant appartenant à la classe des amino-bisphosphonates, qui agissent sélectivement sur le tissu osseux et inhibent spécifiquement l'activité des ostéoclastes sans affecter directement la formation osseuse. Il n'interfère pas avec le recrutement des ostéoclastes. L'acide ibandronique conduit progressivement à un gain net de masse osseuse et à une diminution de l'incidence des fractures en diminuant, chez la femme ménopausée, le remodelage osseux excessif jusqu'aux valeurs observées avant la ménopause.

Effets pharmacodynamiques

L'action pharmacodynamique de l'acide ibandronique consiste à inhiber la résorption osseuse. In vivo, l'acide ibandronique prévient la destruction osseuse provoquée expérimentalement par l'arrêt de la fonction gonadique, les rétinoïdes, les tumeurs ou les extraits de tumeurs. Chez de jeunes rats (en croissance rapide), la résorption osseuse endogène est également inhibée, ce qui conduit à une masse osseuse normale augmentée par comparaison aux animaux non traités.

Les modèles animaux confirment que l'acide ibandronique est un inhibiteur très puissant de l'activité ostéoclastique. Chez des rats en phase de croissance, il n'est pas apparu d'altération de la minéralisation même à des doses supérieures à 5000 fois la dose nécessaire au traitement de l'ostéoporose.

L'administration à long terme, aussi bien quotidienne qu'intermittente (intervalles prolongés sans administration) chez le rat, le chien et le singe s'est accompagnée de la formation d'un nouveau tissu osseux de qualité normale et de résistance mécanique identique ou augmentée même à des doses toxiques. Chez l'Homme, l'efficacité d'un traitement quotidien et intermittent (périodes de 9-10 semaines sans administration) par l'acide ibandronique a été confirmée dans un essai clinique (MF 4411), au cours duquel l'acide ibandronique a démontré son efficacité anti-fracturaire.

Dans des modèles animaux, l'acide ibandronique a induit des modifications biochimiques indiquant une inhibition dose-dépendante de la résorption osseuse, incluant une diminution des marqueurs biochimiques urinaires de la dégradation du collagène osseux (tels que la désoxypyridinoline et les N-télopeptides du collagène de type I (NTX)).

Lors d'une étude de bioéquivalence de Phase 1 menée chez 72 patientes ménopausées ayant reçu au total quatre doses orales de 150 mg à intervalles de 28 jours, l'inhibition du CTX sérique a été observée dès le premier jour suivant la première administration (inhibition médiane : 28 %), l'inhibition maximale médiane (69 %) étant atteinte 6 jours plus tard. Après les 3ème et 4ème administrations, l'inhibition maximale médiane du 6ème jour après la prise a été de 74 %, l'inhibition médiane diminuant à 56 % 28 jours après la 4ème administration. L'interruption du traitement a été associée à l'arrêt de l'inhibition des marqueurs biochimiques de la résorption osseuse.

L'activité pharmacodynamique de l'acide ibandronique se caractérise par une inhibition de la résorption osseuse. In vivo, l'acide ibandronique inhibe la destruction osseuse induite expérimentalement par l'arrêt de la fonction gonadique, les rétinoïdes, les tumeurs ou les extraits de tumeur. Chez les jeunes rats (en croissance rapide), la résorption osseuse endogène est également inhibée, ce qui induit une augmentation de la masse osseuse par rapport aux animaux non traités.

Les modèles animaux confirment que l'acide ibandronique est un inhibiteur très puissant de l'activité ostéoclastique. Chez les rats en croissance, on n'a observé aucun signe d'atteinte de la minéralisation même à des doses supérieures à 5000 fois la dose nécessaire au traitement de l'ostéoporose.

L'administration à long terme au rat, au chien et au singe, quotidienne ou intermittente (phases d'abstinence thérapeutique prolongées), a été associée à une néoformation d'os de qualité normale, et a maintenu ou augmenté la résistance mécanique même avec des doses toxiques. Chez l'humain, l'efficacité d'une administration quotidienne et intermittente (phases de d'abstinence thérapeutique de 9 - 10 semaines) d'acide ibandronique a été confirmée dans l'étude clinique MF 4411 qui a démontré l'efficacité de l'acide ibandronique pour la prévention des fractures.

