ETIDRONATE - L'étidronate disodique agit essentiellement sur l'os.
Le médicament ETIDRONATE appartient au groupe appelés Bisphosphonates
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M05BA01
MYLAN SAS (FRANCE) - Etidronate comprimé 200 mg , 2002-08-21
MYLAN SAS (FRANCE) - Etidronate comprimé 400 mg , 2001-11-15
SANDOZ (FRANCE) - Etidronate comprimé 200 mg , 2004-08-12
Etidronate MYLAN 200 mg
comprimé 400 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Etidronate MYLAN 400 mg
comprimé 400 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Etidronate SANDOZ 200 mg
comprimé 400 mg
SANDOZ (FRANCE)
Etidronate SANDOZ 400 mg
comprimé 400 mg
SANDOZ (FRANCE)
Traitement curatif de l'ostéoporose post-ménopausique, avec au moins un tassement vertébral.
Prévention de la perte osseuse chez les patients nécessitant une corticothérapie prolongée supérieure à 3 mois par voie générale et à dose supérieure à 7,5 mg/jour d'équivalent- prednisone.
L'étidronate disodique agit essentiellement sur l'os. Après adsorption à la surface des cristaux de phosphate de calcium, l'étidronate disodique inhibe la résorption osseuse. Cette inhibition met en jeu deux mécanismes distincts:
un effet anti-ostéoclastique: l'étidronate disodique réduit la résorption osseuse au sein des unités de remodelage osseux (BMU);
un effet stabilisant sur le cristal osseux: aux doses préconisées, l'étidronate disodique inhibe la dissolution des cristaux d'hydroxyapatite sans inhiber la minéralisation osseuse.
Les données d'efficacité dans l'ostéoporose post-ménopausique sont fondées sur des études à 3 ans.
Dans l'ostéoporose post-ménopausique, l'étidronate disodique augmente d'environ 5% sur deux ans la masse osseuse. L'os nouvellement formé est minéralisé par des cristaux d'hydroxyapatite.
Deux études ont évalué l'efficacité de l'étidronate disodique sur la densité minérale osseuse chez des patients traités par corticothérapie:
dans une étude randomisée en double aveugle chez 117 patients traités par corticothérapie (à plus de 7,5 mg d'équivalent-prednisone les premiers 90 jours), le nombre de patients ne présentant pas de perte osseuse lombaire à 1 an (de plus de 1,8% mesurée par absorptiométrie biphotonique) est de 51% avec le placebo (14 jours de placebo suivis de 76 jours de calcium: 500 mg par jour) et de 74% avec l'étidronate disodique en traitement cyclique;
dans une autre étude randomisée en double aveugle chez 141 patients traités par corticothérapie, le nombre de patients ne présentant pas de perte osseuse lombaire à 1 an (de plus de 2,8% mesurée par absorptiométrie biphonique) est de 58,1% avec le placebo (14 jours de placebo suivis de 76 jours de calcium: 500 mg par jour) et de 79,6% avec l'étidronate disodique en traitement cyclique.
L'étidronate agit essentiellement sur l'os. Après adsorption à la surface des cristaux de phosphate de calcium, l'étidronate inhibe la résorption osseuse. Cette inhibition met en jeu deux mécanismes distincts:
un effet anti-ostéoclastique: l'étidronate réduit la résorption osseuse au sein des unités de remodelage osseux (BMU).
un effet stabilisant sur le cristal osseux: l'étidronate inhibe la dissolution des cristaux d'hydroxyapatite sans inhiber, aux doses préconisées, la minéralisation osseuse.
Dans l'ostéoporose post-ménopausique, l'étidronate augmente d'environ 5% sur deux ans la masse osseuse. L'os nouvellement formé est minéralisé par des cristaux d'hydroxyapatite.
Deux études ont évalué l'efficacité de l'étidronate sur la densité minérale osseuse chez des patients traités par corticothérapie:
dans une étude randomisée en double aveugle chez 117 patients traités par corticothérapie (à plus de 7,5 mg d'équivalent-prednisone les premiers 90 jours) le nombre de patients ne présentant pas de perte osseuse lombaire à 1 an (de plus de 1,8% mesurée par absorptiométrie biphotonique) est 51% avec le placebo (14 jours de placebo suivis de 76 jours de calcium: 500 mg par jour) et de 74% avec l'étidronate en traitement cyclique.
dans une autre étude randomisée en double aveugle chez 141 patients traités par corticothérapie, le nombre de patients ne présentant pas de perte osseuse lombaire à 1 an (de plus de 2,8%, mesurée par absorptiométrie biphonique) est de 58,1% avec le placebo (14 jours de placebo suivis de 76 jours de calcium: 500 mg par jour) et 79,6% avec l'étidronate en traitement cyclique.
L'absorption chez l'homme est égale à environ 3,5 % de la dose ingérée.
L'étidronate n'est pas métabolisé.
La demi-vie plasmatique est de 6,0± 0,7 heures.
Dans les 24 heures, la moitié de la dose absorbée est fixée sur l'os de façon prolongée, plus particulièrement dans les zones d'ostéogenèse élevée, puis lentement éliminée en fonction du remodelage osseux. L'autre moitié est éliminée par voie urinaire.
La partie non absorbée est éliminée par voie fécale.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquence non connue:
Nausées, diarrhée: leur incidence augmente quand l'étidronate disodique est administré à des doses supérieures à 5 mg/kg/jour.
