CARUPI - La rupatadine est un antihistaminique de deuxième génération, d'action prolongée, exerçant un effet antagoniste sélectif sur les récepteurs H1 périphériques.
Le médicament CARUPI appartient au groupe appelés Antihistaminiques Н1 - 2 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R06AX28
INOPHARM LIMITED (ROYAUME-UNI) - Carupi comprimé 10 mg , 2016-12-07
Carupi 10 mg
comprimé 10 mg
INOPHARM LIMITED (ROYAUME-UNI)
Traitement symptomatique de la rhinite allergique et de l'urticaire chez l'adulte et l'adolescent (à partir de 12 ans).
La rupatadine est un antihistaminique de deuxième génération, d'action prolongée, exerçant un effet antagoniste sélectif sur les récepteurs H1 périphériques. Certains métabolites (desloratadine et ses métabolites hydroxylés) conservent des propriétés antihistaminiques et peuvent contribuer partiellement à l'efficacité du médicament.
Une inhibition de la dégranulation des mastocytes suite à des stimuli immunologiques ou non ainsi qu'une inhibition de la libération de cytokines, notamment du TNFα dans les mastocytes et monocytes humains ont été observés dans des tests in vitro avec des concentrations très élevées de rupatadine. La signification clinique de ces observations expérimentales in vitro restent à démontrer.
Des essais cliniques menés chez des volontaires sains (n=375) et des patients (n=2650) présentant une rhinite allergique ou une urticaire chronique idiopathique, n'ont pas rapporté la survenue d'effets significatifs sur l'électrocardiogramme avec les doses de rupatadine allant de 2 mg à 100 mg.
Les études cliniques étudiant l'effet de la rupatadine dans l'urticaire ont été conduites chez des sujets présentant une urticaire chronique idiopathique pour des raisons de faisabilité, les mécanismes physiopathologiques étant similaires quelques soit l'étiologie de l'urticaire. Ce modèle facilite le recrutement de sujets avec des symptômes chroniques permettant l'évaluation de l'effet propre du principe actif de façon prospective. La libération d'histamine étant le facteur déclenchant des éruptions urticariennes, l'effet de la rupatadine pour soulager les symptômes aigus peut être extrapolé à toute forme d'urticaire, conformément aux recommandations thérapeutiques actuelles dans l'urticaire.
Dans un essai contrôlé versus placebo mené chez des patients présentant une urticaire chronique idiopathique, l´efficacité de la rupatadine a été mesurée en terme de réduction du score moyen du prurit par rapport aux valeurs initiales sur la période de traitement de 4 semaines (modifications par rapport au début de l'étude: rupatadine 57,5 %, placebo 44,9 %) et en terme de diminution du nombre moyen de papules urticariennes (54,3 % versus 39,7 %).
Absorption et biodisponibilité
Après administration orale, la rupatadine est absorbée rapidement, avec un tmax d'environ 0,75 heures après la prise. La Cmax moyenne est de 2,6 ng/ml après une dose orale unique de 10 mg et de 4,6 ng/ml après une dose orale unique de 20 mg. La pharmacocinétique de la rupatadine est linéaire pour une dose comprise entre 10 et 40 mg. Après l'administration d'une dose de 10 mg une fois par jour pendant 7 jours, la Cmax moyenne a été de 3,8 ng/ml. La concentration plasmatique a suivi une courbe descendante bi-exponentielle, avec une demi-vie d'élimination moyenne de 5,9 heures. Le taux de liaison de la rupatadine aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 98,5 à 99 %.
La rupatadine n'ayant jamais été administrée par voie intraveineuse chez l'homme, sa biodisponibilité absolue n'est pas établie.
Effets de la prise d'aliments
La prise d'aliments augmente d'environ 23 % l'exposition systémique (ASC: aire sous la courbe) de la rupatadine. Les variations étaient du même ordre de grandeur pour l'un des métabolites actifs et pour le principal métabolite inactif (réduction respectivement d'environ 5 % et 3 %). Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale (tmax) de rupatadine a été prolongé d'une heure. La concentration plasmatique maximale (Cmax) n'a pas été affectée par la prise d'aliments. Les variations observées n'ont pas eu de retentissement clinique.
Métabolisme et élimination
Dans une étude de l'excrétion chez l'homme (avec 40 mg de 14C-rupatadine), 34,6 % de la radioactivité administrée a été retrouvée dans les urines et 60,9 % dans les selles recueillies pendant 7 jours. La rupatadine administrée par voie orale subit un métabolisme pré-systémique important. La quantité de substance active retrouvée sous forme inchangée dans l'urine et les selles est négligeable. Ces données révèlent une métabolisation quasi complète de la rupatadine. Les études in vitro sur des microsomes hépatiques humains indiquent une métabolisation essentiellement par le cytochrome P450 (CYP 3A4).
Populations particulières
Dans une étude réalisée chez des volontaires sains comparant les paramètres pharmacocinétiques chez les adultes jeunes et les sujets âgés, l'ASC et la Cmax de la rupatadine étaient plus élevées chez les personnes âgées que chez les jeunes adultes. Ces observations peuvent s'expliquer par une probable diminution du métabolisme hépatique (premier passage hépatique) chez les sujets âgés. Ces différences n'ont pas été retrouvées pour les métabolites mesurés. La demi-vie moyenne d'élimination de la rupatadine chez des sujets volontaires âgés et jeunes a été respectivement de 8,7 heures et 5,9 heures. Ces résultats n'ayant pas été associés à des différences cliniquement significatives, il a été conclu à l'absence de nécessité de prévoir une adaptation de la posologie chez les sujets âgés traités à 10 mg.