Sur des modèles animaux, l'acide ibandronique a induit des modifications biochimiques indiquant une inhibition dose-dépendante de la résorption osseuse, notamment une suppression des marqueurs biochimiques urinaires de la dégradation du collagène osseux (comme la désoxypyridinoline et les N télopeptides réticulés du collagène de type I (NTX)).

Chez les femmes ménopausées, l'administration orale quotidienne et intermittente (phases d'abstinence thérapeutique de 9 - 10 semaines par trimestre) ainsi que l'administration intraveineuse d'acide ibandronique induisent des modifications biochimiques qui indiquent une inhibition dose-dépendante de la résorption osseuse.

L'injection intraveineuse d'acide ibandronique réduisait le taux sérique du C-télopeptide de la chaîne alpha du collagène de type I (CTX) dans les 3 - 7 jours qui suivaient le début du traitement et réduisait le taux d'ostéocalcine dans les 3 mois.

Après l'arrêt du traitement, on observe un retour au taux pathologique de résorption osseuse rapide associé à l'ostéoporose ménopausique.

L'analyse histologique de biopsies osseuses effectuées après deux et trois ans de traitement sur des femmes ménopausées traitées avec l'acide ibandronique à la posologie orale de 2,5 mg par jour et par administration intraveineuse périodique avec une dose jusqu'à 1 mg tous les 3 mois a montré un os de qualité normale sans anomalie de minéralisation. On a également constaté une diminution attendue du remodelage osseux et une absence d'anomalies de minéralisation après deux ans de traitement avec des injections de 3 mg d'acide ibandronique.

Pharmacocinétique

Les principaux effets pharmacologiques de l'acide ibandronique sur l'os ne sont pas directement liés aux concentrations plasmatiques observées, comme l'ont démontré diverses études réalisées chez l'animal et chez l'homme. Absorption L'absorption de l'acide ibandronique au niveau de la partie haute du tube digestif est rapide après administration orale et les concentrations plasmatiques augmentent de façon proportionnelle à la dose jusqu'à une prise orale de 50 mg; au-delà de cette dose, les concentrations augmentent de façon plus importante que dose-dépendante. Les concentrations plasmatiques maximales observées ont été atteintes en 0,5 à 2 heures (médiane 1 heure) chez le sujet à jeun et la biodisponibilité absolue a été d'environ 0,6 %. L'absorption est diminuée lorsque le produit est pris avec des aliments ou des boissons (autres que l'eau plate). La biodisponibilité est réduite d'environ 90 % quand l'acide ibandronique est administré avec un petit déjeuner standard, par comparaison à la biodisponibilité observée chez les sujets à jeun. La biodisponibilité n'est pas significativement réduite si l'acide ibandronique est pris 60 minutes avant la première absorption d'aliments de la journée. La biodisponibilité et les gains en termes de DMO sont réduits lorsque des aliments ou des boissons sont pris moins de 60 minutes après l'absorption orale de l'acide ibandronique. Distribution Après exposition systémique initiale, l'acide ibandronique se lie rapidement à l'os ou est excrété dans les urines. Chez l'homme, le volume de distribution terminal apparent est d'au moins 90 litres et la fraction de dose atteignant l'os est estimée à 40-50 % de la dose circulante. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 85 % - 87 % (déterminée in vitro aux concentrations thérapeutiques), il existe donc un faible potentiel d'interactions médicamenteuses par déplacement.

Métabolisme

Aucun métabolisme de l'acide ibandronique n'a été mis en évidence, ni chez l'animal ni chez l'homme.

Elimination

La fraction absorbée de l'acide ibandronique est éliminée de la circulation par absorption osseuse (estimée à 40-50 % chez les femmes ménopausées), le reste étant éliminé sous forme inchangée par le rein. La fraction non absorbée de l'acide ibandronique est éliminée sous forme inchangée dans les fèces.

