EMLAPATCH - EMLA produit une anesthésie de la peau par la libération de lidocaïne et de prilocaïne dans les couches de la peau et à proximité de récepteurs dermiques de la douleur et des terminaisons nerveuses.
Le médicament EMLAPATCH appartient au groupe appelés Anesthésiques locaux
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N01BB20
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE) - Emlapatch pansement adhésif cutané 0,0250 g+0,0250 g , 1996-01-23
Emlapatch 5 %
pansement adhésif cutané 0,0250 g+0,0250 g
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
EMLAPATCH est indiquée pour :
Anesthésie topique de la peau saine lors de :
l'insertion d'aiguilles, par exemple insertion de cathéters intraveineux ou prélèvements sanguins
procédures chirurgicales superficielles.
chez les adultes et dans la population pédiatrique.
EMLA produit une anesthésie de la peau par la libération de lidocaïne et de prilocaïne dans les couches de la peau et à proximité de récepteurs dermiques de la douleur et des terminaisons nerveuses.
La lidocaïne et la prilocaïne sont des anesthésiques locaux de type amide. Ces deux composants stabilisent les membranes neuronales en inhibant les flux ioniques nécessaires à l'initiation et à la conduction des influx, produisant ainsi une anesthésie locale. La qualité de l'anesthésie dépend du temps d'application et de la dose utilisée.
Peau
EMLA Patch est appliqué sur la peau intacte Le temps nécessaire pour obtenir une anesthésie fiable de la peau intacte est de 1 à 2 heures, en fonction du type d'intervention. L'effet anesthésique local est renforcé avec des durées d'application plus longues de 1 à 2 heures sur la plupart des parties du corps, à l'exception de la peau du visage. Compte tenu de la finesse de la peau du visage et d'une irrigation sanguine élevée des tissus, un effet anesthésique local maximal est obtenu après 30 à 60 minutes sur le front et les joues. La durée de l'anesthésie après l'application d'EMLA pendant 1 à 2 heures est d'au moins 2 heures après le retrait du pansement, excepté sur le visage où ce délai est plus court. EMLA est tout aussi efficace et a le même temps de déclenchement de l'effet anesthésiant quel que soit le niveau de pigmentation de la peau de claire à foncée (types de peau de I à VI).
Au cours des études cliniques avec application d'EMLA sur la peau intacte, aucune différence en termes de sécurité d'emploi ou d'efficacité (y compris pour le délai d'installation de l'anesthésie) n'a été mise en évidence entre les patients âgés (65-96 ans) et les patients plus jeunes.
EMLA produit une réponse vasculaire biphasique impliquant une vasoconstriction initiale suivie d'une vasodilatation au site d'application . Indépendamment de la réponse vasculaire, EMLA facilite l'insertion de l'aiguille par rapport au placebo.
Chez les patients atteints de dermatite atopique, une réaction vasculaire similaire mais plus courte a été observée, avec survenue d'un érythème dans les 30-60 minutes, ce qui indique une absorption plus rapide par la peau . EMLA peut causer une augmentation transitoire de l'épaisseur cutanée, provoquée en partie par l'hydratation de la peau sous le pansement occlusif. L'épaisseur de la peau se réduit au cours des 15 minutes suivant l'exposition à l'air.
La profondeur de l'anesthésie cutanée augmente avec le temps d'application. Chez 90 % des patients, l'anesthésie est suffisante pour l'insertion d'un poinçon de biopsie (de 4 mm de diamètre) à une profondeur de 2 mm après 60 minutes et 3 mm après 120 minutes de traitement par EMLA.
Population pédiatrique
Des études cliniques impliquant plus de 2300 patients pédiatriques de tout âge ont démontré une efficacité pour la douleur liée à l'aiguille (prélèvement sanguin veineux, cathétérisme, vaccination sous‑cutanée et intramusculaire, ponction lombaire), pour le traitement des lésions vasculaires au laser, et le curetage des molluscum contagiosum. EMLA a diminué la douleur lors de l'insertion d'aiguilles et lors de l'injection de vaccins. L'efficacité analgésique a augmenté d'une application de 15 minutes à une application de 90 minutes sur une peau normale ; mais sur des lésions vasculaires, une application de 90 minutes n'a pas fourni de bénéfice supérieur à une application de 60 minutes. EMLA ne montre pas de bénéfice versus placebo concernant la cryothérapie à l'azote liquide des verrues communes.