Dans le cadre des études cliniques, la rupatadine 10 mg a été administrée à plus de 2025 patients, parmi lesquels 120 patients ont été traités pendant au moins un an.
Dans les études cliniques contrôlées, les effets indésirables les plus fréquents ont été: somnolence (9,5 %), céphalées (6,9 %) et fatigue (3,2 %).
Dans la majorité des cas, les effets indésirables observés dans les essais cliniques ont été de sévérité légère à modérée et en général, n'ont pas nécessité l'arrêt du traitement. Les fréquences sont présentées selon le schéma ci-dessous :
Système organe classe | Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) | Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) |
Investigations | Elévation du taux sanguin des enzymes créatine phosphokinases (CPK), augmentation des enzymes hépatiques (alanine aminotransférase ALAT, de l'aspartate aminotransférase ASAT), Altérations des fonctions hépatiques Prise de poids | |
Troubles du système nerveux | Somnolence, céphalées, vertiges | Troubles de la vigilance |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | Epistaxis, sécheresse nasale, pharyngite, toux, sécheresse de la gorge, douleur du pharynx et du larynx, rhinite | |
Troubles gastro-intestinaux | Sécheresse buccale | Nausées, douleur épigastrique, diarrhées, dyspepsie, vomissements, douleur abdominale, Constipation |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | Eruption cutanée | |
Troubles musculo-squelettiques et systémiques | Dorsalgies, arthralgies, myalgies | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Augmentation de l'appétit | |
Troubles généraux | Fatigue, asthénie | Soif, malaise, pyrexie |
Troubles psychiatriques | Irritabilité |
Grossesse
Des données sur un nombre restreint de grossesses exposées (2 cas) ne montrent pas d'effet indésirable de la rupatadine sur la grossesse ou le développement du ftus/nouveau-né. Actuellement, aucune autre donnée épidémiologique n'est disponible. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement fto - embryonnaire, la parturition ou le développement post-natal des animaux traités . Il convient de rester prudent quant à la prescription chez la femme enceinte.
Allaitement
Chez l'animal, la rupatadine est excrétée dans le lait maternel. Chez la femme, l'excrétion de la rupatadine dans le lait maternel est inconnue. En raison de l'absence de données cliniques humaines, il convient de rester prudent quant à la prescription chez la femme qui allaite.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Dans une étude de sécurité clinique, la rupatadine administrée à la dose quotidienne de 100 mg pendant 6 jours a été bien tolérée. L'effet indésirable le plus fréquent a été une somnolence. La conduite à tenir en cas d'ingestion accidentelle de doses très élevées consiste en un traitement symptomatique et une surveillance clinique.
+ Interaction avec le kétoconazole ou l'érythromycine :
L'administration concomitante de 20 mg de rupatadine et de kétoconazole ou d'érythromycine a multiplié respectivement d'un facteur 10 et de 2 à 3 l'exposition systémique de la rupatadine. Ces modifications n'ont pas été associées à un allongement de l'intervalle QT ou à une augmentation des effets indésirables, par rapport à chacun des principes actifs administrés séparément. La prudence est néanmoins recommandée en cas d'administration concomitante de la rupatadine et de ces médicaments ou des autres inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4.
+ Interaction avec le pamplemousse :
L'administration concomitante de jus de pamplemousse a multiplié par 3,5 l'exposition systémique de la rupatadine. Le jus pamplemousse ne doit pas être pris lors de l'administration du traitement par la rupatadine .
+ Interaction avec l'alcool :
Des effets marginaux ont été observés lors des tests de performances psychomotrices réalisés suite à l'administration d'une dose de 10 mg de rupatadine après la consommation d'alcool, bien que les résultats de l'essai ne retrouvent pas une différence statistiquement significative par rapport à la prise d'alcool seule. La dose de 20 mg de rupatadine a majoré les altérations causées par la consommation d'alcool.
+ Interaction avec les dépresseurs du système nerveux central (SNC) :
Comme avec d'autres antihistaminiques, les interactions avec les dépresseurs du SNC ne peuvent pas être exclues.
+ Interaction avec les statines :
Des augmentations asymptomatiques des CPK ont été rapportées de façon occasionnelle au cours d'essais cliniques menés avec la rupatadine. Le risque d'interaction avec les statines, dont certaines sont également métabolisées au niveau de l'isoenzyme CYP3A4 n'est pas connu. Par conséquent, la rupatadine doit être utilisée avec précautions en cas d'administration concomitante avec les statines.
Il convient de ne pas administrer la rupatadine de façon concomitante avec du jus de pamplemousse .
Une étude spécifique évaluant le retentissement sur le rapport QT/QTc, n'a pas mis en évidence de risque cardiaque. Au cours de cette étude, l'administration de rupatadine à des doses allant jusqu'à 10 fois la dose thérapeutique n'a pas retrouvé de modification du tracé ECG. La prudence est cependant recommandée chez les patients présentant un allongement de l'espace QT, une hypokaliémie non corrigée ou en cas de pathologies proarythmiques telles qu'une bradycardie cliniquement significative ou une ischémie myocardique aiguë.
Rupatadine 10 mg comprimés doit être administré avec prudence chez les personnes âgées (à partir de 65 ans). Bien que dans l'ensemble, les études cliniques ne révèlent pas de variation individuelle importante en terme d'efficacité et de tolérance du produit, le faible nombre de sujets âgés inclus dans ces essais ne permet pas d'exclure la possibilité d'une sensibilité particulière dans cette population .
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Analogues en Russie
таб.:
10 мг
Analogues en France
solution buvable:
1 mg
comprimé:
10 mg
comprimé:
10 mg
comprimé:
10 mg
comprimé:
10 mg
solution buvable:
1 mg
comprimé:
10 mg