Résumé des caractéristiques du médicament - CEFROM

Langue

- Français

CEFROM

CEFROM - Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S ≤4 mg/l et R > 32 mg/l CMI pneumocoque : S ≤ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale) La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces.

Le médicament CEFROM appartient au groupe appelés Céphalosporines - 4 génération

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DE02

Substance active: CEFPIROME
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Cefrom poudre et solvant pour solution injectable (IV) 0,500 g , 1993-12-02

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Cefrom poudre et solvant pour solution injectable (IV) 1 g , 1993-12-02

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Cefrom poudre et solvant pour solution injectable (SC) 2 g , 1993-12-02


Cefrom 0,5 g/5 ml

poudre et solvant pour solution injectable (IV) 2 g

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Cefrom 1 g/10 ml

poudre et solvant pour solution injectable (IV) 2 g

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Cefrom 2 g/20 ml

poudre et solvant pour solution injectable (SC) 2 g

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable (IV) : 0,500 g, 1 g
  • poudre et solvant pour solution injectable (SC) : 2 g

Dosage

Posologie
Chez l'adulte ayant une fonction rénale normale :
Infections respiratoires basses : 2 à 4 g/jour, en 2 doses de 1 à 2 g administrées à 12 heures d'intervalle.
Infections urinaires:
basses compliquées : 2 g/jour, en 2 doses de 1 g administrées à 12 heures d'intervalle ;
hautes compliquées : 4 g/jour, en 2 doses de 2 g administrées à 12 heures d'intervalle.
Bactériémies-septicémies : 4 g/jour, en 2 doses de 2 g administrées à 12 heures d'intervalle.
Fièvre chez le patient neutropénique : 4 g/jour, en 2 doses de 2 g administrées à 12 heures d'intervalle.
Chez l'insuffisant rénal :
Le cefpirome est excrété principalement par les reins. En cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être réduite afin de compenser une excrétion plus lente.
Clairance de la créatinine
> 50 ml/min
Dose recommandée pour une fonction rénale normale
1 g, 2 fois par jour
2 g, 2 fois par jour
50-20 ml/min
20-5 ml/min
< 5 ml/min (hémodialysés)
Adaptation de la dose
Dose de charge de 1 g, puis :
Dose de charge de 2 g, puis :
0,5 g, 2 fois par jour
0,5 g, 1 fois par jour
0,5 g par jour + 0,25 g immédiatement après dialyse
1 g, 2 fois par jour
1 g, 1 fois par jour
1 g par jour + 0,5 g immédiatement après dialyse
Chez les sujets âgés :
Pas d'adaptation nécessaire, sauf en cas d'insuffisance rénale.
Mode d'administration
Voie intraveineuse.
Injection intraveineuse directe : le contenu d'un flacon de 1 ou 2 g de cefpirome est dissous respectivement dans 10 ou 20 ml d'eau pour préparation injectable stérile, puis injecté directement dans une veine en 3 à 5 minutes ou dans la section distale d'une tubulure pour perfusion. Pour les insuffisants rénaux, 0,25 ou 0,5 g de cefpirome sont dissous respectivement dans 2 ou 5 ml d'eau pour préparation injectable.
Perfusion intraveineuse courte : le contenu d'un flacon de 1 ou 2 g de cefpirome est dissous dans 100 ml d'eau pour préparation injectable stérile puis perfusé pendant 20 à 30 minutes. Les solutés pour perfusion suivants peuvent également être utilisés : solution de chlorure de sodium à 0,9 %, solution de Ringer, perfusions de solutions standards d'électrolytes, solutions de glucose à 5 et 10 %, solution de fructose à 5 %, solution de glucose à 6 % + chlorure de sodium à 0,9 %.