L'intervalle des demi-vies apparentes observées est large mais la demi-vie terminale apparente est généralement comprise entre 10 et 72 heures. Les valeurs calculées dépendant largement de la durée de l'étude, de la dose administrée et de la sensibilité de la méthode de dosage, la demi-vie terminale réelle est vraisemblablement beaucoup plus longue, comme pour les autres bisphosphonates. Les concentrations plasmatiques précoces baissent rapidement pour atteindre 10 % des concentrations maximales en l'espace respectivement de 3 et 8 heures après administration intraveineuse et orale. La clairance totale de l'acide ibandronique est faible, avec des valeurs moyennes comprises entre 84 et 160 ml/min. La clairance rénale (environ 60 ml/min chez des femmes ménopausées en bonne santé) représente 50 à 60 % de la clairance totale et est liée à la clairance de la créatinine. La différence entre la clairance totale apparente et la clairance rénale est censée refléter l'absorption osseuse.

Pharmacocinétique dans des situations cliniques particulières

Sexe

La biodisponibilité et la pharmacocinétique de l'acide ibandronique sont similaires chez l'homme et chez la femme.

Race

Aucune différence inter-ethnique cliniquement pertinente n'a été mise en évidence entre les Asiatiques et les Caucasiens en ce qui concerne la pharmacocinétique de l'acide ibandronique. Peu de données sont disponibles sur les patients d'origine africaine.

Insuffisants rénaux

La clairance rénale de l'acide ibandronique chez des patients présentant divers degrés d'insuffisance rénale est corrélée de façon linéaire à la clairance de la créatinine.

Comme observé lors de l'étude BM 16549 au cours de laquelle la majorité des patientes était atteinte d'insuffisance rénale légère à modérée, aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine supérieure ou égale à 30 ml/min).

Chez des insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) ayant reçu quotidiennement 10 mg d'acide ibandronique per os pendant 21 jours, les concentrations plasmatiques ont été 2 à 3 fois plus élevées que chez des sujets à fonction rénale normale et la clairance totale de l'acide ibandronique a été de 44 ml/min. Après administration intraveineuse de 0,5 mg, les valeurs de la clairance totale, de la clairance rénale et de la clairance non rénale ont été respectivement réduites de 67 %, 77 % et 50 % chez les insuffisants rénaux sévères, mais cette augmentation de l'exposition ne s'est pas accompagnée d'une réduction de la tolérance. En raison d'une expérience clinique limitée, l'administration d'acide ibandronique n'est pas recommandée en cas d'insuffisance rénale sévère . La pharmacocinétique de l'acide ibandronique n'a pas été évaluée chez des patients présentant une insuffisance rénale à un stade terminal traitée par d'autres moyens que l'hémodialyse. La pharmacocinétique de l'acide ibandronique chez ces patients étant inconnue, celui-ci ne doit pas être utilisé chez ces patients.

Insuffisants hépatiques

On ne dispose pas de données pharmacocinétiques concernant l'acide ibandronique chez l'insuffisant hépatique. Le foie ne joue aucun rôle significatif dans la clairance de l'acide ibandronique, qui n'est pas métabolisé mais éliminé par excrétion rénale et absorption osseuse. Par conséquent, aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez l'insuffisant hépatique.

Personnes âgées

Dans une analyse multifactorielle, l'âge n'est apparu comme un facteur indépendant pour aucun des paramètres pharmacocinétiques étudiés. Comme la fonction rénale diminue avec l'âge, il s'agit du seul facteur à prendre en considération (voir le paragraphe « Insuffisants rénaux » ci-dessus).

Population pédiatrique

Il n'existe pas de données sur l'utilisation d'acide ibandronique chez ces patients.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament ACIDE IBANDRONIQUE en fonction de la voie d'administration

Diverses études sur l'animal et sur l'humain ont montré que les effets pharmacologiques primaires de l'acide ibandronique sur l'os ne sont pas directement liés à la concentration plasmatique observée.

