Résumé des caractéristiques du médicament - EPOPROSTENOL

Langue

- Français

EPOPROSTENOL

EPOPROSTENOL - L'époprosténol sodique, le sel monosodique de l'époprosténol, est une prostaglandine naturellement présente dans l'organisme et produite au niveau de la paroi interne des vaisseaux sanguins (intima).

Le médicament EPOPROSTENOL appartient au groupe appelés Prostacycline (Pg I2)

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - B01AC09

Substance active: ÉPOPROSTÉNOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Epoprostenol poudre et solvant pour solution injectable 0,500 mg , 2010-09-13

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Epoprostenol poudre et solvant pour solution injectable 1,500 mg , 2010-09-13

INTSEL CHIMOS (FRANCE) - Epoprostenol poudre et solvant pour solution injectable (IV) 0,500 mg , 2010-07-28

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Epoprostenol ARROW 0,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable 1,500 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Epoprostenol ARROW 1,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable 1,500 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Epoprostenol INTSEL CHIMOS 0,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable (IV) 1,500 mg

INTSEL CHIMOS (FRANCE)

Epoprostenol INTSEL CHIMOS 1,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable (IV) 1,500 mg

INTSEL CHIMOS (FRANCE)

Epoprostenol PANPHARMA 0,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable 1,500 mg

PANMEDICA (FRANCE)

Epoprostenol PANPHARMA 1,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable 1,500 mg

PANMEDICA (FRANCE)

Epoprostenol SANDOZ 0,5 mg

poudre et solvant pour solution pour perfusion 1,500 mg

SANDOZ (FRANCE)

Epoprostenol SANDOZ 1,5 mg

poudre et solvant pour solution pour perfusion 1,500 mg

SANDOZ (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable : 0,500 mg, 1,500 mg
  • poudre et solvant pour solution injectable (IV) : 0,500 mg, 1,500 mg
  • poudre et solvant pour solution pour perfusion : 0,500 mg, 1,500 mg