Indications

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du cefpirome. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles au cefpirome :

infections respiratoires basses,

infections urinaires compliquées hautes et basses,

bactériémies - septicémies,

fièvre chez le patient neutropénique.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤4 mg/l et R > 32 mg/l

CMI pneumocoque : S ≤ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES :

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus méti-S

Streptococcus

Streptococcus pneumoniae

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter baumannii

Branhamella catarrhalis

Citrobacter freundii*

Citrobacter koseri

Enterobacter*

Escherichia coli

Haemophilus influenzae

Klebsiella

Morganella morganii

Neisseria

Proteus mirabilis

Proteus vulgaris

Providencia

Salmonella

Serratia

Shigella

Yersinia

Anaérobies

Clostridium perfringens

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Prevotella

15-35 %

0-20 %

15 %

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Pseudomonas aeruginosa

35-65 %

ESPECES RESISTANTES :

Aérobies à Gram positif

Entérocoques

Listeria

Staphylococcus méti-R**

Aérobies à Gram négatif

Burkholderia cepacia

Stenotrophomonas maltophilia

Anaérobies

Bacteroides fragilis

Clostridium difficile

* On ne dispose actuellement pas d'études cliniques suffisantes pour apprécier l'activité du cefpirome sur les infections déterminées par les souches appartenant à ces espèces, sensibles au cefpirome in vitro et résistantes au céfotaxime et/ou à la ceftazidime (hyperproductrices de céphalosporinase).

** La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Pharmacocinétique

Distribution

Le pic moyen (C5min) de la concentration sérique après administration I.V. unique de 1 g chez le sujet à fonction rénale normale est de 80 - 90 mg/l. La pharmacocinétique est linéaire. Les concentrations plasmatiques obtenues sont proportionnelles à la dose administrée. Le volume de distribution est de 14 à 19 L. Il n'y a pas d'accumulation après administration de doses répétées. La demi-vie d'élimination sérique est de 1,8 à 2,2 heures. La liaison aux protéines du sérum est inférieure à 10 % et indépendante de la dose.

Les concentrations obtenues dans les différents tissus analysés sont résumées dans le tableau suivant :

Tissu/liquide

Dose (g)

Concentration moyenne

Rapport tissu/sérum ou liquide/sérum

2 h

< 8 h

12 h

2 h

< 8 h

12 h

Tissu (mg/kg) :

Prostate

1

12,9

6,1

1,7

0,3

0,4

0,6

Muqueuse bronchique

1

33,0

15,7

-

0,6

0,6

-

Liquide (mg/l) :

Interstitiel

1

32,9

13,3

2,9

1,9

2,3

3,0

Péritonéal

1

46,3

10,6

-

1,1

1,0

-

Méninges enflammées

2

2,7

3,6

2,3

0,05

0,9

0,7

Méninges non enflammées

2

0,5

0,8

-

0,01

0,13

-

Biotransformation et élimination

Le cefpirome est principalement éliminé par le rein : 80 à 90 % du produit administré est retrouvé sous forme inchangée dans les urines. Le cefpirome n'est pas métabolisé de façon significative : après administration du produit marqué, le cefpirome représente 98 à 99 % de la radioactivité excrétée dans les urines.

Sujet âgé

Chez les patients âgés (> 65 ans) avec une clairance de la créatinine en moyenne de 44 ml/min (extrêmes 18 à 96 ml/min), les concentrations maximales à l'état d'équilibre, après administration I.V. de doses répétées de 1 g et 2 g s'élèvent respectivement à 127 et 231 mg/l.

Les demi-vies d'élimination après administration des mêmes doses atteignent respectivement 4,4 et 4,5 heures.

L'augmentation de la demi-vie est en relation avec la diminution de la fonction rénale.

Insuffisant rénal

La demi-vie d'élimination croît régulièrement avec le degré d'insuffisance rénale selon le tableau suivant :

Cl créatinine (ml/min)

> 50

20-50

10-20

< 10

T ½ (h)

2,6

9,2

9,8

14,5

Il existe une relation linéaire entre la clairance de la créatinine et la clairance rénale ou totale du cefpirome. 30 à 50 % du cefpirome présent peuvent être éliminés par 3 à 4 heures de dialyse.

