CIPROFIBRATE - La réduction de la cholestérolémie sous ciprofibrate est due à l'abaissement des fractions athérogènes de faible densité (VLDL et LDL) par inhibition de la biosynthèse hépatique du cholestérol.
Le médicament CIPROFIBRATE appartient au groupe appelés Fibrates
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C10AB08
AMDIPHARM (IRLANDE) - Ciprofibrate gélule 100 mg , 2014-04-01
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Ciprofibrate gélule 100 mg , 2004-06-03
BIOGARAN (FRANCE) - Ciprofibrate gélule 100 mg , 2003-01-10
Ciprofibrate AMDIPHARM 100 mg
gélule 100,00 mg
AMDIPHARM (IRLANDE)
Ciprofibrate ARROW 100 mg
gélule 100,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Ciprofibrate BIOGARAN 100 mg
gélule 100,00 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Ciprofibrate MYLAN 100 mg
gélule 100,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Ciprofibrate NOR 100 mg
gélule 100,00 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Ciprofibrate QUALIMED 100 mg
gélule 100,00 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Ciprofibrate RATIOPHARM 100 mg
gélule 100,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ciprofibrate REF 100 mg
gélule 100,00 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Ciprofibrate RPG 100 mg
gélule 100,00 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Ciprofibrate SANDOZ 100 mg
gélule 100,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Ciprofibrate TEVA 100 mg
gélule 100,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ciprofibrate ZENTIVA 100 mg
gélule 100,00 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Hypercholestérolémies (type II a) et hypertriglycéridémies endogènes de l'adulte, isolées (type IV) ou associées (types II b et III):
lorsqu'un régime adapté et assidu s'est avéré insuffisant,
d'autant plus que la cholestérolémie après régime reste élevée et/ou qu'il existe des facteurs de risques associés.
La poursuite du régime est toujours indispensable.
A l'heure actuelle, on ne dispose pas d'essai contrôlé à long terme démontrant l'efficacité du ciprofibrate dans la prévention primaire ou secondaire des complications de l'athérosclérose.
La réduction de la cholestérolémie sous ciprofibrate est due à l'abaissement des fractions athérogènes de faible densité (VLDL et LDL) par inhibition de la biosynthèse hépatique du cholestérol. De plus, la production de HDL-cholestérol (protecteur) est généralement augmentée. Les deux phénomènes contribuent à améliorer la répartition du cholestérol plasmatique en réduisant de façon importante le rapport : qui est fortement accru au cours des hyperlipidémies athérogènes.
Les xanthomes tendineux et tubéreux, les dépôts extravasculaires de cholestérol, de faible densité, peuvent subir sous traitement prolongé efficace (réduction importante de la cholestérolémie) une régression importante, voire une disparition totale.
Un effet antiagrégant plaquettaire et un effet fibrinolytique ont pu être démontrés avec le ciprofibrate.
Il a été démontré qu'un traitement par fibrates peut réduire les événements coronaires, cependant les fibrates n'ont pas montré de diminution de la mortalité toutes causes en prévention primaire et secondaire des maladies cardio-vasculaires.
Absorption
La concentration plasmatique maximale est atteinte 2 heures après l'administration.
Distribution
Le ciprofibrate étant fortement lié aux protéines plasmatiques, il est susceptible de déplacer certains produits de leur site de fixation.
Il est donc conseillé d'adapter leur posologie, en particulier celle des antivitamines K .
Demi-vie plasmatique
La demi-vie plasmatique est d'environ 17 heures; elle permet une seule prise du médicament par jour.
Métabolisme et élimination
Le ciprofibrate est éliminé sous forme inchangée et glycuroconjuguée. Les études conduites indiquent l'absence d'accumulation et montrent que les taux sanguins sont proportionnels à la dose administrée.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Des réactions cutanées, principalement de type allergique, ont été signalées : éruptions cutanées transitoires, urticaire, prurit et, très rarement, photosensibilité.
Comme avec d'autres médicaments de cette classe, quelques cas d'alopécie ont été rapportés.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Comme pour les autres fibrates, une myalgie et une myopathie, y compris une myosite et de rares cas de rhabdomyolyse, ont été décrits. Dans la majorité des cas, la toxicité musculaire est réversible à l'arrêt du traitement .
Affections du système nerveux
Quelques cas de céphalées et de vertige ont été décrits.
Des sensations vertigineuses et une somnolence ont été rapportées dans de rares cas seulement en association avec le ciprofibrate.
Comme avec d'autres médicaments de cette classe, quelques cas d'impuissance ont été rapportés.
Affections gastro-intestinales
Quelques cas de symptômes gastro-intestinaux, y compris des nausées, des vomissements, une diarrhée, une dyspepsie et une douleur abdominale ont été décrits. En règle générale, ces effets indésirables, qui ont été légers à modérés, sont survenus peu après l'instauration du traitement et leur fréquence a diminué au long cours.
Affections hépatobiliaires
Comme avec d'autres fibrates, des valeurs biologiques de la fonction hépatique ont été anormales dans quelques cas. De très rares cas de cholestase ou de cytolyse d'évolution exceptionnellement chronique ont été rapportés .
