INDOCOLLYRE - L'indométacine est un inhibiteur de la prostaglandine synthétase ; il appartient au groupe des indoliques.
Le médicament INDOCOLLYRE appartient au groupe appelés Anti-inflammatoires ophtalmologiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01BC01
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Indocollyre collyre 0,10 g , 1996-10-22
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Indocollyre collyre 0,35 mg , 1997-09-22
Indocollyre 0,1 %
collyre 0,35 mg
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Indocollyre 0,1%
collyre 0,35 mg
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Inhibition du myosis per-opératoire.
Prévention des manifestations inflammatoires liées aux interventions chirurgicales de la cataracte et du segment antérieur de l'il.
Traitement des manifestations douloureuses oculaires liées à la kératectomie photoréfractive au cours des premiers jours post-opératoires.
L'indométacine est un inhibiteur de la prostaglandine synthétase ; il appartient au groupe des indoliques.
Absorption
La biodisponibilité relative des suppositoires par rapport aux gélules est de 80 à 90%
Distribution
La demi-vie plasmatique varie de 2,6 à 11,2 heures.
L'indométacine passe dans le liquide synovial (à l'état d'équilibre le rapport concentration synoviale/sérique est supérieur à 1), le placenta, le lait maternel et à travers la barrière hémato-encéphalique.
La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 90%.
Métabolisation et excrétion
Tous les métabolites de l'indométacine sont sous forme non conjuguée.
Environ 60% d'une dose orale sont retrouvés dans les urines (indométacine et dérivés), 33% dans les selles.
Sujet âgé
L'absorption n'est pas modifiée par l'âge.
L'excrétion rénale décroît avec l'âge.
Les aliments
il diminuent le taux d'absorption, mais pas la biodisponibilité. Le pic plasmatique est alors moindre et retardé.
Les effets indésirables issus des essais cliniques et des données post-marketing sont catégorisés par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (entre ≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (entre ≥ 1/1 000 et < 1/100), rare (entre ≥ 1/10 000 et < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ou fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de système d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections oculaires | Peu fréquent | douleur oculaire |
irritation oculaire | ||
Rare | kératite ponctuée | |
photosensibilité | ||
Fréquence indéterminée | augmentation de la sécrétion lacrymale | |
défauts visuels | ||
kératite* | ||
hyperhémie conjonctivale | ||
hyperhémie oculaire | ||
dème de la cornée | ||
dème des paupières | ||
perforation cornéenne* | ||
ulcère cornéen* | ||
Affections du système immunitaire | Rare | réactions d'hypersensibilité avec prurit et rougeur |
* Des complications cornéennes telles que des kératites ou des ulcères cornéens pouvant aller jusqu'à la perforation ont été rapportés, particulièrement chez des patients à risque traités par des corticostéroïdes administrés par voie topique oculaire et/ou chez ceux dont la cornée était déjà altérée.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
à partir du 6ème mois de grossesse ,
allergie avérée à l'indométacine et aux substances d'activité proche telles que les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS y compris l'aspirine),
antécédent de crise d'asthme liée à la prise d'aspirine ou à d'autres AINS,
par analogie avec les AINS administrés par voie générale et bien que le risque soit faible après instillation oculaire : ulcère gastro-duodénal en évolution,
insuffisance hépatocellulaire sévère,
insuffisance rénale sévère.
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en cas d'association avec :
les anticoagulants oraux,
d'autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses, à partir de 3g/jour chez l'adulte),
l'héparine,
le lithium,
le méthotrexate à fortes doses (≥ 15mg par semaine),
la ticlopidine,
le diflunisal.
Grossesse
Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.
Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
le ftus à :
une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel),
un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligohydramnios,
la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
En conséquence, la prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
La prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
Allaitement
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
En cas de surdosage local, le collyre peut être éliminé de l'il par lavage avec du sérum physiologique stérile.
Si nécessaire l'indométacine par voie oculaire peut être associée aux collyres corticoïdes.
Bien que les quantités d'indométacine passant dans la circulation systémique soient très faibles après instillation oculaire, le risque d'interactions médicamenteuses existe. Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les AINS administrés par voie générale.
Associations déconseillées
+ Autres AINS (y compris les salicylés à forte dose, à partir de 3 g/jour chez l'adulte)
Augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
+ Anticoagulants oraux
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
+ Héparines (voie parentérale)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
+ Lithium
Décrit pour le diclofénac, le kétoprofène, l'indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam.