Après une administration intraveineuse de 0,5 à 6 mg, la concentration plasmatique d'acide ibandronique augmente d'une manière proportionnelle à la dose.

Absorption

Distribution

Après l'exposition systémique initiale, l'acide ibandronique se lie rapidement à l'os ou est excrété dans l'urine. Chez l'humain, le volume de distribution terminal apparent est d'au moins 90 l et la fraction de la dose qui atteint l'os est estimé à 40 - 50 % de la dose circulante. La liaison aux protéines plasmatiques chez l'humain est d'environ 85 - 87 % (déterminée in vitro à la concentration thérapeutique de l'acide ibandronique) ; il existe donc un faible potentiel d'interaction par déplacement avec d'autres médicaments.

Biotransformation

On n'a constaté aucun signe de métabolisation de l'acide ibandronique chez les animaux et l'humain.

Elimination

L'acide ibandronique est éliminé de la circulation par absorption osseuse (estimée à 40 - 50 % chez les femmes ménopausées) et le solde est éliminé inchangé via les reins.

La plage des demi-vies apparentes observées est large ; la demi-vie terminale apparente est généralement de 10 - 72 heures. Comme les valeurs calculées dépendent largement de la durée de l'étude, de la dose utilisée et de la sensibilité de la méthode de dosage, la demi-vie terminale réelle est probablement beaucoup plus longue, comme pour d'autres bisphosphonates. La concentration plasmatique initiale chute rapidement pour atteindre 10 % de la concentration maximale, respectivement 3 et 8 heures après administration intraveineuse et après administration orale.

La clairance totale de l'acide ibandronique est faible avec des valeurs moyennes situées dans la plage 84 - 160 ml/min. La clairance rénale (environ 60 ml/min chez les femmes ménopausées en bonne santé) représente 50 - 60 % de la clairance totale ; elle est liée à la clairance de la créatinine. La différence entre la clairance totale apparente et la clairance rénale correspond à l'absorption osseuse.

Pharmacocinétique dans des situations cliniques spéciales

Sexe

Les paramètres pharmacocinétiques de l'acide ibandronique sont similaires chez l'homme et chez la femme.

Origine ethnique

On n'a constaté aucune différence pharmacocinétique interethnique cliniquement significative entre les asiatiques et les caucasiques. Les données disponibles sur les patients d'origine africaine sont limitées.

Patients avec insuffisance rénale

La clairance rénale de l'acide ibandronique chez les patients présentant divers degrés d'insuffisance rénale est liée de manière linéaire à la clairance de la créatinine (Clcr).

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients avec insuffisance rénale légère ou modérée (Clcr supérieure ou égale à 30 ml/min).

Chez des sujets avec insuffisance rénale sévère (Clcr inférieure à 30 ml/min) qui recevaient une dose orale quotidienne de 10 mg d'acide ibandronique pendant 21 jours, les concentrations plasmatiques étaient 2 à 3 fois plus élevées que chez des sujets avec fonction rénale normale, et la clairance totale de l'acide ibandronique était de 44 ml/min. Après administration intraveineuse de 0,5 mg d'acide ibandronique, les valeurs de la clairance totale, de la clairance rénale et de la clairance non rénale étaient réduites respectivement de 67 %, 77 % et 50 % chez les sujets avec insuffisance rénale sévère, mais cette augmentation de l'exposition ne s'est pas accompagnée d'une réduction de la tolérabilité. L'expérience clinique étant limitée, l'administration d'ACIDE IBANDRONIQUE CHEMI est déconseillée chez les patients avec insuffisance rénale sévère . La pharmacocinétique de l'acide ibandronique n'a été évaluée que chez un petit nombre de patients avec insuffisance rénale terminale traitée par hémodialyse ; elle n'est pas connue pour les patients qui ne sont pas traités par hémodialyse. Les données disponibles étant limitées, l'utilisation d'ACIDE IBANDRONIQUE CHEMI est proscrite chez tous les patients avec insuffisance rénale terminale.