Onze études cliniques réalisées chez des nouveau‑nés et des nourrissons ont montré que les pics de concentrations de méthémoglobine qui survenaient environ 8 heures après l'administration épicutanée d'EMLA, étaient cliniquement non significatifs au dosage recommandé et reviennent à des valeurs normales après environ 12‑13 heures. La formation de méthémoglobine est associée à la quantité cumulée de prilocaïne absorbée par voie percutanée et peut donc augmenter en fonction de l'allongement de la durée d'application d'EMLA.
L'utilisation d'EMLA avant une vaccination rougeole‑oreillons‑rubéole ou avant l'administration intramusculaire d'un vaccin inactivé diphtérie‑coqueluche‑tétanos‑poliovirus ‑Haemophilus influenzae b ou d'un vaccin contre l'hépatite B n'a pas affecté la moyenne des titres en anticorps, le taux de séroconversion ou la proportion de patients obtenant des titres d'anticorps protecteurs ou positifs après immunisation, par rapport aux patients traités par un placebo.
Absorption, distribution, biotransformation et élimination
L'absorption systémique de la lidocaïne et de la prilocaïne à partir d'EMLA est fonction de la dose, de la surface d'application et du temps d'application. Des facteurs additionnels incluent l'épaisseur de la peau (qui varie selon les parties du corps) ainsi que d'autres facteurs tels que les maladies de la peau, et le rasage. Les concentrations plasmatiques après traitement par EMLA sont de 20 à 60 % inférieures pour la prilocaïne par rapport à la lidocaïne en raison d'un volume de distribution supérieur et d'une clairance plus rapide. La voie d'élimination principale de la lidocaïne et de la prilocaïne est le métabolisme hépatique et les métabolites sont éliminés par voie rénale. Toutefois, les taux de métabolisation et d'élimination des anesthésiques locaux après une application topique d'EMLA dépendent de la vitesse d'absorption. Par conséquent, une réduction de la clairance, notamment chez les patients présentant une atteinte sévère de la fonction hépatique, a des effets limités sur les concentrations plasmatiques systémiques après administration d'une dose unique d'EMLA et après administrations réitérées une fois par jour de doses uniques à court terme (jusqu'à 10 jours).
Les symptômes de toxicité anesthésique locale deviennent de plus en plus marqués lorsque la concentration plasmatique de l'une ou l'autre des substances actives augmente de 5 à 10 μg/ml. Il convient de considérer que la toxicité de la lidocaïne et celle de la prilocaïne sont additives.
Peau intacte
Les données pharmacocinétiques disponibles se réfèrent à l'application d'EMLA crème 5% sur la peau saine.
Après l'application sur les cuisses chez les adultes (60 g de crème /400 cm2 pendant 3 heures), le taux d'absorption était d'environ 5 % de la lidocaïne et de la prilocaïne. Les concentrations plasmatiques maximales (en moyenne de 0,12 et 0,07 µg / ml) ont été atteintes environ 2-6 heures après l'application.
Le degré d'absorption systémique était d'environ 10% après l'application sur le visage (10 g/100 cm2 pendant 2 heures). Les concentrations plasmatiques maximales (en moyenne de 0,16 et 0,06 µg / ml) ont été atteintes après environ 1,5 à 3 heures.
Populations spéciales
Patients âgés
Après application d'EMLA sur la peau intacte de patients gériatriques ou sur d'autres patients non gériatriques, les taux plasmatiques de lidocaïne et de prilocaïne sont très faibles et nettement inférieures aux niveaux toxiques potentiels.
Après application d'EMLA répétée quotidiennement pendant 10 jours consécutifs, les concentrations plasmatiques maximales ne dépendent pas de l'âge du patient, mais sont significativement (p<0,01) liées à la surface de la zone traitée.
Population pédiatrique
Les concentrations plasmatiques maximales de lidocaïne et de prilocaïne après application d'EMLA chez les patients pédiatriques de différents âges étaient également en dessous des niveaux potentiellement toxiques. Voir tableau 4.
Tableau 4. Concentrations plasmatiques de lidocaïne et de prilocaïne dans les groupes pédiatriques âgés de 0 mois à 8 ans
Age | Quantité de crème appliquée | Temps d'application de la crème sur la peau | Concentration plasmatique [ng/ml] Lidocaïne Prilocaïne |
0 ‑ 3 mois | 1 g/10 cm2 | 1 heure | 135 107 |
3 ‑ 12 mois | 2 g/16 cm2 | 4 heures | 155 131 |
2 ‑ 3 ans | 10 g/100 cm2 | 2 heures | 315 215 |
6 ‑ 8 ans | 10 16 g/100‑160 cm2 (1 g/ 10 cm2) | 2 heures | 299 110 |
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont liés au site d'administration (réactions locales transitoires au site d'application) et sont rapportés comme fréquents.
