FASLODEX - Le fulvestrant est un antagoniste compétitif des récepteurs aux estrogènes (RE) avec une affinité comparable à l'estradiol.
Le médicament FASLODEX appartient au groupe appelés Antiestrogènes antinéoplasiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02BA03
ASTRAZENECA UK (ROYAUME-UNI) - Faslodex solution injectable 250 mg , 2004-03-10
Faslodex 250 mg
solution injectable 250 mg
ASTRAZENECA UK (ROYAUME-UNI)
Faslodex est indiqué :
Le fulvestrant est un antagoniste compétitif des récepteurs aux estrogènes (RE) avec une affinité comparable à l'estradiol. Le fulvestrant bloque les actions trophiques des estrogènes sans posséder une quelconque activité agoniste partielle (de type estrogène). Son mécanisme d'action est associé à une diminution des taux d'expression de la protéine du récepteur aux estrogènes.
Des études cliniques menées chez des patientes ménopausées présentant un cancer primaire du sein ont montré que le fulvestrant diminuait significativement l'expression de la protéine RE dans les tumeurs RE positives par comparaison au placebo. Une diminution significative de l'expression des récepteurs à la progestérone a été également observée, en corrélation avec l'absence d'effet estrogénique intrinsèque. Il a été également montré que le fulvestrant 500 mg diminue l'expression de la protéine RE et la prolifération du marqueur Ki67, d'une manière plus importante que le fulvestrant 250 mg en traitement néo-adjuvant des tumeurs mammaires après la ménopause.
Absorption :Après injection intramusculaire de Faslodex à action prolongée, le fulvestrant est absorbé lentement et la concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte au bout de 5 jours environ. L'administration de Faslodex 500 mg aboutit à des niveaux d'exposition proches de (ou équivalents à) l'état d'équilibre dans le premier mois de l'administration (moyenne [CV] : ASC 475 [33,4 %] ng.jours/ml, Cmax 25,1 [35,3 %] ng/ml, Cmin 16,3 [25,9 %] ng/ml, respectivement). A l'équilibre, les concentrations plasmatiques de fulvestrant se situent dans une fenêtre relativement étroite et présentent jusqu'à environ un facteur 3 entre les concentrations maximales et les concentrations minimales observées. Après injection intramusculaire, les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement à la dose injectée, pour des doses allant de 50 à 500 mg.
Distribution :La distribution du fulvestrant est rapide et importante. Le volume apparent de distribution élevé à l'équilibre (Vdss ) d'environ 3 à 5 l/kg suggère une forte distribution extravasculaire. Le fulvestrant est fortement lié (99 %) aux protéines plasmatiques, principalement aux lipoprotéines de très basse densité (VLDL), de basse densité (LDL) et de haute densité (HDL).Aucune étude d'interactions par compétition au niveau des sites de fixation protéique n'a été menée. Le rôle éventuel des globulines se fixant aux hormones sexuelles (SHBG) n'a pas été déterminé.
Biotransformation :Le métabolisme du fulvestrant n'a pas été pleinement étudié mais il implique divers processus éventuels de biotransformation analogues à ceux des stéroïdes endogènes. Les métabolites identifiés (incluant les métabolites 17-cétone, sulfone, 3-sulfate, 3- et 17-glucuronide) présentent une activité inférieure ou similaire à celle du fulvestrant dans les modèles d'études de l'activité anti-estrogénique. Les études réalisées avec des préparations de foie humain et des enzymes humaines recombinantes montrent que parmi les isoenzymes du cytochrome P450, seul le CYP3A4 intervient dans l'oxydation du fulvestrant, alors que des mécanismes autres que la voie P450 semblent prédominants in vivo. Les données obtenues in vitro suggèrent que le fulvestrant n'inhibe pas les isoenzymes du cytochrome P450.
Élimination :Le fulvestrant est principalement éliminé sous forme métabolisée. L'élimination se fait principalement dans les fèces, moins de 1 % de la dose étant éliminé dans les urines. La clairance du fulvestrant est élevée, 11 ± 1,7 ml/min/kg, suggérant un taux d'extraction hépatique élevé. La demi-vie terminale (t½) après administration intramusculaire dépend du taux d'absorption et a été estimée à 50 jours.
