EXTENCILLINE - Le mécanisme d'action de la benzathine benzylpénicilline repose sur une inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne (pendant la phase de croissance) par fixation aux protéines de liaison à la pénicilline (PLPs), telles que l'inhibition des transpeptidases.
Le médicament EXTENCILLINE appartient au groupe appelés Pénicillines naturelles
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01CE08
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Extencilline poudre pour suspension injectable 1 200 000 UI , 1983-03-21
LABORATOIRES DELBERT (FRANCE) - Extencilline poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 1,2 MUI , 1983-03-21
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Extencilline poudre pour suspension injectable 2,4 M UI sous forme de benzathine benzylpenicilline lécithinée , 1983-03-21
Extencilline 1,2 M U.I.
poudre pour suspension injectable 600 000 UI
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Extencilline 1,2 MUI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 600 000 UI
LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)
Extencilline 2,4 M U.I.
poudre pour suspension injectable 600 000 UI
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Extencilline 2,4 MUI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 600 000 UI
LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)
Extencilline 600 000 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 600 000 UI
LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)
Extencilline 600 000 UI
poudre pour solution injectable 600 000 UI
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
EXTENCILLINE 600 000 UI, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) est indiqué chez les adultes, adolescents, enfants et nouveau-nés dans le traitement et la prophylaxie des infections suivantes dues à des bactéries sensibles à la pénicilline :
Pour le traitement de :
érysipèle,
syphilis : syphilis précoce (primaire et secondaire),
syphilis tardive (à l'exception de la neurosyphilis et d'anomalies du LCR),
pian,
pinta.
Pour la prophylaxie de :
rhumatisme articulaire aigu (chorée, cardiopathie rhumatismale),
glomérulonéphrite post-streptococcique,
érysipèle.
Lors de l'utilisation de EXTENCILLINE, il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Le mécanisme d'action de la benzathine benzylpénicilline repose sur une inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne (pendant la phase de croissance) par fixation aux protéines de liaison à la pénicilline (PLPs), telles que l'inhibition des transpeptidases. Il en résulte une action bactéricide.
Relations entre la pharmacocinétique et la pharmacodynamie
L'efficacité dépend dans une grande mesure du temps pendant lequel la concentration de l'antibiotique se situe au-dessus de la CMI de la bactérie.
Les informations sont basées sur des données anciennes.
Distribution
Après injection par voie IM profonde, la benzathine benzylpénicilline s'hydrolyse très lentement en libérant de la benzylpénicilline.
Le pic sérique est obtenu 12 à 24 h après l'injection. La longue demi-vie plasmatique assure une pénicillinémie stable et prolongée.
Au 14e jour après l'injection IM de 2 400 000 UI, le taux sérique est de 0,12 µg/ml.
Au 21e jour après l'injection de 1 200 000 UI, 89,0 à 97,4 % des sujets ont une pénicillinémie de 0,06 µg/ml (rappelons que 1 UI = 0,6 µg).
La diffusion humorale est bonne, la diffusion tissulaire est faible.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 40 à 60 %.
Biotransformation
La biotransformation est faible.
Élimination
L'élimination est essentiellement urinaire.
Les effets indésirables sont classés par système d'organe et leur fréquence est classée de la manière suivante :
Très fréquent : ≥ 1/10.
Fréquent : ≥ 1/100, < 1/10.
Peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100.
Rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000.
Très rare : < 1/10 000.
Indéterminée : ne peut être estimée à partir des données disponibles.
Infections et infestations
Fréquent : candidoses.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare : anémie hémolytique, leucopénie, thrombopénie, agranulocytose.
Affections du système immunitaire
Rare : réactions allergiques : urticaire, angioedème, érythème polymorphe, dermatite exfoliative, fièvre, arthralgie, choc anaphylactique avec collapsus et réactions anaphylactoïdes (asthme, purpura, symptômes gastro-intestinaux).
Indéterminée : maladie sérique. Lors du traitement de la syphilis, une réaction de Jarisch-Herxheimer peut survenir en raison de la lyse bactérienne, caractérisée par de la fièvre, des frissons, des symptômes généraux et focaux. Chez les patients atteints de mycose cutanée, des réactions para-allergiques peuvent survenir, étant donné qu'une antigénicité commune peut exister entre les pénicillines et les métabolites des dermatophytes.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : diarrhées, nausées.