Patientes avec insuffisance hépatique

On ne dispose pas de données pharmacocinétiques sur l'administration d'acide ibandronique à des patients avec insuffisance hépatique. Le foie n'assure aucun rôle significatif dans la clairance de l'acide ibandronique ; ce médicament n'est pas métabolisé mais est éliminé par voie rénale ou par absorption osseuse. Aucun ajustement de la posologie n'est donc nécessaire chez les patients avec insuffisance hépatique.

Patients âgés

Dans une analyse multivariable, l'âge ne s'est avéré un facteur indépendant pour aucun des paramètres pharmacocinétiques étudiés.

Population pédiatrique

On ne dispose pas de données sur l'utilisation d'ACIDE IBANDRONIQUE CHEMI dans ce groupe d'âge.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence décroissante, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).

Traitement de l'hypercalcémie induite par des tumeurs

Le profil de tolérance de l'acide ibandronique dans l'hypercalcémie induite par des tumeurs est basé sur les essais cliniques contrôlés dans cette indication et après administration intraveineuse d'acide ibandronique selon les doses recommandées. Le traitement a été associé le plus fréquemment à une augmentation de la température. Occasionnellement un syndrome pseudo-grippal avec de la fièvre, des frissons, des douleurs au niveau des os et/ou des muscles a été rapporté.

Dans la majorité des cas aucun traitement spécifique n'a été nécessaire, les symptômes ayant disparu après quelques heures/jours.

Tableau 1 Evènements indésirables survenus lors des essais cliniques contrôlés dans l'hypercalcémie induite par des tumeurs après traitement par l'acide ibandronique

Classes de systèmes d'organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypocalcémie**

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Bronchospasme

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Œdème angioneurotique

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleur osseuse

Myalgie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fièvre

Syndrome pseudo- grippal**, frissons

Note : les données obtenues avec les 2 doses d'acide ibandronique 2 mg et 4 mg ont été poolées.

** Se reporter aux informations complémentaires ci-dessous

Hypocalcémie

La diminution de l'excrétion rénale de calcium s'accompagne fréquemment d'une baisse des taux sériques de phosphates qui, cependant, ne nécessite pas de traitement. La calcémie peut être abaissée jusqu'à des valeurs inférieures à la normale.

Syndrome pseudo-grippal

Un syndrome pseudo-grippal avec de la fièvre, des frissons, des douleurs au niveau des os et/ou des muscles a été rapporté. Dans la majorité des cas aucun traitement spécifique n'a été nécessaire, les symptômes ayant disparu après quelques heures/jours.

Prévention des complications osseuses chez les patients atteints de cancer du sein et de métastases osseuses

Le profil de tolérance d'ACIDE IBANDRONIQUE PHARMAKI GENERICS intraveineux chez les patients atteints de cancer du sein et de métastases osseuses est basé sur un essai clinique contrôlé dans cette indication et après administration intraveineuse d'ACIDE IBANDRONIQUE PHARMAKI GENERICS selon les doses recommandées.

Le tableau 2 présente les effets indésirables survenus dans une étude clinique pivot de phase III (152 patients traités par l'acide ibandronique 6 mg), c'est-à-dire les évènements indésirables ayant une relation de causalité au médicament à l'essai douteuse, possible ou probable, ainsi que ceux issus de l'expérience depuis la commercialisation.