Dosage

L'époprosténol est indiqué uniquement en perfusion continue par voie intraveineuse. Il ne doit pas être administré en bolus.
Posologie:
Adultes
Test de vasodilatation en aigu:
Ce test n'est pas destiné à établir la dose de perfusion d'époprosténol au long cours. Il n'a pour seul intérêt que de dépister les patients répondeurs aux vasodilatateurs oraux (tels que les inhibiteurs calciques). Il peut aisément être remplacé par un test au monoxyde d'azote (NO) inhalé, plus simple et dénué de retentissement systémique.
La perfusion sera débutée à raison de 2 ng/kg/min, puis augmentée par paliers de 2 ng/kg/min toutes les 15 minutes ou moins fréquemment, jusqu'à une réponse hémodynamique maximale ou l'apparition d'effets pharmacologiques limitants (par ex: nausées, vomissements, céphalées, hypotension ou tachycardie).
A titre indicatif, au cours des essais cliniques, la dose maximale administrée en aigu sans que de tels effets soient observés a été en moyenne de 8,6 ± 0,3 ng/kg/min.
Perfusion continue au long cours:
La perfusion continue au long cours d'époprosténol sera administrée à l'aide d'un cathéter veineux central. De façon temporaire, avant la mise en place d'une voie d'abord centrale, l'époprosténol pourra être administré par voie intraveineuse périphérique. Les perfusions au long cours seront débutées avec une dose inférieure de 4 ng/kg/min par rapport à la dose de débit de perfusion maximal toléré. Si le débit de perfusion maximal toléré est inférieur à 5 ng/kg/min, la perfusion au long cours sera débutée avec un débit moitié du débit maximal toléré.
Ajustements des doses perfusées lors du traitement au long cours:
Le débit de perfusion au long cours sera ajusté en fonction de la persistance, de la récurrence ou de l'aggravation des symptômes d'hypertension artérielle pulmonaire, ou bien de la survenue d'événements indésirables qui seraient dus à une dose trop importante d'époprosténol.
Dans la majorité des cas, la dose nécessaire augmente progressivement au cours du temps par rapport à la dose utilisée à l'initiation du traitement au long cours. L'augmentation de la dose doit être envisagée si les symptômes d'hypertension artérielle pulmonaire persistent ou bien récidivent après une amélioration. Le débit de perfusion sera augmenté par paliers de 1 à 2 ng/kg/min, en respectant un intervalle suffisant pour permettre l'évaluation de la réponse clinique; dans la plupart des cas cet intervalle est de 12 à 24 heures. Après tout changement de débit de perfusion, le patient sera gardé en observation pendant plusieurs heures avec notamment surveillance de la pression artérielle systémique en position debout/couchée et du rythme cardiaque, afin de vérifier que la nouvelle dose est bien tolérée.
La survenue pendant un traitement au long cours d'effets pharmacologiques indésirables dose-dépendants, tels que ceux observés lors d'un test en aigu, peut nécessiter une réduction du débit de perfusion; il se peut aussi qu'un effet de ce type disparaisse sans ajustement de posologie.
Les diminutions de doses jusqu'à résorption des effets dose-limitants doivent se faire progressivement, par paliers de 2 ng/kg/min toutes les 15 minutes ou à intervalles plus longs.
Il est impératif d'éviter toute interruption brutale de la perfusion d'époprosténol ou une réduction brusque du débit de perfusion en raison du risque majeur de survenue d'un effet rebond important. Hormis dans les situations où le pronostic vital est engagé à court terme (coma, collapsus, etc.), les ajustements du débit de perfusion de l'époprosténol devront être réalisés progressivement par pallier en évitant toute modification trop brutale.
Utilisation chez l'enfant:
Les données relatives à l'utilisation de l'époprosténol dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire chez l'enfant sont limitées.
Utilisation chez les sujets âgés:
Les données relatives à l'utilisation de l'époprosténol chez le sujet âgé de plus de 65 ans sont limitées. De façon générale chez ces patients, le choix d'une posologie doit être prudent, en raison d'un plus grand risque de dysfonctionnement hépatique, rénal, cardiaque, et de pathologies ou de traitements associés.
Mode d'administration
Pour une perfusion intraveineuse au long cours, la solution d'époprosténol sera administrée par un cathéter veineux central à demeure à l'aide d'une pompe pour perfusion continue portable pour usage ambulatoire.
Afin d'éviter d'éventuelles interruptions dans l'administration du médicament en cas de dysfonctionnement accidentel, le patient doit pouvoir avoir accès à une pompe pour perfusion et à un matériel de perfusion de rechange.
La pompe ambulatoire utilisée pour administrer l'époprosténol doit:
être légère et de petite taille,
permettre des ajustements du débit de perfusion par paliers de 1 ng/kg/min,
être munie d'un système d'alarme se déclenchant en cas de survenue d'une obstruction dans la tubulure, en fin de perfusion, et à péremption des piles,
permettre une précision du débit programmé d'au moins 6 %,
fonctionner par pression positive (continue ou pulsatile), l'intervalle entre les poussées ne devant pas dépasser 3 minutes avec les débits utilisés pour l'administration de l'époprosténol,
être équipée d'un système de poche réfrigérante.
Le réservoir doit être en chlorure de polyvinyle, en polypropylène ou en verre.
La préparation de la solution à perfuser et le calcul du débit de perfusion devront être réalisés avec la plus grande attention.
La préparation devra être réalisée en suivant les modalités décrites ci-après.
La reconstitution et la dilution de la solution doivent être réalisées en conditions stériles et immédiatement avant l'administration.
Pour la reconstitution de la solution, la poudre sera diluée uniquement avec la solution tampon de glycine stérile fournie.
Reconstitution:
1. Utiliser uniquement la solution tampon de glycine fournie comme diluant pour reconstituer la solution.
2. Extraire environ 10 ml de solution tampon de glycine dans une seringue stérile, injecter le contenu de la seringue dans le flacon EPOPROSTENOL SANDOZ 0,5 mg, contenant la poudre et agiter doucement jusqu'à sa dissolution.
3. Extraire la solution ainsi produite dans la seringue, puis la réinjecter dans le volume restant de solution tampon de glycine et bien mélanger.
Dilution:
La solution d'époprostenol reconstituée peut être utilisée dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire soit directement soit sous forme diluée. La solution reconstituée doit être diluée uniquement avec la solution tampon de glycine fournie. Ne pas utiliser une solution de chlorure de sodium pour perfusion (communément désignée sous le terme sérum physiologique) pour la dilution de l'époprosténol utilisé pour le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire.
Les concentrations les plus fréquemment utilisées dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire sont les suivantes:
30 000 ng/ml - 1,5 mg d'époprosténol reconstitué dans un volume total de 50 ml de tampon de glycine utilisé comme diluant.
15 000 ng/ml - 1,5 mg d'époprosténol reconstitué et dilué dans un volume total de 100 ml de tampon de glycine utilisé comme diluant.
10 000 ng/ml - 2 flacons de 0,5 mg d'époprosténol reconstitués et dilués dans un volume total de 100 ml de tampon de glycine utilisé comme diluant.
5 000 ng/ml - 1 flacon de 0,5 mg d'époprosténol reconstitué et dilué dans un volume total de 100 ml de tampon de glycine utilisé comme diluant.
La concentration maximale recommandée pour l'utilisation dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire est de 60 000 ng/ml.
Etape de filtration:
Une filtration de la solution est nécessaire avant son administration sous forme concentrée ou diluée. Pour réaliser la filtration, extraire le produit reconstitué dans une grande seringue, puis fixer le filtre stérile fourni sur la seringue.
Transférer la solution concentrée directement dans la solution pour perfusion choisie, en exerçant une pression ferme et continue sur le piston; en pratique, il faut environ 70 secondes pour filtrer 50 ml de solution concentrée.
Retirer le filtre de la seringue et la remplir avec le volume de tampon de glycine nécessaire pour obtenir la dilution recherchée.
Fixer de nouveau le filtre sur la seringue, et transférer le tampon supplémentaire à travers le filtre dans la solution concentrée contenue dans la cassette. Bien mélanger.
Le filtre doit être utilisé une seule fois, puis jeté.
Administration
La solution doit être préparée juste avant l'administration et utilisée immédiatement.
Après reconstitution et dilution selon les recommandations mentionnées ci-dessus, la solution pour perfusion d'époprosténol se présente avec un pH d'environ 10 et restera stable pour conserver 90 % de son efficacité pendant environ 12 heures, si elle est maintenue à 25°C.
Aussi, la solution reconstituée ne doit pas être utilisée sur une période de plus de 12 heures lorsqu'elle est administrée à température ambiante (entre 15°C et 25°C). Elle ne doit pas être exposée à des températures dépassant 25°C et doit être maintenue à l'abri de la lumière.
D'un point de vue microbiologique, si la solution reconstituée n'est pas utilisée immédiatement, le respect des conditions de conservation avant son administration sont sous la responsabilité de l'utilisateur et celles-ci ne doivent normalement pas dépasser 24 heures avec des températures de conservations se maintenant entre 2°C et 8°C. Dans ces conditions, la durée maximale de perfusion sera de 8 heures à température ambiante.
Avant utilisation, la solution sera inspectée et jetée en cas de coloration anormale ou s'il existe des particules solides en suspension.
Calcul du débit de perfusion:
Le débit de perfusion Δ(ml/h) sera calculé au moyen de la formule suivante:
D représente la dose prescrite d'époprosténol exprimée en ng/kg/min.
P représente le poids corporel du patient exprimé en kg.
F représente la concentration d'époprosténol exprimée en ng/ml et calculée sur la base de la formule suivante:
F (ng/ml) = Q (ng)/VD (ml) où VD représente le volume de dilution du solvant exprimé en ml et Q la quantité d'époprosténol exprimée en ng.
Exemples de débits de perfusion:
Débits de perfusion (ml/h) pour une solution d'époprostenol concentrée à 15 000 ng/ml:
Concentration = 15 000 ng/ml d'époprosténol
Dosage (ng/kg/min) Poids corporel (kg)
30
40
50
60
70
80
90
100
4
1.0
1.1
1.3
1.4
1.6
6
1.0
1.2
1.4
1.7
1.9
2.2
2.4
8
1.0
1.3
1.6
1.9
2.2
2.6
2.9
3.2
10
1.2
1.6
2.0
2.4
2.8
3.2
3.6
4.0
12
1.4
1.9
2.4
2.9
3.4
3.8
4.3
4.8
14
1.7
2.2
2.8
3.4
3.9
4.5
5.0
5.6
16
1.9
2.6
3.2
3.8
4.5
5.1
5.8
6.4
Débits de perfusion en ml/h.
Débits de perfusion (ml/h) pour une solution d'époprostenol concentrée à 5 000 ng/ml:
Concentration = 5 000 ng/ml d'époprosténol
Dosage (ng/kg/min) Poids corporel (kg)
30
40
50
60
70
80
90
100
2
1.0
1.2
1.4
1.7
1.9
2.2
2.4
4
1.4
1.9
2.4
2.9
3.4
3.8
4.3
4.8
6
2.2
2.9
3.6
4.3
5.0
5.8
6.5
7.2
8
2.9
3.8
4.8
5.8
6.7
7.7
8.6
9.6
10
3.6
4.8
6.0
7.2
8.4
9.6
10.8
12.0
12
4.3
5.8
7.2
8.6
10.1
11.5
13.0
14.4
14
5.0
5.7
8.4
10.1
11.8
13.4
15.1
16.8
16
5.8
7.7
9.6
11.5
13.4
15.4
17.3
19.2
Débits de perfusion en ml/h.

Indications

L'époprosténol est indiqué dans le traitement en perfusion intraveineuse continue, de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP):

hypertension artérielle pulmonaire idiopathique - familiale ou sporadique

hypertension artérielle pulmonaire associée à une collagénose systémique

Chez les patients en stade clinique fonctionnel III ou IV dans l'échelle de sévérité de la New York Heart Association (NYHA).