Populations spéciales :L'analyse de pharmacocinétique de population effectuée sur les données des études de phase III n'a détecté aucune modification du profil pharmacocinétique du fulvestrant en fonction de l'âge (33 à 89 ans), du poids (40 à 127 kg) ou de l'origine ethnique des patientes.Insuffisance rénale :Chez les patientes présentant une insuffisance rénale légère à modérée, aucune modification cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques du fulvestrant n'a été observée.Insuffisance hépatique :La pharmacocinétique du fulvestrant a été évaluée en dose unique dans une étude clinique conduite chez des femmes atteintes d'une insuffisance hépatique légère à modérée (scores de Child-Pugh A et B). Une dose élevée d'une formulation injectable intramusculaire, de courte durée d'action, a été utilisée. L'ASC des femmes présentant une insuffisance hépatique a été jusqu'à environ 2,5 fois supérieure à celle des sujets sains. Chez les patientes recevant Faslodex, une augmentation de l'exposition de cette amplitude devrait être bien tolérée. Les femmes atteintes d'une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) n'ont pas été étudiées.Population pédiatrique : La pharmacocinétique du fulvestrant a été évaluée dans une étude clinique chez 30 filles présentant une puberté précoce progressive associée à un syndrome de McCune Albright . Les patientes pédiatriques étaient âgées de 1 à 8 ans et ont reçu en intramusculaire une dose mensuelle de 4 mg/kg de fulvestrant. La moyenne géométrique (déviation standard) des concentrations minimales à l'état d'équilibre (Cminss) et l'aire sous la courbe à l'état d'équilibre (ASCss) étaient respectivement de 4,2 (0,9) ng/ml et 3680 (1020) ng.h/ml. Bien que les données recueillies soient limitées, les concentrations minimales à l'état d'équilibre du fulvestrant chez les enfants semblent être alignées avec celles observées chez les adultes.
Résumé du profil de sécurité
Monothérapie
Sur l'ensemble des données relatives au fulvestrant en monothérapie, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient : réactions au site d'injection, asthénie, nausée, et augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, phosphatases alcalines).Dans le tableau 1, les catégories de fréquence des effets indésirables ci-après ont été calculées sur la base du groupe traité par fulvestrant 500 mg à partir des analyses de tolérance poolées des études qui ont comparé fulvestrant 500 mg à fulvestrant 250 mg [CONFIRM (Etude D6997C00002), FINDER 1 (Etude D6997C00004), FINDER 2 (Etude D6997C00006), et NEWEST (Etude D6997C00003)] ou de FALCON (Etude D699BC00001) seule qui a comparé fulvestrant 500 mg à l'anastrozole 1 mg. Lorsque les fréquences sont différentes entre l'analyse de tolérance poolée et FALCON, la fréquence la plus élevée est présentée. Les fréquences dans le tableau 1 ont été établies à partir de tous les effets indésirables rapportés, indépendamment de l'évaluation de la causalité par l'investigateur. La durée médiane du traitement par fulvestrant 500 mg sur l'ensemble des données (y compris les études mentionnées ci-dessus et FALCON) était de 6,5 mois.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables listés ci-dessous sont classés par fréquence et par Système Organe Classe (SOC). Les groupes de fréquence sont définis selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 : Effets indésirables rapportés chez les patientes traitées par le fulvestrant en monothérapie
Effets indésirables par système organe classe et fréquence | ||
Infections et infestations | Fréquents | Infections du tractus urinaire |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquents | Numération plaquettaire réduitee |
Affections du système immunitaire | Très fréquents | Réactions d'hypersensibilitée |
Peu fréquents | Réactions anaphylactiques | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquents | Anorexiea |
Affections du système nerveux | Fréquents | Céphalées |
Affections vasculaires | Très fréquents | Bouffées de chaleure |
Fréquents | Thromb-embolies veineusesa | |
Affections gastr-intestinales | Très fréquents | Nausées |
Fréquents | Vomissements, diarrhées | |
Affections hépatobiliaires | Très fréquents | Enzymes hépatiques élevées (ALAT, ASAT, phosphatases alcalines)a |
Fréquents | Bilirubine élevéea | |
Peu fréquents | Insuffisance hépatiquec,f, hépatitef, gamma-GT élevéef | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Très fréquents | Rashe |
Affections muscul-squelettiques et systémiques | Très fréquents | Douleurs articulaires et muscul- squelettiquesd |
Fréquents | Dorsalgiesa | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Fréquents | Hémorragie vaginalee |
Peu fréquents | Moniliase vaginalef, leucorrhéef | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquents | Asthéniea, réactions au site d'injectionb |
Fréquents | Neuropathie périphériquee, sciatiquee | |
Peu fréquents | Hémorragie au site d'injectionf, hématome au site d'injectionf, névralgiec,f |
a Inclut des effets indésirables pour lesquels l'étendue exacte de la contribution de fulvestrant ne peut être évaluée en raison de la maladie sous-jacente.
