CHLORHYDRATE DE METHADONE - La méthadone est un agoniste des récepteurs opiacés qui agit principalement sur les récepteurs µ.
Le médicament CHLORHYDRATE DE METHADONE appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N07BC02
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE) - Chlorhydrate de methadone sirop 40 mg , 1995-12-18
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE) - Chlorhydrate de methadone sirop 60 mg , 1995-12-18
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE) - Chlorhydrate de methadone sirop 5 mg , 1995-03-21
Chlorhydrate de methadone ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS 40 mg/15 ml
sirop 20 mg
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE)
Chlorhydrate de methadone ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS 60 mg/15 ml
sirop 20 mg
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE)
Chlorhydrate de methadone ASSISTANCE PUBLIQUE-HOPITAUX DE PARIS 5 mg/3,75 ml
sirop 20 mg
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE)
Chlorhydrate de methadone ASSISTANCE PUBLIQUE-HÔPITAUX DE PARIS 10 mg/7,5 ml
sirop 20 mg
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE)
Chlorhydrate de methadone ASSISTANCE PUBLIQUE-HÔPITAUX DE PARIS 20 mg/15 ml
sirop 20 mg
ASSISTANCE PUBLIQUE - HOPITAUX DE PARIS - AP-HP (FRANCE)
Traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés dans le cadre d'une prise en charge médicale, sociale et psychologique.
La méthadone est un agoniste des récepteurs opiacés qui agit principalement sur les récepteurs µ. Comme les autres opiacés, elle possède des propriétés analgésiques et antitussives et entraîne un syndrome de dépendance pharmacologique. Cependant, ses propriétés euphorisantes sont faibles.
Absorption
Du fait de son caractère liposoluble, la méthadone administrée par voie orale est bien absorbée par le tube digestif. Elle subit un effet de premier passage hépatique.
Distribution
La méthadone se lie à l'albumine et aux autres protéines plasmatiques et tissulaires, ce qui peut expliquer ses effets cumulatifs et sa lente vitesse d'élimination (son taux de fixation aux protéines plasmatiques est de 60% à 90%). Les concentrations tissulaires en méthadone (poumon, foie, rein) sont supérieures à la concentration plasmatique. Elle diffuse à travers le placenta et est excrétée dans le lait. Sa demi-vie plasmatique est de 12 à 18 heures (moyenne 15 heures) après une administration orale unique.
Des variations de concentrations plasmatiques inter-individuelles sont observées chez les sujets toxicomanes. Pour des patients recevant 100 ou 120 mg/jour de méthadone, la demi-vie plasmatique du produit est de 13 à 47 heures (moyenne 25 heures). Le suivi des taux plasmatiques pour la conduite du traitement est d'utilité discutée dans la littérature.
Biotransformation
La méthadone est métabolisée principalement au niveau hépatique où elle subit une N-déméthylation et une cyclisation sans conjugaison. Les métabolites sont inactifs.
Élimination
La méthadone est excrétée par filtration glomérulaire puis subit une réabsorption rénale. Sa clairance rénale diminue avec l'augmentation du pH urinaire.
L'excrétion urinaire est dose-dépendante et représente la voie principale d'élimination. Après l'administration d'une dose unique de méthadone, 20% sont excrétés dans les urines sous forme inchangée et 13% sous forme métabolisée. 20 à 40% de la dose initiale sont également excrétés dans les fèces sous forme métabolisée via la bile. La méthadone peut être trouvée dans la sueur et la salive.
Chez le sujet pharmacodépendant aux opiacés lors de la mise en place du traitement par la méthadone, les effets indésirables les plus fréquents sont : euphorie, vertiges, somnolence, nausées, vomissements, constipation, sédation, hypersudation, dysurie, dèmes.
Chez le sujet pharmacodépendant aux opiacés traité par la méthadone en phase d'entretien, les effets indésirables les plus fréquents sont : hypersudation, nausées, constipation.
Chez le sujet non dépendant physiquement aux opiacés, la méthadone entraîne les mêmes effets que tous les morphiniques.
Depuis la commercialisation des gélules de METHADONE AP-HP, des cas d'ingestion accidentelle pédiatriques dus notamment au déconditionnement à l'avance des gélules par le patient ont été rapportés . Des cas fatals d'ingestion accidentelle, en particulier chez des enfants, ont été rapportés avec la forme sirop de méthadone.