Gastralgies, en particulier chez les sujets prédisposés.
Troubles cutanés
Fréquence non connue:
Prurit, urticaire, éruptions folliculaires, éruptions maculeuses ou maculopapuleuses.
Très rare (≤ 1/10 000):
Eruptions bulleuses et vésiculeuses.
Troubles du système sanguin
Fréquence non connue:
Leucopénie, agranulocytose, pancytopénie.
Troubles psychiatriques
Fréquence non connue:
Confusion, hallucination.
Troubles du système nerveux central
Très rare (≤ 1/10 000):
Paresthésie, sensation anormale affectant la langue.
Troubles respiratoires
Fréquence non connue:
Asthme chez les patients asthmatiques.
Troubles musculosquelettiques
Très rare (≤ 1/10 000):
Arthralgie.
Fréquence non connue:
Ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale souvent avec une cicatrisation retardée .
En l'absence de données cliniques, ne pas traiter par l'étidronate les malades atteints d'insuffisance rénale sévère.
Hypersensibilité connue au produit,
Ostéomalacie patente,
Allaitement.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. Une ftotoxicité concentrée sur les os et les dents est décrite.
Lorsqu'il est administré pendant toute la gestation, ce médicament est à l'origine de troubles de la minéralisation osseuse, touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires. Le plus souvent, ces anomalies s'observent à doses élevées et sont réversibles après la mise à bas. Cet effet est vraisemblablement à mettre au compte du mécanisme d'action de la molécule, par chélation du calcium.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de ce médicament lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, l'étidronate disodique ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Cet élément ne constitue pas l'argument pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
AllaitementAucune donnée n'est disponible concernant l'excrétion de l'étidronate disodique dans le lait maternel.
Par conséquent, l'allaitement est contre-indiqué.
Aigu:
L'expérience clinique en surdosage aigu d'étidronate disodique est extrêmement restreinte.
Des patients peuvent présenter une diminution de la calcémie après un surdosage élevé. Certains patients peuvent développer des vomissements.
Chronique:
Un traitement prolongé continu (surdosage chronique) a été rapporté entraînant une altération de la minéralisation et des fractures.
Les procédures standards de traitement de l'hypocalcémie, comprenant l'administration de calcium par voie intraveineuse doivent être envisagées pour restaurer les quantités en calcium et pour soulager les signes et symptômes de l'hypocalcémie. De telles procédures ont été efficaces.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Sels de calcium, sels de fer, topiques gastro-intestinaux, antiacides ou autres médicaments contenant des sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium administrés par voie orale
Diminution de l'absorption digestive des bisphosphonates.
En raison de cette interaction, les bisphosphonates doivent être pris de préférence au moins 2 heures avant ou après l'administration des médicaments sus-mentionnnés.
L'association d'étidronate disodique avec des produits susceptibles d'entraîner des troubles de la minéralisation doit être évitée.
Mises en garde spéciales
Se conformer au traitement cyclique de 3 mois à renouveler.
Dans les études de prévention de la perte osseuse induite par la corticothérapie, aucune donnée n'a été rapportée chez des patients transplantés.
Précautions d'emploi
Les patients souffrant d'ostéoporose doivent respecter un équilibre nutritionnel et surtout la prise en quantité suffisante de calcium et de vitamine D.
A fortes doses (10 à 20 mg/kg/jour) ou en cas de traitement continu de plus de 6 mois, l'étidronate disodique peut inhiber la minéralisation de la substance ostéoïde produite pendant la phase de formation osseuse. Lorsque des biopsies ont été pratiquées jusqu'à 7 ans de traitement aux doses recommandées, il n'a pas été observé d'ostéomalacie généralisée.
L'étidronate disodique n'affecte pas, de façon clinique, les niveaux sériques de l'hormone parathyroïdienne et du calcium. Cependant, une hypocalcémie pré-existante doit être corrigée avant de débuter un traitement par étidronate disodique.
L'étidronate disodique n'est pas métabolisé mais excrété sous forme inchangée par les reins. Par conséquent, le traitement de patients ayant une fonction rénale altérée doit être pris avec précaution. Une attention particulière doit être envisagée chez les patients ayant des antécédents de formation des calculs rénaux et, chez les patients ayant soit une fonction rénale altérée ou un historique de formation de calculs rénaux; la formation rénale, la calcémie et la calciurie doivent être surveillées régulièrement.
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patients cancéreux recevant un traitement par des bisphosphonates principalement administrés par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patients recevait aussi une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients traités pour ostéoporose recevant des bisphosphonates par voie orale.
Un examen dentaire avec soins dentaires préventifs appropriés doit être envisagé avant un traitement par bisphosphonates chez les patientes ayant des facteurs de risques concomitants (par exemple: cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoïdes, mauvaise hygiène buccodentaire).
Pendant le traitement, ces patients doivent éviter, si possible, les interventions dentaires invasives. La chirurgie dentaire peut aggraver l'état des patients développant une ostéonécrose de la mâchoire pendant un traitement par bisphosphonate. Pour les patients nécessitant une intervention dentaire, il n'y a pas de données disponibles suggérant qu'une interruption du traitement par bisphosphonate réduise le risque d'ostéonécrose de la mâchoire.
Le jugement clinique du médecin traitant doit guider la conduite à tenir pour chaque patient basée sur l'évaluation du rapport bénéfice/risque individuel.
Analogues en Russie
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Analogues en France
comprimé:
200 mg, 400 mg
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400 mg
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