Tableau 2 Effets indésirables survenus chez les patients présentant des métastases osseuses du cancer du sein traités par l'acide ibandronique 6 mg administré par voie intraveineuse

Classes de systèmes d'organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Infections et infestations

Infection

Cystite, vaginite, candidose orale

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées

Néoplasme cutané bénin

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie, trouble de la crase sanguine

Affections endocriniennes

Troubles parathyroïdiens

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypophosphatémie

Affections psychiatriques

Troubles du sommeil, anxiété, humeur labile

Affections du système nerveux

Céphalées, vertige, dysgueusie (altération du goût)

Troubles cérébro-vasculaires, lésion nerveuse radiculaire, amnésie, migraine, névralgie, hypertonie, hyperesthésie, paresthésie péribuccale, parosmie

Affections oculaires

Cataracte

Inflammation oculaire†**

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Surdité

Affections cardiaques

Bloc de branche

Ischémie myocardique, troubles cardiovasculaires, palpitations

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Pharyngite

Œdème pulmonaire, stridor

Affections gastro-intestinales

Diarrhée, vomissements dyspepsie, douleur gastro- intestinale, affection dentaire

Gastro-entérite, dysphagie, gastrite, ulcération buccale, chéilite

Affections hépatobiliaires

Lithiase biliaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Trouble cutané, ecchymoses

Rash, alopécie

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthrose, myalgie, arthralgie, atteinte articulaire

Fractures

fémorales atypiques sous- trochantériennes et diaphysaires† (effets indésirables de classe des bisphosphonates)

Ostéonécrose de la mâchoire†**

Affections du rein et des voies urinaires

Rétention urinaire, kyste rénal

Affections des organes de reproduction et du sein

Douleur pelvienne

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Syndrome pseudo- grippal, œdème périphérique, asthénie, polydipsie

Hypothermie

Investigations

Augmentation des Gamma- GT, augmentation de la créatinine

Augmentation des phosphatases alcalines, perte de poids

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Lésion, douleur au site d'injection

** Se reporter aux informations complémentaires ci-dessous

† Identifié depuis la commercialisation

Ostéonécrose de la mâchoire

Une ostéonécrose de la mâchoire a été rapportée chez des patients traités par bisphosphonates.

La majorité des cas rapportés concernait des patients atteints de cancer, néanmoins certains de ces cas ont été également rapportés chez des patients traités pour ostéoporose. L'ostéonécrose de la mâchoire est généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite). Sont considérés également comme facteurs de risque un diagnostic de cancer, une chimiothérapie, une radiothérapie, les corticoïdes et une mauvaise hygiène buccale .

Inflammation oculaire

Des cas d'inflammation oculaire tels qu'uvéite, épisclérite et sclérite ont été rapportés avec l'acide ibandronique. Dans certains cas, ces événements ne se sont résolus qu'à l'arrêt du traitement par l'acide ibandronique.

Contre-indications

Affections de l'œsophage qui retardent la vidange œsophagienne comme en cas de sténose œsophagienne ou achalasie.

Incapacité de la patiente à se tenir droite, en position assise ou debout pendant au moins 60 minutes.

Hypocalcémie.

Hypersensibilité à l'acide ibandronique ou à l'un des excipients.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

ACIDE IBANDRONIQUE GENTHON est à utiliser uniquement chez les femmes ménopausées et ne doit pas être pris par les femmes en âge de procréer.

Il n'existe pas de données suffisantes sur l'administration de l'acide ibandronique chez la femme enceinte. Les études chez le rat ont révélé une toxicité sur la reproduction . Le risque potentiel chez l'homme est inconnu.

ACIDE IBANDRONIQUE GENTHON ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.

Allaitement

Le passage de l'acide ibandronique dans le lait maternel n'est pas connu. Les études menées chez des rates allaitant ont démontré la présence de faibles quantités d'acide ibandronique dans le lait après administration intraveineuse.

ACIDE IBANDRONIQUE GENTHON ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement

Fertilité

Il n'existe pas de données sur les effets de l'acide ibandronique chez l'homme. Lors des études de reproduction menées chez le rat par voie orale, l'acide ibandronique a diminué la fécondité. Lors des études menées chez le rat par voie intraveineuse, l'acide ibandronique a diminué la fécondité à des doses quotidiennes élevées .