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'anti-inflammatoire non stéroïdien.
+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
+ Ticlopidine
Augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
+ Diflunisal
Hémorragies digestives fatales avec augmentation des concentrations plasmatiques d'indométacine (compétition enzymatique au niveau de la glucuroconjugaison).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II
Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices, due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur pour les IEC et les inhibiteurs de l'angiotensine II.
Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Méthotrexateutilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme dans les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
+ Pentoxifylline
Augmentation du risque hémorragique.
Renforcer la surveillance clinique et contrôler plus fréquemment le temps de saignement.
+ Zidovudine
Risque de toxicité accrue sur la lignée rouge (action sur les réticulocytes) avec anémie sévère survenant 8 jours après l'introduction de l'AINS.
Contrôle de la NFS et du taux de réticulocytes 8 à 15 jours après le début du traitement par l'AINS.
Associations à prendre en compte
+ Bêta-bloquants
Par extrapolation, à partir de l'indométacine.
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
+ Ciclosporine
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
+ Desmopressine
Potentialisation de l'activité antidiurétique.
+ Dispositif intra-utérin
Risque (controversé) de diminution d'efficacité du dispositif intra-utérin.
+ Thrombolytiques
Augmentation du risque hémorragique.
Ce médicament contient un composé organomercuriel qui peut provoquer des réactions allergiques.
Mises en garde spéciales
Un AINS peut provoquer une augmentation de la tendance au saignement des tissus oculaires lors d'une intervention chirurgicale notamment chez les patients ayant une tendance connue au saignement ou qui reçoivent d'autres traitements pouvant prolonger le saignement.
L'utilisation d'un AINS topique peut entraîner une kératite. Chez quelques patients ayant une prédisposition, l'utilisation continue d'AINS topiques peut entraîner une perte épithéliale, un amincissement de la cornée, une érosion cornéenne, un ulcère cornéen ou une perforation de la cornée. Ces effets peuvent menacer le pronostic visuel. Les patients présentant une perte épithéliale cornéenne doivent interrompre immédiatement l'utilisation d'INDOCOLLYRE, collyre en solution et l'état de leur cornée doit être soigneusement surveillé.
Les AINS topiques peuvent ralentir ou retarder la cicatrisation. Les corticoïdes topiques sont également connus pour ralentir ou retarder la cicatrisation. L'utilisation concomitante d'AINS topiques et de stéroïdes topiques peut ainsi augmenter ces risques. Par conséquent, il est recommandé de faire attention si INDOCOLLYRE, collyre en solution est administré en même temps que des corticostéroïdes, en particulier chez les patients ayant un risque élevé de survenu d'effets indésirables cornéens décrits ci-dessous.
Les données obtenues suite à la commercialisation d'AINS topiques suggèrent que les patients présentant une intervention ophtalmologique compliquée, une dénervation cornéenne, des pertes épithéliales cornéennes, un diabète sucré, des maladies de la surface oculaire (ex : syndrome de l'il sec), une arthrite rhumatoïde ou des interventions ophtalmologiques répétées sur une courte période peuvent présenter une augmentation du risque d'effets indésirables cornéens pouvant menacer le pronostic visuel. Les AINS topiques doivent être administrés avec précaution chez ces patients. L'utilisation prolongée d'AINS topiques peut augmenter la fréquence et la gravité des effets indésirables cornéens.
Précautions d'emploi
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intra-oculaire, ni avalé.
En cas d'hypersensibilité, interrompre le traitement.
En cas de risque infectieux oculaire, un traitement approprié doit être prescrit.
Le port des lentilles de contact est déconseillé pendant le traitement.
Analogues en Russie
капли глазные:
0.1%
таб., покр. обол.:
0.025 г, 25 мг
таб., покр. кишечнораствор. обол.:
25 мг
гель д/наружн. прим.:
10%, 5%
суппозитории ректальн.:
100 мг, 50 мг
мазь д/наружн. прим.:
10%, 100 мг/г
таб. пролонгир. действ.:
75 мг
Analogues en France
gélule:
75 mg
gélule:
25,0 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
100,000 mg, 50,000 mg
collyre:
0,10 g, 0,35 mg
gélule:
25 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
100 mg, 50,000 mg