Liste des réactions indésirables sous forme de tableau
Les incidences des effets indésirables (EIs) associés à un traitement par EMLA sont présentées dans le tableau ci-dessous. Le tableau est basé sur les évènements indésirables rapportés pendant les essais cliniques et/ou l'utilisation post-commercialisation. Les effets indésirables sont listés par ordre de fréquence, selon la terminologie MedDRA par Classe de Système d'Organe (SOC), au niveau des termes préférés.
Dans chaque Classe de Système d'Organe, les fréquences des effets indésirables sont répertoriées comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, <1/1000) et très rare (< 1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans un ordre de sévérité décroissante.
Tableau 3 Effets indésirables
Classe de Système d'Organe | Fréquent | Peu fréquent | Rare |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Méthémoglobinémie | ||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité | ||
Affections oculaires | Irritation de la cornée | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Purpura, pétéchies (en particulier après des durées d'application plus longues chez les enfants souffrant de dermatite atopique ou de molluscum contagiosum) | ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Erythème au site d'application dème au site d'application Pâleur au site d'application | Sensation de brûlure Prurit au site d'application Chaleur au site d'application |
Grossesse
Bien qu'une application topique soit uniquement associée à un faible taux d'absorption systémique, l'utilisation d'EMLA chez les femmes enceintes doit être considérée avec précaution car les données disponibles concernant l'utilisation d'EMLA chez les femmes enceintes sont insuffisantes. Cependant, des études chez l'animal n'ont pas montré d'effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire/ftal, l'accouchement ou le développement postnatal. Une toxicité de reproduction a été montrée lors d'une administration sous cutanée/intramusculaire de fortes doses de lidocaïne ou de prilocaïne excédant considérablement l'exposition lors d'une application topique .
La lidocaïne et la prilocaïne traversent la barrière placentaire, et peuvent être absorbées par les tissus ftaux. Il est raisonnable de penser que la lidocaïne et la prilocaïne ont été utilisées chez de nombreuses femmes enceintes ou en âge de procréer. Jusqu'à présent, aucun trouble spécifique de la fonction reproductrice n'a été rapporté, par exemple : une incidence accrue de malformations ou autres effets directement ou indirectement nocifs pour le ftus.
Allaitement
La lidocaïne et en toute probabilité la prilocaïne sont excrétées dans le lait, mais en quantités si faibles qu'il n'y a généralement pas de risque que l'enfant soit affecté à des doses thérapeutiques. EMLA peut être utilisé pendant l'allaitement en cas de nécessité clinique.
Fertilité
Des études chez l'animal n'ont montré aucune altération de la fertilité des rats mâles ou femelles .
De fortes doses de prilocaïne peuvent augmenter les taux de méthémoglobine, en particulier chez des patients traités par des médicaments inducteurs de méthémoglobine (ex : les sulfamides, nitrofurantoïne, phénytoïne, phénobarbital). Cette liste n'est pas exhaustive.
Avec des doses élevées d'EMLA, le risque de toxicité systémique supplémentaire doit être envisagé chez les patients recevant d'autres anesthésiques locaux ou des médicaments de structure apparentée aux anesthésiques locaux, puisque les effets toxiques sont additifs.
Les médicaments qui réduisent la clairance de la lidocaïne (par exemple la cimétidine ou les bétabloquants) peuvent causer des concentrations plasmatiques potentiellement toxiques lorsque la lidocaïne est administrée à fortes doses répétées sur une longue période. De telles interactions devraient cependant être sans conséquence clinique lors d'un traitement de courte durée avec la lidocaïne aux doses recommandées (par exemple : EMLAPATCH).
Population pédiatrique
Des études d'interaction spécifiques chez les enfants n'ont pas été réalisées. Les interactions semblent similaires à celles de la population adulte.
Analogues en Russie
пластырь:
700 мг
гель д/местн. прим.:
2%
гель д/местн. прим.:
2%
р-р д/инъекц.:
10 мг/мл, 20 мг/мл, 100 мг/мл
капли глазные:
2%
гель д/местн. прим.:
5%
спрей д/местн. прим.:
4.6 мг/доза
спрей д/местн. и наружн. прим.:
10%, 4.6 мг/доза
гель д/местн. прим.:
2.5%, 1%
Analogues en France
solution injectable à usage dentaire:
54,000 mg
solution injectable:
10 mg
crème pour usage dentaire:
20 mg
crème pour usage dentaire:
10 mg
solution injectable:
10 mg, 10,0 mg, 10,00 mg, 16,22 mg, 20 mg, 20,0 mg, 5,00 mg, 8,11 mg
solution pour pulvérisation buccale:
5 g
emplâtre:
700 mg (5 % m/m)
solution injectable:
25 mg