Le traitement ne doit être initié et suivi que par des cliniciens expérimentés dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire. Le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite dans des services disposant d'une unité de soins intensifs et d'une unité d'exploration cardiologique invasive.

Pharmacodynamique

L'époprosténol sodique, le sel monosodique de l'époprosténol, est une prostaglandine naturellement présente dans l'organisme et produite au niveau de la paroi interne des vaisseaux sanguins (intima). L'époprosténol est l'inhibiteur le plus puissant de l'agrégation plaquettaire connu à ce jour. Il est également un vasodilatateur puissant.

L'activité de l'époprosténol s'exerce principalement par la stimulation de l'adénylate cyclase, qui conduit à des augmentations de l'adénosine 3'-5' monophosphate cyclique (AMPc) intracellulaire. Une stimulation séquentielle de l'adénylate cyclase, suivie de l'activation de la phosphodiestérase, a été observée au niveau des plaquettes, chez l'homme. Des niveaux élevés d'AMPc régulent les concentrations intracellulaires de calcium en stimulant l'élimination du calcium ; l'agrégation plaquettaire est ainsi inhibée par la réduction de calcium intracytoplasmique, qui interfère ainsi sur la morphologie, l'agrégation et la sécrétion plaquettaire.

Effets pharmacodynamiques

La perfusion de 4 nanogrammes/kg/min pendant 30 minutes n'a pas entraîné d'effet significatif sur le rythme cardiaque ou sur la pression artérielle, mais des bouffées vasomotrices au niveau du visage peuvent survenir à ces doses.

Hypertension artérielle pulmonaire

Des perfusions intraveineuses d'époprosténol d'une durée allant jusqu'à 15 minutes ont montré des augmentations dose-dépendantes de l'index cardiaque (IC) et du volume d'éjection systolique, ainsi que des diminutions dose-dépendantes de la résistance vasculaire pulmonaire (RVP), de la résistance pulmonaire totale et de la pression artérielle systémique moyenne (PASm). Les effets de l'époprosténol sur la pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm) chez les patients atteints d'HTAP se sont révélés variables et mineurs.

L'effet de perfusions continues au long cours d'époprosténol chez des patients atteints d'HTAP idiopathique ou familiale a été étudié dans deux études prospectives en ouvert, randomisées, d'une durée de 8 et 12 semaines (respectivement n = 25 et n = 81) comparant l'époprosténol associé à un traitement conventionnel et un traitement conventionnel seul. Le traitement conventionnel différait selon les patients et incluait certains ou l'ensemble des traitements suivants : anticoagulants pour la quasi-totalité des patients, vasodilatateurs oraux, diurétiques et digoxine chez la moitié voire les deux tiers des patients et une oxygénothérapie pour environ la moitié des patients. Tous les patients étaient en classe fonctionnelle III ou IV (classification "New York Heart Association - NYHA"), à l'exception de 2 patients en classe fonctionnelle II. Etant donné leur similitude, les résultats des deux études décrites ci-après ont été regroupés.

Les valeurs médianes à partir des résultats regroupés sur les tests de marche de 6 minutes effectués à l'inclusion dans les groupes "traitement conventionnel" et "époprosténol plus traitement conventionnel" étaient respectivement de 266 mètres et 301 mètres.

Des améliorations par rapport aux valeurs d'inclusion de l'index cardiaque (0,33 vs. -0,12 l/min/m²), du volume d'éjection systolique (6,01 vs. -1,32 ml/battement), de la saturation en oxygène au niveau artériel (1,62 vs. -0,85 %), de la pression artérielle pulmonaire moyenne (-5,39 vs. 1,45 mm Hg), de la pression dans l'oreillette droite moyenne (-2,26 vs. 0,59 mm Hg), de la résistance pulmonaire totale (-4,52 vs. 1,41 unités Wood), de la résistance vasculaire pulmonaire (-3,60 vs. 1,27 unités Wood), et de la résistance vasculaire systémique (-4,31 vs. 0,18 unités Wood) se sont révélées statistiquement différentes entre les patients ayant reçu de l'époprosténol au long cours et ceux n'en ayant pas reçu. La pression artérielle systémique moyenne ne s'est pas révélée significativement différente entre les deux groupes (-4,33 vs. -3,05 mm Hg). Ces améliorations hémodynamiques semblent avoir persisté lorsque l'époprosténol était administré pendant au moins 36 mois dans une étude non randomisée en ouvert.

Une amélioration statistiquement significative a été observée dans la capacité à l'effort (p = 0,001), mesurée par un test de marche de 6 minutes chez des patients recevant une perfusion continue d'époprosténol intraveineux associée un traitement conventionnel (n = 52) pendant 8 ou 12 semaines comparativement à ceux recevant le traitement conventionnel seul (n = 54) (l'analyse combinée à la semaine 8 et à la semaine 12 a montré des variations par rapport aux valeurs à l'inclusion – médiane : 49 vs. -4 mètres ; moyenne : 55 vs -4 mètres). Des améliorations sont apparues dès la première semaine de traitement. A la fin de la période de traitement dans l'étude de 12 semaines, la survie était améliorée chez les patients en classe fonctionnelle NYHA III et IV. Huit des 40 patients (20 %) ayant reçu le traitement conventionnel seul sont décédés, alors qu'aucun décès n'a été observé chez les 41 patients recevant l'époprosténol (p = 0,003).

Des perfusions continues au long cours d'époprosténol chez des patients atteints d'une HTAP associée à une sclérodermie ont été étudiées dans une étude prospective en ouvert, randomisée, d'une durée de 12 semaines, comparant l'époprosténol associé à un traitement conventionnel (n = 56) versus un traitement conventionnel seul (n = 55). Tous les patients étaient en classe fonctionnelle NYHA III ou IV, à l'exception de 5 patients en classe fonctionnelle II. Le traitement conventionnel différait selon les patients et incluait certains ou l'ensemble des traitements suivants : anticoagulants pour la quasi-totalité des patients, oxygénothérapie et diurétiques pour deux tiers des patients, vasodilatateurs oraux pour 40 % des patients, et digoxine pour un tiers des patients. Le critère principal d'efficacité de l'étude était une amélioration du test de marche de 6 minutes. La valeur médiane à l'inclusion pour le groupe "traitement conventionnel" et le groupe "époprosténol plus traitement conventionnel" étaient respectivement de 240 mètres et 270 mètres. Après 12 semaines de traitement, une augmentation statistiquement significative de l'index cardiaque, ainsi que des diminutions statistiquement significatives de la PAPm, PADm (pression moyenne de l'oreillette droite), RVP, and PASm ont été observées chez les patients ayant reçu de l'époprosténol au long cours comparativement à ceux n'en ayant pas reçu.

Sur 12 semaines, une différence statistiquement significative (p < 0,001) dans les valeurs de test de marche de 6 minutes par rapport à l'inclusion a été observée dans le groupe "époprosténol plus traitement conventionnel", comparativement au groupe "traitement conventionnel seul" (médiane : 63,5 vs. -36,0 mètres ; moyenne : 42,9 vs. -40,7 mètres).