Il faut modifier les posologies du cefpirome en fonction du degré de l'atteinte rénale lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/minute.

Sujets atteints de mucoviscidose

Aucune modification du comportement pharmacocinétique du cefpirome chez ces sujets n'a pu être mise en évidence.

Effets indésirables

Réactions d'hypersensibilité : réactions cutanées allergiques : rash, urticaire, fièvre, prurit, réactions allergiques aiguës et sévères (anaphylactiques). .

Effets gastro-intestinaux : nausées et vomissements, douleurs abdominales, diarrhée ; dans de très rares cas, colites pseudomembraneuses.

Affections du système nerveux :

Des cas de convulsions ont été rapportés.

Une encéphalopathie (qui peut inclure des convulsions, une confusion, des troubles de la conscience ou des mouvements anormaux) peut se produire avec les bêtalactamines, incluant le cefpirome et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'atteinte de la fonction rénale.

Effets sur la fonction hépatique : augmentation des enzymes hépatiques dans le sérum (ASAT, ALAT, phosphatases alcalines).

Effets sur la fonction rénale : de légères augmentations de la créatinine sérique ont été observées, mais n'ont entraîné que rarement l'arrêt du traitement.

Manifestations hématologiques : thrombocytopénie ; éosinophilie ; très rarement, anémie hémolytique.

Autres : troubles du goût juste après l'injection.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

En raison du bénéfice attendu, l'utilisation du cefpirome peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, malgré des données cliniques et animales insuffisantes.

Allaitement

Il n'y a pas de donnée de passage dans le lait maternel du cefpirome. Cependant, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.

Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

Surdosage

Les taux sériques de cefpirome peuvent être réduits par dialyse péritonéale et hémodialyse. Les bêtalactamines, incluant le cefpirome, prédisposent le patient au risque d'encéphalopathie et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'atteinte de la fonction rénale.

Interactions avec d'autres médicaments

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales

La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.

La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.

L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :

L'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration ;

L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines.

En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible ;

les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.

Des diarrhées sévères et persistantes ont été observées, pendant le traitement ou dans les semaines faisant suite à son arrêt, lors de l'utilisation d'antibiotiques à large spectre. Ces épisodes peuvent être symptomatiques d'une colite pseudomembraneuse. Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l'arrêt immédiat du traitement et la mise en route immédiate d'une antibiothérapie spécifique appropriée (vancomycine ou métronidazole). L'administration de produits favorisant la stase fécale doit être évitée.

Encéphalopathie

Les bêtalactamines, incluant le cefpirome, prédisposent le patient au risque d'encéphalopathie (qui peut inclure des convulsions, une confusion, des troubles de la conscience, ou des mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'atteinte de la fonction rénale.

Précautions d'emploi

Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement en cas d'association du cefpirome avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.

En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine .

Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêtalactamines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par le cefpirome.

Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

Le cefpirome peut donner de fausses valeurs élevées de la créatinine sérique en cas de dosage par la méthode du picrate. Pour cette raison, l'utilisation d'une méthode enzymatique est recommandée. Si une méthode enzymatique n'est pas disponible, le prélèvement du sang doit être effectué immédiatement avant l'administration de cefpirome ou 6 heures après l'administration lorsque le taux sérique est estimé inférieur à la limite d'interférence. Les dosages basés sur la méthode du picrate ne pourront être utilisés lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min.

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 105 mg de sodium par dose administrée de 1 g. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend CEFROM



Analogues du médicament CEFROM qui a la même composition

Analogues en Russie

  • порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:

    2 г, 0.5 г, 1 г, 0.25 г

  • порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:

    0.5 г, 1 г, 0.25 г

  • порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:

    500 мг, 1000 мг

Analogues en France

  • poudre et solvant pour solution injectable (IV):

    0,500 g, 1 g

  • poudre et solvant pour solution injectable (SC):

    2 g