Peu fréquent : stomatite et glossite, vomissements.
Indéterminée : colite pseudomembraneuse .
Affections hépato-biliaires
Inconnu : hépatite, cholestase.
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : néphropathie, néphrite interstitielle.
Affections du système nerveux
Indéterminée : Les bêta-lactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Indéterminée : douleur au site d'injection, infiltrats au site d'injection. Syndrome de Hoigné et Syndrome de Nicolau.
Investigations
Fréquent :
test de Coombs direct positif,
tests de détermination des protéines urinaires faussement positifs avec des techniques de précipitation (méthode de Folin-Ciocalteu-Lowry, méthode du biuret),
tests de détermination des acides aminés urinaires faussement positifs (méthode à la ninhydrine),
simulation de pseudo-bisalbuminémie lors de la détermination de l'albumine par des méthodes électrophorétiques,
tests non-enzymatiques de la détection du glucose urinaire et tests de l'urobilinogène faussement positifs,
valeurs élevées lors de la détermination des 17-cétostéroïdes dans l'urine (lorsque la réaction de Zimmermann est utilisée) .
Des réactions locales sont possibles chez les nourrissons.
On ne peut exclure que dans de très rares cas et en raison de la teneur en povidone, il y ait une accumulation de la povidone dans le système réticulo-endothélial (SRE) ou un dépôt localisé et une formation de granulomes qui pourraient être confondus avec des tumeurs.
Antécédents de réactions d'hypersensibilité immédiate sévère (par exemple une anaphylaxie) aux autres bêta-lactamines (exemples : céphalosporines, carbapénèmes ou monobactames).
Grossesse
La benzathine benzylpénicilline traverse le placenta. Les études menées chez l'animal ne révèlent aucun effet toxique direct ou indirect sur la reproduction. EXTENCILLINE peut être utilisé pendant la grossesse si l'indication est justifiée et avec une évaluation soigneuse des bénéfices et des risques.
Allaitement
La benzathine benzylpénicilline est excrétée en petites quantités dans le lait maternel. La concentration dans le lait maternel peut atteindre 2 à 15 % des concentrations sériques de la mère.
Bien qu'aucun effet indésirable chez les nourrissons allaités au lait maternel n'ait été rapporté jusqu'ici, il faut cependant tenir compte de la possibilité d'une sensibilisation ou d'une interférence avec la flore intestinale. L'allaitement devra être interrompu en cas de survenue de diarrhée, candidose ou d'éruption cutanée chez l'enfant.
Chez les nourrissons qui sont également alimentés avec des aliments infantiles, les mères doivent tirer et jeter le lait maternel pendant le traitement par la benzathine benzylpénicilline. L'allaitement maternel peut être repris 24 heures après l'arrêt du traitement.
Fertilité
Aucune étude sur la fertilité n'a été menée chez les humains. Les études sur les fonctions de reproduction chez les souris, les rats et les lapins n'ont pas montré d'effet nocif sur la fertilité. On ne dispose d'aucune étude de fertilité à long terme menée sur des animaux.
Les bêta-lactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
À des doses extrêmement élevées, les pénicillines peuvent induire une excitabilité neuro-musculaire ou des convulsions épileptiformes. En cas de suspicion de surdosage, une surveillance clinique et des mesures symptomatiques sont indiquées. La benzylpénicilline peut être hémodialysée.
L'administration concomitante de benzathine benzylpénicilline est déconseillée avec :
Sur la base du principe général de ne pas associer des antibiotiques bactéricides et bactériostatiques, EXTENCILLINE ne doit pas être associée avec des antibiotiques bactériostatiques.
La prudence est requise lors de la co-administration des médicaments suivants :
Probénécide : l'administration de probénécide entraîne l'inhibition de la sécrétion tubulaire de la benzylpénicilline, avec comme résultat une augmentation de la concentration sérique et une prolongation de la demi-vie d'élimination. Le probénécide inhibe également le transport de la pénicilline à partir du liquide céphalo-rachidien, ce qui fait que l'administration concomitante de probénécide réduit encore davantage la pénétration de la benzylpénicilline dans le tissu cérébral.
