BROMHYDRATE DE SCOPOLAMINE - La scopolamine est un parasympatholytique de type atropinique qui agit comme antagoniste compétitif de l'acétylcholine et des autres agonistes muscariniques.
Le médicament BROMHYDRATE DE SCOPOLAMINE appartient au groupe appelés Alcaloïdes de la Belladonne
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R07AX Autres produits pour le système respiratoire
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE) - Bromhydrate de scopolamine solution injectable 0,025 g , 2004-09-28
Bromhydrate de scopolamine RENAUDIN 0,025 %
solution injectable 0,025 g
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Traitement en soins palliatifs des râles liés à l'encombrement des voies aériennes supérieures par excès de sécrétions salivaires.
La scopolamine est un parasympatholytique de type atropinique qui agit comme antagoniste compétitif de l'acétylcholine et des autres agonistes muscariniques.
L'administration de ce médicament entraîne une diminution des sécrétions salivaires. Son effet sur la diminution des sécrétions bronchiques est beaucoup moins marqué. Aux doses préconisées, il peut être observé une diminution de leur viscosité rendant plus difficile leur expectoration.
La scopolamine diminue la motilité intestinale et exerce un effet tachycardisant moins marqué que l'atropine. Au niveau du système nerveux central, elle exerce un effet sédatif prédominant, contrairement à l'atropine.
La demi-vie plasmatique de la scopolamine est courte, environ 1,5 heure.
La scopolamine est presque entièrement métabolisée par le foie.
La scopolamine et ses métabolites sont excrétés par les reins.
La scopolamine passe la barrière méningée. Par contre, les dérivés quaternaires de la scopolamine (butylbromide, methobromide ou méthonitrate) ne traversent pas la barrière hématoméningée ; ils induisent de ce fait moins d'effets centraux que la molécule mère.
La scopolamine passe la barrière placentaire.
La scopolamine passe en partie dans le lait.
Les effets indésirables les plus souvent rencontrés sont ceux liés aux effets anticholinergiques :
épaississement des sécrétions bronchiques,
diminution de la sécrétion lacrymale,
troubles de l'accommodation,
tachycardie, palpitations,
constipation,
rétention urinaire,
confusion mentale, agitation, hallucinations, délire en particulier chez les sujets âgés. Ces troubles cognitifs sont fréquemment décrits à faible dose chez les sujets fragilisés traités en soins palliatifs.
Glaucome par fermeture de l'angle.
Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
Grossesse
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la scopolamine administrée à dose élevée chez plusieurs espèces.
En clinique, l'utilisation de la scopolamine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition au cours de la grossesse.
La scopolamine traverse la barrière placentaire.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques, ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial ). En cas d'administration de scopolamine chez la femme enceinte, proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.
Allaitement
La scopolamine passe dans le lait à l'état de traces.
Symptômes
Les premiers signes d'intoxication aiguë sont ceux des atropiniques : troubles de l'accommodation, tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.
Traitement
Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier. L'antidote de la scopolamine est la physostigmine : 2 à 3 mg en intramusculaire toutes les deux heures jusqu'à ce que les fonctions cognitives reviennent à la normale.
Associations à prendre en compte
+ Autres substances atropiniques (antiparkinsoniens, anticholinergiques, antidépresseurs imipraminiques et neuroleptiques phénothiaziniques, antihistaminiques H1 et méquitazine, disopyramide)
Addition des effets atropiniques en cas d'administration concomitante.
Utiliser avec précaution en cas :
d'hypertrophie prostatique,
d'insuffisance hépatique ou rénale,
d'insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie,
de bronchite chronique,
d'iléus paralytique, d'atonie intestinale en particulier chez le sujet âgé.
La scopolamine, même à faible dose peut constituer un facteur précipitant d'un délire en association à d'autres facteurs favorisants chez les sujets traités en soins palliatifs. Il convient de s'assurer après la première utilisation de scopolamine à la posologie recommandée que le patient ne présente pas d'altération des fonctions cognitives, d'agitation ou d'hallucinations avant de renouveler l'injection.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
solution injectable:
0,025 g
dispositif transdermique:
1,31 mg+0,23 mg
solution injectable:
0,35 mg