On ne dispose pas actuellement de données permettant d'apprécier les effets indésirables associés à une utilisation à long terme et plus particulièrement le risque de lithiase biliaire.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Des cas isolés de pneumopathies interstitielles ou de fibrose pulmonaire ont été rapportés.
Troubles généraux
Très rarement une fatigue a été rapportée en lien avec le ciprofibrate.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Thrombopénie Fréquence indéterminée.
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les situations suivantes:
insuffisance hépatique,
insuffisance rénale,
en association avec un autre fibrate .
Ce médicament est généralement déconseillé:
en association avec les inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase
ainsi que pendant l'allaitement .
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation du ciprofibrate chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses élevées, mais aucun signe de tératogénicité n'a été observé . Le ciprofibrate est déconseillée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Allaitement
L'excrétion dans le lait maternel humain du ciprofibrate/ses métabolites n'est pas connu. Le ciprofibrate est détecté dans le lait maternel chez le rat. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut pas être exclu. Il convient de prendre la décision soit d'interrompre l'allaitement, soit d'interrompre le traitement par le ciprofibrate en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fécondité
Les études effectuées chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet du ciprofibrate sur la fécondité .
Un surdosage par le ciprofibrate a été rapporté dans de rares cas et sans que des effets indésirables caractéristiques n'aient été identifiés. Il n'existe pas d'antidote spécifique au ciprofibrate. Le traitement d'un surdosage est symptomatique. Un lavage gastrique et une surveillance médicale adaptée seront instaurés si besoin. Le ciprofibrate n'est pas dialysable.
Associations contre-indiquées
+ Fibrates (autres)
Risque majoré d'effets indésirables à type de rhabdomyolyse, de myoglobinurie et d'antagonisme pharmacodynamique entre les deux molécules .
+ Rosuvastatine à la dose de 40 mg
Risque d'addition d'effets indésirables (doses-dépendants) à type de rhabdomyolyse.
Associations déconseillées
+ Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines)
Risque d'addition d'effets indésirables (doses-dépendants) à type de rhabdomyolyse et de myoglobinurie . Ne pas dépasser 10 mg de simvastatine.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le fibrate et 8 jours après son arrêt.
+ Colchicine
Risque de majoration des effets indésirables musculaires de ces substances, et notamment de rhabdomyolyse.
Surveillance clinique et biologique, particulièrement au début de l'association.
Associations à prendre en compte
Hypoglycémiants oraux
Bien que le ciprofibrate puisse potentialiser les effets des hypoglycémiants oraux, les données disponibles ne suggèrent pas qu'une telle interaction soit cliniquement significative.
strogènes
Les strogènes peuvent augmenter le taux de lipides. Bien qu'une interaction pharmacodynamique soit suggérée, aucune donnée clinique n'est actuellement disponible.
Si après une période d'administration de quelques mois (3 à 6 mois), une réduction satisfaisante des concentrations sériques de lipides n'est pas obtenue, des moyens thérapeutiques complémentaires ou différents doivent être envisagés.
Muscle
Des atteintes musculaires, y compris d'exceptionnels cas de rhabdomyolyse, ont été rapportées avec les fibrates.
Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse, une faiblesse musculaire et/ou une élévation importante de la CPK d'origine musculaire (supérieure à 5 fois la normale) ; dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
En outre, le risque d'atteinte musculaire peut être majoré en cas d'association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de l'HMG-CoA réductase .
L'atteinte musculaire étant dose-dépendante, la posologie quotidienne ne doit pas être supérieure à 100 mg.
Le risque de myopathie peut être augmenté en présence des facteurs prédisposants suivants :
insuffisance rénale ou hypoalbuminémie comme c'est le cas dans le syndrome néphrotique,
hypothyroïdisme,
consommation excessive d'alcool,
âge supérieur à 70 ans,
antécédents personnels ou familiaux de maladies musculaires génétiques,
antécédents personnels d'atteinte musculaire avec un autre fibrate.
L'hypothyroïdie, qui peut être une cause de dyslipidémie, doit être diagnostiquée et corrigée avant tout traitement.
Fonction hépatique
Utiliser avec précaution chez les patients présentant des anomalies hépatiques.
Des augmentations des transaminases ont été observées de manière généralement transitoire, chez certains malades. Dans l'état actuel des connaissances, elles paraissent justifier :
un contrôle systématique des transaminases tous les 3 mois pendant les 12 premiers mois de traitement,
un arrêt de traitement en cas d'augmentation des ASAT et des ALAT à plus de 3 fois la limite supérieure de la normale ou si une atteinte hépatique cholestatique est diagnostiquée.
En cas de traitement conjoint par des antivitamines K, ceux-ci doivent être donnés à des doses réduites ajustées en fonction de l'INR .
Population pédiatrique
Chez l'enfant, l'innocuité à long terme n'étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d'un organisme en croissance n'étant pas connus, l'utilisation ne doit être envisagée que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.
Excipient
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
gélule:
100 mg, 100,00 mg
gélule:
100 mg