Des améliorations ont été observées chez certains patients à la fin de la première semaine de traitement. Les augmentations de la capacité à l'effort ont été accompagnées d'améliorations statistiquement significatives de la dyspnée, selon l'indice de dyspnée de Borg. A la semaine 12, la classe fonctionnelle NYHA était améliorée chez 21 des 51 patients (41 %) traités par l'époprosténol alors qu'aucune amélioration n'a été observée chez les 48 patients recevant le traitement conventionnel seul. Toutefois, dans les deux groupes de traitement, la classe fonctionnelle n'a pas subi de modification pour un nombre plus élevé de patients (28/51 [55 %] avec l'époprosténol et 35/48 [73 %] avec le traitement conventionnel seul) ; une dégradation de la classe fonctionnelle a été observée chez 2/51 (4 %) patients traités par époprosténol et 13/48 (27 %) patients sous traitement conventionnel seul.

Aucune différence statistique n'a été observée en termes de survie sur la période de 12 semaines chez les patients atteints d'HTAP associée à une sclérodermie et traités par époprosténol, comparativement à ceux sous traitement conventionnel seul. A la fin de la période de traitement, le nombre de décès rapportés était de 4 sur 56 (7 %) pour les patients traités par époprosténol, versus 5 sur 55 (9 %) pour les patients sous traitement conventionnel seul.

Dialyse rénale

Les effets de l'époprosténol sur l'agrégation plaquettaire sont dose-dépendants lorsqu'il est administré entre 2 et 16 nanogrammes/kg/min par voie intraveineuse. Une inhibition significative de l'agrégation plaquettaire induite par l'adénosine diphosphate est observée à des doses égales ou supérieures à 4 nanogrammes/kg/min.

Il a été montré que les effets sur les plaquettes disparaissent dans les 2 heures suivant l'arrêt de la perfusion d'époprosténol, et que les modifications hémodynamiques reviennent à leur niveau initial dans les 10 minutes suivant l'arrêt d'une perfusion d'époprosténol de 60 minutes à une dose comprise entre 1 et 16 nanogrammes/kg/min.

Des doses circulantes plus élevées d'époprosténol (20 nanogrammes/kg/min) dispersent les agrégats circulants de plaquettes et augmentent jusqu'à deux fois le temps de saignement cutané.

L'époprosténol potentialise l'activité anticoagulante de l'héparine d'environ 50 %, réduisant potentiellement la libération du facteur neutralisant de l'héparine.

Six études contrôlées versus héparine et cinq études dans un contexte d'urgence ont exploré, en utilisant plusieurs techniques, la place de l'époprosténol dans la prise en charge générale de la dialyse rénale. Les principaux critères d'efficacité incluaient l'épuration de l'urée sanguine et de la créatinine, ainsi que l'élimination du fluide (ultrafiltration) pendant la dialyse, et la coagulation dans le circuit extra-corporel.

Au cours des principales études contrôlées et des études dans un contexte d'urgence, des cas de coagulation majeure (dialyse définitivement arrêtée ou nécessitant un remplacement de rein artificiel) sont survenus dans approximativement 9 % (n = 56) de toutes les dialyses avec époprosténol et dans moins de 1 % (n = 1) des dialyses avec héparine. La plupart des dialyses avec époprosténol (67 %) nécessitant le remplacement du rein artificiel ont été menées à terme par la suite sous époprosténol, sans coagulation. Toutefois, 9 dialyses sur 27 sous époprosténol ont échoué malgré de multiples tentatives.

Indépendamment des difficultés techniques, survenant rarement avec l'un ou l'autre traitement, aucune coagulation majeure limitant la dialyse ne s'est produite dans 93 % de toutes les dialyses avec l'époprosténol et dans 99 % de toutes les dialyses avec l'héparine.

Des coagulations mineures (suffisantes pour nécessiter une intervention, mais n'imposant ni l'arrêt permanent de la dialyse ni le changement du rein artificiel) ont été rapportées plus fréquemment au cours des dialyses avec l'époprosténol qu'avec les dialyses avec l'héparine. Aucune coagulation mineure n'a été rapportée dans le groupe des dialyses utilisant l'héparine versus 5 % (n = 32) dans le groupe des dialyses utilisant l'époprosténol.

Une coagulation visible (ne nécessitant pas d'intervention) a été rapportée dans 31 % des dialyses sous époprosténol et dans 5 % des dialyses sous héparine.

Afin d'établir que les patients dialysés rénaux à risque accru d'hémorragie saignent moins fréquemment avec l'époprosténol qu'avec l'héparine, 2 études majeures prospectives et contrôlées ont été réalisées. Chaque patient a été randomisé afin de bénéficier d'une séquence de dialyses sous héparine ou époprosténol, à savoir jusqu'à 6 dialyses par sujet dans une étude, et jusqu'à 3 dialyses par sujet dans l'autre étude.

Le risque de saignement a été défini comme suit :

Risque très élevé - présence de saignement actif au moment où la dialyse est initiée.

Risque élevé – sujet ayant eu, dans les 3 jours précédant la dialyse, un saignement actif se résorbant pendant la phase de pré-dialyse ou patient ayant eu une plaie chirurgicale ou traumatique dans les 3 jours précédant la dialyse.

Douze patients à risque très élevé d'hémorragie ont reçu 35 dialyses avec l'époprosténol et 11 patients ont reçu 28 dialyses avec l'héparine au cours d'études contrôlées. Seize patients ont reçu 24 dialyses avec l'époprosténol dans des études d'urgence.

Dans des études contrôlées, lorsque toutes les dialyses ont été combinées pour chaque traitement (héparine ou époprosténol), des saignements ont été observés chez un plus grand nombre de patients dans le groupe héparine que dans le groupe époprosténol, le jour précédant la dialyse (n = 13/17 vs. 8/23), le jour de la dialyse (n = 25/28 vs. 16/35) et le jour suivant la dialyse (n = 16/24 vs. 5/24).

Chez les patients pour lesquels les saignements ont perduré, l'évolution de la sévérité des saignements a été évaluée. La sévérité des saignements chez ces patients s'est révélée plus fréquemment améliorée avec l'époprosténol, le jour précédant la dialyse et le jour de la dialyse (pré-dialyse : n = 4/8 ; dialyse : n = 6/16), qu'avec l'héparine (pré-dialyse : n = 4/13 ; dialyse : n = 4/25).

Toutefois, le contraire a été observé au cours des jours suivant la dialyse avec l'époprosténol (n = 1/5) comparativement à l'héparine (n = 8/16). Une aggravation de la sévérité des saignements a été observée pendant seulement un jour de dialyse avec l'époprosténol (n = 1/16) versus 5 jours de dialyse (n = 5/25) et 2 jours de pré-dialyse (n = 2/13) avec l'héparine.

