CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE - Le chlorhydrate de bupivacaïne est un anesthésique local à longue durée d'action ayant des effets à la fois anesthésiques et analgésiques.
Le médicament CHLORHYDRATE DE BUPIVACAINE appartient au groupe appelés Anesthésiques pour la rachianesthésie
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N01BB01
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Chlorhydrate de bupivacaine solution injectable 100 mg , 1993-12-24
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Chlorhydrate de bupivacaine solution injectable 12,5 mg , 1993-12-24
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Chlorhydrate de bupivacaine solution injectable 25 mg , 1993-12-24
Chlorhydrate de bupivacaine DAKOTA PHARM 100 mg/20 ml
solution injectable 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Chlorhydrate de bupivacaine DAKOTA PHARM 12,5 mg/5 ml
solution injectable 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Chlorhydrate de bupivacaine DAKOTA PHARM 25 mg/ 10 ml
solution injectable 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Chlorhydrate de bupivacaine DAKOTA PHARM 25 mg/5 ml
solution injectable 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Chlorhydrate de bupivacaine DAKOTA PHARM 50 mg/10 ml
solution injectable 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Chlorhydrate de bupivacaine DAKOTA PHARM 50 mg/20 ml
solution injectable 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Rachianesthésie chez les adultes et les enfants de tous âges avant interventions chirurgicales relevant de ce type d'anesthésie : chirurgie des membres inférieurs, chirurgie urologique par voie endoscopique ou par voie abdominale, chirurgie gynécologique, interventions césariennes, chirurgie abdominale sous-ombilicale.
Le chlorhydrate de bupivacaïne est un anesthésique local à longue durée d'action ayant des effets à la fois anesthésiques et analgésiques. Aux doses élevées, il produit une anesthésie chirurgicale, tandis qu'aux doses plus faibles, il produit un bloc sensoriel (analgésie) accompagnée d'un bloc moteur moins prononcé.
Le début et la durée de l'effet anesthésique local de la bupivacaïne dépend de la dose et du site d'administration.
Comme les autres anesthésiques locaux, la bupivacaïne entraîne un blocage réversible de la propagation de l'influx nerveux le long des fibres nerveuses en empêchant le mouvement vers l'intérieur des ions sodium à travers la membrane cellulaire des fibres nerveuses. Les canaux sodiques de la membrane nerveuse sont considérés constituer un récepteur pour les molécules d'anesthésiques locaux.
Les anesthésiques locaux peuvent avoir des effets semblables sur d'autres membranes excitables, par ex., au niveau du cerveau et du myocarde. Si des quantités excessives du médicament parviennent à la circulation systémique, les symptômes et signes d'une toxicité peuvent apparaître, émanant des systèmes nerveux central et cardiovasculaire.
La toxicité au niveau du système nerveux central précède généralement les effets cardiovasculaires car la toxicité pour le système nerveux central survient à des concentrations plasmatiques plus basses. Les effets directs des anesthésiques locaux sur le cur comprennent le ralentissement de la conduction, l'inotropisme négatif et finalement l'arrêt cardiaque.
Les effets cardiovasculaires indirects (hypotension, bradycardie) peuvent survenir après une administration péridurale en fonction de l'ampleur du bloc des nerfs sympathiques concomitant.
Absorption
La bupivacaïne a un pKa de 8,2 et un coefficient de partage de 346 (à 25°C n-octanol/tampon phosphate pH 7,4). Les métabolites ont une activité pharmacologique qui est moins importante que celle de la bupivacaïne.
La concentration plasmatique de la bupivacaïne dépend de la dose, de la voie d'administration et de la vascularisation du site d'injection.
L'absorption de la bupivacaïne à partir de l'espace péridural est complète et suit un mode biphasique, avec des demi-vies de l'ordre respectivement de 7 minutes et de 6 heures. L'absorption lente constitue l'étape limitant la vitesse d'élimination de la bupivacaïne, ce qui explique pourquoi la demi-vie apparente après une administration péridurale est plus longue qu'après une administration intraveineuse.
Distribution et élimination
Après administration intraveineuse, la bupivacaïne a une clairance plasmatique totale de 0,58 l/min, un volume de distribution à l'état d'équilibre de 73 l, une demi-vie terminale de 2,7 h et un taux d'extraction hépatique intermédiaire de 0,38. Elle se lie principalement à l'alpha-1-glycoprotéine acide, avec une liaison plasmatique de 96 %. La clairance de la bupivacaïne est pratiquement entièrement attribuable au métabolisme hépatique et est plus sensible aux modifications de la fonction des enzymes hépatiques intrinsèques qu'à la perfusion hépatique.
Population pédiatrique
Chez les enfants, les paramètres pharmacocinétiques sont semblables à ceux observés chez l'adulte.