Surdosage

On ne dispose pas d'informations spécifiques sur la conduite à tenir en cas de surdosage par ACIDE IBANDRONIQUE LICONSA. Toutefois, d'après les connaissances acquises sur cette classe médicamenteuse, un surdosage par voie orale peut conduire à des effets indésirables au niveau de la partie haute du tube digestif (tels que: embarras gastrique, dyspepsie, œsophagite, gastrite ou ulcère) ou à une hypocalcémie. Du lait ou des antiacides doivent être administrés pour chélater ACIDE IBANDRONIQUE LICONSA et les effets indésirables doivent faire l'objet d'un traitement symptomatique. En raison du risque d'irritation œsophagienne, il faut éviter d'induire des vomissements et la patiente doit rester assise ou debout.

Interactions avec d'autres médicaments

Interactions médicament-aliment :

La biodisponibilité orale de l'acide ibandronique est généralement réduite en présence d'aliments. En particulier, les produits contenant du calcium et d'autres cations polyvalents (comme l'aluminium, le magnésium, le fer), y compris le lait, sont susceptibles d'interférer avec l'absorption d'ACIDE IBANDRONIQUE ZYDUS, comme cela a été observé dans les études chez l'animal. Par conséquent, les patientes doivent être à jeun depuis au moins 6 heures lorsqu'elles prennent ACIDE IBANDRONIQUE ZYDUS et elles doivent rester à jeun pendant l'heure suivant la prise d'ACIDE IBANDRONIQUE ZYDUS .

Les suppléments de calcium, les antiacides et certains médicaments administrés par voie orale contenant des cations polyvalents (comme l'aluminium, le magnésium, le fer) sont susceptibles d'interférer avec l'absorption d'ACIDE IBANDRONIQUE ZYDUS. Par conséquent, les patientes doivent s'abstenir de prendre d'autres médicaments par voie orale pendant au moins 6 heures avant et pendant 1 heure après la prise d'ACIDE IBANDRONIQUE ZYDUS.

Les interactions métaboliques sont jugées improbables dans la mesure où l'acide ibandronique n'inhibe pas les principales isoenzymes hépatiques humaines du cytochrome P450 et où il ne s'est pas révélé non plus inducteur du système du cytochrome P450 hépatique chez le rat. En outre, la liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 85 % - 87 % (déterminée in vitro aux concentrations thérapeutiques), il existe donc un faible potentiel d'interactions médicamenteuses par déplacement. L'acide ibandronique est éliminé uniquement par excrétion rénale et il ne subit aucune biotransformation. La voie de sécrétion ne semble pas inclure de systèmes de transport acides ou basiques connus impliqués dans l'excrétion d'autres substances actives.

Au cours d'une étude de deux ans dans l'ostéoporose post-ménopausique (BM 16549), la fréquence des troubles digestifs hauts chez les patientes prenant simultanément de l'aspirine ou des AINS, a été similaire chez les patientes traitées par l'acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour ou 150 mg une fois par mois, que ce soit après un an ou deux ans de traitement.

Dans l'étude BM 16549, étude comparant la prise d'acide ibandronique une fois par jour et une fois par mois, sur plus des 1500 patientes incluses, respectivement 14 % et 18 % des patientes étaient sous antihistaminiques (H2) ou inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) après un an et deux ans de traitement. Chez ces patientes, la fréquence des troubles digestifs hauts a été similaire chez les patientes traitées par l'acide ibandronique 150 mg une fois par mois et chez celles recevant de l'acide ibandronique 2,5 mg une fois par jour.

Chez des volontaires sains de sexe masculin et chez des femmes ménopausées, l'administration intraveineuse de ranitidine a augmenté d'environ 20 % la biodisponibilité de l'acide ibandronique, probablement du fait d'une réduction de l'acidité gastrique. Toutefois, comme cette augmentation reste dans les limites de variabilité normale de la biodisponibilité de l'acide ibandronique, aucune modification de la posologie n'est jugée nécessaire lorsqu'acide ibandronique est administré avec des antagonistes des récepteurs H2 ou d'autres substances actives qui élèvent le pH gastrique.