Les patients chez lesquels aucun saignement n'a clairement pu être mis en évidence juste avant leur première dialyse dans l'étude, mais qui ont saigné dans les 3 jours auparavant ont été classés à haut risque d'hémorragie. Dix-neuf patients ont reçu 51 dialyses avec l'héparine et 19 patients ont reçu 44 dialyses avec l'époprosténol au cours d'études contrôlées.

Lorsque toutes les dialyses ont été combinées, une légère majorité de patients ont saigné pendant la période de pré-dialyse (n = 12/25 vs. 8/32), pendant la dialyse (23/44 vs. 15/51) et après la dialyse (8/34 vs. 5/44) comparativement aux patients du groupe héparine pendant les mêmes périodes.

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Mécanisme d'action

La perfusion de 4 nanogrammes/kg/min pendant 30 minutes n'a pas entraîné d'effet significatif sur le rythme cardiaque ou sur la pression artérielle, mais des bouffées vasomotrices au niveau du visage peuvent survenir à ces doses.

Hypertension artérielle pulmonaire

Des perfusions intraveineuses d'époprosténol d'une durée allant jusqu'à 15 minutes ont montré des augmentations dose-dépendantes de l'index cardiaque (IC) et du volume d'éjection systolique, ainsi que des diminutions dose-dépendantes de la résistance vasculaire pulmonaire (RVP), de la résistance pulmonaire totale et de la pression artérielle systémique moyenne (PASm). Les effets de l'époprosténol sur la pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm) chez les patients atteints d'HTAP se sont révélés variables et mineurs.

L'effet de perfusions continues au long cours d'époprosténol chez des patients atteints d'HTAP idiopathique ou familiale a été étudié dans deux études prospectives en ouvert, randomisées, d'une durée de 8 et12 semaines (respectivement n = 25 et n = 81) comparant l'époprosténol associé à un traitement conventionnel et un traitement conventionnel seul. Le traitement conventionnel différait selon les patients et incluait certains ou l'ensemble des traitements suivants : anticoagulants pour la quasi-totalité des patients, vasodilatateurs oraux, diurétiques et digoxine chez la moitié voire les deux tiers des patients et une oxygénothérapie pour environ la moitié des patients. Tous les patients étaient en classe fonctionnelle III ou IV (classification "New York Heart Association - NYHA"), à l'exception de 2 patients en classe fonctionnelle II. Etant donné leur similitude, les résultats des deux études décrites ci-après ont été regroupés. Les valeurs médianes à partir des résultats regroupés sur les tests de marche de 6 minutes effectués à l'inclusion dans les groupes "traitement conventionnel" et "époprosténol plus traitement conventionnel" étaient respectivement de 266 mètres et 301 mètres.

Des améliorations par rapport aux valeurs d'inclusion de l'index cardiaque (0,33 vs. -0,12 l/min/m2), du volume d'éjection systolique (6,01 vs. -1,32 ml/battement), de la saturation en oxygène au niveau artériel (1,62 vs. -0,85 %), de la pression artérielle pulmonaire moyenne (-5,39 vs. 1,45 mm Hg), de la pression dans l'oreillette droite moyenne (-2,26 vs. 0,59 mm Hg), de la résistance pulmonaire totale (-4,52 vs. 1,41 unités Wood), de la résistance vasculaire pulmonaire (-3,60 vs. 1,27 unités Wood), et de la résistance vasculaire systémique (-4,31 vs. 0,18 unités Wood) se sont révélées statistiquement différentes entre les patients ayant reçu de l'époprosténol au long cours et ceux n'en ayant pas reçu. La pression artérielle systémique moyenne ne s'est pas révélée significativement différente entre les deux groupes (-4,33 vs. -3,05 mm Hg). Ces améliorations hémodynamiques semblent avoir persisté lorsque l'époprosténol était administré pendant au moins 36 mois dans une étude non randomisée en ouvert.

Une amélioration statistiquement significative a été observée dans la capacité à l'effort (p = 0,001), mesurée par un test de marche de 6 minutes chez des patients recevant une perfusion continue d'époprosténol intraveineux associée un traitement conventionnel (n = 52) pendant 8 ou 12 semaines comparativement à ceux recevant le traitement conventionnel seul (n = 54) (l'analyse combinée à la semaine 8 et à la semaine 12 a montré des variations par rapport aux valeurs à l'inclusion – médiane : 49 vs. -4 mètres ; moyenne : 55 vs -4 mètres). Des améliorations sont apparues dès la première semaine de traitement. A la fin de la période de traitement dans l'étude de 12 semaines, la survie était améliorée chez les patients en classe fonctionnelle NYHA III et IV. Huit des 40 patients (20 %) ayant reçu le traitement conventionnel seul sont décédés, alors qu'aucun décès n'a été observé chez les 41 patients recevant l'époprosténol (p = 0,003).

Des perfusions continues au long cours d'époprosténol chez des patients atteints d'une HTAP associée à une sclérodermie ont été étudiées dans une étude prospective en ouvert, randomisée, d'une durée de 12 semaines, comparant l'époprosténol associé à un traitement conventionnel (n = 56) versus un traitement conventionnel seul (n = 55). Tous les patients étaient en classe fonctionnelle NYHA III ou IV, à l'exception de 5 patients en classe fonctionnelle II. Le traitement conventionnel différait selon les patients et incluait certains ou l'ensemble des traitements suivants : anticoagulants pour la quasi-totalité des patients, oxygénothérapie et diurétiques pour deux tiers des patients, vasodilatateurs oraux pour 40 % des patients, et digoxine pour un tiers des patients. Le critère principal d'efficacité de l'étude était une amélioration du test de marche de 6 minutes. La valeur médiane à l'inclusion pour le groupe "traitement conventionnel" et le groupe "époprosténol plus traitement conventionnel" étaient respectivement de 240 mètres et 270 mètres. Après 12 semaines de traitement, une augmentation statistiquement significative de l'index cardiaque, ainsi que des diminutions statistiquement significatives de la PAPm, PADm (pression moyenne de l'oreillette droite), RVP, and PASm ont été observées chez les patients ayant reçu de l'époprosténol au long cours comparativement à ceux n'en ayant pas reçu.

Sur 12 semaines, une différence statistiquement significative (p < 0,001) dans les valeurs de test de marche de 6 minutes par rapport à l'inclusion a été observée dans le groupe "époprosténol plus traitement conventionnel", comparativement au groupe "traitement conventionnel seul" (médiane : 63,5 vs. -36,0 mètres ; moyenne : 42,9 vs. -40,7 mètres).

Des améliorations ont été observées chez certains patients à la fin de la première semaine de traitement. Les augmentations de la capacité à l'effort ont été accompagnées d'améliorations statistiquement significatives de la dyspnée, selon l'indice de dyspnée de Borg. A la semaine 12, la classe fonctionnelle NYHA était améliorée chez 21 des 51 patients (41 %) traités par l'époprosténol alors qu'aucune amélioration n'a été observée chez les 48 patients recevant le traitement conventionnel seul. Toutefois, dans les deux groupes de traitement, la classe fonctionnelle n'a pas subi de modification pour un nombre plus élevé de patients (28/51 [55 %] avec l'époprosténol et 35/48 [73 %] avec le traitement conventionnel seul) ; une dégradation de la classe fonctionnelle a été observée chez 2/51 (4 %) patients traités par époprosténol et 13/48 (27 %) patients sous traitement conventionnel seul.