Méthotrexate : lors d'une administration avec la benzathine benzylpénicilline, l'excrétion du méthotrexate est réduite. Cela peut entraîner une augmentation des effets de la toxicité du méthotrexate. L'association avec le méthotrexate n'est pas recommandée.
Anticoagulants : l'utilisation concomitante avec des anticoagulants oraux peut augmenter l'effet des anti-vitamines K et le risque de saignement. Il est recommandé de contrôler régulièrement l'International Normalized Ratio (INR) et d'ajuster la posologie des anti-vitamines K en conséquence, pendant et après le traitement avec EXTENCILLINE.
EXTENCILLINE ne doit pas être utilisée dans des tissus dont la perfusion est réduite.
Avant de débuter un traitement par EXTENCILLINE, il convient de rechercher attentivement l'existence d'antécédents de réactions allergiques aux pénicillines, céphalosporines ou autres bêta-lactamines .
Des réactions d'hypersensibilité sévères et parfois fatales ont été observées chez des patients traités par les pénicillines. Ces réactions sont plus fréquentes chez des individus présentant des antécédents d'allergie à la pénicilline et chez des sujets atopiques. La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement par EXTENCILLINE et la mise en place d'un traitement adapté. Si possible, un test d'hypersensibilité devrait être pratiqué avant le traitement. Le patient doit être informé de la possibilité de survenue de symptômes allergiques et de la nécessité de les signaler. Il convient d'être prudent chez les patients atteints des pathologies suivantes :
terrain allergique ou asthme bronchique : il existe un risque accru de réaction d'hypersensibilité,
insuffisance rénale ,
insuffisance hépatique .
De manière générale, en particulier chez certains patients exposés, une surveillance médicale doit être assurée si possible pendant au moins une demi-heure après l'administration de l'antibiotique étant donné que des réactions allergiques immédiates sévères graves peuvent survenir même après la première administration.
Les bêta-lactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
Lors du traitement de la syphilis, une réaction de Jarisch-Herxheimer peut survenir en raison de l'action bactéricide de la pénicilline sur les bactéries. 2 à 12 heures après l'administration, des céphalées, de la fièvre, des sueurs, des frissons, des myalgies, des arthralgies, des nausées, une tachycardie, une hypertension suivie d'une hypotension peuvent survenir. Ces symptômes disparaissent au bout de 10 à 12 heures. Les patients doivent être informés qu'il s'agit d'une réaction habituelle, transitoire de l'antibiothérapie. Un traitement approprié doit être instauré pour mettre fin ou atténuer une réaction de Jarisch-Herxheimer .
En cas de traitement à long terme (plus de 5 jours), une surveillance de la formule sanguine et des tests de la fonction rénale sont recommandés.
Une vigilance est requise pour éviter la prolifération de germes résistants. Des mesures appropriées doivent être prises en cas de survenue d'infections secondaires.
En cas de diarrhée sévère et persistante, une colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques (diarrhée sanglante/mucoïde, aqueuse, douleurs abdominales sourdes diffuses à spasmodiques, fièvre, ténesme occasionnel) doit être envisagée, celle-ci pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Dans ces cas, le traitement par EXTENCILLINE doit être immédiatement arrêté et un traitement doit être instauré en fonction des résultats microbiologiques. Il ne faut pas administrer de médicaments inhibant le péristaltisme.
Si une atteinte neurologique ne peut être exclue chez les patients ayant une syphilis congénitale, des pénicillines qui permettent d'atteindre des concentrations plus élevées dans le liquide céphalo-rachidien doivent être utilisées.
Dans des maladies telles que la pneumonie sévère, l'empyème, la septicémie, la méningite ou la péritonite qui nécessitent des concentrations sériques de pénicilline plus élevées, un traitement alternatif tel qu'un sel alcalin hydrosoluble de la benzylpénicilline devrait être envisagé.
Ce médicament contient environ 22 mg de sodium, soit moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon de 2,4 MUI, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Ce médicament contient des phospholipides de soja et peut provoquer des réactions d'hypersensibilité (urticaire, choc anaphylactique).