b Le terme réactions au site d'injection n'inclut pas les termes hémorragies au site d'injection, hématomes au site d'injection, sciatique, névralgie et neuropathie périphérique.
c L'événement n'a pas été observé dans les études cliniques majeures (CONFIRM, FINDER 1, FINDER 2, NEWEST). La fréquence a été calculée en utilisant la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % pour l'estimation de la valeur. Elle est calculée à 3/560 (où 560 est le nombre de patients des études cliniques majeures), ce qui correspond à la catégorie de fréquence « peu fréquent ».
d Inclut : arthralgies, et, moins fréquemment, douleurs muscul-squelettiques, myalgies et douleurs dans les extrémités.
e La catégorie de fréquence diffère entre les données de tolérance poolées et FALCON.
f Cet effet indésirable n'a pas été observé dans FALCON.
Description des effets indésirables sélectionnés
Les descriptions incluses ci-dessous sont basées sur la population d'analyse de la tolérance composée de 228 patientes ayant respectivement reçu au moins une (1) dse de fulvestrant et de 232 patientes ayant reçu au moins une (1) dose d'anastrozole, dans l'étude de phase III FALCON.
Douleurs articulaires et musculo-squelettiques
Dans l'étude FALCON, le nombre de patientes ayant rapporté un effet indésirable de douleurs articulaires et musculo-squelettiques a été de 65 (31,2 %) et de 48 (24,1 %) respectivement dans les bras fulvestrant et anastrozole. Sur les 65 patientes du bras fulvestrant, 40 % (26/65) ont rapporté des douleurs articulaires et musculo-squelettiques au cours du premier mois de traitement et 66,2 % (43/65) au cours des 3 premiers mois de traitement. Aucune patiente n'a rapporté d'événements de grade CTCAE ≥ 3 ou ayant nécessité une réduction de la dose, une interruption du traitement ou l'arrêt du traitement en raison de ces effets indésirables.
Traitement en association avec le palbociclib
Le profil de sécurité global du fulvestrant lorsqu'il est utilisé en association avec le palbociclib est basé sur les données de 517 patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique RH-positif, HER2-négatif dans l'étude randomisée PALOMA3 . Les effets indésirables les plus fréquents (≥20 %) tous grades confondus signalés chez les patientes recevant du fulvestrant en association avec le palbociclib étaient la neutropénie, la leucopénie, les infections, la fatigue, la nausée, l'anémie, la stomatite, la diarrhée et la thrombocytopénie. Les effets indésirables de grade ≥ 3 les plus fréquents (≥2 %) étaient la neutropénie, la leucopénie, l'anémie, les infections, l'augmentation du taux d'ASAT, la thrombocytopénie et la fatigue.
Le tableau 2 rapporte les effets indésirables de PALOMA3.
La durée médiane de l'exposition au fulvestrant était de 11,2 mois dans le bras fulvestrant + palbociclib et de 4,9 mois dans le bras fulvestrant + placebo. La durée médiane de l'exposition au palbociclib dans le bras fulvestrant + palbociclib était de 10,8 mois.