Aucune différence statistique n'a été observée en termes de survie sur la période de 12 semaines chez les patients atteints d'HTAP associée à une sclérodermie et traités par époprosténol, comparativement à ceux sous traitement conventionnel seul. A la fin de la période de traitement, le nombre de décès rapportés était de 4 sur 56 (7 %) pour les patients traités par époprosténol, versus 5 sur 55 (9 %) pour les patients sous traitement conventionnel seul.

Dialyse rénale

Les effets de l'époprosténol sur l'agrégation plaquettaire sont dose-dépendants lorsqu'il est administré entre 2 et 16 nanogrammes/kg/min par voie intraveineuse. Une inhibition significative de l'agrégation plaquettaire induite par l'adénosine diphosphate est observée à des doses égales ou supérieures à 4 nanogrammes/kg/min.

Il a été montré que les effets sur les plaquettes disparaissent dans les 2 heures suivant l'arrêt de la perfusion d'époprosténol, et que les modifications hémodynamiques reviennent à leur niveau initial dans les 10 minutes suivant l'arrêt d'une perfusion d'époprosténol de 60 minutes à une dose comprise entre 1 et 16 nanogrammes/kg/min.

Des doses circulantes plus élevées d'époprosténol (20 nanogrammes/kg/min) dispersent les agrégats circulants de plaquettes et augmentent jusqu'à deux fois le temps de saignement cutané.

L'époprosténol potentialise l'activité anticoagulante de l'héparine d'environ 50 %, réduisant potentiellement la libération du facteur neutralisant de l'héparine.

Six études contrôlées versus héparine et cinq études dans un contexte d'urgence ont exploré, en utilisant plusieurs techniques, la place de l'époprosténol dans la prise en charge générale de la dialyse rénale. Les principaux critères d'efficacité incluaient l'épuration de l'urée sanguine et de la créatinine, ainsi que l'élimination du fluide (ultrafiltration) pendant la dialyse, et la coagulation dans le circuit extra-corporel.

Au cours des principales études contrôlées et des études dans un contexte d'urgence, des cas de coagulation majeure (dialyse définitivement arrêtée ou nécessitant un remplacement de rein artificiel) sont survenus dans approximativement 9 % (n = 56) de toutes les dialyses avec époprosténol et dans moins de 1 % (n = 1) des dialyses avec héparine. La plupart des dialyses avec époprosténol (67 %) nécessitant le remplacement du rein artificiel ont été menées à terme par la suite sous époprosténol, sans coagulation. Toutefois, 9 dialyses sur 27 sous époprosténol ont échoué malgré de multiples tentatives.

Indépendamment des difficultés techniques, survenant rarement avec l'un ou l'autre traitement, aucune coagulation majeure limitant la dialyse ne s'est produite dans 93 % de toutes les dialyses avec l'époprosténol et dans 99 % de toutes les dialyses avec l'héparine.

Des coagulations mineures (suffisantes pour nécessiter une intervention, mais n'imposant ni l'arrêt permanent de la dialyse ni le changement du rein artificiel) ont été rapportées plus fréquemment au cours des dialyses avec l'époprosténol qu'avec les dialyses avec l'héparine. Aucune coagulation mineure n'a été rapportée dans le groupe des dialyses utilisant l'héparine versus 5 % (n = 32) dans le groupe des dialyses utilisant l'époprosténol.

Une coagulation visible (ne nécessitant pas d'intervention) a été rapportée dans 31 % des dialyses sous époprosténol et dans 5 % des dialyses sous héparine.

Afin d'établir que les patients dialysés rénaux à risque accru d'hémorragie saignent moins fréquemment avec l'époprosténol qu'avec l'héparine, 2 études majeures prospectives et contrôlées ont été réalisées. Chaque patient a été randomisé afin de bénéficier d'une séquence de dialyses sous héparine ou époprosténol, à savoir jusqu'à 6 dialyses par sujet dans une étude, et jusqu'à 3 dialyses par sujet dans l'autre étude.

Le risque de saignement a été défini comme suit :

Risque très élevé - présence de saignement actif au moment où la dialyse est initiée.

Risque élevé – sujet ayant eu, dans les 3 jours précédant la dialyse, un saignement actif se résorbant pendant la phase de pré-dialyse ou patient ayant eu une plaie chirurgicale ou traumatique dans les 3 jours précédant la dialyse.

Douze patients à risque très élevé d'hémorragie ont reçu 35 dialyses avec l'époprosténol et 11 patients ont reçu 28 dialyses avec l'héparine au cours d'études contrôlées. Seize patients ont reçu 24 dialyses avec l'époprosténol dans des études d'urgence.

Dans des études contrôlées, lorsque toutes les dialyses ont été combinées pour chaque traitement (héparine ou époprosténol), des saignements ont été observés chez un plus grand nombre de patients dans le groupe héparine que dans le groupe époprosténol, le jour précédant la dialyse (n = 13/17 vs. 8/23), le jour de la dialyse (n = 25/28 vs. 16/35) et le jour suivant la dialyse (n = 16/24 vs. 5/24).

Chez les patients pour lesquels les saignements ont perduré, l'évolution de la sévérité des saignements a été évaluée. La sévérité des saignements chez ces patients s'est révélée plus fréquemment améliorée avec l'époprosténol, le jour précédant la dialyse et le jour de la dialyse (pré-dialyse : n = 4/8 ; dialyse : n = 6/16), qu'avec l'héparine (pré-dialyse : n = 4/13 ; dialyse : n = 4/25).

Toutefois, le contraire a été observé au cours des jours suivant la dialyse avec l'époprosténol (n = 1/5) comparativement à l'héparine (n = 8/16). Une aggravation de la sévérité des saignements a été observée pendant seulement un jour de dialyse avec l'époprosténol (n = 1/16) versus 5 jours de dialyse (n = 5/25) et 2 jours de pré-dialyse (n = 2/13) avec l'héparine.

Les patients chez lesquels aucun saignement n'a clairement pu être mis en évidence juste avant leur première dialyse dans l'étude, mais qui ont saigné dans les 3 jours auparavant ont été classés à haut risque d'hémorragie. Dix-neuf patients ont reçu 51 dialyses avec l'héparine et 19 patients ont reçu 44 dialyses avec l'époprosténol au cours d'études contrôlées.

Lorsque toutes les dialyses ont été combinées, une légère majorité de patients ont saigné pendant la période de pré-dialyse (n = 12/25 vs. 8/32), pendant la dialyse (23/44 vs. 15/51) et après la dialyse (8/34 vs. 5/44) comparativement aux patients du groupe héparine pendant les mêmes périodes.