Les études des interactions pharmacocinétiques réalisées chez des femmes ménopausées ont démontré l'absence de toute interaction potentielle avec le tamoxifène ou l'hormonothérapie substitutive (oestrogènes).

Aucune interaction n'a été observée lors de l'utilisation concomitante de melphalan/prednisolone chez des patients atteints de myélome multiple.

Mises en garde et précautions

Hypocalcémie

L'hypocalcémie préexistante doit être corrigée avant de débuter le traitement par l'acide ibandronique. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral doivent aussi être efficacement traités. Il est important d'assurer à toutes les patientes un apport adéquat en calcium et en vitamine D.

Irritations gastro-intestinales

Les bisphosphonates administrés oralement peuvent entraîner une irritation localisée de la muqueuse gastrointestinale supérieure. Compte-tenu de ces effets irritants possibles et d'un potentiel d'aggravation de la maladie, la prudence est recommandée lorsque l'acide ibandronique est administré chez des patients présentant des problèmes actifs du tractus gastrointestinal haut (i.e. oesophage de Barrett, dysphagie, autres maladies oesophagiennes, gastrite, duodénite ou ulcères).

Des effets indésirables tels qu'oesophagites, ulcères oesophagiens et érosions de l'oesophage, ont été rapportés chez des patients recevant un traitement par bisphosphonates oraux. Dans certains cas, ces effets indésirables ont été sévères et ont nécessité une hospitalisation, avec rarement des saignements ou compliqués par une sténose ou une perforation oesophagienne.

Le risque d'effets indésirables oesophagiens sévères semble être plus grand chez des patients qui ne respectent pas les instructions de prise du comprimé et/ou qui continuent de prendre des bisphosphonates oraux après avoir développé des symptômes suggérant une irritation oesophagienne. Les patientes doivent être particulièrement attentives et être capables de respecter les instructions pour la prise du comprimé .

Les médecins doivent être vigilants quant à l'existence de signes ou symptômes indiquant une possible réaction oesophagienne. Ils doivent donner comme instruction aux patientes d'arrêter le traitement par acide ibandronique et de consulter si elles présentent une dysphagie, une odynophagie, une douleur rétrosternale, ou, l'apparition ou l'aggravation de brûlures épigastriques.

Alors qu'aucune augmentation du risque n'ai été observée au cours des essais cliniques contrôlés, des ulcères gastriques et duodénaux, dont certains sévères et avec complications, ont été rapportés sous bisphosphonates oraux depuis la commercialisation.

Les Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens et les bisphosphonates étant tous deux associés à une irritation gastro-intestinale, la prudence sera de mise en cas d'administration concomitante.

Ostéonécrose de la mâchoire

Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite) a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse. La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients atteints d'ostéoporose traités par bisphosphonates per os.

Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l'instauration d'un traitement par bisphosphonates chez les patientes présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).

Au cours du traitement, ces patientes doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive.

Chez les patientes qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphosphonates, une chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte. Chez les patientes nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. L'appréciation de l'état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patiente, en se basant sur l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.

Fractures atypiques du fémur

Des fractures atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous bisphosphonates, principalement chez des patients traités au long cours pour ostéoporose. Ces fractures transversales ou obliques courtes peuvent survenir n'importe quelle partie du fémur, du dessous du petit trochanter jusqu'au-dessus de la zone supracondylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l'aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales, par conséquent le fémur controlatéral doit être examiné chez les patientes traitées par bisphosphonates ayant eu une fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également rapportée.., L'arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patientes chez lesquels une fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque pour la patiente.

Durant le traitement par bisphosphonates, les patientes doivent être informées que toute douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l'aine, doit être rapportée et toutes les patientes présentant de tels symptômes devront être examinées pour rechercher une fracture fémorale atypique.

Insuffisance rénale

En raison d'une expérience clinique limitée, l'utilisation de l'acide ibandronique n'est pas recommandée chez les patientes ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min .

Intolérance au galactose

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend ACIDE IBANDRONIQUE