Remarques sur l'administration de EXTENCILLINE
Une induration douloureuse peut survenir en cas d'administration sous-cutanée accidentelle. Des poches de glace sont utiles dans de tels cas.
Un syndrome de Hoigné peut survenir en cas d'injection intravasculaire involontaire (symptômes de choc avec sensation de mort, confusion, hallucinations, éventuellement cyanose, tachycardie et troubles moteurs, mais sans collapsus circulatoire), provoqué par des micro-emboles de la suspension. Les symptômes régressent en une heure. Si l'aggravation est importante, l'administration parentérale de sédatifs est indiquée.
En cas d'injection intra-artérielle involontaire, en particulier chez les enfants, des complications graves peuvent survenir telles qu'une occlusion vasculaire, une thrombose et une gangrène. Les signes initiaux sont des plaques pâles dans la zone cutanée de la région fessière. Suite à une forte pression lors de l'injection, une administration rétrograde du liquide injecté dans l'artère iliaque commune, l'aorte ou les artères spinales peut se produire.
Les injections répétées dans une zone limitée du tissu musculaire, associées au traitement à long terme avec des pénicillines-retard (par exemple dans le traitement de la syphilis) peuvent induire des lésions tissulaires et une vascularisation locale accrue. Les injections suivantes favorisent la pénétration de la substance dans le sang, soit par injection directe dans un vaisseau sanguin, soit provoquée par la pression de l'injection elle-même, soit par « frottement » du dépôt. Pendant le traitement à long terme il est donc recommandé d'administrer chaque injection à bonne distance de l'injection précédente.
Une diminution de l'élimination de la povidone (PVP) doit être envisagée en cas de dysfonctionnement de la fonction rénale. En raison de la quantité de povidone, il n'est pas exclu que l'administration fréquente ou prolongée puisse entraîner dans de très rares cas une accumulation de povidone dans le système réticulo-endothélial (SRE), ou un dépôt localisé et une formation de granulomes qui pourraient être confondus avec des tumeurs.
Effet sur les tests de diagnostic de laboratoire :
Un test de Coombs direct positif se produit souvent (≥ 1 % à < 10 %) chez les patients recevant 10 MUI (équivalent à 6 g) de benzylpénicilline ou davantage par jour. Après l'arrêt de la pénicilline, le test direct à l'antiglobuline peut rester encore positif pendant 6 à 8 semaines .
La détermination des protéines urinaires avec les techniques de précipitation (acide sulfosalicylique, acide trichloroacétique), la méthode de Folin-Ciocalteu-Lowry ou la méthode du biuret peuvent donner des résultats faussement positifs. Les protéines urinaires doivent donc être déterminées par d'autres méthodes.
La détermination des acides aminés urinaires par la méthode à la ninhydrine peut de la même manière, donner des résultats faussement positifs.
Les pénicillines se lient à l'albumine. Une pseudo-bisalbuminémie peut donc être simulée lors de l'utilisation de méthodes électrophorétiques de détermination de l'albumine
Pendant le traitement par EXTENCILLINE, la détection non-enzymatique du glucose urinaire et la détection de l'urobilinogène peuvent s'avérer faussement positives.
Lors de la détermination des 17-cétostéroïdes (par la réaction de Zimmermann) dans l'urine, des valeurs augmentées peuvent être observées pendant le traitement par EXTENCILLINE.
Analogues en Russie
порошок д/пригот. суспенз. д/в/м введ.:
600000 ЕД, 1200000 ЕД, 2400000 ЕД
порошок д/пригот. суспенз. д/в/м введ. пролонгир. действ.:
2.4 млн.МЕ, 1.2 млн.МЕ
Analogues en France
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
1 200 000 UI, 2 400 000 UI, 600 000 UI
poudre pour solution injectable (IV):
1 200 000 UI, 2 400 000 UI
poudre pour solution injectable:
600 000 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
1,2 MUI, 2,4 MUI, 600 000 UI
poudre pour suspension injectable:
1 200 000 UI, 2,4 M UI sous forme de benzathine benzylpenicilline lécithinée