Pharmacocinétique

L'époprosténol sodique, administré par voie intraveineuse, est rapidement distribué dans les tissus. A pH physiologique et à température corporelle normale, l'époprosténol se dégrade spontanément en 6-oxo-prostaglandine F1a; une dégradation enzymatique peut aboutir à la formation de produits de dégradations différents. Les études in vitro réalisées sur sang total humain suggèrent que la demi-vie de dégradation in vivo chez l'homme est inférieure à 6 minutes voire peut être de l'ordre de 2 à 3 minutes.

Les études pharmacocinétiques conduites chez l'animal ont montré un volume de distribution de 1015 ml/kg, et une clairance totale de 4,27 ml/kg/sec. Après injection d'époprosténol radiomarqué, les concentrations maximales ont été observées dans le foie, les reins et l'intestin grêle. Les études réalisées chez l'animal avec époprosténol marqué au tritium en perfusion, ont mis en évidence un état d'équilibre atteint en 15 minutes proportionnel au débit de perfusion. L'élimination se fait en majorité par voie hépatique avec un effet de premier passage hépatique de 80 %. L'excrétion urinaire des métabolites de l'époprosténol représente entre 40 % et 90 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par voie biliaire. L'élimination urinaire est achevée à plus de 95 % dans les 25 heures suivant l'administration. Les concentrations tissulaires diminuent rapidement, sans signe d'accumulation.

Après administration d'époprosténol radiomarqué chez l'homme, 82 % de la dose radioactive administrée sont retrouvés dans les urines et 4 % dans les fèces. Au moins 16 composés ont été retrouvés, dont 10 ont été structurellement identifiés. Contrairement à d'autres prostaglandines, l'époprosténol n'est pas métabolisé lors du passage dans la circulation pulmonaire.

En raison de l'instabilité chimique et de la demi-vie brève de l'époprosténol, il n'y a pas de méthode de détection qui permette de quantifier l'époprosténol dans les liquides biologiques avec précision.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament EPOPROSTENOL en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Les effets indésirables sont listés par classe d'organe et par fréquence. Les fréquences de survenue des effets indésirables sont définies comme suit: très fréquent ≥ 1/10 (≥ 10 %) ; fréquent ≥ 1/100 et < 1/10 (≥ 1 % et < 10 %) ; peu fréquent ≥ 1/1 000 et < 1/100 (≥ 0,1 % et < 1 %) ; rare ≥ 1/10 000 et < 1/1 000 (≥ 0,01 % et < 0,1 %) ; très rare < 1/10 000 (< 0,01 %) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Infections et infestations

Fréquent

Sepsis, septicémie (le plus souvent liés au système d'administration d'EPOPROSTENOL ARROW)1

Troubles hématologiques et du système lymphatique

Fréquent

Diminution du taux de plaquettes, saignements divers (ex : pulmonaire, gastro-intestinal, épistaxis, intracrânien, post-opératoire, rétropéritonéal)

Troubles endocriniens

Très rare

Hyperthyroïdie

Troubles psychiatriques

Fréquent

Anxiété, nervosité

Très rare

Agitation

Troubles neurologiques

Très fréquent

Céphalées

Troubles cardiaques

Fréquent

Tachycardie2, bradycardie3

Troubles vasculaires

Très fréquent

Bouffées vasomotrices au niveau du visage (observées même chez des patients anesthésiés)

Fréquent

Hypotension

Très rare

Pâleur

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquence indéterminée

Œdème pulmonaire

Troubles gastro-intestinaux

Très fréquent

Nausées, vomissements, diarrhée

Fréquent

Colique abdominale, parfois rapportée en tant que gêne abdominale

Peu fréquent

Sécheresse buccale

Troubles cutanés et sous-cutanés

Fréquent

Eruption cutanée

Peu fréquent

Sudation

Troubles musculo-squelettiques et systémiques

Très fréquent

Douleur de la mâchoire

Fréquent

Arthralgie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Douleur (non spécifiée)

Fréquent

Douleur au site d'injection*, douleur thoracique

Rare

Infection locale*

Très rare

Erythème au niveau du site de perfusion*, occlusion du cathéter intraveineux*, sensation de fatigue générale, oppression thoracique

Investigations

Fréquence indéterminée

Augmentation de la glycémie

* Associé au système d'administration d'EPOPROSTENOL ARROW

1 Des infections sur cathéter et dues à des micro-organismes qui ne sont pas toujours considérés comme pathogènes (incluant les microcoques) ont été rapportées.

2 Des cas de tachycardie ont été rapportés en réponse à l'administration d'EPOPROSTENOL ARROW à des doses inférieures ou égales à 5 nanogrammes/ kg/min.

3 Des cas de bradycardie parfois accompagnée d'hypotension orthostatique, sont survenus chez des volontaires sains à des doses d'EPOPROSTENOL ARROW supérieures à 5 nanogrammes/kg/min. Une bradycardie associée à une chute importante de la pression artérielle systolique et diastolique a été observée suite à l'administration intraveineuse d'une dose d'EPOPROSTENOL ARROW équivalente à 30 nanogrammes/kg/min chez des volontaires sains conscients.

Contre-indications

L'époprosténol est contre-indiqué:

en cas d'hypersensibilité connue à l'époprosténol ou à l'un des excipients;

chez les patients ayant une insuffisance cardiaque congestive liée à un dysfonctionnement sévère du ventricule gauche;

en cas de survenue d'un œdème pulmonaire pendant la phase d'adaptation de la dose.

en cas de survenue d'un œdème pulmonaire lors de la mise en route du traitement évoquant l'existence sous jacente d'une maladie veino-occlusive pulmonaire.

Grossesse/Allaitement

Fertilité

Les études chez l'animal n'ont pas fait apparaître d'effets nocifs sur la fertilité. Toutefois, ces résultats ne peuvent être formellement extrapolés à l'administration humaine.

Grossesse

Les études menées chez l'animal n'ont pas révélé d'effet néfaste sur la gestation, le développement embryonnaire et fœtal, la parturition ou le développement postnatal. Toutefois, ces résultats ne peuvent être formellement extrapolés à l'administration humaine.

En l'absence d'expérience suffisante concernant l'administration d'époprosténol chez la femme enceinte, il convient d'évaluer le bénéfice attendu pour la mère face au risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement

Le passage de l'époprosténol et de ses métabolites dans le lait maternel n'est pas connu.

L'existence d'un risque pour le nourrisson ne peut être exclue. Il convient d'évaluer la conduite à tenir en termes d'arrêt de l'allaitement ou d'arrêt/report de l'initiation du traitement en prenant en considération les bénéfices de l'allaitement chez l'enfant et les bénéfices attendus du traitement pour la mère.

Surdosage

La principale manifestation d'un surdosage en époprosténol est une hypotension.

En général, les événements observés après un surdosage d'EPOPROSTENOL INTSEL CHIMOS consistent en une amplification des effets pharmacologiques du médicament (ex : hypotension et complications de l'hypotension).

En cas de surdosage, réduire la dose ou arrêter la perfusion et instaurer des mesures appropriées si nécessaire ; par exemple, remplissage vasculaire et/ou ajustement du débit de la pompe.