Tableau 2 : Réactions indésirables basées sur l'étude PALOMA3 (N=517)
Classes de systèmes d'organes Fréquence Termes préférentielsa | Fulvestrant + Palbociclib (N=345) | Fulvestrant + placebo (N=172) | ||
Tous grades n (%) | Grade ≥ 3 n (%) | Tous grades n (%) | Grade ≥ 3 n (%) | |
Infections et infestations | ||||
Très fréquent | ||||
Infectionsb | 163 (47,2) | 11 (3,2) | 54 (31,4) | 5 (2,9) |
Affections hématologiques et du système lymphatique | ||||
Très fréquent | ||||
Neutropéniec | 287 (83,2) | 228 (66,1) | 7 (4,1) | 1 (0,6) |
Leucopénied | 183 (53,0) | 105 (30,4) | 9 (5,2) | 2 (1,2) |
Anémiee | 102 (29,6) | 12 (3,5) | 22 (12,8) | 3 (1,7) |
Thrombocytopénief | 78 (22,6) | 8 (2,3) | 0 (0,0) | 0 |
Peu fréquent | ||||
Neutropénie fébrile | 3 (0,9) | 3 (0,9) | 1 (0,6) | 1 (0,6) |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | ||||
Très fréquent | ||||
Diminution de l'appétit | 55 (15,9) | 3 (0,9) | 14 (8,1) | 1 (0,6) |
Affections du système nerveux | ||||
Fréquent | ||||
Dysgueusie | 23 (6,7) | 0 | 5 (2,9) | 0 |
Affections oculaires | ||||
Fréquent | ||||
Augmentation de la sécrétion lacrymale | 22 (6,4) | 0 | 2 (1,2) | 0 |
Vision trouble | 20 (5,8) | 0 | 3 (1,7) | 0 |
Sécheresse oculaire | 13 (3,8) | 0 | 3 (1,7) | 0 |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | ||||
Fréquent | ||||
Epistaxis | 23 (6,7) | 0 | 3 (1,7) | 0 |
Affections gastr-intestinales | ||||
Très fréquent | ||||
Nausée | 117 (33,9) | 0 | 48 (27,9) | 1 (0,6) |
Stomatiteg | 97 (28,1) | 2 (0,6) | 22 (12,8) | 0 |
Diarrhées | 81 (23,5) | 0 | 33 (19,2) | 2 (1,2) |
Vomissement | 65 (18,8) | 2 (0.6) | 26 (15,1) | 1 (0,6) |
Affections de la peau et du tissus sous-cutané | ||||
Très fréquent | ||||
Alopécie | 62 (18,0) | 0 | 11 (6,4) | 0 |
Eruption cutanéeh | 58 (16,8) | 2 (0,6) | 11 (6,4) | 0 |
Fréquent | ||||
Sécheresse cutanée | 21 (6,1) | 0 | 2 (1,2) | 0 |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | ||||
Très fréquent | ||||
Fatigue | 142 (41,2) | 8 (2,3) | 50 (29,1) | 2 (1,2) |
Fièvre | 44 (12,8) | 1 (0,3) | 9 (5,2) | 0 |
Fréquent | ||||
Asthénie | 26 (7,5) | 0 | 9 (5,2) | 1 (0,6) |
Investigations | ||||
Fréquent | Contre-indicationsGrossesse et allaitement . Insuffisance hépatique sévère . Grossesse/AllaitementFemmes en âge d'avoir des enfants :Les patientes en âge de procréer doivent être informées sur l'utilisation d'une contraception efficace pendant le traitement. Grossesse :Faslodex est contre-indiqué lors de la grossesse . Le fulvestrant traverse le placenta après une injection intramusculaire unique chez la rate et la lapine. Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur les fonctions de reproduction, y compris une augmentation de l'incidence des anomalies et des morts fœtales . En cas de grossesse survenant lors du traitement par Faslodex, la patiente devra être avertie du risque potentiel pour le fœtus et du risque potentiel de fausse couche. Allaitement :L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par Faslodex. Le fulvestrant est excrété dans le lait de rates qui allaitent. Il n'y a pas de données sur l'excrétion du fulvestrant dans le lait maternel. Compte tenu du risque potentiel d'effets indésirables sévères du fulvestrant pour le nourrisson allaité, l'utilisation pendant l'allaitement est contre-indiquée . Fertilité :Les effets de Faslodex sur la fertilité dans l'espèce humaine n'ont pas été étudiés. SurdosageDes cas isolés de surdosage ont été rapportés avec Faslodex chez l'humain. En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recommandé. Au cours des études chez l'animal, aucun effet autre que ceux liés directement ou indirectement à l'activité anti-estrogène n'a été mis en évidence à des doses plus élevées de fulvestrant . Interactions avec d'autres médicamentsUne étude clinique d'interaction avec le midazolam (substrat du CYP3A4) a montré que le fulvestrant n'inhibe pas le CYP3A4. Des études cliniques d'interaction avec la rifampicine (inductrice du CYP3A4) et le kétoconazole (inhibiteur du CYP3A4) n'ont révélé aucune modification cliniquement significative de la clairance du fulvestrant. Aucun ajustement de la dose n'est donc nécessaire chez les patientes recevant de façon concomitante du fulvestrant et des inhibiteurs ou inducteurs du CYP3A4. CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend FASLODEX
Analogues du médicament FASLODEX qui a la même compositionAnalogues en Russie
Analogues en France
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