Une augmentation de la concentration plasmatique totale a été observée au cours de la perfusion péridurale continue. Ceci est lié à une augmentation postopératoire en alpha-1 glycoprotéine acide. La concentration de médicament non lié, c'est-à-dire pharmacologiquement actif, est similaire avant et après la chirurgie.
La bupivacaïne traverse facilement la barrière placentaire et un équilibre est rapidement atteint en ce qui concerne la concentration de médicament non lié. Le degré de liaison aux protéines plasmatiques chez le ftus est moindre que chez la mère, ce qui fait que les concentrations plasmatiques totales sont inférieures chez le ftus.
La bupivacaïne est en majeure partie métabolisée dans le foie, principalement par hydroxylation aromatique en 4-hydroxy-bupivacaïne et en N-désalkylation en PPX, deux voies métaboliques faisant intervenir le cytochrome P4503A4. Environ 1 % de la BU bupivacaïne est excrétée en 24 heures dans les urines sous forme inchangée et environ 5 % sont excrétés sous forme de PPX. Les concentrations plasmatiques de PPX et de 4-hydroxy-bupivacaïne durant une administration continue de bupivacaïne et après celle-ci sont faibles comparé à celles de la molécule mère.
Les effets indésirables sont ceux de la rachianesthésie, en particulier les céphalées, plus fréquentes chez le sujet jeune, et qui sont, pour la plupart, prévenues par l'utilisation d'aiguilles de 25 gauges.
Une injection intraveineuse accidentelle (d'une dose modérée étant donné la contenance des ampoules) pourrait exposer au risque toxique de la bupivacaïne. On pourrait alors observer :
sur le plan du système nerveux central : nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d'oreille.
sur le plan cardio-vasculaire : dépression de l'inotropisme, hypotension artérielle.
Ces risques potentiels nécessitent une surveillance attentive d'une éventuelle aggravation : convulsions, troubles de la conduction.
Population pédiatrique
Les effets indésirables observés chez les enfants sont les mêmes que chez les adultes. Cependant, chez les enfants, les signes annonciateurs d'une toxicité de l'anesthésie locale peuvent être difficiles à détecter quand le bloc est réalisé au cours d'une sédation ou d'une anesthésie générale.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE PRESCRIT dans les cas suivants :
sujets sensibilisés aux anesthésiques du même groupe chimique,
sujets porphyriques,
injection par voie intraveineuse,
contre-indications de la rachianesthésie.
Fertilité
Il n'y a pas de données sur l'effet du chlorhydrate de bupivacaïne sur la fertilité humaine.
Grossesse
Il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes (moins de 300 pronostics de grossesse) sur l'utilisation de la bupivacaïne chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction . L'injection de bupivacaïne devrait être utilisée pendant la grossesse seulement si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel au ftus.
Les effets indésirables ftaux dus aux anesthésiques locaux, tels que la bradycardie ftale, l'acidose et l'amortissement du système nerveux central, semblent être les plus apparents dans l'anesthésie paracervicale. Ces effets peuvent être dus à des concentrations élevées d'anesthésique atteignant le ftus .
Allaitement
Comme tous les anesthésiques locaux, la bupivacaïne passe dans le lait maternel. Cependant, compte tenu des faibles quantités excrétées dans le lait, l'allaitement est possible au décours d'une anesthésie régionale.
Un surdosage important de bupivacaïne pour rachianesthésie dans le canal rachidien pourrait entraîner hypotension et dépression respiratoire par rachianesthésie totale, qui imposerait, en urgence, une assistance respiratoire et un remplissage vasculaire.
La bupivacaïne doit être utilisée avec prudence chez les patients qui reçoivent d'autres anesthésiques locaux ou des agents apparentés sur le plan structural aux anesthésiques locaux de type amide, par ex., certains anti-arythmiques, tels que la lidocaïne et la mexilétine, étant donné que les effets toxiques systémiques sont additifs.
Il n'a pas été mené d'études d'interactions spécifiques entre la bupivacaïne et les médicaments anti-arythmiques de classe III (par ex., l'amiodarone), mais la prudence doit être conseillée .
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. Il n'y a pas d'interactions connues dans la population pédiatrique.
Analogues en Russie
р-р д/инъекц.:
5 мг/мл
р-р д/интратекального введ.:
5 мг/мл
р-р д/инъекц.:
5 мг/мл
р-р д/инъекц.:
5 мг/мл
р-р д/инъекц.:
5 мг/мл
р-р д/интратекального введ.:
5 мг/мл
р-р д/инъекц.:
5 мг/мл
р-р д/инъекц.:
5 мг/мл
Analogues en France
solution injectable:
5,0 mg
solution injectable:
2,5 mg, 2,50 mg, 5 mg, 5,00 mg
solution injectable (voie intrarachidienne ou intrathécale):
20 mg
solution injectable (voie intrarachidienne ou intrathécale):
5,00 mg
solution injectable:
100 mg, 12,5 mg, 25 mg, 50 mg