Interactions avec d'autres médicaments

L'époprosténol peut potentialiser les effets de l'héparine et des autres anticoagulants. En cas d'utilisation concomitante d'héparine ou d'autres anticoagulants, une surveillance de la coagulation selon les modalités courantes est préconisée.

Les effets vasodilatateurs de l'époprosténol peuvent être renforcés par l'utilisation concomitante d'autres vasodilatateurs (par exemple: métoprolol, énalapril ou trinitrine).

Comme les autres analogues de la prostaglandine, l'époprosténol peut réduire l'effet thrombolytique de l'activateur tissulaire du plasminogène (t-PA) en augmentant la clairance hépatique du t-PA.

L'administration concomitante d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) ou d'autres médicaments ayant un effet sur l'agrégation plaquettaire peut augmenter le risque hémorragique.

Les effets de l'époprosténol sur le rythme cardiaque peuvent être masqués par l'utilisation concomitante de médicaments affectant les réflexes cardiovasculaires.

Les patients traités par la digoxine peuvent présenter une élévation de leur digoxinémie après le début du traitement par l'époprosténol; cette élévation, bien que transitoire, peut avoir une incidence cliniquement significative chez certains sujets notamment ceux prédisposés aux effets toxiques de la digoxine.

Mises en garde et précautions

ATTENTION à changer toutes les 12 heures la solution reconstituée du réservoir de la pompe.

En raison du pH élevé des solutions finales pour perfusion, il convient de rester vigilant afin d'éviter l'extravasation au cours de l'administration et le risque de lésions tissulaires consécutives.

EPOPROSTENOL PANPHARMA est un puissant vasodilatateur pulmonaire et systémique. Les effets cardiovasculaires survenant pendant la perfusion disparaissent dans les 30 minutes suivant l'arrêt de l'administration.

EPOPROSTENOL PANPHARMA est un puissant inhibiteur de l'agrégation plaquettaire ; par conséquent, un risque accru de complications hémorragiques doit être pris en compte, en particulier chez les patients ayant des facteurs de risque associés de saignement .

La survenue d'une hypotension excessive pendant l'administration d'EPOPROSTENOL PANPHARMA nécessite une réduction de la dose ou l'arrêt de la perfusion. L'hypotension en cas de surdosage peut être importante et entraîner une perte de connaissance .

La pression artérielle et le rythme cardiaque doivent être surveillés pendant l'administration d'EPOPROSTENOL PANPHARMA.

En fonction du rythme cardiaque initial du patient et de la concentration de la solution d'époprosténol, l'administration d'EPOPROSTENOL PANPHARMA peut entraîner soit une augmentation soit une diminution de la fréquence cardiaque.

Les effets d'EPOPROSTENOL PANPHARMA sur le rythme cardiaque peuvent être masqués par l'utilisation concomitante de médicaments ayant une activité cardiovasculaire.

La plus grande prudence est recommandée chez les patients ayant une coronaropathie.

Des augmentations des taux sériques de glucose ont été rapportées .

Hypertension artérielle pulmonaire

L'apparition d'un œdème pulmonaire pendant la phase d'augmentation de dose à l'initiation du traitement chez un patient présentant une hypertension pulmonaire, doit faire évoquer l'existence d'une maladie veino-occlusive pulmonaire sous-jacente. EPOPROSTENOL PANPHARMA ne doit pas être utilisé en traitement au long cours chez les patients ayant présenté un œdème pulmonaire pendant la phase d'initiation du traitement .

Sauf dans les situations menaçant le pronostic vital à court terme, l'arrêt ou l'interruption brutale de la perfusion d'époprosténol doivent être évités. L'interruption brusque de la perfusion d'époprosténol peut entraîner un rebond de l'hypertension artérielle pulmonaire se traduisant par des sensations vertigineuses, une asthénie, une augmentation de la dyspnée, et dont l'issue peut être fatale .

EPOPROSTENOL PANPHARMA est administré en perfusion continue à l'aide d'un cathéter veineux central à demeure, par l'intermédiaire d'une pompe pour perfusion ambulatoire. Par conséquent, il convient de s'assurer que le patient a la capacité de réaliser la reconstitution stérile du médicament, son administration et l'entretien du cathéter veineux central, ce qui impose l'accès à une assistance soutenue et continue afin de lui apporter l'éducation thérapeutique et l'aide nécessaire.

La préparation de la solution pour perfusion et l'entretien du cathéter doivent être effectués dans le respect des règles d'asepsie assurant la stérilité. Toute interruption, aussi brève soit-elle, de l'administration d'EPOPROSTENOL PANPHARMA peut entraîner une détérioration symptomatique brutale. La décision d'entreprendre un traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire par EPOPROSTENOL PANPHARMA doit prendre en compte la bonne compréhension du patient quant à la probabilité élevée de devoir maintenir le traitement par EPOPROSTENOL PANPHARMA pendant une longue période, voire plusieurs années ; l'aptitude du patient à accepter et prendre soin d'un cathéter intraveineux à demeure et d'une pompe pour perfusion doit donc être soigneusement évaluée.

Dialyse rénale

L'effet hypotenseur d'EPOPROSTENOL PANPHARMA peut être exacerbé pendant la dialyse rénale par l'utilisation d'un tampon à base d'acétate dans le bain de dialyse.

Au cours de la dialyse rénale avec EPOPROSTENOL PANPHARMA, il convient de s'assurer, que le débit cardiaque augmente plus que le minimum nécessaire de sorte que l'approvisionnement en oxygène des tissus périphériques ne soit pas diminué.

EPOPROSTENOL PANPHARMA n'est pas un anticoagulant usuel. EPOPROSTENOL PANPHARMA a été utilisé avec succès à la place de l'héparine dans la dialyse rénale. Cependant, pour une faible proportion de dialyses, une coagulation s'est produite dans le circuit de dialyse, nécessitant l'arrêt de celle-ci. Lorsqu'EPOPROSTENOL PANPHARMA est utilisé seul, des mesures telles que le temps de coagulation activé sur sang total peuvent ne pas être fiables.

Le solvant ne contient pas de conservateur ; par conséquent, un flacon ne doit être utilisé qu'une fois, puis jeté.

Flacon de poudre : Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 1,4 mmol (32,15 mg) de sodium par flacon de poudre. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

Flacon de solvant : Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 1,3 mmol (28,90 mg) de sodium par flacon de solvant. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend EPOPROSTENOL



Analogues du médicament EPOPROSTENOL qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • poudre et solvant pour solution injectable:

    0,500 mg, 1,500 mg

  • poudre et solvant pour solution pour perfusion:

    0,500 mg, 1,500 mg

  • poudre et solvant pour solution injectable (IV):

    0,500 mg, 1,500 mg

  • poudre et solvant pour solution pour perfusion:

    0,500 mg, 1,500 mg

  • poudre pour solution pour perfusion:

    0,5 mg, 1,5 mg

  • poudre et solvant pour solution pour perfusion:

    0,5 mg, 1,5 mg