Affections cardiaques : arrêt cardiaque1, bradycardie, palpitations, torsades de pointe ;
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : hyperhidrose2,3, prurit, rash, urticaire ;
Affections des organes de reproduction et du sein : gynécomastie ;
Affections du rein et des voies urinaires : dysurie2, rétention urinaire ;
Affections du système nerveux : somnolence2, sédation2, céphalée, vertige2 ;
Affections gastro-intestinales : bouche sèche, nausée2,3, vomissement2, constipation2,3 ;
Affections hépatobiliaires : douleur biliaire ;
Affections oculaires : défauts visuels ;
Affections psychiatriques : humeur euphorique2, insomnie, agitation, diminution de la libido ;
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : dépression respiratoire1, arrêt respiratoire1 ;
Affections vasculaires : hypotension symptomatique1, choc1, bouffée congestive ;
Investigations : intervalle QT prolongé à l'électrocardiogramme, poids augmenté ;
Troubles du métabolisme et de la nutrition : appétit diminué ;
Troubles généraux et anomalies au site d'administration : oedème2
1 : effets indésirables les plus sévères, 2 : sujet pharmacodépendant aux opiacés lors de la mise en place du traitement par la méthadone, 3 : sujet pharmacodépendant aux opiacés traité par la méthadone en phase d'entretien.
Age inférieur à 15 ans.
Insuffisance respiratoire grave.
Traitement concomitant par un agoniste-antagoniste morphinique (pentazocine, buprénorphine, nalbuphine), par un antagoniste morphinique partiel (naltrexone, nalméfène), par le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone ou l'hydroxyzine .
Grossesse
Compte-tenu des données disponibles et du bénéfice maternel et ftal, l'utilisation de la méthadone est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cours de grossesse, des doses plus importantes de méthadone sont parfois nécessaires pour l'équilibre du traitement.
La prise chronique de méthadone par la mère en fin de grossesse, quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage aux opiacés chez le nouveau-né dont l'apparition peut être retardée de plusieurs heures à quelques jours.
Allaitement
La méthadone passe dans le lait maternel. La décision d'allaitement dépend de l'évaluation du rapport bénéfice/risque pour l'enfant. La méthadone pourrait prévenir chez le nouveau-né la survenue d'un syndrome de sevrage consécutif à une imprégnation opiacée "in utero".
Signes : myosis, bradypnée, dépression respiratoire, dème pulmonaire, somnolence, coma avec hypotension artérielle, bradycardie, apnée.
Comme avec d'autres opioïdes, des cas d'encéphalopathies ont été rapportés.
Le traitement symptomatique de la dépression respiratoire et de l'hypotension doit faire appel aux mesures de réanimation habituelles.
En cas de risque vital, l'administration par voie IV ou IM d'opiacés antagonistes (naloxone) doit tenir compte de la longue durée d'action de la méthadone (36 à 48 heures).
Des cas fatals d'ingestion accidentelle, en particulier chez des enfants ont été rapportés .
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.
D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause.
En ce qui concerne l'érythromycine, la spiramycine, la vincamine, le dolasétron et l'ondansétron seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale. Toutefois, certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable font exception à cette règle en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s'agit de la méthadone, des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine, arténimol, chloroquine, pipéraquine) et des neuroleptiques.
Cependant le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone et l'hydroxyzine ne suivent pas cet assouplissement et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.
Associations contre-indiquées
+ Morphiniques agonistes-antagonistes : nalbuphine, buprénorphine, pentazocine
Diminution de l'effet de la méthadone par blocage compétitif des récepteurs avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Morphiniques antagonistes partiels : naltrexone, nalméfène
Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Citalopram, escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Dompéridone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Hydroxyzine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Associations déconseillées
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe : Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol), certains antiparasitaires* (halofantrine, luméfantrine, pentamidine, arténimol, chloroquine, pipéraquine), les arsénieux, certains macrolides (érythromycine IV, spiramycine IV), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, quétiapine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), dolasétron IV et ondansétron IV, moxifloxacine, méquitazine, mizolastine, prucalopride, torémifène, vandétanib, vincamine IV.
Risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
* Pour les antiparasitaires : interrompre l'un des 2 traitements si cela est possible. Si l'association ne peut être évitée, un contrôle préalable du QT et une surveillance par ECG doit être mise en place.
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la méthadone.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.
Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+Alfuzosine, anagrélide, bédaquiline, fluoxétine, olanzapine
Risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée.
+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque : bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Cimétidine
Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la méthadone pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine
Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque de surdosage et risque majoré d'allongement du QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Fluvoxamine
Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la méthadone pendant le traitement par l'antidépresseur et après son arrêt.
+ Médicaments bradycardisants : antiarythmiques de classe Ia, certains antiarythmiques de classe III, antagonistes du calcium bradycardisants (diltiazem, vérapamil), anticholinestérasiques, bêta-bloquants, digitaliques, pilocarpine, etc
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Médicaments hypokaliémiants : amphotéricine B voie IV, glucocorticoïdes, diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, tétracosactide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer la méthadone et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, oxcarbazépine, primidone, phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne), rifabutine, rifampicine, griséofulvine, efavirenz, névirapine, dabrafénib, enzalutamide, eslicarbamazépine, etc
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique.
Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
+ Amprénavir (et par extrapolation, fosamprénavir), Nelfinavir, Bocéprévir et inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par l'antiprotéase.
Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de la méthadone.
+ Télaprévir
Risque d'augmentation de l'intervalle QT.
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone. Aucune adaptation de la dose de méthadone n'est requise lorsqu'on initie une co-administration avec le télaprévir. Toutefois, une surveillance clinique est recommandée, car la dose de méthadone au cours du traitement d'entretien peut devoir être adaptée chez certains patients.
+ Voriconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque de surdosage et risque majoré d'allongement du QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Associations à prendre en compte
+ Autres analgésiques morphiniques, barbituriques, benzodiazépines et apparentés, antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines, (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Majoration de la dépression centrale : L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Rilpivirine
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire lors de l'initiation d'un traitement associant la méthadone et la rilpivirine. Cependant, une surveillance clinique est recommandée, car un traitement d'entretien par la méthadone peut nécessiter un ajustement posologique chez certains patients.
+ Traitements de substitution nicotinique
Risque de surdosage lors du remplacement du tabac par le traitement substitutif.
Mises en garde spéciales
Le chlorhydrate de méthadone est un dérivé morphinique, dont l'usage est exclusivement réservé au traitement des pharmacodépendances aux opiacés.
Le succès du traitement est fortement corrélé à la posologie et aux mesures médico-psychologiques et socio-éducatives associées.
Le traitement peut révéler des troubles psychiatriques nécessitant une prise en charge spécialisée, adaptée à chaque patient.
L'arrêt brutal du traitement entraîne l'apparition d'un syndrome de sevrage opiacé et une diminution de la tolérance acquise. En cas de reprise du traitement, les mêmes précautions que lors de la mise en place du traitement doivent être prises.
La dose létale de la méthadone est de l'ordre de 1 mg/kg pour les enfants et les personnes naïves ou peu dépendantes aux opiacés. Afin d'éviter tout risque d'ingestion accidentelle, notamment par un enfant ou une personne naïve ou peu dépendante, les patients doivent être avertis de mettre les flacons en sûreté, de ne jamais ouvrir les flacons à l'avance, de les tenir hors de portée des enfants et de ne pas prendre ce médicament devant des enfants. Un service d'urgence doit être contacté immédiatement en cas d'ingestion accidentelle ou de suspicion d'ingestion .
Des cas d'allongement de l'intervalle QT et de torsades de pointe ont été rapportés au cours de traitements par la méthadone, principalement pour des posologies élevées (> 120 mg/j). La méthadone doit être administrée avec prudence, sous surveillance clinique, électrolytique et ECG, aux patients présentant un risque d'allongement de l'intervalle QT, c'est à dire en cas :
d'antécédent connu d'allongement du QT (congénital ou acquis),
d'antécédents familiaux de mort subite,
de posologie élevée, supérieure à 120 mg/j,
de pathologie cardiaque évoluée,
de traitements médicamenteux concomitants avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT (antiarythmiques de classe Ia, antiarythmiques de classe III, certains neuroleptiques, certains antiparasitaires, les arsénieux, certains macrolides, le dolasétron IV, l'ondansétron IV et la moxifloxacine, la méquitazine, la mizolastine, le prucalopride, le torémifène, le vandétanib, la vincamine IV) avec des médicaments connus pour provoquer une hypokaliémie, ou pour entraîner une bradycardie, ou pour inhiber significativement le métabolisme de la méthadone .
La prise concomitante de méthadone avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool est déconseillée .
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Ce médicament contient du glycérol et peut provoquer des céphalées et des troubles digestifs (diarrhée).
Précautions d'emploi
Ce médicament contient environ 9 g de saccharose par récipient unidose de 40 mg/15 ml. En tenir compte dans la ration journalière, en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
Ce médicament contient 14 mg d'éthanol (alcool) par ml de sirop.
La méthadone est également à utiliser avec précaution chez les sujets âgés, les femmes enceintes ou encore les patients présentant une pathologie telle que : asthme, insuffisance respiratoire, rénale ou hépatique grave, insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie, hypertrophie prostatique, épilepsie, diabète.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
sirop:
10 mg, 20 mg, 40 mg, 5 mg, 60 mg
gélule:
1 mg, 10 mg, 20 mg, 40 mg, 5 mg
sirop:
1,33 mg
gélule:
10 mg, 20 mg, 40 mg, 5 mg
sirop:
10 mg, 20 mg, 40 mg, 5 mg